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Le lien entre le cancer du sein et l'avortement de nouveau confirmé par 36 études réunies en une seule...

Sur le blog de Jeanne Smits du 1er décembre 2013 :

(Photo : Jason Meredith sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

 

 

 C'est dans la revue scientifique Cancer Causes and Control que les résultats de la méta-étude ont été publiés d'après des recherches de Yubei Huang et autrres du département d'épidémiologie et de biostatistiques de l'hôpital universitaire d'oncologie de Tianjin. Les chercheurs se sont lancés dans leur enquête après avoir noté que le taux de cancers du sein, traditionnellement plus bas chez les femmes chinoises que chez les femmes occidentales, s'est accru « de manière alarmante » depuis deux décennies, au même rythme que le resserrement de la politique de l'enfant unique imposée par les autorités.
(...)
Les chercheurs ont analysé 36 études du lien entre avortement et cancer du sein. Chez les femmes ayant eu un avortement, le risque de développer une telle tumeur était 44 % plus important que chez celles n'ayant jamais avorté. Pour deux avortements, le risque s'accroissait de 76 %, pour trois avortements, il atteignait 89 %.

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« (...) un ressort essentiel de l’ensemble du projet de Charte, à savoir une vision profondément négative de la religion (...) »

Le dernier numéro de Pastorale Québec donne la parole au théologien Robert Mager qui analyse la Charte des Valeurs de Pauline Marois. Sur le site de nouvelleacpc.blogspot.ca du 29 novembre 2013  :

(Bernard Drainville veut protéger les enfants de la religion...)

(Photo : Mariannlï sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

(...) «Lors de son point de presse initial sur le projet de Charte des valeurs québécoises, le ministre Bernard Drainville expliquait la décision d’étendre l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires à tout le monde scolaire et aux garderies. Il eut alors ces mots: «[On] a décidé de protéger les enfants [...]. [On] ne souhaite pas que les enfants soient exposés à quelque influence religieuse que ce soit.»

«Le jupon dépasse», tranche le théologien. «Cette simple remarque du ministre fait apparaître un ressort essentiel de l’ensemble du projet de Charte, à savoir une vision profondément négative de la religion, de toute religion, de l’expérience religieuse elle-même et des institutions qui les incarnent. (...)

Ce qui est le contraire de la laïcité, neutralité religieuse de l'État.

Partout où l'État le pourra, on « protégera » les enfants de tout, sauf du laïcisme intolérant et borné, incapable de respecter ce qu'il ne comprend pas... 

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Demande de la Coalition des médecins pour la justice sociale pour que le projet de loi 52 soit soumis à la Cour Suprême

Si le projet de loi est adopté, la Coalition fera cette demande à la Cour Suprême.

Sur le site du Journal de Montréal du 1 décembre 2013 :

(Les enfants seront-ils les prochains sur la liste, comme c'est le cas en Belgique?)

(Photo : Jejewen sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

(...) Son application serait alors suspendue jusqu’à ce que la Cour ait statué sur sa validité constitutionnelle.
 
La Coalition demande aussi d’exclure les enfants et les personnes inaptes dans le projet de loi 52, même si c’est déjà le cas dans sa mouture actuelle qui en est à sa troisième lecture à l’Assemblée nationale.
 
La Commission des droits de la personne du Québec avait recommandé en septembre au gouvernement provincial de les inclure.
(...)

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Les Croates ont voté pour insérer dans leur constitution que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme

Sur le site du Journal de Montréal du 1er décembre 2013 :

(Drapeau de Croatie)

(Photo : Himasaram sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

(...)

Selon les résultats officiels portant sur les bulletins dépouillés dans près de 99% des bureaux de vote, 65,76% des Croates ont répondu «oui» à la question de savoir si le mariage devait être inscrit dans la Constitution comme « l'union entre un homme et une femme.»

(...)

Pourquoi n'a-t-on pas fait de référendum, ni en France, ni au Québec?

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Affirmation fausse de la Ministre Véronique Hivon dans une entrevue-débat avec Marie-France Bazzo sur l'euthanasie

 
La Ministre Véronique Hivon a prononcé des propos clairement faux sur la question de la souffrance des personnes en fin de vie. Nous vous invitons à regarder les 11 minutes de débat sur cette question animée par la journaliste Marie-France Bazzo, en compagnie de l'écrivaine Marie Laberge (Écoutez bien son excellente intervention à la fin de l'entrevue et regardez le visage de Mme Hivon à 10 minutes 20 sec. de l'entrevue.)
 
La ministre Véronique Hivon, responsable du projet de loi 52 visant à légaliser l’euthanasie, a affirmé, dans différentes émissions, que de 5 à 8 % des patients ne pouvaient être soulagés de leurs souffrances par les soins palliatifs. Elle affirmait lors d’une entrevue à l’émission de Marie-France Bazzo détenir ces chiffres de la maison de soins palliatifs Michel Sarrazin. Des chiffres identiques proviennent effectivement du mémoire présenté à la consultation publique de la commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, mémoire daté du 15 juillet 2010 mais, elle les a interprétés de façon gravement erronée. Voici ce que dit le mémoire à la page 25 :
 
« L’expérience de la Maison Michel-Sarrazin des cinq dernières années démontre une utilisation de la sédation palliative continue chez 3 % à 8 % de tous les patients admis, avec une moyenne à 5,5 %.
 
La sédation palliative continue entraîne malheureusement une altération de la conscience du malade et l’absence d’interactions avec ses proches. C’est pourquoi il doit s’agir d’une alternative de dernier recours, quand tous les autres moyens médicaux connus ont été tentés, sans succès, et seulement dans les derniers jours anticipés de vie. »
 
(...)
La sédation palliative continue, pratiquée dans un cadre balisé et rigoureux comme nous l’avons décrit, provoque un sommeil de quelques heures à quelques jours chez un malade à qui on veut éviter un état de souffrance intolérable.
 
Et voici ce qu’a dit la ministre Véronique Hivon :
 
Ministre Hivon : Parce qu’il faut, je crois, comme société faite de compassion et de solidarité offrir une réponse aux personnes qui sont sans réponse à la fin de leur vie, pour lesquelles les souffrances prennent toute la place, et pour lesquelles on n’est pas capable encore aujourd’hui d’offrir des réponses satisfaisantes malgré les meilleurs soins palliatifs, il y a toujours ce nombre de personnes qu’on n’arrive pas à soulager. Et je pense qu’une société faite de solidarité doit relever le défi d’offrir une réponse à ces personnes-là. (…)
 
Pour moi évidemment, on ne parle pas de tuer les gens et c’est un vocabulaire que je rejette. Toute l’idée du projet de loi, ce n’est pas un projet de loi qui porte que sur l’aide médicale à mourir, c’est un projet de loi sur les soins de fin de vie, un continuum.
Pour accompagner les personnes le mieux possible dans toute la complexité de leurs besoins, de leur réalité propre à eux et dans ces cas-là, exceptionnel, en fin de vie, pour qu’on puisse offrir ces réponses à ces personnes parce que même les gens qui travaillent en soins palliatifs nous disent que de 5 à 8 % des gens minimum avec les meilleurs soins n’arrivent pas à être soulagées en fin de vie. Alors moi, je pose toujours la question : au nom de quel principe refuse-t-on de soulager les souffrances de ces personnes-là? Et je dois dire qu’à ce jour, j’ai jamais eu de réponses satisfaisantes.
 
Nicholas Steenhout : Je ne suis pas nécessairement d’accord avec votre 5 à 8 %, je ne sais pas où vous l’avez pris…
Ministre Hivon : Michel Sarrazin.
 
(…) La ministre Véronique Hivon dit exactement le contraire du mémoire de la maison Michel Sarrazin dont elle prétend rapporter les données. Les 5 à 8% mentionnés par le document sont mentionnés comme étant soulagés par la sédation palliative. Comment la ministre responsable du dossier du projet de loi 52 peut-elle n'avoir rien compris au mémoire de la maison Michel Sarrazin au point d'affirmer qu'il exprime le contraire de ce qui y est écrit? Que des patients soulagés par la sédation palliative souffrent de façon intolérable? C'est extrêmement inquiétant...
 
Marie-France Bazzo : Mais pourquoi trouvez-vous cela risqué? Parce qu’il y a quand même énormément de balises dans le projet de loi? Pourquoi trouvez-vous ça risqué? Vous croyez que l’on peut dériver facilement une fois que la porte est ouverte?
 
Nicholas Steenhout : En Belgique, ils ont fait une loi pour l’euthanasie il y a 10 ans puis, ils voulaient que ce soit bien fait, il fallait que ce soit solide. Ils ont regardé ce qui s’est passé aux Pays-Bas dans les 10 années, ils ont fait une loi. Dix ans plus tard en Belgique, des dérapages, il y en a en masse. Moi je pense que ce projet de loi 52, là, on ferait la même erreur que la Belgique a faite.
 
Marie-France Bazzo : On pourrait glisser?
 
Nicholas Steenhout : Oui.
 
Ministre Hivon : En fait, ce qui est surprenant, c’est que la Belgique, puis c’est toujours délicat, je pense, de parler d’un autre côté de l’océan, d’autres pays, mais la Belgique, ce qui est quand même étonnant c’est que s’il y a autant de problèmes, comment ça se fait que le taux d’appui de la population augmente depuis l’adoption de la loi? Comment ça se fait qu’il n’y a pas de retour en arrière? C’est un pays démocratique où les citoyens se sont exprimés dans tout le processus, mais surtout notre loi ici justement elle s’inspire de toutes les expériences et elle jumelle deux réalités.

Le taux d'appui de la population belge augmente? Et c'est réjouissant? Nous pouvons donner à la ministre Hivon des raisons semblables de se réjouir sur la situation en Belgique : «Une enquête réalisée par l’université libre de Bruxelles (Vrije universiteit Brussel, VUB) auprès de quelque 3 000 Flamands âgés de 18 à 75 ans révèle que plus de la moitié d’entre eux estiment que les personnes âgées, en coma, en phase terminale ou ayant un style de vie malsain devraient prendre elles-mêmes en charge les soins médicaux lourds.

« Pour quatre Flamands sur dix, leurs compatriotes âgés de 85 ans et plus devraient se voir systématiquement refuser toute intervention d’un coût supérieur à 50 000 euros, à moins de la prendre en charge eux-mêmes. Même si ce refus équivaut à une condamnation à mort. »

Mme Hivon a parfaitement raison de dire qu'en Belgique il n'y a pas de retour en arrière... Elle continue ainsi le débat :

 
 
En Europe, la réalité pour avoir l’aide médicale à mourir, c’est d’être dans un état de souffrance. Ici c’est très présent dans les critères, les balises, mais il faut aussi être en fin de vie, ce qui est plus la réalité des états américains. Donc nous il faut à la fois avoir une maladie grave et incurable, des souffrances constantes et inapaisables et être en fin de vie, dans un état de fin de vie, dans un état de déclin irréversible avancé sans option, sans issue.
 
Marie-France Bazzo : Et c’est quantifiable?
 
Ministre Hivon : Oui, parce qu’évidemment la personne, cette souffrance-là elle est évidemment évaluable, mais surtout, maladie grave et incurable, c’est une balise qui est très forte. Souvent on entend les opposants qui vont venir dire, « oui, mais les personnes handicapées, une personne qui aurait une dépression majeure », la personne n’est pas en fin de vie. Il y a une chance d’améliorer sa condition. Une personne handicapée, ce n’est pas une maladie grave et incurable. C’est un état. Une personne qui est aimée, mais qui n’a pas de maladie grave et incurable, on ne parle pas du tout de ça. On parle vraiment de cas exceptionnel.

Mais à la dernière consultation publique, on a répondu que l'on reparlerait l'année prochaine des cas d'Alzheimer, de démence, etc. On pourra alors les rajouter à la catégorie «exceptionnelle ». Pour l'instant adoptons la loi, puis pour les nombreux autres cas exceptionnels, reparlons-en l'année prochaine. Une étape à la fois.

 
Marie-France Bazzo : Alors pour vous elles sont vraiment effectives les balises? Elles vont empêcher ce genre de dérive là?
 
Ministre Hivon : Je suis très très confiante et ce qui m’inquiète beaucoup quand j’entends cela, vous savez, à chaque jour dans nos hôpitaux il y a des gens qu’on débranche de respirateurs. Il y a des gens qui refusent des soins, qui refusent des traitements. Si il avait une telle mauvaise foi des soignants, parce qu’en fait cet argument-là, il part d’un manque de confiance envers les soignants de dire soudainement les soignants vont se transformer en des gens qui vont vouloir faire mourir leurs patients.
 
Marie-France Bazzo : Ou les familles voudront accélérer le processus? Ou la société?
 
Ministre Hivon : Mais tout part de la personne elle-même et de sa demande explicite, répétée, donc c’est la plus forte des balises.

Madame la Ministre Hivon n'a pas à s'inquiéter, les soignants ne se transformeront pas « soudainement » selon les témoignages actuels d'infirmières parus dans le Journal de Montréal  du 20 novembre 2013:

«  Le problème, c’est que le patient ne mourait pas assez vite selon le médecin. Il voulait partir et voulait qu’on accélère le processus de mort du patient. Il nous faisait augmenter les doses de morphine aux cinq minutes en intraveineuse. […] Pour moi, ce n’était pas des soins palliatifs, c’était de l’euthanasie. »

« (...) Je remplissais la seringue et c’est moi qui appuyais sur le piston, c’est ça que je n’ai pas aimé, c’était beaucoup. Le résident surveillait l’écran et me disait : “Je ne veux pas qu’elle respire plus vite, donne-lui 50 milligrammes, donne-lui 3cc, donne-lui, donne-lui”, je n’arrivais pas à fournir. En l’espace de 20 minutes, c’était fait. Moi je l’ai trouvée dure celle-là. J’ai dit aux filles, c’est de l’euthanasie. »

La ministre Hivon peut jouer à la vierge offensée, elle sait très bien que personne ne peut prétendre à la pureté intégrale de son personnel...

Nicholas Steenhout : Ce n’est pas les soignants à qui on ne fait pas confiance, c’est au système.
 
Marie-France Bazzo : De quelle manière le système?
 
Nicholas Steenhout : Un système qui ne nous permet pas d’avoir vraiment des choix. Revenons aux personnes handicapées. On a des problèmes d’accès aux soins de santé, problèmes de transport, problèmes de logement, problèmes d’emplois, problèmes de loisirs, tout ça s’empile puis tout d’un coup, c’est sûr on en vient à trouver cela dur.
 
Vous dites cela s’applique seulement aux personnes en fin et vie et moi, je l’ai relu juste avant de venir ici, l’article 25 qui donne les critères à l’accès à la fin de vie. Cela dit où cela que la personne doit être en fin de vie. Puis aussi, c’est quoi la fin de vie? Ça n’est pas défini nulle part dans votre projet de loi 52. Comment est-ce qu’on définit cela? Est-ce que c’est 2 semaines? Est-ce que c’est 2 mois? Est-ce que c’est 6 mois?
 
Ministre Hivon : Moi, je pense que la fin de vie, comme les grands concepts juridiques, ça dit ce que cela a à dire. C’est un grand débat cela. Le titre de la loi est sur les personnes en fin de vie, cela va de soi, cela transcende chaque article, c’est sur les personnes qui sont en fin de vie. Tous les experts nous ont dit, ne venez pas quantifiez est-ce que c’est 3 semaines, 3 mois parce que c’est très difficile de quantifier et ce qu’on veut c’est pas de tomber dans l’arbitraire. On le sait très bien quand une personne est rendue de l’autre versant de la montagne, quelle a toutes ces conditions. Et je veux quand même revenir parce qu’il y a plusieurs groupes qui nous ont dit que c’est vrai qu’il y a des gens qu’on n’arrive pas à soulager. Mais c’est comme si l’argument c’est de dire il faut laisser certaines personnes sans soulagement au nom d’un plus grand principe. Je cherche le plus grand principe à partir du moment où les critères sont clairs, où la personne doit le demander elle-même de manière répétée, où c’est son autonomie…

Ah oui, c'est vrai Mme la ministre que c'est très difficile de quantifier et de définir qu'il ne reste que trois mois à vivre à telle personne plutôt qu'un an ou plus, l'important c'est que le terme fin de vie soit assez large, pour regrouper toutes ces personnes qui, cas par cas, peuvent prendre deux semaines ou deux ans comme période de fin de vie. Pour qu'il n'y ait pas d'arbitraire et de discrimination. Chaque fin de vie sera respectée parce qu'il n'y aura pas de définition de la fin de vie. Il fallait y penser. Dire qu'il y avait des gens qui pouvaient s'inquiéter et penser que les balises ne peuvent tenir la route, comme c'est le cas en Belgique et en Hollande...

Marie-France Bazzo : Marie Laberge, qu’est-ce que ça vous inspire, la mort est présente dans tous vos livres?
 
Marie Laberge : Moi il y a juste une chose, je voudrais tellement qu’on définisse ici. Moi j’ai trois personnes que je connais qui sont mortes avec une sédation palliative et je crois que quand on dit ce mot-là la plupart des gens ne savent pas ce que cela veut dire. Et moi je ne comprends pas votre…, je comprends très bien vos principes et je les partage; la compassion pour moi est une chose fondamentale surtout envers des mourants, mais la sédation palliative, c’est permettre à quelqu’un de tomber dans un sommeil profond et de ne plus éprouver de douleur. Donc toute douleur est vraiment, vraiment contrôlable avec la sédation palliative. On peut dire à notre médecin : « endors-moi pour deux jours. Si je meurs pendant ces deux jours-là, c’est ça tant pis. Réveille-moi au bout d’une journée » et on peut le faire, on peut réveiller la personne puis là, lui demander : « qu’est-ce que tu préfères? Veux-tu parler à ton monde et tout, et après on peut la voir encore, puis il y a des gens, moi des gens que je connais qui sont morts en disant adieu aux gens qu’ils aimaient et en disant “restez près de moi le temps que mon corps finisse.” Ça, ça règle le cas de la douleur. Et c’est ça que je ne comprends pas quand vous dites “les gens 5 à 8 % éprouvent des douleurs on peut pas la contrôler”… La sédation palliative, c’est comme mettre quelqu’un sur une table d’opération puis lui donner…
 
Ministre Hivon : c’est comme une anesthésie
 
Marie Laberge : Oui, donc, il n’y a pas de douleur!
 
Ministe Hivon : il y a des situations… ben il n’y a jamais personne qui est capable de le garantir, mais effectivement il ne doit pas y avoir beaucoup de douleur.
 
Marie Laberge : Mais quand ils reviennent, ils disent qu’il n’y en avait pas!

La ministre Hivon pense qu'il pourrait y avoir de la douleur malgré le fait que les patients au réveil affirment qu'il n'y en avait pas. Par précaution et compassion, il vaudrait quand même mieux les euthanasier, non?

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D'un viol horrible, un « diamant brut » inestimable : l'histoire de Monica

(Monica Kelsey)

par Peter Baklinski, traduit par Campagne Québec-Vie

WOODBURN, Indiana 8 novembre 2013 (LifeSiteNews.com) — La jeune femme de 17 ans avait été terrorisée, humiliée, écrasée par ce qui lui était arrivé. Elle avait été violée. Maintenant, pour aggraver les choses, elle était enceinte. Sa mère l'avait forcée à se rendre chez un avorteur clandestin pour résoudre « le problème ». Mais au dernier moment, Sandy avait décidé de ne pas aller jusqu'au bout de la procédure illégale. C’était en 1972.

Deux semaines plus tard, le père de Sandy mourait subitement. Son univers s’était maintenant complètement écroulé sur elle. Tout ce qu'elle voulait, c'était retrouver sa vie. Et surtout, elle se demandait ce qui allait advenir d'elle et de la nouvelle petite vie qui commençait à remuer en elle...

Le mois dernier, Monica Kelsey, 40 ans, a vécu quelque chose de remarquable qui lui a confirmé qu’aucune vie, peu importe comment elle vient au monde, n’est une erreur : elle a trouvé un diamant dans un champ de terre labourée.

Monica a été abandonnée dans un hôpital par sa mère biologique violée, Sandy, deux heures après sa naissance et elle a rapidement été adoptée. Elle a grandi en ignorant complètement son origine tumultueuse. Il y a trois ans à peine qu'elle a pu prendre contact avec sa mère biologique et entendre pour la première fois le compte-rendu fidèle de sa vie.

« Quand j'ai trouvé ma mère biologique, elle m'a dit : “C'est incroyable de voir comment une chose si belle a pu sortir de quelque chose d’aussi horrible” », a raconté Monica dans une interview à LifeSiteNews.com.

Quand Sandy est décédée subitement en mars dernier, Monica a rencontré à l'enterrement des membres de sa famille qui ne connaissaient même pas son existence. « J'ai prié pour entrer en relation avec ma famille biologique », a confié Monica. « Quand je l’ai finalement trouvée, personne ne me connaissait. J'étais littéralement le secret de famille. »

Le mois dernier, pour explorer ses racines, Monica a décidé de faire le voyage de l'Indiana où elle réside, jusqu’en Arkansas, le lieu de sa naissance. Elle voulait ressentir elle-même les images et les sons qui ont été une partie de la vie de sa mère biologique.

Durant son séjour, Monica et quelques-uns de ses parents nouvellement découverts ont décidé de tenter leur chance à la chasse au trésor au Parc du cratère de diamants (Crater of Diamonds State Park) en Arkansas, le seul site de production de diamants au monde où le public peut trouver de vrais diamants et les garder.

Les géologues pensent qu’un volcan a amené les diamants à la surface il y a environ 100 millions d'années. Les diamants se forment très profondément dans la terre à des températures et pressions extrêmement élevées. Moins d’un pour cent des 150 000 visiteurs du parc chaque année trouvent un diamant.

Après avoir fureté pendant deux heures sur les 37 hectares de terre volcanique érodée et labourée du parc, le groupe, vêtements mouillés et chaussures sales, a décidé qu’il était temps de s’arrêter. Mais comme Monica allait chercher son seau et s’apprêtait à rejoindre sa famille nouvellement retrouvée, elle a remarqué sur le terrain quelque chose qui brillait au soleil. En se baissant pour le ramasser, elle a immédiatement reconnu ce qu'elle avait trouvé : un diamant jaune.

« La manière dont j’ai trouvé ce diamant qui étincelait dans un champ de terre est stupéfiante », dit-elle. Le personnel du parc a confirmé la découverte. Le diamant, le 400e trouvé cette année, pesait un peu plus d'un demi-carat (56 points).

Pour Monica, la découverte du diamant était remplie d’une signification plus profonde. Elle a soudainement pris conscience qu'elle, conçue dans un acte horrible de viol, était vraiment « le diamant à l'état brut » de sa mère biologique. « Le fait de trouver ce diamant est comme une sorte de signe que ma vie [en dépit de ses débuts difficiles] brille toujours, que l'étincelle est toujours là », dit-elle. « Dieu a pris la profonde douleur de ma mère biologique et l'a transformée en le plus précieux des joyaux. » « Je rends grâce à Dieu de ce que ma mère biologique a été assez forte pour sortir de la clinique d'avortement », dit-elle.

Monica, une infirmière et femme pompier qui est mariée et mère de trois enfants, prend publiquement la défense des enfants conçus dans le viol maintenant qu’elle connaît son origine.

Elle dit qu'elle avait eu l'habitude d'être contre l'avortement, « sauf dans les cas de viol » — c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'elle « sache ». Maintenant, elle dit à qui veut l'entendre que « la façon dont j'ai été conçue ne rend pas ma vie différente de votre vie. »

Monica dit doucement aux gens que « l'avortement n'a jamais réparé un viol, il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais. »

« L'avortement ajoute un traumatisme supplémentaire à celui du viol et rend aussi l'enfant victime, mais, malheureusement, par les mains de sa propre mère », dit-elle. Monica croit que les femmes qui deviennent enceintes à la suite d’un viol devraient penser à la nouvelle vie qui se développe en elles comme de leur propre « diamant brut ». « Il y a dans cette grossesse un diamant qui brillera plus tard, il suffit de le laisser grandir », dit-elle. « Les filles d'aujourd'hui n’ont pas assez confiance dans leur possibilité d’être fortes. »

Monica envisage de faire un collier avec son diamant, en le laissant non taillé. Elle le portera en mémoire du sacrifice de sa mère biologique qui lui a donné les plus grands cadeaux qui soient, la vie et sa famille adoptive. « Elle est mon héroïne, elle l’est vraiment. »

Monica dit qu'elle n'a que de la gratitude pour les choix que sa mère violée a faits.

« La vie est sacrée. La vie est précieuse. La vie est un cadeau. Merci, Seigneur, pour ma mère biologique. »

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Nouvelles déclarations chocs du pape François sur l'avortement (Evangelii Gaudium)

Voici un extrait de ce texte :

(peinture murale du pape François)

(Photo : Abode of Chaos sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

213. Parmi ces faibles, dont l’Église veut prendre soin avec prédilection, il y a aussi les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents de tous, auxquels on veut nier aujourd’hui la dignité humaine afin de pouvoir en faire ce que l’on veut, en leur retirant la vie et en promouvant des législations qui font que personne ne peut l’empêcher. Fréquemment, pour ridiculiser allègrement la défense que l’Église fait des enfants à naître, on fait en sorte de présenter sa position comme quelque chose d’idéologique, d’obscurantiste et de conservateur. Et pourtant cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. Elle est une fin en soi, et jamais un moyen pour résoudre d’autres difficultés. Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment. La seule raison est suffisante pour reconnaître la valeur inviolable de toute vie humaine, mais si nous la regardons aussi à partir de la foi, « toute violation de la dignité personnelle de l’être humain crie vengeance en présence de Dieu et devient une offense au Créateur de l’homme ».[176]

214. Précisément parce qu’il s’agit d’une question qui regarde la cohérence interne de notre message sur la valeur de la personne humaine, on ne doit pas s’attendre à ce que l’Église change de position sur cette question. Je veux être tout à fait honnête à cet égard. Cette question n’est pas sujette à de prétendues réformes ou à des “modernisations”. Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine. Mais il est vrai aussi que nous avons peu fait pour accompagner comme il convient les femmes qui se trouvent dans des situations très dures, où l’avortement se présente à elles comme une solution rapide à leur profonde angoisse, en particulier quand la vie qui croît en elles est la conséquence d’une violence, ou dans un contexte d’extrême pauvreté. Qui peut ne pas comprendre ces situations si douloureuses ?

 

 

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Les Suisses vont se prononcer le 9 février sur la cessation du financement de l'avortement par l'État

Sur le site de rts.ch du 28 novembre 2013 :

(Drapeau de la Suisse)

(Photo : Marc Mongenet, sans copyright)

 

 

 

L'initiative "Financer l'avortement est une affaire privée" ayant abouti, les Suisses se prononcent le 9 février sur le remboursement de l'interruption volontaire de grossesse par l'assurance maladie de base. 

(...)

Selon les initiants, 8 à 20 millions de francs sont dépensés chaque année pour les avortements, sans compter les coûts indirects induits par des troubles psychiques liés à l'avortement. (...)

Par ailleurs, ils estiment que la majorité des clients d'assurance maladie n'avortent pas et sont donc contraints de cofinancer les "meurtres" commis par d'autres personnes.

(...)

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Le Mississippi sera-t-il le premier État américain sans avortement?

Sur le site du Monde Diplomatique de décembre 2013 :

(L'État du Mississippi, grand comme le Royaume-Uni)

(Photo :Hergebruik van die lêer sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

(...)

Le Mississippi deviendra-t-il le premier Etat américain à ne plus pratiquer l’avortement ? Le symbole serait fort, alors que ce territoire de trois millions d’âmes, vaste comme l’Angleterre, est aussi le plus pauvre des Etats-Unis. La clinique de Jackson se trouve en effet en infraction vis-à-vis d’une loi votée au niveau de l’Etat en 2012, qui requiert que les médecins pratiquant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) soient conventionnés avec un hôpital proche qui s’engage à prendre en charge leurs patientes en cas de problème. Les trois gynécologues de l’établissement se sont tous vu refuser ces conventions. « Aucun hôpital n’a accepté. Pour des raisons idéologiques, par peur, ou parce que certains de nos médecins ne sont pas résidents du Mississippi, explique Mme Derzis.(...) Les législateurs savaient parfaitement que cela nous mettrait en péril. »

Le gouverneur républicain Phil Bryant n’a pas masqué son intention de faire du Mississippi le premier abortion free state (Etat où l’avortement ne se pratique plus) du pays.(...)
 

Des hôpitaux aux Mississippi qui ont vraiment à coeur la santé des femmes et des enfants. 

 

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Un premier vote favorable à l'euthanasie des mineurs en Belgique. Réaction unanime des chefs religieux

Sur le site de zenit.org du 27 novembre 2013 :

(Drapeau de la Belgique)

(photo : Dbenbenn sur wikimedia.org, sans copyright)

 

 

 C’est par 13 voix pour et 4 contre, que vient d’être votée, au Sénat belge, ce 27 novembre, la proposition de loi qui vise à étendre le cadre légal autorisant l’euthanasie, dans certaines conditions, aux enfants, rapporte l'Institut de bioéthique européen (IEB), à Bruxelles.

(...)

Déclaration commune des responsables religieux en Belgique après un vote au Sénat visant à élargir l’euthanasie aux mineurs

Le 6 novembre 2013, à titre tout à fait exceptionnel, tous les responsables religieux de Belgique déclaraient d’une seule voix, leur opposition à l’élargissement de l’euthanasie aux mineurs (cf. Zenit, novembre 2013, ndlr) :

Ce 27 novembre 2013, nous ne pouvons qu’exprimer notre déception et notre tristesse.

Nous partageons l’angoisse de parents si un enfant arrive à une fin de vie prématurée et, particulièrement quand il souffre. Nous croyons cependant que les soins palliatifs et la sédation sont une manière digne d’accompagner un enfant qui meurt de maladie. Des médecins praticiens, oncologues ou intensivistes, nous l’ont clairement affirmé. Ecoutons-les.

Nous plaidons pour un arrêt de l’acharnement thérapeutique et pour le remplacement des soins curatifs par des soins palliatifs.

Nous croyons que nous n’avons pas le droit de laisser un enfant souffrir : c’est pourquoi la souffrance peut et doit être soulagée. La médecine en a les moyens.

Ne banalisons pas l’acte de donner la mort alors que nous sommes faits pour la vie.

Aimer jusqu’au bout demande un immense courage,

Mettre fin à la vie est un acte qui non seulement tue, mais détruit un peu plus les liens qui existent dans notre société, dans nos familles, en proie à un individualisme grandissant.

Entourons et aimons les malades et leurs familles, ainsi que les soignants, et si la maladie l’emporte, qu’elle soit accompagnée de notre affection intense et par l’irréductible respect de la vie.

Rabbin Albert Guigui, Grand Rabbin de Bruxelles

Chanoine Robert Innes, président du Comité Central de l’Église Anglicane en Belgique

Monseigneur André-Joseph Léonard, président de la Conférence Épiscopale de Belgique

Monsieur Geert Lorein, président du Synode Fédéral des Églises Protestantes et Évangéliques de Belgique

Métropolite Panteleimon Kontogiannis, Exarque du Patriarcat Œcuménique de Constantinople (Église Orthodoxe)

Monsieur Semsettin Ugurlu, président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique

 

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