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Le débat est relancé!!!

Avec l'initiative du député Stephen Woodworth, le débat est relancé, momentanément peut-être, mais il est nécessaire que la question de l'avortement reprenne la place qui lui revient dans nos différents sujets de discussions, c.-à-d. la première place.

Nous ne devons pas accepter la fermeture du débat, ni de nous taire, nous n'en avons pas le droit, tant que l'enfant à naître ne sera pas protégé et aimé.

NOUS SOMMES SA VOIX!

N'hésitons pas à parler, quelque soit nos difficultés à argumenter. Notre opposition personnelle est toujours un témoignage d'un refus de l'injustice et de l'inacceptable.

Ne baissons pas les bras, l'enfant à naître sera bientôt reconnu!

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Vous pouvez écrire au député Woodworth pour le féliciter et l'encourager!

C'est avec beaucoup de joie que nous vous transmettons l'adresse courriel du député conservateur Stephen Woodworth. Les bonnes initiatives valent bien la peine d'être encouragées!

N'hésitez pas à lui faire connaître votre joie, votre soutien pour son désir de protéger l'enfant à naître!

Voici son adresse courriel: [email protected]
Son numéro de fax:613-996-7329
Son numéro de téléphone: 613-995-8913
 

 

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Le courageux député Stephen Woodworth veut actualiser la définition d'être humain

Pour mieux protéger l'être humain, le député conservateur veut redéfinir la notion d'être humain. Radio-Canada du 6 février 2012, nous donne cette information:

 

Le député conservateur Stephen Woodworth a présenté lundi au greffier du Parlement une motion demandant aux membres de la Chambre de se pencher sur la notion d'être humain telle qu'elle est définie dans la loi.

Selon Stephen Woodworth, l'article 223 du Code criminel canadien stipule actuellement que pour qu'un enfant soit considéré comme un être humain, il doit être vivant et entièrement sorti du sein de sa mère.

Une définition qui date de 1642 et qu'il est plus que temps de revoir, selon le député de Kitchener-Centre, en raison notamment des progrès accomplis par la médecine et la science.

Cette fausse représentation de la réalité dans la loi a engendré selon lui « des tonnes de décisions désastreuses au fil des ans ».

Lors d'un point de presse, lundi, Stephen Woodworth a exhorté à plusieurs reprises ses collègues parlementaires à « rejeter toute loi qui vous dit qu'un être humain n'est pas un être humain ». (...)

Dans un communiqué émis en décembre 2011, M. Woodworth écrivait que « la loi canadienne n'offre aux enfants aucune protection avant leur naissance complète ». « Au Canada, un enfant est considéré comme un sous-humain tant que son petit orteil est encore dans le canal utérin, même s'il ou elle respire ».

Le journal Le Devoir du 6 février nous apporte cette même nouvelle que vous pouvez commenter au bas de l'article.

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Denise Bombardier fait l'éloge du féminisme et de "l'amour libre"

Denise Bombardier, dans un article du journal Le Devoir du 4 février, va jusqu’à affirmer :
 
« La seule révolution réussie du XXe siècle, celle qui n’a pas fait de victimes, n’a pas construit de camps de la mort, n’a pas semé la terreur, n’a muselé personne, n’a violé aucune loi et n’a imposé aucune barbarie, c’est la révolution féministe. Le combat pour l’égalité des sexes a bien sûr bousculé bien des hommes; il a aussi permis à des “fondamentalistes” antihommes de sévir dans des écrits en forme de brûlots, mais ces dommages collatéraux dont des vétilles en regard du progrès que le féminisme a entraîné dans nos sociétés. »
 
Si la révolution féministe s’attribue, comme elle le fait souvent, le « droit » à l’avortement reconnu à travers maint pays, comme l’une de ses réalisations, elle peut d’ore et déjà s’attribuer le titre d’idéologie la plus meurtrière de toute l’histoire de l’humanité, avec 55 millions d’enfants torturés et tués dans le monde, ANNUELLEMENT!
 
Le féminisme marxisme a placé la guerre au sein des familles : père contre mère, mère contre l’enfant, la citoyenne contre la famille. Il est certainement l’un des plus grands fléaux de l’humanité à l’heure actuelle et ses fruits, avortements, contraception, divorces, ont asservi la femme au désir masculin. Ce dernier n’a plus besoin de se marier ni de porter une quelconque responsabilité en cas de grossesse. Et il y a des femmes habituellement intelligentes, incapables de s’extirper de la propagande féministe qui recouvre la pensée occidentale, faisant l’éloge de cette idéologie totalitaire!
 
« Si tous les hommes étaient comme mon mari, disait la philosophe Aline Von Hildebrandt, jamais nous n’aurions été assez stupides pour être féministes ».
 
Et l’actrice Madeleine Renaud, de même, affirmait ne pas partager ni comprendre les revendications féministes, elle qui avait vécu pour Jean-Louis Barrault et lui pour elle.
 
Il faudra réaliser qu’en acceptant « l’amour libre », les femmes ont accepté de ne pas être aimées. Denise Bombardier attaque le mariage dans son article sans s’apercevoir qu’elle attaque la seule structure extérieure favorisant l’amour véritable entre un homme et une femme en couple, parce qu’elle est la seule structure ne séparant pas l’amour de la responsabilité qui lui est conjointe.
 
« Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose... -         Je suis responsable de ma rose... répéta le Petit Prince, afin de se souvenir. »
 
Le féminisme, défenseur de « l’amour libre », gagnerait non pas à se souvenir, mais à apprendre ce qu’est l’amour et la responsabilité. Il pourrait dès lors défendre le bonheur des femmes et non pas le détruire en construisant un type de femme totalement anti féminin, antifemme, antifamilial, ce type de femme vieille fille aigrie à la Simone de Beauvoir qu’elle a pris comme modèle, où réclamant l’euthanasie comme une Benoite Groulx, adolescente attardée ayant tentée de jouir de la vie, sans jamais comprendre un instant ce qu’est l’amour dans ses aventures de cinéma aux multiples amants. Des vies pitoyables d’une infinie tristesse que le féminisme présente comme des modèles d’émancipation! À quand le réveil?
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Les évêques américains et Obama

Richard Hétu, journaliste à La Presse, traite de la question du combat entre les Évêques et Obama. Le candidat républicain Gingricht aurait apporté son soutien à l'Église catholique, ce qui n'est pas le cas du favori à la course Mitt Romney.

 

Le président Obama n'a pas encore réagi publiquement à la controverse. Jusqu'ici, la Maison-Blanche s'est contentée de répondre aux critiques dans un blogue publié sur son site internet. Elle a notamment précisé que les Églises elles-mêmes n'auraient pas à se soumettre aux nouvelles règles.

Les adversaires républicains du président ont été beaucoup moins discrets. Sans parler de «guerre», Mitt Romney a accusé Barack Obama de forcer «les organisations religieuses à violer leur conscience». Le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, candidat potentiel à la vice-présidence, a pour sa part déposé un projet de loi destiné à abroger les nouvelles règles de la ministre de la Santé

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Les évêques orthodoxes et les baptistes américains soutiennent les catholiques contre Obama

Un bel exemple d'oeucuménisme! Le journaliste Daniel Hamiche nous transmet cette union dans le combat face à l'injustice.

D'abord les orthodoxes:

 

L’Assembly of Canonical Orthodox Bishops, qui se compose des 65 évêques orthodoxes des États-Unis, du Canada et du Mexique, vient d’apporter son soutien unanime à la Conférence des évêques catholiques des États-Unis dans sa protestation et sa résistance aux attaques du gouvernement Obama, et appelle « tous les fidèles chrétiens orthodoxes à contacter ce jour même leurs élus pour exprimer leur préoccupation face de la menace contre le caractère sacré du [droit à la liberté] de conscience » que comporte le projet de mandat fédéral du ministère de la Santé U.S HHS).

Puis les baptistes:

La Southern Baptist Convention (convention baptiste du Sud) est la deuxième plus importante “dénomination” chrétienne, après l’Église catholique, aux États-Unis. Elle compte environ 35 millions d’adeptes. Un de ses principaux dirigeants, le pasteur Albert Mohler, également président du Southern Baptist Theological Seminary, a applaudi, le 31 janvier dernier, la position de résistance civique des évêques catholiques américains au scandaleux mandat fédéral du ministère de la Santé des États-Unis. S’adressant dans un enregistrement à ses coreligionnaires, Albert Mohler leur a déclaré : « Vous devez au moins admirer le courage des évêques catholiques quand ils déclarent qu’ils préfèrent aller en prison plutôt que d’obéir à cela. Combien de présidents évangéliques, de pasteurs et de dirigeants [protestants] sont disposés à faire de même ? Nous allons le voir dans les prochains mois. » Albert Mohler met en garde les baptistes : « Ce n’est pas qu’un problème catholique (…) Notre propre liberté religieuse est semblablement subvertie et attaquée (…) Tous ceux qui soutiennent le caractère sacré de la vie et le devoir de respecter la liberté religieuse doivent dénoncer ce scandale par tous les moyens disponibles, au Président des États-Unis ».

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Pouvons-nous faire confiance à Développement et Paix?

La campagne de carême va débuter dans moins de trois semaines et chacun sera appelé à contribuer à financer l’organisme officiel de l’Église catholique du Canada pour ses œuvres de charité.
 
Nous rappelons avec tristesse les ratés de Développement et Paix : association et financement d’organismes faisant la promotion de l’avortement et de la contraception à travers le monde. Heureusement, la dernière controverse a produit la création d’un comité permanent de six évêques pour travailler en collaboration avec la direction de Développement et Paix et veiller à ce que leurs objectifs soient conformes à la doctrine sociale de l’Église.
 
Mgr Smith, président de la CECC, invitait les fidèles à faire confiance à leurs évêques pour leur supervision de l'organisme de charité. Sur le site de Développement et Paix, nous trouvons ces propos sur la visite conjointe de Développement et Paix et des évêques les accompagnant :
 
Du 14 au 21 décembre 2011, le président de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton, et le vice-président, Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau, ont participé à une mission conjointe de solidarité en Haïti avec Développement et Paix. Dans leur rapport,  ils ont notamment déclaré que « Développement et Paix s’est mérité une excellente réputation en Haïti pour son sens du partenariat, pour sa façon de respecter les ressources des collectivités locales et pour l’importance qu’il accorde à une approche durable et à long terme ». 
Donc tout est pour le mieux depuis que le nouveau comité permanent est en place?
 
Pas exactement.
 
 
Parmi les photos de nos évêques à Haïti, nous les voyons visiter un musée, guidés par Mme Lody Auguste, fondatrice du mouvement Aprosifa, l’Association pour la promotion de la santé intégrale de la famille, financé par Développement et Paix
 
Toujours selon ce site, Aprosifa distribuerait des contraceptifs et a effectué la traduction d’un livre intitulé « Where there is no doctor » dont un chapitre explique comment s’autoavorter…
 
Ce sont des accusations graves que Campagne Québec-Vie a tenté de compléter. Nous avons fait des appels auprès de laïcs catholiques d'Haïti, impliqués dans la pastorale des soins de santé, pour recevoir ces réponses sur APROSIFA :
 
« APROSIFA est un organisme antifamilial. » « APROSIFA est un organisme ayant travaillé activement aux changements des lois pour permettre l’avortement en Haïti, ainsi que le mariage pour les personnes de même sexe. » « APROSIFA  est un organisme de féministes dures ».
 
Quelle conclusion tirer ? Qui croire ? En fait, il nous reste qu'à déclarer, avec regret, que nous ne pouvons, pour le moment, pleinement faire confiance à Développement et Paix.
 
Les nombreux doutes toujours sérieux sur le manque de volonté de l'organisme de cesser tout financement d'organismes aux objectifs incompatible avec l'amour de l'enfant à naître ou d'une saine sexualité, nous obligent à chercher des alternatives pour nos dons de charité.
 
D’autres organismes de charité plus rigoureux dans leur approche chrétienne aident vraiment les pauvres sans grand risque qu'ils financent des organismes travaillant à promouvoir l’avortement et la contraception comme « soins de santé reproductive » auprès des populations dans le besoin.
 
Vous connaissez certainement quelques organismes de charité dignes de confiance auxquels vous pourrez donner votre soutien.
 
Nous vous en suggérons également quelques-uns dont vous pourrez prendre connaissance sur leur site internet.
 
1-Fidesco : Fidesco est une organisation de solidarité internationale, l'une des plus importantes ONG françaises reconnues par le ministère des Affaires étrangères pour l'envoi de volontaires de solidarité internationale (VSI).
 
Organisation catholique créée en 1981, Fidesco est une association loi 1901 dite de bienfaisance et fiscalement assimilable à une association d'utilité publique.
 
Fidesco agit au service de projets de développement, d'aide aux populations locales ou d'actions humanitaires selon deux modes d'intervention :
 
— Le recrutement, la formation, l'envoi et le suivi de volontaires de solidarité internationale pendant un ou deux ans dans les pays du sud.
 
— La gestion et le pilotage de projets en direct. C'est le cas notamment du dispensaire Saint Gabriel à Conakry en Guinée, du centre de formation et d'insertion à Salvador de Bahia au Brésil et du centre des enfants des rues à Kigali au Rwanda.
 
Être volontaire Fidesco c'est :
 
— Partir pour mettre vos compétences professionnelles au service de populations locales qui en ont besoin,
 
— Vivre en témoin de la Foi,
 
— « Vivre avec » ceux vers qui vous serez envoyés.
 
Fidesco aujourd'hui c'est :
 
— Une expérience de bientôt 30 ans au service de la mission au loin.
 
— Plus de 1000 volontaires ayant déjà donné deux ans de leur vie pour servir les populations démunies.
 
— 35 pays qui accueillent actuellement 200 volontaires Fidesco en cours de mission.
 
Fidesco est membre de Coordination-Sud, du CLONG-Volontariat (Comité de Liaison des ONG de Volontariat), du Conseil National de Solidarité.
 
2-Les missionnaires de la Charité. Est-il besoin de présenter aujourd’hui les sœurs de mère Téresa? Les Missionnaires de la Charité, outre les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, prononcent un quatrième vœu : celui de se vouer au service des plus pauvres d’entre les pauvres, de ceux qui ne peuvent les dédommager de leur peine, dont on n’attend rien en retour. Mère Teresa limite volontairement le travail des sœurs à une catégorie de personnes, les plus méprisées, les plus défigurées. C'est dans une volonté d'identification à Jésus abandonné par les siens, celui qui « s’est anéanti lui-même, en prenant la condition d’esclave » (Ph 2, 7).
 
3-Aide à l’Église en Détresse : fondée en 1947, l’association catholique internationale a reçu pour mandat d’assister les catholiques là où l’Église souffre de pauvreté ou de persécution. L’organisme dispose de bureaux dans 17 pays, dont le Canada (Montréal). Il soutient des projets dans plus de 150 pays, et a aussi pour mandat de soutenir le travail d’information sur la situation des Églises dans le monde.
 
4-Franciscains de l’Emmanuel : Mission de l'Église
 
Voulant être les témoins de l'Amour qui n'est pas aimé, ou si peu, notre mission d'Église se partage principalement en deux pôles :
 
L'évangélisation, prioritairement auprès des jeunes :
 
•en accompagnant la jeunesse (surtout entre 18 et 30 ans) par des activités pastorales de partage d'Évangile, week-end jeunesse, les Ami(e)s de Jésus-Emmanuel, etc. où la créativité apostolique est développée,
•la prédication de retraites paroissiales et autres,
•l'accueil de jeunes pour vivre un temps avec nous (en Afrique, l'animation du Centre Saint-François, qui est un cadre de ressourcement spirituel, de prière et de formation, ouvert à tous).
 
Le service de compassion auprès des plus démunis :
 
•par la visite des prisonniers, des malades, des vieillards et des plus pauvres; par l'accueil, en aidant selon nos moyens et nos disponibilités,
•en étant disponibles aux personnes qui viennent à nous, ou vers qui nous allons, dans leurs différents besoins
 
5-La Fondation Raoul Follereau : En plus d’être l’organisme international de lutte contre la lèpre, bien présente encore dans de nombreux pays, l’organisme a étendu ses activités.
 
Aider les enfants à se mettre en marche
 
La construction d'un monde plus juste et plus humain passe obligatoirement par le recul de l'ignorance et de la pauvreté. Pour lutter contre ces lèpres déjà dénoncées par Raoul Follereau en son temps, la Fondation consacre une partie de ses efforts à l'aide aux enfants en détresse : enfants de la guerre, de la rue, de la misère.
 
Les enfants sont les premières victimes des errements et des démissions de notre temps. Dans les pays où la Fondation intervient, un trop grand nombre basculent dans l'exclusion dès leur plus jeune âge. Cellule familiale instable, conflits, précarité, scolarité discontinue, voire impossible... sont autant d'obstacles à surmonter avec eux pour les aider à devenir auteurs de leur propre vie.
 
Face à ce constat, la Fondation s'engage à donner les moyens aux enfants en détresse de poser les bases de leur avenir. Accueil, instruction et particulièrement éducation : elle soutient des projets qui apportent des solutions à la faim, la peur, la solitude et l'ignorance. Elle veut faire de l'enfance le temps des fondements pendant lequel les jeunes pousses d'aujourd'hui apprendront à devenir les tuteurs de demain.
 
6-Famille Myriam Bethléem : Cénacle Myriam Jérémie
 
Jérémie — Haïti
Fondation en septembre 1981
 
Depuis plusieurs années, à la demande de l’évêque du lieu, Monseigneur Willy Romélus, la Famille forme des « maîtres de chapelle » : formation à la Parole de Dieu, à la liturgie, aux sacrements, etc., afin qu’ils puissent aider les prêtres qui ont de grands territoires à desservir. Cette école se nomme : l'Institut Magnificat. Ce Foyer accueille aussi chaque été le projet du Souffle missionnaire Myriam : un groupe de jeunes entre 18 et 30 ans, en provenance principalement du Canada, pour vivre une expérience missionnaire.
 
7-L'Oeuvre d’Orient : fondée en 1856 par des laïcs, professeurs en Sorbonne, l’Œuvre d’Orient est la seule association française entièrement consacrée à l’aide aux chrétiens d’Orient. Œuvre d’Église, elle est placée sous la protection de l’Archevêque de Paris.
 
Grâce à ses 100 000 donateurs, elle soutient l’action des évêques et des prêtres d’une douzaine d’Églises orientales catholiques et de plus de 60 congrégations religieuses qui interviennent auprès de tous, sans considération d’appartenance religieuse.
 
L’Œuvre se concentre sur 3 missions — éducation, soins et aide sociale, action pastorale — dans 22 pays, notamment au Moyen-Orient. Son action s’inscrit dans la durée, mais son organisation et ses contacts sur le terrain lui permettent une très grande réactivité en cas d’événements dramatiques.
 
8-Centre Regina Pacis : Nos services s’adressent à tous ceux, jeunes et moins jeunes, qui désirent donner de leur temps pour favoriser le développement socio-économique des pays les plus pauvres des Caraïbes et de l’Amérique Latine.
 
Au projet Samana, nous avons besoin de 80 bénévoles et plus par année.
 
Si vous avez du temps à donner, pourquoi ne pas l'offrir à ceux qui en ont vraiment besoin? Et en plus d'aider, vous découvrez une autre culture et un pays riche en histoire!

Ce ne sont que quelques suggestions, à vous de trouver l'oeuvre que vous voulez soutenir!

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La corde et le cocktail

Depuis la malheureuse déclaration du sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, un incroyable tremblement de terre frappe le Québec.

Pendant que dans les autres provinces canadiennes cette secousse sismique indique deux à cinq points sur l'échelle Richter, ici dans notre société très distincte ça indique au moins neuf.

On crie haut et fort partout et avec raison que le suicide est quelque chose d'épouvantable et d'inacceptable, que l'on doit tout faire pour empêcher cela, que la VIE doit être protégée et qu'il faut aider toutes les personnes en détresse qui songeraient à se suicider.

D'un autre côté tous ces grands ténors qui condamnent M. Boisvenu devraient faire leur examen de conscience. Ce sont majoritairement ces mêmes personnes qui réclament ad nauseam depuis quelques années au Québec le droit au suicide assisté pour ceux et celles qui veulent en finir avec la vie. "Mon corps m'appartient", affirme-t-on un peu partout. On prend pour exemples la Belgique et la Suisse, deux pays où cette pratique est socialement acceptée. On réclame la liberté de mourir à sa convenance au jour et à l'heure qu'on aura soi-même décidé.

Les sondages populaires exigent actuellement la "peine capitale" contre le méchant sénateur, tout en réclamant une loi qui permettrait aux gens de se suicider avec l'assistance de spécialistes de la "belle mort".

Dans le journal La Presse du 3 février 2012, l'éditorialiste Mario Roy cite le responsable du mouvement "Mourir libre et digne" Yvon Bureau qui affirme : "Pour plusieurs personnes, le suicide est la seule option. Mais bientôt au Québec nous aurons l'autre option, celle d'avoir l'aide médicale active, balisée et contrôlée pour bien mourir", c'est-à-dire pour se suicider.

Alors, quelle différence y a-t-il entre la corde du sénateur Boisvenu qu'il veut donner aux prisonniers écoeurés de la vie et le cocktail de M. Bureau donnés aux personnes écoeurées de la vie ? Dans les deux cas, nous avons affaire à un suicide assisté et les deux sont tout à fait inacceptables.

L'incohérence de la majorité des Québécois est complètement biaisée et tordue dans ce débat.

Un citoyen vient même de déposer une plainte officielle à la Sûreté du Québec contre M. Boisvenu. Quand le cocktail de la mort sera disponible au Québec, qui aura le courage de poser le même geste contre ceux et celles qui aideront les gens à se suicider ?

Personnellement, je suis CONTRE la corde de M. Boisvenu et CONTRE le miraculeux cocktail de M. Bureau.

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Obliger les autres à nous "suicider" ou le suicide propre et sans souffrance

Le journaliste Mario Roy, dans le journal La Presse du 3 février 2012, répète les arguments stupides des partisans de l'euthanasie pour les personnes âgées :
 
 
 
 Or, les statistiques indiquent que, dans le contexte d'une légère diminution du nombre de suicides, les hommes âgés de plus de 50 ans demeurent à risque de façon particulière. Chez les plus vieux, lorsqu'apparaît la maladie, la peur d'une mort indigne, douloureuse et dégradante constituerait un important incitatif au suicide. « Pour plusieurs, le suicide est la seule option. Une autre option s'en vient, heureusement. C'est l'aide médicale active à mourir, balisée et contrôlée », dit Yvon Bureau, un des piliers du collectif Mourir digne et libre.
 
Quelle intelligence! Pour contrer la peur de mourir dans des conditions déplorables, on assure les patients qu'on les tuera dès qu'ils affirmeront être trop souffrant, dans des conditions hygiéniques et sanitaires de première qualité! Il fallait y penser! Et le journaliste Mario Roy appelle cela du « respect » et de la « compassion »
 
— " Ne t'en fais pas grand-père, si on voit que tu souffres, on n'hésitera pas, tu pourras demander au médecin de t'éliminer par injection létale comme on l'a fait pour notre chien qui commençait à être trop vieux. Tu n'as pas à t'inquiéter de finir tes jours dans des conditions déplorables »
 
C'est de la compassion, cela?
 
— Ne t'en fais pas grand-père, moi et tes autres petits enfants, on a réservé ta place en unité de soins palliatifs où l'on pourra contrôler et éliminer la souffrance physique que tu pourras éprouver. Sans faire d'acharnement thérapeutique, on t'accompagnera le temps qu'il faudra, tout le temps dont tu auras besoin pour partir. On sera avec toi, car on veut prendre tout le temps que la vie nous laissera pour être avec toi, sachant que tu t'en vas bientôt. Juste être avec toi, te parler encore un peu si tu en es capable, sinon être là pour le passage de la mort vers la vie, pour te tenir la main. On sera toujours là. On t'aime.
 
Est-ce que ce n'est pas plutôt ce genre de discours que l'on appelle de la compassion, plus que du respect, un amour véritable de nos proches?
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La peine capitale, de bonnes raisons de s'en passer...

Le journaliste Yves Boisvert du journal La Presse nous apporte de sérieux arguments contre la peine de mort: elle ne coûte pas moins cher que la prison, les erreurs judiciaires sont très nombreuses et les pauvres et les communautés noires aux États-Unis sont plus à risque de voir leur peine être une condamnation à mort:

Les nombreux recours et toute la quincaillerie de la peine de mort rendent le système très coûteux (on l'évalue à 114 millions annuellement en Californie). Au moment où les tribunaux de Californie se font demander de retrancher 200 millions de dollars de leur budget, ça devient un enjeu.

L'ancien procureur général de l'Ohio, Jim Petro, qui est un de ceux qui ont fait la promotion de la peine de mort dans cet État dans les années 70, concède que ses deux arguments principaux sont invalidés par des décennies de pratique: ça ne coûte pas moins cher et ça ne dissuade pas les criminels.

(...)

En 1976, les États avaient adopté des réformes pour rendre l'application de la peine plus rigoureuse et la Cour suprême a autorisé le retour au travail des bourreaux. Dans les 35 ans écoulés depuis, 1279 personnes ont été exécutées.

Mais plus les années passent et plus on découvre des erreurs judiciaires. Seulement avec les tests d'ADN, 17 personnes condamnées à mort ont été innocentées depuis 1989 (et 272 autres prisonniers condamnés pour des crimes graves). En tout, par divers moyens, 140 personnes déclarées coupables de crimes horribles ont été innocentées.

C'est ce qui a mené à des moratoires et des abolitions dans certains États.

C'est aussi ce qui explique un appui plus bas que jamais dans les sondages: 61% des Américains se disent en faveur et 35% contre. Mais quand on leur demande s'ils préfèrent l'emprisonnement à vie sans libération conditionnelle ou la peine de mort, alors l'appui à la peine de mort chute à 48% (50% disent préférer la prison à vie).

Et de nouvelles études montrent que ce qui rendait la peine de mort inacceptable en 1972 se produit encore : les crimes les plus graves ne sont pas forcément ceux qui entraînent la peine de mort; les accusés, presque toujours pauvres, sont souvent mal défendus; les décisions sont discriminatoires. D'où l'évolution des sondages et des condamnations.

Si la peine de mort coût plus cher et qu'elle ne dissuade pas les criminels d'agir, y-a-t-il vraiment une raison de ne pas privilégier la prison à vie au Canada?

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