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Pourquoi les chrétiens choquent-ils tant par leur culture de vie, alors qu'ils devraient plutôt susciter l'indifférence?

Un texte intéressant paru sur le site skyrock.com du 20 mai 2012:

(Le roi Beaudouin accompagné de sa femme, Fabiola. Un Jean-Baptiste moderne, mais inversé... C'est lui, le roi, qui dénonça par son refus de signer un texte, la mise à mort des enfants de son peuple.)

Il est très curieux de voir le nombre de personnes qui se moquent pas mal de l'Eglise, mais qui entrent en transes lorsqu'elle désapprouve l'avortement, la pilule ou la fécondation in vitro.
La vérité, n'est-ce pas qu'au fond de nous-même, lorsque nous avons quelque doute de conscience, lorsque nous ne sommes pas tout à fait sûrs qu'un acte que nous voulons faire — que nous avons fait — soit juste, nous recherchons à tout prix une approbation, une justification officielle qui nous libère de ce reproche intérieur. Ainsi le Roi des Belges a récemment refusé par motif de conscience de signer la loi sur l'avortement, au risque d'être démissionné. Certains députés et hommes politiques belges ont poussé des rugissements incroyables. Selon eux, le Roi n'avait rien à dire même au risque de sa démission, il devait seulement signer les lois comme un composteur automatique. Pourquoi ces gens-là ont-ils perdu leur sang froid devant un geste extraordinaire de courage ? Parce que non seulement ils voulaient légaliser l'avortement, mais encore ils ne pouvaient pas supporter qu'il se trouve quelqu'un pour oser dire qu'il ne trouvait pas ça “bien”. A l'inverse, il y a 400 ans, le roi d'Angleterre, Henri VIII avait réussi à obtenir de tous les Lords et députés l'approbation de l'annulation de son mariage avec Catherine d'Aragon et même de tous les évêques du pays. Un seul évêque cependant, John Fisher, et un seul laïc, Thomas More, Lord chancelier démissionnaire, refusèrent de dire que c'était “bien”. Ces deux seules voix empêchèrent Henri VIII de dormir, et il fit mettre à mort John Fisher et Thomas More.
Aujourd'hui, on ne met pas à mort le Pape Jean-Paul II et les évêques quand ils parlent aux consciences, on se contente de les insulter. Mais ces voix-là sont pour beaucoup aussi insupportables que celles de John Fisher et Thomas More.(...)

Pour lire la suite de l'article, cliquez ici.

Et pour accompagner ce texte, voici encore les propos d'un évêque qui dérange! Un article paru sur le site de Benoit-et-moi du 8 août 2012:

«Les structures sanitaires où l'on pratique l'interruption volontaire de grossesse sont l'expression de la culture de mort».
Croisade anti-avortement en Nouvelle-Zélande. L'évêque catholique de Dunedin, Colin Campbell, a appelé les fidèles à se mobiliser contre les cliniques abortistes, à commencer par celles récemment ouvertes dans le Southland. Dans un message qui a été lu dans toutes les paroisses du diocèse, l'évêque montre comme un modèle les actions de protestation du «mouvement pour la vie», condamne l'avortement comme «la menace la plus grave aux droits de l'homme» et exhorte les catholiques à élever leurs voix dans les sphères publique et privée.

Mgr Campbell se réfère au Magistère éthique de l'Église: «La vie humaine est sacrée parce que, dès son commencement, elle comporte l'action créatrice de Dieu et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est Seigneur de la vie depuis son commencement jusqu'à sa fin: personne, en aucune circonstance, ne peut revendiquer pour soi le droit de détruire directement un être humain innocent».
La vie humaine doit être absolument respectée et protégée dès le moment de la conception: «Dès le premier instant de son existence, l'être humain doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie». Par ailleurs, clarifie le Catéchisme de l'Église catholique, depuis le premier siècle, l'Église a affirmé le mal moral de tout avortement provoqué: «Cet enseignement n'a pas changé. Il reste invariable. L'avortement direct, c'est-à-dire voulu comme une fin ou un moyen, est gravement contraire à la loi morale».  

(...)

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La peur du ridicule ou le « christianisme » progressiste

Le pape Paul VI parlait un jour de la fumée de Satan qui envahissait l’Église. C’était suite au merveilleux Concile Vatican II. Une merveille que nous avons à approfondir tous les jours avec ces textes extraordinaires qui ont permis un nouveau dialogue avec le monde.
 
Malheureusement, pour beaucoup de chrétiens, cette ouverture fut entachée de l’idéologie que l’on appela le « progressisme » et que l’on retrouve également dans les communautés chrétiennes protestantes.
 
Personnellement, la "théologie progressiste" m'est toujours parue si dénuée de fondement et de rationalité que je n'ai jamais été capable de croire que des chrétiens puissent vraiment partager les idées qu'elle véhiculait. Peut-être qu'avec le temps certains ont vraiment adhéré à ce qu'ils prônent parce que selon le proverbe, "à force de ne pas vivre comme on pense, on finit par penser comme on vit" et ont théorisé leurs acceptation de la pensée du monde en ce christianisme progressiste. Je ne parviens pas à m'habituer à cette pensée. C'est la raison pour laquelle l'hypothèse que je vais maintenant exposer me paraît mieux expliquer l'une des sources fondamentales du christianisme progressiste.
 
Il faut se rappeler que dès les années 1950 au Québec, et même partout en Occident, une persécution idéologique « spirituellement sanglante » comme la qualifiait un rescapé de la Yougoslavie communiste, pour la distinguer de la persécution corporelle du communisme, sévit.
 
Être catholique, être chrétien devient synonyme de bigoterie, de retard mental, d’étroitesse d’esprit, de stupidité. C’est Pierre-Eliott Trudeau caricaturant le cardinal Léger récitant le rosaire, c’est « Les Cyniques » se moquant de tout ce qui est sacré et religieux.
 
Face à ce mouvement d’intolérance et de haine, beaucoup suivront le mouvement et perdront sinon la foi, du moins, la pratique religieuse et l’appartenance à leur communauté chrétienne.
 
D’autres feront front pour combattre ce terrorisme qui visait à dénigrer et faire tomber la respectabilité de toute personne s’affichant comme croyant. Peu de gens voudront répéter l’expérience de Claude Ryan, parlant maladroitement de la « main de Dieu » dans l’histoire politique du Québec. Ces personnes qui refusèrent le respect humain et gardèrent le fort de la foi furent peu nombreuses à l’époque, marginalisées. Elles voulaient travailler à l’aggiornamento ("la mise-à-jour") de l’Église, mais elles furent mises de côté par les dirigeants religieux qui choisirent un autre type "d'aggiornamento".
 
Dans l’Église se leva un autre mouvement, qui prit le devant de la scène, le progressisme chrétien. Composés de chrétiens sachant que « Jésus est la Voie, la Vérité et la Vie », et ne voulant pas le quitter, ces chrétiens n’avaient peut-être pas la force de supporter le poids quotidien du ridicule et de l’oppression médiatique, culturelle d’une classe artistique et politique utilisant tous les artifices pour faire croître le mépris de la religion chrétienne.
 
Devant cette force du ridicule, il semble que ces chrétiens dits progressistes choisirent non seulement d’adapter la présentation du message du Christ pour le mieux faire comprendre au monde contemporain, mais d’adapter le message lui-même, pour qu’il soit conforme et acceptable à ce que la société permettait qu’il soit. Ces chrétiens rejetèrent alors, entre autres, l’encyclique « Humanae Vitae », texte prophétique et juste dont on voit aujourd’hui combien il exprima clairement les conséquences de la mentalité contraceptive. Les progressistes influencèrent profondément l’Église québécoise et canadienne et sont encore aujourd'hui bien présent en son sein.
 
Malheureusement, malgré leur prétendue ouverture au dialogue, il semble qu'il est impossible de discuter avec les représentants de ce courant de pensée, parce qu’au départ, il ne s’agit pas d’un problème de logique ou de vérité, mais celui d’un complexe d’infériorité refusant de porter la croix du mépris, et refusant donc toute logique et vérité qui l’obligerait à porter cette croix, à se faire couper la tête, par exemple, parce que l’on dénonce l’adultère du roi, l’avortement des enfants à naître, la contraception comme outil intrinsèque de destruction de l’amour conjugal, comme l’ont expérimenté tant de couples, chrétiens ou pas. 
 
Pour le progressiste, la vérité n’existe plus. Il ne reste que cet effort de dialogue pour tenter de prouver à l’esprit du monde que MÊME si nous sommes chrétiens, nous ne sommes pas si bêtes que cela, parce que nous acceptons la contraception, l’avortement, l’euthanasie, les femmes prêtres, le « mariage » gai, l’adoption par les partenaires de même sexe des enfants, la redéfinition de l’être humain selon la théorie du genre, bref tout ce que le monde voudra que l’on croît, pourvu qu’il nous laisse également l’illusion que nous sommes aussi attachés au Christ et qu’il nous permette de croire en Lui sans se faire ridiculiser. Les progressistes seraient les adorateurs de la petite tape dans le dos, celle que leur donnera la société, après qu’ils auront abandonné tous leurs principes pour répéter ce que le monde leur aura dit d’affirmer.
 
Les progressistes ferment les yeux sur le profond et viscéral mépris qu’ils engendrent dans l’esprit du monde, pourvu qu’en apparence, la société leur remette prix, récompenses, louanges. Oui, ils font partie du groupe et ne sont pas comme ces fanatiques intolérants, ces chrétiens qui osent présenter un Christ intransigeant sur les principes et la Vérité et « MISÉRICORDIEUX », et non pas tolérant du mal.
 
Il suffit de lire quelques livres de théoriciens du progressisme pour constater à quel point ils peuvent souffrir de ce que certains appelaient « la théologie des courbettes » ou plutôt de l’aplat-ventrisme devant l’esprit du monde.
 
Nous nous contenterons de citer Hans Kung, le « pape » du progressisme, récipiendaire d’un prix de la franc-maçonnerie pour l’ensemble de son œuvre.
 
Parce que le surnaturel est dénigré et refusé par la société, Kung s’efforcera de faire disparaître toute explication miraculeuse ou dépassant les lois de la nature, de la vie du Christ. Remarquez l’importance que Kung accorde à l’opinion de « l’homme contemporain » et qui est si présente dans ces œuvres. Elle est le critère de discernement qui permet d’approuver ou refuser une doctrine. Nous ne prendrons que deux citations de son livre « Être chrétien » (!) sur les doctrines de la Trinité et de la Résurrection :
 
— « Il est possible, à partir des perspectives indiquées, de comprendre aujourd’hui encore dans leur sens originel et non mythologique les relations du Père, du Fils et de l’Esprit et les nombreuses formules triadiques, trinomiques, du Nouveau Testament. Celles-ci ont donné naissance à la doctrine théologique de la trinité intra-divine, qui tente de concevoir, à l’aide d’un appareil conceptuel hellénistique, le Père, le Fils et l’Esprit dans leur véritable différence et dans leur indissoluble unité. Cette doctrine pose des problèmes spécifiques et n’est malheureusement plus guère intelligible pour l’homme contemporain. »
Conclusion? « La foi au Dieu unique, héritée d’Israël et commune avec l’Islam, ne doit pas disparaître dans une doctrine trinitaire : il n’y a pas de Dieu en dehors de Dieu. » (KUNG, HANS. Être chrétien, éd. du Seuil, Paris, 1978, p.550-555)
 
— « Quand on cherche à comprendre les nombreux récits de miracle du Nouveau Testament sans l’hypothèse invérifiable d’une “intervention” surnaturelle dans les lois physiques, on peut être a priori suspecté de retomber dans des idées périmées si l’on postule subitement une telle “intervention” surnaturelle pour le miracle de la Résurrection, qui contredit aussi bien toute pensée scientifique que toutes convictions et expériences tirées de la vie quotidienne. (…) À lui seul, l’état des sources interdit de reconnaître a priori une valeur historique aux nombreux développements, infléchissements et arrangements subis par le message pascal; au contraire, toutes ces transformations ont vraisemblablement un caractère largement légendaire »
 
Conclusion? « On peut affirmer à juste titre avec Bultmann, à l’encontre d’une conception grossièrement objectiviste et réaliste de la Résurrection, que Jésus est ressuscité dans la foi de ses disciples, dans la parole de la prédication dans le Kérygme. » (ib. p. 397, 417, 436)
 
Il faut noter que l’explication de « l’état des sources » de Kung ne tient pas la route. Même s'il a tenté d'atténuer la portée de ces propos par la suite, Kung ne les a pas renié.
 
La conclusion suivante qu’aurait du tiré Kung de ces propos est que les disciples étaient une bande d’illuminés sectaires, inventeurs d’une folle théologie et assez fous pour mourir pour leur invention. Ils ont vu Jésus mort, non ressuscité, mais par des concepts théologiques sur une résurrection fantasmée, ils croient que son message a assez d’importance pour mourir pour lui. Et ce, même si les Évangiles rapportent qu’ils ont fui, qu’ils se sont terrés, qu’ils ont renié, qu’ils avaient peur… Et ils ont inventé des Évangiles de la Résurrection avec des histoires amusantes comme celle de Thomas touchant les pieds et les mains du Christ ou celui-ci mangeant du poisson avec eux après sa mort. Quelle imagination avaient ces disciples pour fonder une religion non voulue par le Christ, ce qu'affirme également Kung. Mais tout cela n’a aucune importance, car l’important, ce n’est pas la théorie, mais la pratique nous dit Kung…
 
Kung nous explique ce qu’est finalement « être chrétien » : « Pâques est l’origine et le but de la foi, on ne devrait pas en faire un article de foi. Le critère ultime qui décide si un homme est chrétien n’est pas la théorie, mais la pratique; ce qui importe, ce n’est pas ce qu’il pense des doctrines, des dogmes et des interprétations, mais comment il se comporte dans la vie. »(ib. p.438)
 
Mais alors si un chrétien n’est pas quelqu’un qui croit en la résurrection corporelle du Christ, qu’il est Vrai Dieu et vrai homme, mais simplement quelqu’un qui a une bonne pratique, quels seront les critères pour déterminer si une pratique est chrétienne? Les mêmes qui ont déterminé si une croyance ou doctrine chrétienne peut être acceptable ou vraie : l’opinion du monde. Et c’est pourquoi un bon « chrétien » progressiste est quelqu’un qui accepte l’avortement, l’euthanasie, le « mariage » gai, l’adoption par les partenaires de même sexe d’enfants, les femmes prêtres, la contraception, tout ce que le monde lui dira d’accepter comme vrai. Sa doctrine n’est plus l’enseignement du Christ, même s’il conserve un attachement sentimental pour le Christ qu’il sait être « La Voie, la Vérité, la Vie ». Son désir d’être accepté par le monde lui fait renier toute intelligence de la foi pour accepter les dogmes de l’esprit du monde.
 
Les chrétiens progressistes sont présents dans toutes les causes humanitaires et écologiques acceptables et recommandées par la société, ils seront toujours les premiers à s’occuper des « bons » pauvres, mais ils ne lèveront jamais le petit doigt pour défendre l’enfant à naître, parce que le plus pauvre qu’est cet enfant, ce « mauvais » pauvre, pourrait détruire complètement leur réputation d’ouverture d’esprit. Les adorateurs de la petite tape dans le dos ne prendront jamais ce risque…
 
Comme toutes les hérésies de l’histoire du christianisme, le progressisme passera. Tranquillement, l’Esprit Saint souffle un vent de courage et de ménage, comme on peut le voir actuellement aux États-Unis. Et cela, c’est pleinement rafraichissant pour la cause des enfants à naître. De plus en plus de chrétiens ont la force de l’Esprit Saint qui permet de franchir l’obstacle du respect humain, pour défendre la vie. Et de plus en plus de gens croyants ou pas, s’impliquent dans la cause de la vie. Les lendemains qui chantent, c’est pour les futurs enfants à naître !
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L'assurance-emploi pour les parents d'enfants gravement malades

Sur le site deRadio-Canada du 8 août 2012, cette nouvelle:

 

 

Stephen Harper, accompagné du député conservateur ontarien Gord Brown, a annoncé que les parents d'un enfant gravement malade auraient bientôt accès à l'assurance-emploi.

La durée des prestations pourraient atteindre 35 semaines.

Le député Brown de la circonscription de Leeds-Grenville est l'auteur d'un projet de loi privé déposé lors de la dernière session parlementaire et visant à permettre aux parents d'accéder à l'assurance-emploi si leur enfant souffre d'une maladie ou de blessures potentiellement mortelles.(...)

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Le choix de l'avenir: acheter son enfant par catalogue?

Si l'on en croit certains "bioéthiciens", c'est vers cette piste que nous nous dirigeons. Un article paru sur le blog de Jeanne Smits du 9 août 2012:

 

 

 

Une télévision néo-zélandaise a interviewé un bioéthicien en tournée donner une série de conférences sur les nouvelles possibilités de tri génétique des embryons et des enfants à naître. Le Pr Robert Klitzman, fondateur du Columbia University Centre for Bioethics, pose de nombreuses questions sur les nouveaux moyens de dépister de nombreuses caractéristiques de l'enfant à naître – défauts génétiques, prédisposition au cancer ou à Alzheimer, traits physiques – qui deviennent de plus en plus étendus et de plus en plus aisés à mettre en œuvre, et aussi moins onéreux.

La question se posera de plus en plus, à des « millions de parents », dit-il, de savoir s'ils veulent garder un enfant dont on saura dès la gestation qu'il est atteint d'une maladie quelconque, par exemple une maladie dont souffre l'un des parents, confronté dès lors à une question difficile : s'il décide d'éliminer l'enfant, qu'est-il en train de dire sur lui-même et sur sa propre vie ?

Le tri préimplantatoire prend lui aussi de l'ampleur, comme nous le savons déjà en France, où la recherche sur la lutte contre la myopathie consiste largement à favoriser l'élimination d'embryons atteints pour n'implanter que des enfants sains…

Avec les milliers de nouvelles conditions dépistables, on va évidemment vers un tri accru, et même, probablement, vers une commercialisation accrue de ces procédés : les riches, demande le Pr Klitzman, seront-ils avantagés par la possibilité de « mieux » choisir leur enfant que les pauvres ? (...)
 

Dans son interview à la TVNZ, le Pr Klitzman ne fait que plaider pour le débat, n'apportant pas de réponses et encore moins de jugements sur le plan moral : interrogé sur le fait de savoir où il fallait fixer la limite, il a répondu qu'il s'agit d'« engager ces discussions et de penser au type d'homme que nous voulons ».

Sa réponse dit plusieurs choses : un, il n'y a pas de règle morale préétablie dictant une conduite conforme à la dignité de l'homme ; deux, l'éthique que l'on devrait s'imposer sur ce plan ne résultera que du débat et d'un choix pris collectivement (à la majorité politique ou à la faveur des avis des bioéthiciens, sans doute) ; trois, même ce débat essentiellement relativiste n'a pas lieu aujourd'hui, puisque Klitzman ne fait que plaider pour qu'il ait lieu.
 

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Des chambres individuelles pour la fin de vie? Bonnardel confirme que la CAQ veut offrir des "services" d'euthanasie

Étonnant, mais ce n'était pas toujours le cas. Sur le site de la Voix de l'est du 7 août 2012:

 

(François Bonnardel et Edmond Ferenczi)

(Granby) Les efforts du Granbyen Edmond Ferenczi n'auront pas été vains. Celui qui se bat depuis plus de trois ans pour que les malades en fin de vie puissent terminer leurs jours dans des chambres privées aura finalement gain de cause. L'hôpital de Granby confirme que des travaux de réaménagement seront effectués aux soins palliatifs dans les prochains mois, afin de transformer la plupart des chambres semi-privées en chambres individuelles. Au terme des travaux, les six lits actuellement disponibles aux soins palliatifs seront maintenus, mais il ne restera plus qu'une seule chambre double.(...)

Hier, celui-ci se réjouissait d'ailleurs d'entendre de telles nouvelles. «J'aurais aimé que ce soit plus rapide, a-t-il indiqué. C'était au point mort depuis la commission Mourir dans la dignité, jusqu'à l'appel de M. Bonnardel il y a quelques jours. Je me réjouis que ça revienne sur la place publique et la surprise pour moi, aujourd'hui, c'est que oui, l'hôpital s'est engagé à le faire. Les gens ne réalisent pas qu'on va tous passer par là et que c'est de la torture de ne pas pouvoir être seul aux côtés de la personne qu'on aime dans ces moments-là. J'espère maintenant que le sujet va dépasser les limites de notre comté.»

Le député sortant François Bonnardel n'a toutefois pas voulu faire de promesses à savoir si cette démarche pourrait être appliquée dans l'ensemble des hôpitaux de la province.

«C'est du cas par cas. Ce que je fais aujourd'hui, c'est une initiative pour la région, parce que M. Ferenczi a eu ce désir et je pense personnellement que ça touche beaucoup de familles de Granby. Maintenant, j'en ai discuté avec M. Barrette (ndrl: ancien président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec et candidat de la CAQ dans la circonscription de Terrebonne) dans les dernières 48 heures. Il comprend la situation et est ouvert. Est-ce que ce sera une mesure qu'il voudra appliquer partout ailleurs au Québec? Ça, je ne peux pas vous l'annoncer officiellement. On travaille pour le CSSS de la Haute-Yamaska et on pourra analyser par la suite un engagement pour tous les CSSS.»

Le candidat caquiste a par ailleurs assuré qu'un gouvernement de la Coalition avenir Québec mettrait en oeuvre l'ensemble des conclusions du rapport de la commission Mourir dans la dignité. On se souviendra que ce rapport ouvrait notamment la porte à l'euthanasie, dans certaines circonstances précises.(...)

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Legault veut alléger le fardeau fiscal des familles de 1000$ annuellement

Sur le site du journal Le Soleil du 7 août 2012:

(François Legault)

 

La baisse d'impôt, qui ne toucherait que les ménages qui gagnent moins de 100 000 $ par année, se répartirait sur cinq ans. La Coalition avenir Québec commencerait par abolir la taxe santé - 400 $ sur les deux premières années pour un couple, 200 $ pour une personne seule -, puis diminuerait l'impôt sur le revenu de ces mêmes gens de 200 $ par an pendant les trois années subséquentes.

Et les subventions aux garderies, quand seront-elles versées directement aux parents pour qu'ils choisissent ce qui convient le mieux pour leurs enfants?

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Un évêque d'Argentine appelle les médecins à résister à l'avortement

Décidément, c'est de presque toute les régions du monde que se lèvent des évêques courageux qui osent défendre les plus faibles et les plus vulnérables. Sur l'excellent blog de Jeanne Smits du 7 août 2012, la traduction suivante de l'intervention de Mgr Aguer:

La semaine dernière j’ai commenté le Protocole pour la fourniture intégrale des avortements non punissables, publié par le ministère de la Santé de la province de Buenos Aires. Je l’ai qualifié d’immoral, illégitime, illégal et anticonstitutionnel. Aujourd’hui je voudrais aborder un aspect particulier : les conséquences de cette résolution du ministre de la Santé de la province entraîne sur l’exercice de la médecine, car tout le monde sait que les médecins sont là pour soigner, pour sauver des vies, ils ne sont pas là pour tuer. Mais ledit protocole leur impose la tâche d’éliminer des enfants à naître.

Ici se joue quelque chose de très grave pour la conscience des médecins. Ils prêtent serment lorsqu’ils accèdent à la profession. C’est le célèbre serment d’Hippocrate. La formule établie par Hippocrate ne s’utiliser pas habituellement de nos jours : on la remplace par une nouvelle, appelée formule de Genève, qui parmi ses considérants contient cette obligation : « J’aurai un respect absolu pour la vie humaine depuis la conception. »

D’autre part, l’Académie nationale de la médecine, par deux déclarations distinctes, l’une de 1994 et l’autre de 2010, a beaucoup insisté sur ce point, manifestant quelle est la mission du médecin. Elle dit que « mettre fin délibérément à une vie humaine à ses débuts est inacceptable. Cela correspond à un acte contre la vie puisque la seule mission de tout médecin est de protéger et de promouvoir la vie humaine, jamais de la détruire. Toute législation qui autorise l’avortement constitue une négation de ces droits et par conséquent de la médecine elle-même. »

De cette définition il suit que dans la résolution du ministère de la Santé de la province il y a contradiction par rapport à l’essence et à la logique de la médecine.

L’autre déclaration de l’Académie dit ceci : « La santé publique argentine a besoin de propositions qui protègent et qui prennent soin de la mère et de son enfant, de la vie de la femme et de l’enfant à naître. L’obligation médicale, c’est de les sauver tous les deux. Rien de bien ne peut en résulter pour la société lorsque l’on choisit la mort comme solution. Si l’avortement clandestin est un problème sanitaire, il revient aux autorités de prendre les meilleures mesures préventives et curatives sans porter atteinte au droit humain fondamental à la vie, et à celui des médecins de respecter leurs convictions. »

Si maintenant l’Etat de Buenos Aires s’oblige par la loi à favoriser l’avortement et à le réaliser dans ses hôpitaux, il oblige par le fait les médecins à exécuter cette opération. Si l’un d’eux oppose son objection de conscience, le directeur de l’hôpital est tenu d’aller chercher quelqu’un qui veuille bien exécuter l’avortement. Des médecins avorteurs, il y en a toujours eu, peu fort heureusement, mais aujourd’hui ils sont pressurés par l’Etat pour le devenir.

Il est vrai que le Protocole pour la fourniture intégrale d’avortements non punissables autorise l’objection de conscience, mais les médecins devront manifester leur objection de conscience à la publication de ce protocole, lorsqu’il sera connu ou lorsqu’ils prennent leur service dans une unité hospitalière. On composera alors une liste des médecins objecteurs de conscience qui manifestent qu’ils ne sont pas disposés à faire un avortement. Cette liste se convertira facilement en liste noire. Un objecteur de conscience pourra-t-il, par exemple, devenir directeur d’un centre médical ? Je propose une suggestion raisonnable : pourquoi ne fait-on pas plutôt une liste des médecins disposés à pratiquer des avortements ?

Qui peut nous assurer que ces médecins qui respectent la vie depuis la conception ne vont pas subir de discrimination ? Car si ce protocole a été approuvé dans le contexte du domaine de la politique de genre, nous savons tous vers où conduit d’idéologie de genre et avec quelle puissance dominatrice elle tente de s’imposer.

La présentation publique de ce malencontreux protocole n’a pas suscité de grandes réactions. Mais les médecins devraient protester à la fois personnellement et de manière collégiale, parce que dans cette mesure se trouve une pression indue de l’Etat qui va contre la nature de la médecine elle-même, et ce faisant contre les droits et devoirs des médecins de servir la vie.

Mgr Hector Aguer

Archevêque de La Plata

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"Mariage" gai et mères porteuses, une coopération qui se répand en Inde...

Sur le site de Jeanne Smits du 4 août 2012:

 

(Les mères porteuses doivent répondre à une batterie de tests médicaux et se plier aux nombreuses exigences de leur contrat)

Le site MercatorNet a publié il y a deux semaines cet intéressant commentaire de Michael Cook sur l'une des conséquences inévitables de la légalisation du « mariage » homosexuel : une demande accrue de mères porteuses, ce qui conduira à encore plus d'exploitation des femmes les plus pauvres dans les pays où la technologie permet néanmoins d'accéder à des soins de pointe. Esclavage dont je vous ai parlé ici. Alors que la bataille contre le « mariage » gay s'annonce en France, cela fait partie des arguments de fait contre le « droit » à l'homoparentalité. Je vous propose donc ici ma traduction de ce texte à lire et surtout à diffuser, non sans toujours rappeler qu'il a paru dans un premier temps sous la signature du directeur de BioEdge, Michael Cook, dans The Sydney Morning Herald, et donner le lien vers MercatorNet qui publie de nombreux articles originaux sur la famille et la vie. – J.S.

Une sitcom appelée The New Normal (« Le nouveau normal ») sera étrennée prochainement sur la chaine américaine NBC. Elle concerne un couple gay et la mère célibataire qu’ils engagent pour porter leur bébé.
 

« Elle est exactement comme un four multifonctions à part qu’elle n’a aucun droit légal sur le gâteau », explique l’agent de mères porteuses à Bryan et David. Voilà une description sans sentimentalité du rôle de la femme par rapport au mariage gay et à la progéniture, mais elle résume les faits de manière précise.
 
Chez les couples hétérosexuels, le taux de natalité augmente en cas de mariage. On s’attendrait à ce qu’une dynamique similaire se constate chez les couples de même sexe. Pour les couples de lesbiennes, il n’y a pas là de problème énorme : tout ce dont elles ont besoin, c’est d’un donneur de sperme. Mais les couples mâles ont besoin de mères porteuses.
 
D’où ces femmes viendront-elles ?
 
A moins d’abroger la loi de l’offre et de la demande, la réponse est celle-ci : là où les utérus sont les moins chers. En ce moment, il s’agit de l’Inde, où l’industrie des mères porteuses représente une industrie de 2,3 milliards de dollars, avec l’encouragement enthousiaste de certains gouvernements d’Etat. Une enquête récente du London Sunday Telegraph a constaté qu’il n’y avait eu que 100 gestations pour autrui en Grande-Bretagne l’an dernier, contre 1.000 en Inde au profit de clients britanniques. La proportion en Australie et ailleurs sera probablement similaire.
 
Il n’y a pas de statistiques officielles, mais il apparaît que les couples gays représentent une part substantielle du marché extérieur. Alors, la légalisation du mariage homosexuel conduira-t-elle à encore davantage de gestations pour autrui en Inde. BioEdge, la lettre d’informations bioéthiques que je dirige, a envoyé des courriels à des cliniques de fécondation in vitro en Inde et aux Etats-Unis pour leur demander s’ils se préparaient à une demande croissante de mères porteuses.
 
La réponse fut un oui retentissant. Notre enquête est loin d’être scientifique, et encore moins complète, mais elle suggère que des femmes pauvres dans des pays en voie de développement ou économiquement déprimés vont être recrutées pour être au service des couples gays.
 
« La raison principale pour laquelle les patients viennent depuis l’étranger en Inde se résume dans l’excellence des soins personnels, l’expertise, et de grosses économies sur le prix des traitements », explique le Dr Samundi Sankari, du Srushti Fertility Research Centre de Chennai. « Les sommes qu’ils déboursent ici pour une mère porteuse représente près du cinquième du coût d’une gestation aux Etats-Unis et en Europe. » Elle reçoit beaucoup de demandes d’information de la part de couples gays aux Etats-Unis et en Israël. Se prépare-t-elle à une augmentation de la demande ? « Certainement, oui. »
 
Le Dr Samit Sekhar, du Kiran Infertility Centre, d’Hyderabad, prévoit lui aussi une augmentation. Il a répondu qu’un « nombre considérable » des clients de la cliniques sont gays. « Nous avons constaté une augmentation du nombre des couples gays et des hommes célibataires qui s’approchent de notre clinique dès qu’ils obtiennent la légalisation de leur union publique dans leurs Etats ou leurs pays respectifs. »
 
Il y eut une voix discordante. Megan Sainsbury, porte-parole du Dr Shivani Sachdev Gour, du Surrogacy Centre India, a reproché à BioEdge la teneur de son enquête. « Nous ne nous préparons pas à une expansion des services aux couples gays ? Au nom de quoi posez-vous cette question ? » Cependant, la plupart des heureux parents mis en exergue sur le blog de Sachdev Gour le mois dernier sont gays.
(...) 

Un nouvel esclavage...

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Marylin Monroe : quelles furent les conséquences de ses avortements dans sa vie?

50 ans après sa mort, ces questions demeurent obscures. Marylin Monroe aurait vécu un premier avortement en 1947, ainsi qu'un autre une ou quelques semaines avant sa mort. Cet aspect de sa vie est peu étudié. Sur Wikipédia on ne retrouve que ce commentaire laconique:

 

 

 

Fin juillet, déprimée, elle confie à sa coiffeuse qu'elle vient de subir un avortement. Au moins deux médecins lui ont prescrit de nombreuses ordonnances pour des somnifères la dernière semaine de sa vie.

Des somnifères pour endormir sa douleur? Sa mort aura lieu dans la nuit du 4 au 5 août 1962 soit, environ une ou deux semaines après son avortement?

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Des évêques dénoncent la contraception et le "mariage" gai

Sur le site de Radio Ville-Marie du 6 août 2012:

 

 

(...)Dans une lettre envoyée aux évêques le 25 juillet, le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, leur transmet une proposition nationale de prière pour la France à l’occasion de l’Assomption.

Parmi les intentions de prières proposée par les évêques dans toutes les paroisses catholiques de France, l’une s’adresse en particulier à "celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner". "Que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience", demandent les évêques. Ajoutant, dans une autre prière. "Pour les familles ; que leur attente légitime d’un soutien de la société ne soit pas déçue".

La dernière intention de prière demande: "Pour les enfants et les jeunes, (…) qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère".

Et sur le blog de Jeanne Smits du 5 août 2012:

(...)Mes chers jeunes, la contraception, c'est la corruption. L'utilisation de fonds publics, l'argent du contribuable, pour distribuer des pilules contraceptives, c'est de la corruption. Les pilules contraceptives nous enseignent ceci : « C'est bien d'avoir des relations sexuelles avec quelqu'un, pourvu que vous soyez à l'abri des bébés. Les bébés, c'est casse-pieds. » Une culture de contraception voit dans les bébés les raisons de notre pauvreté. Le contrôle des naissances, disent-ils, cela équivaut à davantage de nourriture, davantage de classes, plus de logements et une meilleure santé pour les femmes. Si les bébés sont la cause de la pauvreté, sommes nous-en train de dire : « Kung walang anak, walang marihap ? » (Pas de bébé, pas de problème ?) Cela ne rime pas parce que ce n'est pas vrai. Nous pourrions avoir davantage de classes, de nourriture, de travail et d'hôpitaux, si nous étions moins corrompus. Renvoyez les fonctionnaires corrompus, pas les bébés ! Mes chers jeunes, votre naissance n'était pas une erreur. Votre naissance, c'était un don de Dieu à nous autres, vos anciens. Vous n'êtes pas le problème. Vous êtes notre bénédiction. Le problème, c'est la corruption de vos anciens, nous, vos anciens. Nous, vos anciens, nous devons changer afin que votre avenir soit meilleur. Pardonnez à ceux qui disent que les enfants sont casse-pieds. Non ! Non ! Non ! Vous êtes une bénédiction et je vous embrasse et je vous aime tous !

La contraception connaîtra toujours des échecs, comme toutes les inventions humaines. Lorsque la contraception ratera, une génération du contrôle des naissances donnera naissance à une génération de l'avortement. La pilule contraceptive est considérée comme un médicament essentiel. Si c'est un médicament, quelle maladie vient-il soigner ? La grossesse est-elle une maladie ? Si c'est un médicament qui est censé soigner, pourquoi des femmes en bonne santé tombent-elles malades du cancer après avoir pris des pilules contraceptives ? Mes chers jeunes, la contraception rend malades des gens bien portants. Les gens purs, il les rend corrompus. Elle nous pousse à regarder les bébés comme une nuisance, pas comme un don. Mes chers jeunes, quiconque vous traitera comme une nuisance, je le combattrai. Je suis contre la contraception parce que je suis pro-enfant. Je suis contre la contraception parce que je suis pro-mamans. Je vous aime, mes chers enfants. Merci à Dieu pour ces mères qui ont donné naissance à des joyaux comme vous !(...)

Lorsque nous vous enseignons que la contraception, c'est la corruption, ce n'est pas que nous sommes insensibles au défi de la modernité ou sourds au enquêtes sur le comportement social. Bien au contraire, nous essayons de vous protéger parce que nous savons qu'elle peut vous détruire plus vite que vous ne le pensez. L'Europe est sur la pente descendante. Elle perd son âme parce qu'aujourd'hui elle compte sur l'afflux d'immigrants pour la garder à flot. Elle fait face à un hiver sévère des naissances. Elle perd son identité parce qu'elle n'a pas d'enfants, pas de jeunes pour porter la flamme. En Europe, ils ont commencé avec la contraception, ils ont embrassé la contraception et maintenant ils tuent leurs grands-parents faibles et malades. Paul VI l'a prophétisé : la contraception artificielle peut ouvrir grandes les portes de l'infidélité conjugale et une baisse générale de l'état moral. C'est ce qui se produit en Europe. Nous, vos anciens, nous plaidons pour que vous n'empruntiez pas ce chemin de la corruption morale. Osez être différents ! Osez être meilleurs ! Nous voudrions être une économie-tigre, comme les pays voisins. Qu'est-ce qu'un tigre sans dents ? Qu'est-ce que le progrès sans enfants qui rigolent ? Pour qui voulons-nous le progrès – seulement pour nous-mêmes ? Qu'est-ce qu'une victoire au détriment de nos âmes immortelles ? (...)Il n'y a pas de mot Tagalog ou Panganisan pour la contraception parce que non seulement cela va contre Dieu, en outre ce n'est pas philippin.
La contraception, c'est la corruption. La contraception est la mère de l'avortement. La contraception met le plaisir sexuel à bon marché, sans la responsabilité. La contraception dit que les bébés et les enfants sont casse-pieds. La contraception est contre la jeunesse. La contraception est contre les enfants. La contraception est contre nous. Combattez la contraception, ou bien nous périrons en tant que nation craignant Dieu. Jeunesse de Panganisan, je vous aime. Parce que je vous aime, je combattrai la contraception. Cette bataille est pour vous et je me bats pour amour de vous.  Depuis la cathédrale de Saint-Jean l'Evangéliste, Dagupan City, 4 août 2012. + Socrates B. Villegas Archevêque de Lingayen Dagupan Administrateur apostolique de San Fernando de la Union.

"Parce que je vous aime, je combattrai la contraception. Cette bataille est pour vous et je me bats pour amour de vous". Combien nous aimerions entendre ces mots prononcés ici, dans nos institutions religieuses, au Canada...

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