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Prière à Jésus Enfant-à-naître

 Jesus Enfant a naitre

Jésus Enfant-à-naître, je vous aime de tout mon coeur, de toute ma force et de toute mon âme, car, dès votre conception, vous étiez dans le monde, vrai Homme et vrai Dieu. Pardonnez-moi, un pauvre pécheur, de ne pas reconnaître combien vous vous êtes humilié pour moi. Aidez-moi à comprendre que vous, qui êtes Dieu, avez vécu comme un tout petit enfant à naître sans défense pour me montrer la route royale de l’humilité et de la patience qui mène au Ciel.

O mon Jésus, aidez-moi à ne jamais abandonner la Mère que vous m'avez donnée; que je jouisse de la paix dont vous jouissiez dans son ventre et qu'au terme de cette vie de ténèbres épaisses, je naisse comme vous dans la Gloire de Dieu le Père. Amen.

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L'Association des Parents Catholiques du Québec dénonce le jugement de la Cour d'appel sur le cours ECR

Voici le communiqué de presse de l'APCQ:

 

(Jean Morse Chevrier, présidente de l'APCQ)

 

Le jugement défavorable de la Cour d’appel à l’égard de l'école Loyola : un mépris pour les institutions confessionnelles selon l'APCQ.

Montréal, le 5 décembre 2012. Par son jugement rendu le 4 décembre 2012, la Cour d’appel renverse le jugement favorable de la Cour supérieure de Montréal, qui reconnaissait  à l'école secondaire Loyola le droit d’enseigner un programme équivalent plutôt que le programme obligatoire Éthique et culture religieuse (ÉCR).

Ce jugement permettra au gouvernement québécois d’asseoir encore mieux son monopole totalitariste sur l’éducation des jeunes québécois, selon l'Association des parents catholiques du Québec (APCQ).

Loyola revendiquait le droit de dispenser un programme équivalent à ÉCR dans une perspective catholique.
L'école a largement démontré en Cour supérieure que son programme présente avec plus de profondeur et de compréhension les religions du monde et qu’il réalise depuis de nombreuses années les mêmes objectifs, soit la
« poursuite du bien commun » et « la reconnaissance de l’autre » que ceux annoncés dans le cours ministériel.

Ce jugement de la Cour d’appel reconnait dans les faits la confessionnalité comme critère possible de discrimination pour la reconnaissance de l’équivalence, en matière de programme scolaire. L'équivalence étant refusée à Loyola essentiellement à cause de la perspective confessionnelle du programme de remplacement.

L’argument de la laïcisation apparaît comme un alibi, surtout à l’égard d’une école de religion catholique dont les valeurs civilisatrices de notre société ont été rappelées en Cour supérieure par Loyola.

Les droits fondamentaux de liberté de religion, de même que les droits des parents, n’ont pas été reconnus à cette école privée catholique, ni aux  quelques 600 parents qui ont demandé l’exemption du programme gouvernemental en faveur de celui de Loyola.

De plus, ce jugement contredit de façon flagrante les prétendues visées au pluralisme du programme gouvernemental ÉCR, en coupant les ailes du pluralisme authentique, en écrasant la liberté pédagogique d’une institution scolaire.

L'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) déplore le fait que partout au Québec, les jeunes de 6 à 16 ans seront initiés à un ensemble amalgamé de religions, croyances, mythes et légendes. La présidente de l'APCQ, Jean Morse-Chevrier, rappelle que cet enseignement est fait de façon à dévaloriser la religion par son approche phénoméniste et relativiste. Elle affirme que le jugement vient donner encore plus de force de frappe à un gouvernement qui méprise les droits religieux de ses citoyens et de leurs institutions.

Pour sa part, Me Philip Horgan, président de la Ligue catholique des droits de l'homme, souligne que ce jugement limite sérieusement le droit des parents de diriger l'éducation religieuse de leurs enfants et rend moins efficace le choix d'une école privée pour des parents qui veulent que leurs convictions religieuses soient respectées en milieu scolaire

Ce jugement confirme le Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et l’État québécois dans son pouvoir d’imposer durant 10 années de scolarisation, au nom de la laïcisation, une « religion d’État », le relativisme, selon la vice-présidente de cette même association, Marie Bourque. "Il faut espérer que cette entorse à la justice sera portée, et corrigée, en Cour suprême du Canada", soutient-elle.
 

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"Mourir dans la dignité", priorité de la ministre péquiste Véronique Hivon

Sur le site de laction.com du 5 décembre 2012:

(Véronique Hivon, l'une des députés de la Commission Mourir dans la Dignité, qui n'ont pas écouté les recommandations des experts et organismes, la majorité, qui refusent toute forme d'euthanasie. La décision était probablement prise à l'avance...)

Ce dossier « Mourir dans la dignité » est du reste prioritaire pour Mme Hivon qui veut donner suite au rapport de la Commission parlementaire avec le dépôt d'un projet de loi avant l'été 2013. Un projet de loi reposerait sur trois éléments essentiels selon la ministre.

Éléments essentiels

D'abord, assurer le meilleur accès possible aux soins palliatifs pour les personnes en fin de vie. Ensuite faire sorte que les volontés exprimées par ces personnes sur le type de soins et d'encadrement qu'elles souhaitent avoir en fin de vie soient respectées. Et finalement permettre de manière exceptionnelle, dans des cas de souffrance intolérables, qui ne peuvent être contrôlées, et à la demande expresse de la personne elle-même, de permettre une aide médicale à mourir.

Si le gouvernement s'assurait que des services de soins palliatifs de qualité soient offert à tous les québécois, avant d'offrir le service d'euthanasie, nous aurions de bonnes années de tranquilité devant nous... Mais ce n'est pas le cas. L'euthanasie sera permise alors que le système de soins palliatifs est toujours déficient... Combien de patients seront tentés par l'euthanasie en l'absence d'une unité de soins spécialisés dans le contrôle de la douleur et de l'accompagnement moral du patient en fin de vie et de sa famille?

Et le gouvernement affirme toujours qu'il y a des douleurs incurables, ne tenant pas compte du traitement de sédation palliative...

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Journée contre la violence envers les femmes : un point de presse pour dénoncer l'avortement sélectif au Canada

Sur le site du journal Métro du 5 décembre 2012:

(Le député Mark Warawa)

(Vous pouvez signer notre pétition contre l'avortement sélectif ici.)

 

(...)Avec la motion M-408, Mark Warawa demande aux députés de «condamner la discrimination contre les femmes qui survient lors d’interruption de grossesse liée à la sélection du sexe» de l’enfant.

Sa motion avait été déposée quelques minutes seulement après que celle de son collègue, Stephen Woodworth, eut été défaite aux Communes. M. Woodworth voulait mettre sur pied un comité chargé d’étudier le moment à partir duquel un foetus devient un être humain.
 
En point de presse mercredi, le député de Langley, en Colombie-Britannique, a signalé que sa motion n’était qu’un «premier pas», sans toutefois préciser quelle serait la deuxième étape envisagée. Flanqué d’une dizaine d’autres députés conservateurs, il a insisté sur le fait qu’il souhaitait simplement attirer l’attention des Canadiens sur cette forme de discrimination. (...)

Le chef néo-démocrate Thomas Mulcair a fait savoir que ses troupes voteront contre la motion. Bob Rae, le leader intérimaire libéral, a indiqué qu’il n’imposerait pas personnellement de ligne de parti, mais qu’il désapprouvait la motion. Aux yeux de M. Rae, l’avortement n’est plus du ressort du fédéral depuis qu’il a été décriminalisé, et que c’est donc aux provinces de se pencher sur le dossier si elles en ressentent le besoin. (...)

Sur le site de Radio-Canada du 5 décembre 2012, on trouve également ces précisions supplémentaires:

Le député affirme que sa motion dénonce une autre forme de discrimination envers les femmes accompagnée de violence.

D'ailleurs M. Warwa établit un lien avec la Journée internationale contre la violence envers les femmes jeudi, qui coïncide avec le 23e anniversaire de la tuerie de Polytechnique.

Le député avance que cette pratique se répand aussi bien au Canada que dans le monde. Selon lui, il y a 200 000 femmes qui manquent en raison de l'avortement sélectif.

En déposant cette motion, M. Warawa dit vouloir « changer les esprits et les coeurs ».

« Ma motion est un premier pas gigantesque dans la bonne direction. Elle ne propose pas de changements à des lois ni de faire des études. C'est simplement une condamnation sans équivoque au Parlement du Canada qui va dire que c'est mauvais. Et on espère que celles qui pensent interrompre une grossesse parce qu'elles attendent une fille vont y penser à deux fois », a déclaré M. Warawa pour expliquer l'esprit de sa motion. 

Vous pouvez également regarder le reportage paru sur Yahoo en cliquant ici.

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Le collège Loyola devra aller en Cour Suprême pour faire respecter le droit à l'école confessionnelle

Sur le site du journal Le Devoir du 5 décembre 2012:

 

(Les jardins du Loyola High School)

 

La Cour d’appel donne raison au ministère de l’Éducation en ce qui concerne le programme Éthique et culture religieuse, dans une autre cause qui l’opposait cette fois à une école secondaire privée catholique, Loyola High School.

Dans cette autre cause portant sur le programme Éthique et culture religieuse, sur lequel la Cour suprême s’est déjà prononcée plus tôt cette année, la Loyola High School demandait d’être exemptée d’enseigner le programme établi par le ministère pour pouvoir y substituer son propre programme.
 

Refus d’exemption
 

En 2008, la ministre de l’Éducation de l’époque, Michelle Courchesne, avait refusé la requête d’exemption de cette école privée catholique, arguant notamment que le programme proposé par l’école Loyola n’était pas équivalent.
 

Après avoir analysé le programme de rechange proposé par Loyola, le ministère avait estimé que son volet éthique était axé sur l’enseignement de la morale catholique et que l’étude des religions annoncée semblait en fait se réaliser dans une perspective catholique.
 

Devant le refus de la ministre de lui accorder une exemption, l’école s’était adressée à la Cour supérieure.
 

En juin 2010, la Cour supérieure avait annulé la décision de la ministre et avait autorisé l’école Loyola à y substituer son propre programme. La Cour d’appel a finalement infirmé, mardi, la décision de la Cour supérieure et a confirmé la décision initiale de la ministre de l’Éducation.
 

« Le programme proposé par Loyola semble viser l’enseignement d’un contenu similaire à celui de la ministre, mais la perspective d’enseignement est sans contredit confessionnelle », écrit le juge Jacques R. Fournier, au nom des deux autres juges Allan R. Hilton et Richard Wagner.
 
(...)

« En somme, la ministre refuse l’exemption, car l’approche du programme Loyola est confessionnelle. Or le programme ECR remplace l’enseignement religieux, passant d’un enseignement essentiellement confessionnel à un enseignement laïque », conclut-il dans un jugement d’une quarantaine de pages.

Voilà, même dans une institution catholique, il est interdit de donner un enseignement catholique...

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L'actrice Jennifer O'Neil sera de la prochaine marche pour la vie de San Francisco

Sur le site de Riposte Catholique du 3 décembre 2012

 

(L'actrice Jennifer O'Neil a écrit de nombreux ouvrages et travaille à aider les femmes enceintes à guérir et se pardonner de leur avortement)

 

 

Cette initiative lancée par Dolores Meehan est, en quelque sorte, le pendant de celle de la capitale fédérale, et elle permet à des défenseurs de la vie qui habite à quelque 4 600 km de Washington D.C., de se mobiliser aussi sans entreprendre un long et coûteux voyage. La neuvième édition de la Walk for Life West Coast se déroulera le samedi 26 janvier prochain et commencera à partir de 12 h 30 sur Civic Center Plazza avec des témoignages et des prises de parole dont notamment, et pour la première fois cette année, celle de Jennifer O’Neill, ancien mannequin et actrice célèbre de Hollywood, qui est le porte parole de Silent No More Post-Abortion Awareness Campaign.

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Plus de détails sur l'affaire Saavita...

Sur le blog de Jeanne Smits du 3 décembre 2012:

 

(à droite, la journaliste Kitty Holland qui a fait connaître l'histoire à la planète)

 

(...)Praveen Halappanavar n'a cessé d'affirmer que vu son état, sa femme, Savita, dentiste, avait à plusieurs fois réclamé l'avortement et que cela lui avait été refusé tant que le cœur de son bébé battait encore au motif que « l'Irlande est un pays catholique ». De retour dans son pays, il a déclenché une campagne massive visant à montrer que l'état de Savita s'est empiré jusqu'à devenir désespéré parce qu'elle n'a pas bénéficié de l'avortement, refrain repris par les groupe abortistes et féministes irlandais qui réclament la modification de la loi afin que la mise à mort de l'enfant à naître soit possible si la vie de la mère est menacée. Et ce alors que l'Irlande se prévaut d'un des taux de mortalité maternelle les plus bas au monde. 

Selon des éléments « fuités » du dossier médical de Savita par Praveen et son avocat la demande d'avortement n'y figurerait pas. Kitty Holland a expliqué, pour se défendre, qu'il se peut bien que les demandes d'avortement ne soient jamais consignées dans les dossiers médicaux des maternités irlandaises, mais en tout cas le doute est là et elle ne va pas jusqu'à se porter garant de l'existence de cette demande. Elle a également avoué que Praveen Halappanavar lui avait dit « à un moment » que sa femme n'avait reçu que des antalgiques, et pas du tout d'antibiotiques…
 

Kitty Holland a dû également s'expliquer sur les différences entre son premier article, publié le 14 novembre dans l'Irish Times, et celui qu'elle a écrit pour The Observer trois jours plus tard. Dans le deuxième, elle affirme explicitement : « Le fait que le refus d'avortement opposée à Savita ait joué un rôle dans sa mort reste à établir. » Pourquoi ne pas avoir dit cela d'emblée, lui demande Coleman. Réponse embarrassée : « Je ne faisais que citer les inquiétudes du mari, Praveen. Et à aucun moment… Je veux dire… vous savez que cela a été suggéré dans le titre, qu'évidemment je n'ai pas écrit. Vous savez, “on lui a refusé l'avortement” était entre guillemets. Mmm… Mais vous avez que je rapportais les préoccupations du mari, ce dont il a dit que cela le préoccupait et ce dont il a dit que cela s'était passé à l'hôpital. »
 

Et de rejeter la faute de l'interprétation qui a été faite de son papier dans le « monde entier » sur le « public » qui a « inféré » que la mort de Savita était due à l'absence de l'avortement. C'est oublier un peu vite que les manifestations demandant la légalisation de l'avortement avaient été annoncées à mots couverts plusieurs jours avant la publication de l'article de Kitty Holland au réseau des militants pro-avortement.(...)

Et le gouvernement irlandais qui veut profiter de la situation pour légaliser l'avortement...

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Le site québécois «Respect de la Vie : Mouvement d'éducation »: une petite merveille!

Un site magnifique à connaître. Respect de la Vie, Mouvement d'éducation offre une magnifique présentation des enjeux pour la vie. À voir en cliquant sur Respect de la Vie, mouvement d'éducation

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Des écoliers américains vont prier devant une clinique d'avortements et offrir l'aide pour les femmes enceintes en difficultés

Sur le site de riposte catholique du 1er décembre 2012:

(Verra-t-on un jour des écoliers québécois témoigner devant les cliniques d'avortements, pour leurs frères et soeurs plus jeunes et en danger de mort?)

 

Admirables bambins que ceux de la petite St. John’s Catholic School de la non moins petite ville (3 800 habitants…) de Beloit, perdue dans le fin fond du Kansas. Et non moins admirable corps enseignant de cette petite école catholique. Pour mieux le faire comprendre – et quasiment toucher du doigt ce que c’est que l’avortement –, l’école a organisé, avec l’accord des parents, un voyage en bus pour ces jeunes – trois heures pour l’aller, trois heures pour le retour… – jusqu’à un avortoir de Planned Parenthood
(...)
comme le dit, l’un de leur professeur : « Quand les écoliers sont sur place, à trois ou quatre pas des jeunes filles qui entrent pour se faire avorter et qu’ils les supplient de ne pas y entrer, tout devient plus réel pour eux ».

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Le Pape Benoit XVI apporte des éclaircissements sur la Caritas dans l'Église : des instructions pour Développement et Paix

Sur le site de zenit.org du 1er décembre 2012, voici quelques extraits importants qui seront des outils utiles pour éclairer la situation de crise vécue à Développement et Paix:

ROME, samedi 1er décembre 2012 (Zenit.org) – « Un organisme caritatif ne peut utiliser la dénomination "catholique "qu’avec le consentement écrit de l’autorité compétente », déclare Benoît XVI qui établit les normes juridiques pour les associations et fondations caritatives catholiques, dans sa lettre en forme de « motu proprio » intitulée : « Le service de la charité », publiée, ce samedi 1er décembre 2012.

« Je désire donner un cadre juridique organique, par le présent Motu Proprio, qui soit plus apte à ordonner, dans leurs lignes générales, les différentes formes ecclésiales organisées du service de la charité, qui sont étroitement liées à la nature diaconale de l’Église et du ministère épiscopal », explique le pape, qui renforce l'autorité des évêques diocésains dans ce domaine.

Ce document s’inscrit dans la ligne de l’encyclique « Deus Caritas est » : « Le service de la charité est, lui aussi, une dimension constitutive de la mission de l’Église et il constitue une expression de son essence-même, à laquelle elle ne peut renoncer », rappelle Benoît XVI qui cite son encyclique : « L’action concrète demeure insuffisante si, en elle, l’amour pour l’homme n’est pas perceptible, un amour qui se nourrit de la rencontre avec le Christ » (n. 34).

(...)

Par conséquent, sur proposition du Cardinal Président du Conseil Pontifical Cor Unum, et ayant entendu le Conseil Pontifical pour les Textes Legislatifs, j’établis et décrète ce qui suit:
 
Art. 1.
§ 1. Les fidèles ont le droit de s’associer et de fonder des organismes qui réalisent des services de charité spécifiques, surtout en faveur des pauvres et de ceux qui souffrent. Dans la mesure où ils révèlent liés au service de la charité des Pasteurs de l’Église et/ou, en tant que tels, veulent employer la contribution des fidèles, ils doivent soumettre leur statuts à l’approbation de l’autorité ecclésiastique compétente et observer les normes suivantes.
 
(...)

 
§ 3. Outre l’observation de l’ensemble de la législation canonique, les initiatives collectives de charité auxquelles se réfère ce Motu Proprio, sont également tenues d’observer, dans le cadre de leurs activités, les principes de la doctrine catholique et ne peuvent accepter des engagements qui d’une façon ou d’une autre puissent conditionner l’observance de ces-dits principes.
 

(...)

§ 4. Les organismes et les fondations promues à des fins caritatives par des Instituts de vie consacrée et des Sociétés de vie apostolique, sont tenus d’observer ces normes ainsi que ce qui est prévu par les canons 312 §2 CIC et 575 §2 CCEO.
 
Art. 2.
§ 1. Dans les statuts de chaque organisme caritatif auquel se réfère l’article précédent, outre les charges institutionnelles, et les structures de gouvernement selon le canon 95 §1 CIC, devront aussi être exprimés les principes inspirateurs et les finalités de l’initiative, les modes de gestion des fonds, le profil de ses propres collaborateurs, ainsi que les rapports et les informations devant être présentés à l’autorité ecclésiastique compétente.
 
§ 2. Un organisme caritatif ne peut utiliser la dénomination "catholique "qu’avec le consentement écrit de l’autorité compétente, comme indiqué par le canon 300 CIC.
(...)
§ 3. Il revient à l’Évêque diocésain de veiller à ce que l’activité et la gestion de ces organismes, respectent toujours les normes de droit universel et particulier de l’Église, aussi bien que l’intention des fidèles qui auraient fait des dons ou des legs pour ces finalités spécifiques (cf can 1300 CIC et 1044 CCEO).

§ 3. En particulier, l’Évêque diocésain doit éviter que des organismes de charité qui sont sous son autorité, soient financés par des entités ou des institutions qui poursuivent des buts contraires à la doctrine de l’Église. De même, afin d’éviter de scandaliser les fidèles, l’Évêque diocésain doit éviter que ces-dits organismes caritatifs acceptent des contributions en faveur d’initiatives qui, dans la finalité ou les moyens pour l’atteindre, ne sont pas en accord avec la doctrine de l’Église.
 
§ 4. Particulièrement, l’Evêque doit veiller à ce que la gestion des initiatives qui lui sont soumises donnent un témoignage de sobriété chrétienne. Pour cela, il veillera à ce que les salaires et les frais de gestion, bien que correspondant aux exigences de la justice et aux profils professionnels nécessaires, soient dûment en rapport avec des frais analogues de sa propre Curie diocésaine.
(...)
Art. 11.
L’Évêque diocésain est tenu, si nécessaire, de porter à la connaissance de ses propres fidèles que l’activité d’un organisme de charité déterminé ne répond plus aux exigences du magistère de l’Église, en interdisant en conséquence l’usage du mot « catholique » et en adoptant les mesures nécessaires dans les cas de responsabilités personnelles

 

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