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Les femmes qui se font avorter souffrent plus que celles qui accouchent...

Comment l'avortement fait du mal aux femmes

La légalisation de l’avortement est largement présentée comme étant bénéfique pour les femmes, mais un bassin d’évidences médicales et psychologiques démontre une autre réalité.

Un avortement provoqué pose des risques à court et long termes pour la santé physique des femmes. Un avortement peut aussi avoir un effet néfaste sur la santé mentale. 
 
Ces risques sont exacerbés lorsque l’avortement est légalisé dans des pays ayant des soins de santé maternelle inexistants ou de mauvaise qualité.
 

Risques physiques de l’avortement

Un avortement chirurgical est une procédure intrusive qui interrompt de façon violente un procédé biologique naturel. Parmi les complications documentées, on compte des hémorragies, des infections, des dommages au col cervical, des perforations utérines, des inflammation du pelvis et des résidus de tissus foétal ou placentaire.(1)
 
Certaines de ces complications nécessitent des chirurgies supplémentaires et peuvent affecter la fertilité (voir risques à long-terme ci-dessous).
 
L’avortement peut résulter en un décès. De vastes études basées sur des statistiques de la Finlande,(2) du Danemark(3) et des ÉtatsUnis(4) démontrent que le taux de mortalité maternelle à la suite de l’avortement est beaucoup plus élevé que ce même taux suite à une naissances (voir Fig. 1). Des taux de mortalité plus élevés persistent jusqu’à 10 ans après un avortement. (3)
 
 

Avortements non-chirurgicaux 

L’avortement non-chirurgical, ou avortement provoqué pas les drogues (souvent appelé avortement «médical») pose ses propres risques pour la santé des femmes enceintes. Parmi les complications répertoriées, on compte: les hémorragies, les infections, une rupture d’une grossesse ectopique non-diagnostiquée et un avortement incomplet (nécessitant souvent une intervention chirurgicale) quelques fois provoquer la mort.(5)
 
Une étude de grande échelle publiée en 2009 dans Obstetrics & Gynecology a révélé que les avortements provoqués par les drogues (en utilisant une combinaison de mifepristone avec un prostaglandin, habituellement le misoprostol) ont eu des effets adverses majeurs dans 20% des cas—presque quatre fois le taux de complications immédiates comparées aux avortements chirurgicaux.(6)
 
Une étude australienne de 2011 sur le mifepristone comparait les complications à la suite d’avortements médicaux et avortements chirurgicaux lors du premier trimestre de grossesse. Les femmes ayant eu recours à un avortement provoqué pas les drogues étaient 14 fois plus à risque de devoir subséquemment être admises à l’hôpital et 28 fois plus à risque de devoir se faire opérer. Les risques augmentaient lorsque des avortements médicaux avaient lieu leur du deuxième trimestre—33 pour cents des cas nécessitaient une intervention chirurgicale.(7)
 

Risques à long-terme 

L’avortement peut freiner le succès reproductif futur. Il accroît de façon significative les risques futurs de naissances prématurées,(8) qui menacent sérieusement la vie et la santé des nouveaux-nés.(9)
 
Le risque de naissance prématurée augmente avec chaque avortement additionnel.(10) L’avortement est aussi associé avec une augmentation des risques d’infertilité,(11) de fausses-couches,(12) de grossesses ectopiques(13) (qui peuvent être fatales si elle ne sont pas traitées rapidement) et de décollement placentaire (ce qui peut résulté, pour la femme, en une hémorragie potentiellement fatale, et peut avoir comme conséquence le décès de l’enfant(14).
 
L’avortement peut mener à un risque plus élevé de cancer du sein et du système reproductif.(15) Bien que le lien entre l’avortement et le cancer du sein est controversé, il est clair que l’avortement peut empêcher une femme de bénéficier de la diminution des risques de cancer associé à une première grossesse menée à terme.(16)
 
L’évidence physiologique et épidémiologique démontre qu’à la suite d’un avortement, une femme a plus de tissus vulnérables au cancer dans la poitrine que si elle n’était pas tombée enceinte en premier lieu.(17) Des douzaines d’études appuient cette découverte;(18) une méta-analyse faite en 1996 montre une hausse de 30 % du risque de cancer du sein chez les femmes ayant eu recours à l’avortement.(19) L’évidence réfutant cette analyse s’est avérée non-concluante.(20)
 
 

Risques psychologiques de l’avortement

En plus des risques pour la santé des femmes, l’avortement peut avoir des conséquences psycho-sociales néfastes. Une méta-analyse menée en 2011 et parue dans le British Journal of Psychiatry démontrent que les femmes ayant eu recours à l’avortement sont 81% plus à risque de développer des problèmes de santé mentale; près de 10% des instances de problème psychologiques peuvent être directement attribués à l’avortement. On compte parmi ces problème l’anxiété, la dépression, l’usage excessif d’alcool et de drogues et des tendances suicidaires.(21)
 
Une vaste étude finlandaise rapporte que le taux de suicide à la suite d’un avortement est six fois plus élevé que le taux suite à un accouchement.(22) Inversement, même si les troubles mentaux sont quelques fois utilisés pour justifier un avortement, une étude menée en 2013 démontre que l’interruption d’une grossesse non-désirée n’a pas de bénéfice thérapeutique au niveau psychologique.(23)
 
L’avortement peut aussi endommager la relation d’une femme avec son partenaire(24) et d’autres personnes(25) de son entourage et a des impacts négatifs sur les hommes(26) et le enfants.(27) Plusieurs femmes et hommes regrettent maintenant leur décision d’avoir eu recours à l’avortement,(28) ou d’avoir encouragé l’usage de l’avortement et cherchent de l’aide afin de faire leur deuil.(29)
 

L’avortement dans les pays en développement 

Les dangers inhérents à l’avortement sont exacerbés quand les soins de santé maternelle de base ne sont pas disponibles ou sont inadéquats. La légalisation ou la promotion de l’avortement sur demande(30) représente donc un danger accru pour les femmes dans les pays en développement.
 
Les avortements provoqués par les drogues, incluant les avortement en utilisant uniquement le misoprostol (au lieu d’en combinaison avec le mifepristone), est souvent recommandé dans les régions où les avortements 
chirurgicaux ne sont pas disponibles. Mais cela peut s’avérer particulièrement dangereux. Les complications fréquentes à la suite d’avortements non-chirurgicaux requiert une infrastructure médicale développée (incluant l’accès à du matériel pour échographie, des transfusions sanguines et une capacité à pratiquer des interventions chirurgicales) souvent non-existante dans les pays en développement. Et l’usage du misoprostol seulement accroît les risques d’avortement non réussi.(31) L’usage de ces méthodes menace la vie et la santé des femmes et ne doit pas être encouragé.
 

Mortalité maternelle 

Plusieurs membres de la communauté internationale prétendent que la légalisation de l’avortement est nécessaire pour réduire les décès liés à la maternité dans les pays en développement. Le bagage d’évidences internationales démontre cependant que les incidences de mortalité liée à la maternité est déterminé par la qualité des soins de santé maternellr (et autres facteurs indirectement liés) et non par le statut légal ou l’accessibilité à l’avortement sur demande.(32) La légalisation de l’avortement ne résout pas le problème de soins de santé de moindre qualité — cela augmente simplement le nombre de femmes sujettes aux risques liés à l’avortement.
 
Une étude de 2012 sur la mortalité maternelle au Chilie a révélé que le nombre de morts liées à la maternité a diminué de façon significative à la suite de la prohibition légale de l’avortement. Le nombre de morts liées directement à l’avortement a aussi chuté—de 10.78 morts liées à l’avortement par 100,000 naissances en 1989 à 0.83 en 2007, une diminution de 92.3% après que l’avortement ait été déclaré illégal.(33) La légalisation de l’avortement n’est pas nécessaire pour améliorer la santé maternelle et sauver la vie des femmes.
 
 

Les dangers ne devraient pas être ignorés 

Les risques de l’avortement sur le bien-être physique et psychologique ne devraient pas être ignorés. Au lieu de légaliser et promouvoir l’avortement, les gouvernements devraient protéger la dignité et les droits inaliénables de chaque être humain, incluant ceux des femmes et de leurs enfants à naître. Ils devraient travailler pour améliorer les soins de santé maternelle, ce qui est bénéfique pour les mères ainsi que pour les enfants.(34)
 
 

Références 

(1) Ring-Cassidy E, Gentles I. Women’s health after abortion: the medical and psychological evidence. Toronto, The deVeber Institute, 2003; Strahan TW, ed. 
Detrimental effects of abortion: an annotated bibliography with commentary. Springfield, IL, acorn Books, 2001.
 
(2) Gissler M et al. Pregnancy-associated mortality after birth, spontaneous abortion, or induced abortion in Finland, 1987-2000. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 2004, 190:422-427; Gissler M et al. Pregnancyassociated deaths in Finland 1987-94—definition problems and benefits of record linkage. Acta Obstetricia et Gynecologica Scandanavica, 1997, 76:651-657.
 
(3) Reardon DC, Coleman PK. Short and long term mortality rates associated with first pregnancy outcome: population register based study for Denmark 1980–2004. Medical Science Monitor, 2012, 18(9):71-76.
 
(4) Reardon DC et al. Deaths associated with pregnancy outcome: a record linkage study of low income women. Southern Medical Journal, 2002, 95(8):834-841.
 
(5) a total of 2,207 adverse events following medical abortion were reported to the United States Food and Drug administration through april 2011, including 14 deaths and 612 hospitalizations (excluding deaths). Mifepristone U.S. postmarketing adverse events summary through 04/30/2011. FDa, 2011 (http://1.usa.gov/tZW1hf, accessed 16 april 2013).
 
(6) niinimaki M et al. Immediate complications after medical compared with surgical termination of pregnancy. Obstetrics & Gynecology, 2009, 114(4):795-804.
 
(7) Mulligan E, Messenger H. Mifepristone in South australia: the first 1343 tablets. Australian Family Physician, 2011, 40(5):342-345. 
 
(8) This is likely due to cervical incompetence resulting from forced dilation. Shah PS, Zao J. Induced termination of pregnancy and low birthweight and preterm birth: a systematic review and meta-analyses. BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, 2009, 116(11):1425-1442; Rooney B, Calhoun BC. 
Induced abortion and the risk of later premature births. Journal of American Physicians and Surgeons, 2003, 8(2):46-49.
 
(9) Preterm birth is linked especially to cerebral palsy. Escobar GJ et al. Outcome among surviving very low birthweight infants: a meta-analysis. Archives of Disease in Childhood, 1991, 66:204-211.
 
(10) Klemetti R et al. Birth outcomes after induced abortion: a nationwide register based study of first births in Finland. Human Reproduction, 2012, 27(11):3315-3320.
 
(11) Tzonou a et al. Induced abortions, miscarriages, and tobacco smoking as risk factors for secondary infertility. Journal of Epidemiology and Community Health, 1993, 47(1):36-39.
 
(12) Maconochie n et al. Risk factors for first trimester miscarriage—results from a UK-population-based case–control study. BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, 2007, 114(2):170-186.
 
(13) abortion can lead to pelvic infection, which can cause subsequent ectopic 
pregnancy. Parazzini F et al. Induced abortions and risk of ectopic pregnancy. Human Reproduction, 1995, 10(7):1841-1844.
 
(14) Barrett JM et al. Induced abortion: a risk factor for placenta previa. American Journal of Obstetrics and Gynecology, 1981, 141(7):769-772.
 
(15) Remennick L. Induced abortion as cancer risk factor: a review of epidemiological evidence. Journal of Epidemiology and Community Health, 
1990, 44(4):259-264.
 
(16) The fact that full-term pregnancy reduces the risk of breast cancer has long been established. See, for example, MacMahon B et al. age at first birth and breast cancer risk. Bulletin of the World Health Organization, 1970, 48(2):209–221.
 
(17) Brind J. The abortion-breast cancer connection. National Catholic Bioethics Quarterly, Summer 2005:303-329 (http://www.abortionbreastcancer.com/Brind_nCBQ.PDF, accessed 16 april 2013).
 
(18) Epidemiologic studies: induced abortion and breast cancer risk. Breast Cancer Prevention Institute, 2012
 
(19) Brind J et al. Induced abortion as an independent risk factor for breast cancer: a comprehensive review and meta-analysis. Journal of Epidemiology and Community Health, 1996, 50(5):481–496.
 
(20) Lanfranchi a. The abortion-breast cancer link revisited. Ethics & Medics, 2004, 29(11):1-4 (http://www.abortionbreastcancer.com/Lanfranchi.pdf, accessed 16 april 2013); Brind J. Induced abortion as an independent risk factor for breast cancer: a critical review of recent studies based on prospective data. Journal of American Physicians and Surgeons, 2005, 10(4):105-110 (http://www.jpands.
org/vol10no4/brind.pdf, accessed 16 april 2013).
 
(21) Coleman PK. abortion and mental health: quantitative synthesis and analysis of research published 1995–2009. British Journal of Psychiatry, 2011, 199:180-186.
 
(22) Gissler M et al. Suicides after pregnancy in Finland, 1987-94: register linkage study. British Medical Journal, 1996, 313:1431-1434.
 
(23) Fergusson DM et al. Does abortion reduce the mental health risks of unwanted or unintended pregnancy? a re-appraisal of the evidence. Australian & New Zealand Journal of Psychiatry, 2013, doi:10.1177/0004867413484597.
 
(24) Barnett W et al. Partnership after induced abortion: a prospective controlled study. Archives of Sexual Behavior, 1992, 21(5):443-455. 
 
(25) Burke T. Forbidden grief: the unspoken pain of abortion. Springfield, IL, acorn Books, 2007.
 
(26) Lauzon P et al. Emotional distress among couples involved in first-trimester
induced abortions. Canadian Family Physician, 2000, 46:2033-2040; Shostak aB et al. Men and abortion: lessons, losses, and love. new York, Praeger, 1984.
 
(27) Coleman PK et al. The quality of the caregiving environment and child developmental outcomes associated with maternal history of abortion using the nLSY data. Journal of Child Psychology and Psychiatry, 2002, 43(6):743-757.
 
(28) See, for example, http://www.silentnomoreawareness.org (accessed 16 april 2013) and Reardon DC. Aborted women, silent no more. Chicago, Loyola University Press, 1987.
 
(29) See, for example, http://www.abortionrecovery.org and http://www.
rachelsvineyard.org (accessed 16 april 2013).
 
(30) “Elective” abortion here refers to the intentional killing of human beings in utero and excludes medical procedures that are necessary to prevent the death of pregnant women.
 
(31) ngoc nTn et al. Comparing two early medical abortion regimens: mifepristone+misoprostol vs. misoprostol alone. Contraception, 2011, 83(5):410-417.
 
(32) MCCL Global Outreach, nRL Educational Trust Fund. Women’s health & abortion: evidence shows that legalizing abortion does not reduce maternal mortality. Minnneapolis, Minnesota Citzens Concerned for Life, 2012 (available at http://www.mccl-go.org/resources.htm).
 
(33) Koch E et al. Women’s education level, maternal health facilities, abortion legislation and maternal deaths: a natural experiment in Chile from 1957 to 2007. PLoS ONE, 2012, 7(5):doi:10.1371/journal.pone.0036613 (http://wwwplosone.org/article/info%3adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0036613, accessed 16 april 2013).
 
(34) The science of embryology reveals that the human embryo or fetus is a living organism of the species Homo sapiens, like each of us, only at an earlier developmental stage. and it is a basic moral principle—affirmed in the United nations’ Universal Declaration of Human Rights and other international instruments—that all human beings bear an equal fundamental dignity and right to life that must be respected and protected.

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Une personne « transgenre » se voit refuser l'essai d'une robe de mariée. Elle porte plainte.

Sur le site de Radio-Canada du 23 mai 2013:h

 

(Rohit Singh qui a voulu essayer des robes de mariée)

 

 

Une transgenre, qui s'est vue refuser l'essai d'une robe de mariée dans une boutique de Saskatoon, a déposé une plainte devant la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan mercredi matin.
 
« Ce n'est pas seulement ma bataille. C'est une bataille pour toute la communauté transgenre qui vit de la discrimination au jour le jour par toute la société », a déclaré Rohit Singh.
 
(...)
 
Le propriétaire de la boutique Jenny's Bridal avait de son côté affirmé ne pas regretter son geste.
 
(...)

 

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Le fanatisme de la charte des «valeurs québécoises» ou de la laïcité fermée étroitement... d'esprit

Sur le site du journal de Montréal du 23 mai 2013, cette réflexion

(Pauline Marois et Bernard Drainville veulent instituer une charte intolérante intitulée honteusement charte des « valeurs québécoises », comme si les Québécois étaient aussi bornés que ce laïcisme fanatique...)

 

 Le ministre Bernard Drainville a eu une réaction épidermique, la semaine dernière, en apprenant que des restrictions de stationnement ont été levées pour rendre service à la communauté juive de Côte-des-Neiges lors d’une fête religieuse. Selon le ministre, cet accommodement «n’a pas de bon sens» parce que «nous sommes tous égaux devant la loi».

(...)
Si tous les citoyens sont égaux, comment expliquer que l’on accepte que les règlements municipaux soient flexibles devant la demande d’un groupe et totalement rigides lorsqu’une demande identique émane d’un autre groupe, en l’occurrence lorsqu’elle est formulée par la communauté juive?
 
RACCOURCI INTELLECTUEL
 
Évidemment, on rétorquera que, dans une société laïque, les motifs religieux sont irrecevables. Or, c’est précisément ce raccourci intellectuel qui pose problème. D’abord parce qu’il sème la confusion entre la demande et le motif de la demande. Ensuite, parce qu’il permet à l’État de porter des jugements de valeur sur le motif de la demande.
 
Soyons honnêtes, si un groupe demandait à la Ville de tolérer le stationnement illégal parce que, pour des raisons écologiques, ses membres souhaitent ne pas conduire leur voiture, non seulement les autorités acquiesceraient à leur demande, mais il est probable qu’elles louangeraient également cette initiative. En revanche, la même demande devient inacceptable si elle permet d’exprimer sa foi. Pourquoi? Parce qu’on juge le motif, et non l’accommodement lui-même! On est tombé dans le fétichisme des motifs.
 
ÉTAT LAÏC
 
Et la laïcité dans tout cela? Un État est laïc si le fonctionnement de ses institutions est libre des diktats d’une religion officielle. Toutefois, un État sans religion n’implique pas qu’il soit antireligieux. Au contraire, par définition, un État laïc se doit d’être neutre face aux religions.
 
Or en s’opposant aux demandes émises par des groupes dont il n’approuve pas le mode vie, l’État prouve qu’il n’est pas impartial, qu’il impose sa propre échelle de valeurs. Autrefois, les hommes en soutane faisaient la loi. Aujourd’hui, ce sont les prêtres de la laïcité. Or, pourquoi leurs valeurs seraient-elles supérieures aux nôtres?
 
Certes, l’État doit s’assurer qu’un groupe qui demande un accommodement n’a pas l’intention de commettre un acte illégal, de tenir des propos haineux ou d’inciter à la violence. Si ces conditions sont respectées, l’État devrait alors se contenter de déterminer si l’accommodement est acceptable ou non en fonction de l’inconvénient qu’il occasionne, et non selon le motif invoqué. (...)
 
Le ministre Drainville concocte une Charte de la laïcité. Mais ne nous faisons pas d’illusion. S’il n’apprend pas rapidement à faire la distinction entre une demande et son motif, s’il ne comprend pas qu’un État laïc doit être impartial, sa charte sera inutile.
 
Nathalie Elgrably-Levy est économiste senior à l’Institut économique de Montréal

 

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La Fédération des médecins spécialistes du Québec demande des balises pour la procréation assistée

Sur le site du journal Métro du 22 mai 2013:

 

(Le Dr Gaétan Barrette, président de la FMSQ)

 

 

 

MONTRÉAL – La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) estime que le temps est venu d’ouvrir le débat sur la mise en place éventuelle de balises au programme de procréation assistée afin d’éviter les abus, une explosion des coûts et d’éventuelles dérives éthiques.
 
Le président de la Fédération, le docteur Gaétan Barrette, a soutenu en conférence de presse, mercredi, que Québec ne pouvait plus continuer sur la même voie.
 
«Dans la FIV (fécondation in vitro), au moment où on se parle, c’est un peu un bar ouvert», a imagé le docteur Barrette, selon qui le mot a commencé à se passer à l’extérieur de la province.
 
.
Fécondations in vitro: Des problèmes en perspective
 
«Nous sommes à la veille du tourisme médical procréatif. Au Québec, pour avoir accès à la procédure, il faut que la femme — pas le mari — ait une carte d’assurance-maladie, c’est tout. Et pour avoir une carte d’assurance-maladie, il faut être au Québec pendant trois mois. C’est tout», a déclaré le président de la Fédération.
 
Il a d’ailleurs précisé que ses membres avaient documenté au moins deux cas où des femmes de l’extérieur du Québec avaient agi ainsi.
 
Reprenant à son compte un cas récemment évoqué par le ministre de la Santé, Réjean Hébert, où un enfant conçu grâce au programme a dû être confié à sa naissance à la Direction de la protection de la jeunesse, le docteur Barrette a fait valoir que des balises et la création d’un guichet unique mettraient un terme à ce genre de situation. Il a rappelé que des balises existent par exemple pour l’adoption et, sans se prononcer en faveur de critères similaires pour la fécondation in vitro, il a dit croire que ce débat devait être fait, comme il doit aussi être mené, selon la Fédération, sur l’imposition d’une limite d’âge pour avoir droit à l’intervention.
 
«Est-ce que c’est justifié d’avoir des balises? La réponse, évidemment, c’est oui, a-t-il soutenu. Est-ce qu’on a des balises dans d’autres secteurs de la santé? La réponse est évidemment oui. Le seul secteur en santé que je connaisse où il n’y a pas de balises de quelque nature que ce soit, c’est dans la fécondation in vitro.»
 
(...)
 
Bien que prudente sur la nature exacte de ces éventuelles balises, la Fédération ne craint pas de s’avancer dans un cas précis: selon elle, le programme doit être soumis à la règle du médicalement requis.
 
La Fédération croit de plus qu’il faut réviser le tarif accordé aux praticiens du secteur privé. Le docteur Barrette note que les services de fertilisation in vitro offerts dans le secteur public sont sous-utilisés et que les professionnels migrent vers les cliniques privées, ce qui indique, selon lui, que les frais versés aux cliniques privées pour cette procédure sont exagérés.
 
Enfin, la Fédération, de même que deux associations membres, celle des pédiatres et celle des obstétriciens-gynécologues, dénoncent l’absence de registre pour documenter les effets du programme, et ce, même si un tel registre était prévu dans les crédits gouvernementaux.
 
La présidente de l’Association des pédiatres du Québec, la docteure Pascale Hamel, qui participait à la conférence de presse en compagnie de son homologue de l’Association des obstétriciens-gynécologues, le docteur Robert Sabbah, a déploré que l’on n’ait aucune façon d’identifier et de suivre les enfants issus de cette procédure et, donc, de savoir s’ils présentaient des problématiques de santé particulières.
 
«On voudrait qu’il y ait, dans ce registre, les techniques utilisées, les taux de grossesses, le taux de succès, le taux de grossesses multiples, les naissances vivantes et naissances prématurées et on voudrait aussi voir ce qu’il en est de la mortalité néo-natale, a-t-elle indiqué. Rien de tout ça n’a été fait, nous n’avons aucun chiffre.»

 

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La Fédération des médecins spécialistes du Québec demande des balises pour la procréation assistée

Sur le site du journal Métro du 22 mai 2013:

 

MONTRÉAL – La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) estime que le temps est venu d’ouvrir le débat sur la mise en place éventuelle de balises au programme de procréation assistée afin d’éviter les abus, une explosion des coûts et d’éventuelles dérives éthiques.
 
Le président de la Fédération, le docteur Gaétan Barrette, a soutenu en conférence de presse, mercredi, que Québec ne pouvait plus continuer sur la même voie.
 
«Dans la FIV (fécondation in vitro), au moment où on se parle, c’est un peu un bar ouvert», a imagé le docteur Barrette, selon qui le mot a commencé à se passer à l’extérieur de la province.
 
.
Fécondations in vitro: Des problèmes en perspective
 
«Nous sommes à la veille du tourisme médical procréatif. Au Québec, pour avoir accès à la procédure, il faut que la femme — pas le mari — ait une carte d’assurance-maladie, c’est tout. Et pour avoir une carte d’assurance-maladie, il faut être au Québec pendant trois mois. C’est tout», a déclaré le président de la Fédération.
 
Il a d’ailleurs précisé que ses membres avaient documenté au moins deux cas où des femmes de l’extérieur du Québec avaient agi ainsi.
 
Reprenant à son compte un cas récemment évoqué par le ministre de la Santé, Réjean Hébert, où un enfant conçu grâce au programme a dû être confié à sa naissance à la Direction de la protection de la jeunesse, le docteur Barrette a fait valoir que des balises et la création d’un guichet unique mettraient un terme à ce genre de situation. Il a rappelé que des balises existent par exemple pour l’adoption et, sans se prononcer en faveur de critères similaires pour la fécondation in vitro, il a dit croire que ce débat devait être fait, comme il doit aussi être mené, selon la Fédération, sur l’imposition d’une limite d’âge pour avoir droit à l’intervention.
 
«Est-ce que c’est justifié d’avoir des balises? La réponse, évidemment, c’est oui, a-t-il soutenu. Est-ce qu’on a des balises dans d’autres secteurs de la santé? La réponse est évidemment oui. Le seul secteur en santé que je connaisse où il n’y a pas de balises de quelque nature que ce soit, c’est dans la fécondation in vitro.»
 
(...)
 
Bien que prudente sur la nature exacte de ces éventuelles balises, la Fédération ne craint pas de s’avancer dans un cas précis: selon elle, le programme doit être soumis à la règle du médicalement requis.
 
La Fédération croit de plus qu’il faut réviser le tarif accordé aux praticiens du secteur privé. Le docteur Barrette note que les services de fertilisation in vitro offerts dans le secteur public sont sous-utilisés et que les professionnels migrent vers les cliniques privées, ce qui indique, selon lui, que les frais versés aux cliniques privées pour cette procédure sont exagérés.
 
Enfin, la Fédération, de même que deux associations membres, celle des pédiatres et celle des obstétriciens-gynécologues, dénoncent l’absence de registre pour documenter les effets du programme, et ce, même si un tel registre était prévu dans les crédits gouvernementaux.
 
La présidente de l’Association des pédiatres du Québec, la docteure Pascale Hamel, qui participait à la conférence de presse en compagnie de son homologue de l’Association des obstétriciens-gynécologues, le docteur Robert Sabbah, a déploré que l’on n’ait aucune façon d’identifier et de suivre les enfants issus de cette procédure et, donc, de savoir s’ils présentaient des problématiques de santé particulières.
 
«On voudrait qu’il y ait, dans ce registre, les techniques utilisées, les taux de grossesses, le taux de succès, le taux de grossesses multiples, les naissances vivantes et naissances prématurées et on voudrait aussi voir ce qu’il en est de la mortalité néo-natale, a-t-elle indiqué. Rien de tout ça n’a été fait, nous n’avons aucun chiffre.»

 

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Excellente réflexion sur la Marche printanière...

Sur le site ethiquepolitique.blogspot.ca du 21 mai 2013:

 

(Le symbole médical deviendra-t-il celui de la ciguë?)

 

 

 Je vous offre mon compte-rendu perso de la marche printanière, manifestation de samedi dernier à Québec du Rassemblement québécois contre l'euthanasie (RQCE).

1700 personnes réunies dans une atmosphère bon enfant sont venues dire au gouvernement que ce projet de loi, on en veut pas. On dira que c'est peu, ou plutôt pas autant que ce qu'on aurait espéré, je répondrai que j'attends de voir la manif qui en réunira autant pour exiger l'euthanasie. On sait tous que ça n'arrivera pas...
 
Comme disait mon évêque Noël Simard du diocèse de Valleyfield, qui avait en passant un très fort contingent d'une centaine de personnes, on est en train de se faire enfirouaper là.
 
On nous a en effet rappelé que 69% des mémoires présentés devant la commission parlementaire étaient contre l'euthanasie, mais qu'on les a comptés comme un seul parce qu'il provenaient de groupes défendant des idées semblables...
Que 90% des intervenants en soins palliatifs étaient contre aussi.
Que les médecins en bénéficieront financièrement lorsqu'on libérera ainsi un lit qui ne demande que peu ou pas d'intervention médicale (affreuse vérité dévoilée par un courageux Dr Patrick Vinay)
Et Amy Hasbrouk du groupe Toujours vivant- Not dead yet a démontré de manière magistrale que ce sont ceux qui se sentent le moins accueillis dans notre société, ceux qui souffrent déjà d'un handicap qui seront ainsi tentés de mettre à exécution cette sentence auto-administrée parce qu'ils croiront ainsi ils nous rendront service...Est-ce de ce type de société qu'on veut? Nous on dit non!
 
On s'est évidemment un peu payé la tête de Pauline Marois, mais qui ne le fait pas ces jours-ci. Personne n'est évidemment venu nous rencontrer mais le minimum de décence exige maintenant de mesdames Hivon et Marois qu'elles répondent à un tel mouvement, organisé je vous le rappelle au cours du premier long weekend de l'été. Les participants ont laissé là leur potagers, piscines et maisons de campagne pour investir une journée à défendre des valeurs et c'est remarquable.
 
Aussi, le Dr Couillard qui s'était prononcé publiquement contre l'euthanasie lorsqu'il était ministre de la santé est maintenant bien coincé entre un caucus qui a appuyé unanimement le rapport de la commission (incroyable, quelle gang de totons, pas un qui exprime l'once d'un désaccord) et ses propres convictions. On aimerait bien qu'il exprime quelque chose justement... un sentiment à défaut d'une consigne, une invitation à réfléchir, un retrait du chèque en blanc accordé au gouvernement sur ce sujet... Est-ce trop demander?
(...)
 
Jérémie
À voir à la suite de cet article, une très belle comptine amusante qui pourrait devenir un chant populaire, à répéter souvent! À ne pas oublier lors de la prochaine manifestation.

 

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Des dizaines de milliers de cartes postales dénonçant Stephen Harper distribuées dans une seconde circonscription

Sur le site de Radio-Canada du 22 mai 2013 qui censure toujours la carte postale de peur que la population ne voit la réalité:

Une campagne d'envoi massif de cartes postales anti-avortement vise maintenant une deuxième circonscription fédérale de Calgary, une semaine après avoir ciblé celle du premier ministre du Canada.

Environ 50 000 cartes postales montrant des foetus avortés seront envoyées à des résidences de la circonscription de Calgary Centre-Nord, représentée par la députée Michelle Rempel.
 
Un groupe appelé le Centre canadien pour des réformes bioéthiques (Canadian Centre for Bio-ethical Reform) affirme que la députée Rempel est l'une de cinq élus fédéraux dont les circonscriptions seront ciblées au cours de l'été, avec des cartes postales au contenu visuel explicite.
 
Une porte-parole du groupe, Stephanie Gray, a expliqué que la campagne s'en prenait aux députés qui avaient voté contre une motion pour étudier le moment où commence la vie humaine.
 
« La députée Rempel est une dirigeante de ce pays », a dit Mme Gray. « En fait, elle a récemment été nommée une des 100 femmes les plus puissantes du Canada. Alors, que fait une femme puissante à manquer à son devoir envers les enfants les plus démunis au pays? »
 
(...)
 

 

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La Conférence annuelle 2013 de l'association canadienne de santé publique : promotion de l'euthanasie et de la théorie du genre?

Le vocabulaire utilisé est révélateur. Sur le site de cpha.ca :

 

(Annonce de la conférence canadienne de santé publique 2013, au centre des congrès d'Ottawa)

 

 

Le 10 juin  2013 de 10 h 30 à 12 h Salle 205

Pour une mort saine : le rôle de la santé publique à l’ultime frontière l’aide médicale à mourir.
 
L’idée d’une mort saine peut sembler bizarre, mais chacun sait ce qu’est une mort malsaine et voudrait l’écarter pour soi et ses proches. Par le passé, la santé publique s’est peu intéressée à la mort et à l’agonie, mais favoriser une mort saine peut être entendu comme l’ultime frontière de la promotion de la santé. Le débat sur les choix de fin de vie a repris au Canada. Selon les sondages, une majorité de Canadiens appuie l’aide médicale à mourir. Une décision de la Cour suprême de la ColombieBritannique a cassé les dispositions pertinentes du Code criminel, mais le gouvernement fédéral a fait appel. Un rapport de la Société royale du Canada recommande la décriminalisation. Quant au Québec, il envisage une loi qui autoriserait l’aide médicale à la mort dans son système de santé à la suite d’un rapport de son Assemblée nationale et d’une analyse juridique.
 
Les participants de l’atelier seront mis au fait des récents événements, partageront leurs perceptions sur les décisions de fin de vie en tant qu’enjeu de santé publique et travailleront ensemble à recommander les suites à donner dans le secteur de la santé publique.
 
Objectifs d’apprentissage :
 
* Expliquer le statut juridique actuel de l’aide à la mort et de l’euthanasie au Canada.
 
* Estimer en quoi les décisions de fin de vie sont un enjeu de santé publique.
 
* Analyser les rôles futurs des politiques, de la recherche et de la pratique en santé publique en ce qui a trait à l’aide à la mort.
 
Conférencières :
 
* Michelle Giroux, professeure titulaire, Faculté de droit, Université d’Ottawa
 
* Betsy MacKenzie, conseillère en santé publique, Victoria (Colombie-Britannique) 
 
Animateur : 
 
* Trevor Hancock, professeur et chercheur principal, École de santé publique et de politique sociale, Université de Victoria

Et sur la théorie du genre :

Et si les données probantes avaient un sexe et un genre? Atelier méthodologique sur l’intégration du sexe et du genre en santé environnementale et santé au travail

Cette séance sera bilingue.

Cet atelier s’inscrit dans la foulée du rapport de l’administrateur en chef de la santé publique sur l’état de la santé publique au

Canada 2012, qui souligne la pertinence et les défis d’intégrer le sexe et le genre à toutes les étapes de la recherche et des

interventions en santé publique.

Cet atelier, développé à partir du travail interdisciplinaire de l’Équipe des IRSC sur le genre, l’environnement et la santé, propose une

réflexion méthodologique sur de nouvelles approches et outils pour mieux intégrer les questions relatives au sexe et au genre dans

la recherche, dans l’intervention et dans l’élaboration de politiques publiques. Cet atelier, sous la forme d’un ‘World Café’ autour de

4 tables de discussion, permettra aux délégués de discuter des enjeux auxquels ils font face dans l’intégration du sexe et du genre

dans les problématiques de santé publique liées à des expositions environnementales, incluant les environnements de travail.

Objectifs d’apprentissage :

* Identifier et analyser des outils et des approches intégrant le s/g dans l’élaboration des questions, des hypothèses et des

protocoles de recherche en santé environnementale et en santé au travail.

* Identifier et analyser des outils et approches intégrant le s/g dans l’analyse des résultats de recherche et le développement

d’interventions en santé environnementale et en santé au travail.

* Identifier et analyser des outils et des approches permettant de mettre en évidence les différences liées au s/g dans le but

de faciliter l’élaboration de politiques publiques intégrant le s/g en santé environnementale et en santé au travail.

Conférencière : Donna Mergler, professeur émérite, Université du Québec à Montréal

 

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« Il a peur que je mette fin à ses jours » Témoignage d'un médecin dans le journal Le Soleil

Sur le site du journal Le Soleil du 22 mai 2013:

 

 

 

 

«Allo Doc! Vous me donnez encore combien de temps à vivre?» me demande un de mes patients, inquiet, lors d'une visite médicale à l'Institut Universitaire en Santé Mentale de Québec (IUSMQ). Monsieur est un patient âgé, schizophrène, avec de multiples pathologies. Il fait partie de ma clientèle régulière. Il a parfois peur de mourir. Ou plutôt, il a peur que je mette fin à ses jours. Je lui ai confirmé que jamais je n'agirai ainsi et que j'allais plutôt m'efforcer de lui prodiguer des soins de qualité. Jusqu'à maintenant, le patient semble me faire confiance, mais il me revient parfois avec sa question. C'est un patient tributaire d'autrui pour l'assurance de son bien-être, de ses droits, de ses soins... et éventuellement de la poursuite de sa vie?

(...) 
L'euthanasie, c'est donner la mort, directement, volontairement, intentionnellement... à la suite d'une demande. Ce n'est pas une pratique médicale que je désire vivre. Face à mes patients, je veux continuer à utiliser mes qualités de médecin pour exercer selon les niveaux de soins actuellement établis, soit le traitement optimal, le traitement proportionnel ou encore, les soins palliatifs.
 
Dr Réal Bertrand
 
IUSMQ

 

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Diane 35 : l'antiacnéique utilisé comme contraceptif est retiré de la vente en France

Sur le site de genethique.org du 22 mai 2013:

 

 

 

 

A la suite de la décision de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) en janvier dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 31/01/2013), Diane 35 et ses génériques ne sont plus disponibles en pharmacie, en France, à compter de ce mardi 21 mai. En effet, l'ANSM a estimé défavorable le rapport bénéfice/risque de cet antiacnéique, largement prescrit en tant que contraceptif. (...)

Par contre, l'agence Européenne Médicament, qui semble moins préoccupée par la sécurité, a estimé favorable le rapport bénéfice/risque... pour le traitement de l' acné seulement.

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