Le vocabulaire utilisé est révélateur. Sur le site de cpha.ca :
(Annonce de la conférence canadienne de santé publique 2013, au centre des congrès d'Ottawa)
Le 10 juin 2013 de 10 h 30 à 12 h Salle 205
Pour une mort saine : le rôle de la santé publique à l’ultime frontière l’aide médicale à mourir.L’idée d’une mort saine peut sembler bizarre, mais chacun sait ce qu’est une mort malsaine et voudrait l’écarter pour soi et ses proches. Par le passé, la santé publique s’est peu intéressée à la mort et à l’agonie, mais favoriser une mort saine peut être entendu comme l’ultime frontière de la promotion de la santé. Le débat sur les choix de fin de vie a repris au Canada. Selon les sondages, une majorité de Canadiens appuie l’aide médicale à mourir. Une décision de la Cour suprême de la ColombieBritannique a cassé les dispositions pertinentes du Code criminel, mais le gouvernement fédéral a fait appel. Un rapport de la Société royale du Canada recommande la décriminalisation. Quant au Québec, il envisage une loi qui autoriserait l’aide médicale à la mort dans son système de santé à la suite d’un rapport de son Assemblée nationale et d’une analyse juridique.Les participants de l’atelier seront mis au fait des récents événements, partageront leurs perceptions sur les décisions de fin de vie en tant qu’enjeu de santé publique et travailleront ensemble à recommander les suites à donner dans le secteur de la santé publique.Objectifs d’apprentissage :* Expliquer le statut juridique actuel de l’aide à la mort et de l’euthanasie au Canada.* Estimer en quoi les décisions de fin de vie sont un enjeu de santé publique.* Analyser les rôles futurs des politiques, de la recherche et de la pratique en santé publique en ce qui a trait à l’aide à la mort.Conférencières :* Michelle Giroux, professeure titulaire, Faculté de droit, Université d’Ottawa* Betsy MacKenzie, conseillère en santé publique, Victoria (Colombie-Britannique)Animateur :* Trevor Hancock, professeur et chercheur principal, École de santé publique et de politique sociale, Université de Victoria
Et sur la théorie du genre :
Et si les données probantes avaient un sexe et un genre? Atelier méthodologique sur l’intégration du sexe et du genre en santé environnementale et santé au travail
Cette séance sera bilingue.
Cet atelier s’inscrit dans la foulée du rapport de l’administrateur en chef de la santé publique sur l’état de la santé publique au
Canada 2012, qui souligne la pertinence et les défis d’intégrer le sexe et le genre à toutes les étapes de la recherche et des
interventions en santé publique.
Cet atelier, développé à partir du travail interdisciplinaire de l’Équipe des IRSC sur le genre, l’environnement et la santé, propose une
réflexion méthodologique sur de nouvelles approches et outils pour mieux intégrer les questions relatives au sexe et au genre dans
la recherche, dans l’intervention et dans l’élaboration de politiques publiques. Cet atelier, sous la forme d’un ‘World Café’ autour de
4 tables de discussion, permettra aux délégués de discuter des enjeux auxquels ils font face dans l’intégration du sexe et du genre
dans les problématiques de santé publique liées à des expositions environnementales, incluant les environnements de travail.
Objectifs d’apprentissage :
* Identifier et analyser des outils et des approches intégrant le s/g dans l’élaboration des questions, des hypothèses et des
protocoles de recherche en santé environnementale et en santé au travail.
* Identifier et analyser des outils et approches intégrant le s/g dans l’analyse des résultats de recherche et le développement
d’interventions en santé environnementale et en santé au travail.
* Identifier et analyser des outils et des approches permettant de mettre en évidence les différences liées au s/g dans le but
de faciliter l’élaboration de politiques publiques intégrant le s/g en santé environnementale et en santé au travail.
Conférencière : Donna Mergler, professeur émérite, Université du Québec à Montréal
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