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Un site aux propos rares sur la modestie vestimentaire...

Bien qu'ayant une présentation en français, malheureusement les vidéos ne sont qu'en anglais, mais ils sont à voir... Sur le site Libre et Vrai.com :

//www.youtube.com/embed/SH0PUjdPLQw

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Entrevue du Pasteur Éric Lanthier par Éric Duhaime sur la charte des valeurs québécoises sur les ondes de CHOI 91,9

Il est intéressant d'avoir un point de vue d'un chrétien engagé. Pour écouter l'entrevue avec Éric Lanthier et Éric Duhaime, cliquez ici.

 

 

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Le gouvernement annonce l'ouverture d'un centre de soins palliatifs... à l'Île-du-Prince-Edouard

Alors que le gouvernement du Québec veut s'engager sur la voie de l'euthanasie, d'autres se préoccupent du bien de leurs patients. Sur le site de Radio-Canada du 22 août 2013:

 

 

Le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard vient de lancer le processus d'appel d'offres pour la construction du nouveau centre de soins palliatifs.
 
Il s'agira d'un établissement autonome, situé près de l'hôpital Reine-Elizabeth de Charlottetown.
 
Le coût du projet est estimé à 5 millions de dollars.
 
Sur certains points, le centre sera unique au Canada.
 
Il s'agira d'abord d'un établissement autonome, détaché de l'hôpital.
 
Il se distinguera surtout par la vaste gamme de services qu'il offrira aux patients en fin de vie et à leur famille. Il comptera notamment une dizaine de lits en soins palliatifs, un programme de jour, une clinique externe, une salle commune et une salle pour les familles.
 
Le centre réservera également de l'espace pour les groupes de soutien et les services aux personnes en deuil.
 
(...)
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Approches de Patrick Lagacé et Denise Bombardier sur la charte des valeurs québécoises

D'abord le commentaire de Patrick Lagacé paru sur le site du journal La Presse du 22 août 2013:

 

(Patrick Lagacé et Denise Bombardier)

 

Ça faisait longtemps qu'on attendait les détails de la Charte des valeurs québécoises et c'est Le Journal de Montréal, lundi, qui a mis la main sur ce scoop tout chaud. Aucun travailleur de l'État ne pourra afficher une croix, un hijab, une kippa, un turban, si le ministre Bernard Drainville réussit à faire passer ce projet de loi (ce qui est loin d'être acquis).
 
(...)
 
Je l'ai écrit 100 fois depuis 2006: la vue d'un hijab ou d'un turban ne me fait pas capoter. Chaque fois, ça m'a valu des remontrances de la part de mes camarades commentateurs: t'es un naïf, Lagacé, un idiot utile...
 
Ce qui m'attriste, évidemment. Surtout quand ça vient de gens que j'estime, parfois. Est-ce que je leur dis qu'ils sont alarmistes, frileux et que cette écume à la bouche leur donne des airs de Joseph McCarthy, moi?
 
Je ne fais pas la danse du bacon parce que je crois à trois trucs, de façon quasi religieuse.
 
Un, la plupart de ces accommodements qui ont dérapé ne sont pas la faute des croyants à kippa, à hijab ou à turban, qui ont exagéré dans leurs demandes. C'est plutôt la faute de bons Québécois qui ont eu peur de dire un mot très simple. Ce mot, c'est: non.
 
Deux, mon «identité» québécoise est assez forte pour résister à des couteaux cérémonials de pacotille, à des épais à boudins qui ne veulent pas recevoir un ticket d'une policière. Si vous avez peur du hijab d'une éducatrice de CPE, ben le mot le dit: vous êtes peureux.
 
Trois, j'ai beau avoir divorcé du p'tit Jésus et astiquer mon athéisme, ma conception de la liberté inclut la liberté de religion. Et la liberté de religion, c'est la liberté de la pratiquer et de l'afficher. (...)

L'analyse de Denise Bombardier sur l'empressement du Parti Québécois à brasser certaines questions. Sur le site du Journal de Montréal du 22 août 2013:

(...) Il faut alors en conclure que le débat sur la charte des valeurs s’inscrit dans une démarche purement électoraliste.

Une proportion importante de Québécois nationalistes et fédéralistes est opposée au multiculturalisme canadien si cher à Pierre Elliott Trudeau, dont le fils Justin est l’ardent héritier. Il s’agit donc de créer un momentum favorable à la souveraineté qui pourrait se résumer par un slogan: pas de laïcité sans l’indépendance du Québec. Le débat, le gouvernement l’espère, alimentera la peur historique des Québécois de l’envahissement extérieur et de la perte de l’identité dans un melting pot façon canadienne. Et la fracture entre Montréal et le reste du Québec sera mise de l’avant, c’est inévitable. 

Le machiavélisme transpire dans cette urgence à débattre de cette charte. Mais le plus grave est cette irresponsabilité sociale de nous entraîner dans des combats aussi épuisants que coûteux. Ne serait-ce qu’en termes juridiques alors qu’on devra contester les chartes canadienne et québécoise. Nous mobiliserons nos énergies et nous déchirerons de nouveau, entre «nous» et avec «les autres», qu’ils soient du Québec ou du Canada.

En ce sens, la laïcité est instrumentalisée, détournée de son objectif dans l’espoir de convaincre une majorité de Québécois de reporter au pouvoir le PQ. C’est la politique du pire. Sachant qu’il perdrait un nouveau référendum, le gouvernement cherche à obtenir une victoire. Or, seule une victoire majoritaire à la prochaine élection lui donnerait la légitimité d’imposer sa charte et son référendum.

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La « normalité » de la pornographie

Sur le site du Journal de Montréal du 22 août 2013, cet article de Lise Ravary :

 

(Le magazine Fugues aux illustrations suggestives : disponible en présentoir à l'entrée de votre pharmacie ou autres commerces, à hauteur d'enfants...)

 

 

Je me suis pincée quand j’ai lu qu’une adolescente de 17 ans avait été photographiée en train de faire une fellation à deux garçons, en plein jour et devant tout le monde, pendant un spectacle extérieur en Irlande auquel assistaient 80 000 personnes. Ces photos se sont retrouvées sur internet et la jeune fille, victime de slutshaming, a dû être placée sous sédation.
 
Les gars dans cette histoire sont des salauds. Ils savaient très bien qu’elle serait traînée dans la boue pendant qu’eux seraient hissés sur l’Olympe comme dieux du sexe. Si c’était mes fils, croyez-moi, ils passeraient un très mauvais quart d’heure. Mais si c’était ma fille, elle aussi passerait un mauvais quart d’heure. Cette adolescente a fait grosse une bêtise. Elle n’est pas qu’une victime. Mais ça, personne n’ose le dire.
 
Je suis peut-être déconnectée de mon époque. J’ai lu dans un journal britannique de droite, The Daily Telegraph, «qu’une adolescente qui fait une fellation n’a rien de choquant, mais de prendre des photos de la scène, l’est».
 
La normalité prend le bord
 
Dans quel monde vivons-nous quand il devient normal qu’une adolescente ordinaire, qui fréquente l’école secondaire, qui vit chez ses parents, accepte de faire une fellation en public? Je n’ai qu’une réponse : bienvenue dans le monde de la culture porno, courtoisie d’internet.
 
(...)
 
Des sexologues américains rapportent qu’ils voient défiler de plus en plus de clients masculins dans la vingtaine qui sont incapables d’être excités par leur blonde parce qu’elle est normale. Sur les sites pornos, les femmes sont parfaites, pas un pli, pas un poil. Pourquoi les femmes − et les hommes − s’épilent-ils intégralement depuis quelques années? Pas pour passer un moment agréable chez l’esthéticienne. C’est la culture porno qui l’a imposé.
 
Pendant ce temps au Québec
 
La scène se passe samedi dernier, vers 18 h 30, au Métro de Magog. Deux adolescentes de 15 ou 16 ans entrent dans le supermarché. L’une d’elle porte une robe très très courte et l’autre n’a pour tout vêtement qu’un microbikini. Comme si c’était normal. Les gens étaient ahuris. Mais la jeune fille, elle, ne voyait rien. Chez Métro en bikini? Quand est-ce devenu acceptable? Et personne ne lui a dit d’aller s’habiller convenablement.
 
Cet été, j’ai traversé à moto une jolie ville de l’Estrie où se tenait un lave-o-thon, pour une bonne cause. J’ai failli m’évanouir quand j’ai vu la file d’attente de mononc’ qui attendaient pour faire laver leurs grosses Chrysler par de très jeunes adolescentes en bikini, couvertes de savon. Il y avait un lave-auto érotique dans le stationnement de l’église! Les parents, eux, regardaient l’action, fiers de leurs filles.
 
Oui, la culture porno est partout. Tellement qu’on ne la voit plus.
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Un voisin dit à la maman de « faire la bonne chose et ... d’euthanasier » son fils autiste de 13 ans

par Peter Baklinski, traduction de Campagne Québec-Vie

NEWCASTLE, Ontario, le 19 Août, 2013 (LifeSiteNews.com) - La famille d'un jeune garçon autiste (photo) est sous le choc après que la mère de l'enfant ait reçu une lettre anonyme haineuse qui réclame le déménagement de la famille ou « l’euthanasie » de l’enfant.

« Je tremblais en la lisant », a déclaré Brenda Millson, grand-mère du garçon à CityNews. « Ce sont des mots horribles ... terribles. Nous ne comprenons pas pourquoi quelqu’un a fait une telle chose. »

Les voisins se sont mobilisés pour manifester leur soutien à Max, 13 ans, qui a reçu un diagnostic d'autisme sévère dès l'âge de deux ans.

Karla Begley, la mère du garçon, a pleuré en lisant des parties de cette lettre haineuse au bulletin de nouvelles locales.

« Moi aussi je vis dans ce quartier et j’ai un problème », a déclaré l'auteur de cette lettre (anonyme) d'une page qui a été reçue vendredi.

« Vous mettez égoïstement votre enfant dehors tous les jours et le laissez être un [sic] rien sauf une nuisance et un problème pour tout le monde avec ce bruit polluant de chasse à la baleine [sic] qu’il fait sans cesse! »

« Ce bruit qu'il fait quand il est dehors est TERRIBLE!!!! Il terrifie mes enfants normaux!!! », dit la lettre.

« Quand vous sentez que votre enfant idiot a besoin d'air frais, emmenez-le donc au parc, espèce d’andouille », dit la lettre.

Qualifiant le garçon de « nuisible pour tout le monde », l’auteur de la lettre indique : « aucun employeur ne l’embauchera, aucune fille normale ne se mariera avec lui ni ne l’aimera et vous n'allez pas vivre éternellement ».

« Personnellement, ils doivent prendre toutes les parties non retardées de son corps et en faire don à la science », dit la lettre. « À quoi diable est-il utile aux autres, sinon ? »

« Vous avez eu un enfant retardé, occupez-vous en ... comme il faut!!!!! Quel droit avez-vous de faire ça à des gens qui travaillent dur!!!!!!! Je DÉTESTE les gens comme vous qui croient, juste parce que vous avez un enfant ayant des besoins spéciaux, que vous avez droit à un traitement spécial!!! »

La lettre se termine en demandant à la mère de déménager ou de faire euthanasier son enfant. « Faites à tout le monde dans notre communauté énorme [sic] une faveur et DÉMÉNAGEZ!!!! »

« Allez vivre dans une caravane dans les bois ou quelque chose de semblable avec votre enfant animal sauvage! Personne ne veut de vous ici et ils n'ont pas le courage de vous le dire!!!!! »

« Faites la bonne chose, déménagez ou euthanasiez-le!!! Quel que soit votre choix, nous nous sentirons TOUS mieux!!! »

La lettre est signée: « Une mère en maudit ».

Le père de Max dit qu'il a peur pour la sécurité de son fils. « Une personne qui est folle ou démente au point de fabriquer de toutes pièces quelque chose comme ça, m'amène à croire qu'ils sont très dangereux. »

Les voisins disent qu'ils vont découvrir qui est l’auteur de la lettre. La famille envisage d’engager des poursuites.1

1 NDT : Aux dernières nouvelles, les autorités policières considèrent que la lettre n’est pas assez haineuse pour que des accusations de crime haineux soient portées.

 

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« Il n'y a pas de campagne de sensibilisation capable de battre les téléromans » dixit Laurent McCutcheon

(Fabienne Larouche et Laurent McCutcheon)

On le savait, mais il est bon de l'entendre de la bouche du président du principal lobby gai au Québec. Il ne faut donc pas s'étonner que jamais on ne verra dans un téléroman au Québec, une position contraire à l'enseignement politiquement correct de ce lobby. La censure fonctionne au maximum. Sur le site du journal Métro du 28 juillet 2013:

 

Très peu de personnages de parents homosexuels font partie de l’univers télévisuel québécois. Toute la vérité, Mémoires vives et 30 vies semblent être les seules séries à avoir fait ce pas.
 
«On a fait beaucoup de progrès dans la représentation des homosexuels à la télévision depuis une vingtaine d’années, mais il reste encore du chemin à faire, croit Laurent McCutcheon, fondateur de la Fondation Émergence. La prochaine étape sera de mettre en scène davantage de parents homosexuels, mais aussi plus de lesbiennes, de bisexuels et de transgenres.»
 
Pierre Barrette, professeur de télévision à l’École des médias de l’UQAM, explique cette relative invisibilité par le niveau d’acceptation de la société face à certaines réalités. «La télévision ne montre pas le monde tel qu’il est, mais tel que les téléspectateurs sont prêts à l’accepter», explique-t-il. Les chaînes de télévision ne prendraient pas le risque de froisser leur public en montrant des scènes qui les mettent mal à l’aise. Un épisode bien connu de la télévision québécoise est celui où l’émission Le Paradis terrestre fut retirée des ondes de Radio-Canada en 1972 en raison des nombreuses plaintes reçues par la société d’État après qu’on y ait vu des hommes se tenir par la main.
 
(...)
 
La télévision a un rôle important à jouer dans la lutte contre l’homophobie, selon Laurent McCutcheon. «Il n’y a pas de campagne de sensibilisation capable de battre les téléromans», estime-t-il. Ils mettent en scène des personnages auxquels les téléspectateurs s’identifient et ça contribue à leur donner une image positive.» La Fondation Émergence a d’ailleurs remis en 2012 le Prix lutte contre l’homophobie à Fabienne Larouche, pour le grand nombre de personnages homosexuels réalistes incarnés dans ses émissions.

Un article qui exprime bien que la population n'est pas d'accord avec les positions du lobby gai, mais que par l'entremise des téléromans, une tentative de lavage de cerveaux est en cours...

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Esme, née à 23 semaines de grossesse, grâce à la persévérance de ses parents...

Sur le site de Paris Match du 17 août 2013:

 

(Grâce au courage de ses parents et malgré une erreur médicale, Esme est bien en vie)

 

Esme, à l'hôpital, ne pesait que 420 grammes.

La petite Esme Poulsom est née après seulement 23 semaines passées dans le ventre de sa maman. Les médecins, pessimistes, avaient alors annoncé aux parents que l’enfant n’avait qu’une chance sur cent de survivre.

Ses parents l’appellent leur «petit miracle». Le 18 décembre dernier, Esme Poulsom est née… avec quatre mois d’avance. Sa mère, Kirsty, a perdu les eaux après seulement 19 semaines de grossesse. Les médecins de l’hôpital Nevill Hall, à Abergavenny, au Pays de Galles, lui ont alors annoncé qu’elle risquait, soit de faire une fausse couche, soit d’accoucher dans les 48 heures, rapporte le «Daily Mail». Mais aucune des deux prédictions ne s’est produite. Ils ont donc conseillé à la jeune femme, désemparée, d’avorter, certains qu’il n’y avait aucune chance pour que son enfant naisse vivant. Mais avec son compagnon Gareth, ils refusent de baisser les bras, préférant laisser la nature faire les choses. Les médecins lui font savoir que si elle parvient à tenir 23 semaines, ils lui donneront des stéroïdes pour arrêter les contractions. «Mais lorsque j’ai dépassé les 23 semaines de grossesse, ils ont finalement changé d’avis parce qu’ils avaient peur que je fasse une fausse couche. J’ai eu l’impression qu’ils avaient déjà abandonné», a confié Kirsty au quotidien anglais.

Une fois encore, le couple, déjà parent d’une petite fille de deux ans, ne se laisse pas abattre. Gareth se souvient qu’il connait une personne dans une situation similaire, qui avait été soignée dans un autre hôpital. Là-bas, on avait accepté de lui donner des médicaments pour essayer de stopper le travail. Il contacte donc un docteur pour lui demander son avis sur la situation de sa femme et celui-ci accepte de la prendre en charge. Mais l’hôpital Nevill Hall refuse de transférer la patiente au prétexte qu’elle est déjà en train d’accoucher. C’est à force de persuasion que Gareth parvient à les convaincre. Au bout de seulement 20 minutes à l’hôpital Royal Gwent de Newport, Kirsty se voit enfin administrer des stéroïdes. «C’est incroyable que deux hôpitaux de la même région aient des approches si différentes», déplore la jeune femme. Mais les choses ne se calment pour autant. Une semaine après son admission au Royal Gwent, Kirsty contracte une infection du sang, obligeant les médecins à provoquer son accouchement par césarienne. Tous craignent que l’enfant soit déjà mort, privé de liquide amniotique depuis cinq semaines.

Le premier miracle survient alors: le bébé est vivant. «Il y avait un pour cent de chances pour qu’elle vive. Ils pensaient me la donner dans les bras, morte. Mais elle pleurait. Ils n’ont pas pu y croire», se souvient sa mère. «Elle était si petite… Et les premiers jours, je n’avais pas le droit de la voire alors Gareth a pris des photos. (...)

Aujourd’hui âgée de huit mois, elle souffre encore de problèmes respiratoires «qui auraient pu être évités si on m’avait écoutée dès le départ», glisse sa maman, qui compte porter plainte contre l’hôpital. Elle risque également d’avoir toute sa vie des problèmes de déglutition. Mais ce n’est rien à côté du bonheur qu’ont ses parents et sa soeur de la serrer dans leurs bras.  

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Le sens de l'équilibre sur la question de la charte des valeurs québécoises, la laïcité et le port de signes religieux

(Sous prétexte d'une protection contre des accomodements déraisonnables, le gouvernement québécois poursuit sa traque du christianisme dans l'espace public. Un gouvernement qui approuve le Cours ECR, n'a aucun problème avec un multiculturalisme qui remplace le christianisme qui n'a plus que le droit d'être... patrimonial.)

 

Plusieurs commentaires paraissent dans les journaux sur la souveraineté culturelle qui doit être protégée contre le multiculturalisme, avec raison. Les Québécois ont plus que le droit, ils ont le devoir de protéger leur héritage spirituel et culturel.

Le Québec est un État (province ou pays selon les convictions) français et de culture chrétienne. Ce qui implique le respect de la prédominance du christianisme dans l’attribution des congés (Pâques, Noël, etc.) par exemple. On ne peut accorder le même statut à toutes les religions sur le territoire québécois.

Cela étant dit, la politique du gouvernement québécois est comme à son habitude, de tout mélanger pour pouvoir faire table rase de la religion chrétienne qu’il ne peut supporter. Il suit en cela les directives du Mouvement Laïc québécois qu’il consulte avec déférence.

Qu’il conserve pour l’instant le crucifix à l’Assemblée nationale (il sait la valeur de ce symbole pour les Québécois) ne doit pas cacher son empressement à interdire les petites croix portées sur les vêtements.

Qu’une société historiquement chrétienne donne une première place à l’héritage chrétien va de soi. Qu’un gouvernement dont la chef est fièrement athée veuille, pour ne pas avoir le courage d’attaquer directement et spécifiquement les aspects de certaines religions qui posent problème, interdire les signes religieux, c’est annihiler avec joie sa propre culture sous prétexte de traiter également dans l’interdiction toutes les religions.

Le Québec a le devoir de protéger son héritage chrétien. Il a le devoir de veiller à ce que des pratiques religieuses qui seraient dangereuses pour la sécurité des citoyens (le port d’un poignard sikh pouvant être utilisé dans une cour d’école par exemple) ne soient pas permises sur notre territoire. Il n’a pas le droit de s’attaquer à la liberté religieuse des citoyens qui ne met pas en danger cette sécurité, où ne scandalise les citoyens par son caractère dépravée.

Encore une fois, le port d’une kippa, d’un voile, d’une croix, ne met en danger que la santé de personnes profondément intolérantes et incapables de voir un symbole religieux sans s’étouffer.

Le Québec a un héritage chrétien à conserver. Jean-Paul II affirmait : « Les peuples qui ont reçu un très riche héritage spirituel, doivent le préserver comme la prunelle de leurs yeux. Et concrètement, ces nations ne préservent un tel héritage qu’en le vivant intégralement et en le transmettant courageusement. » (Centesimus annus, no 50)

La liberté religieuse est un droit fondamental : « Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l’ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu’il constitue un droit civil. » (Dignitas Humanae, no 2)

Un droit dans la sphère privée ET publique.

 

On ne peut qu’être en profond désaccord avec l’analyse que fait notre élite intellectuelle de la situation.

Mathieu Bock-Côté, par exemple (Journal de Montréal du 21 août 2013), interprète le port du voile comme étant d’abord un symbole communautaire et politique. Si tel était le cas, il faudrait l’interdire non seulement chez nos fonctionnaires, mais dans la vie de tous les jours. Tout comme la kippa.

Mais il n’est pas vrai que des juifs ou des musulmans ne peuvent s’intégrer parce qu’ils portent un signe distinctif particulier. C’est d’abord et avant tout leur attitude face à la culture d’accueil qui détermine si une population accueillie pratique une nécessaire assimilation à la culture commune du peuple d’accueil. Le port d’un signe religieux importe peu.

La convivialité dans nos milieux de travail avec des personnes portant un signe religieux vient démentir cette association entre auto-exclusion et religion affichée. Le travail d’intégration que doivent faire les personnes accueillies au Québec, leur inculturation, ne nécessite en aucune façon la clandestinité de leurs croyances religieuses.

La liberté religieuse n’est pas une composante subordonnée à la culture d’un peuple. Le Parti Québécois va trop loin dans sa volonté d’intégrer les immigrants. Que ces derniers parlent français, qu’ils adoptent notre histoire comme devenant la leur et celle de leurs enfants, qu’ils s’ouvrent aux artistes du Québec et à la culture québécoise, ce qui est un devoir de reconnaissance envers la société qui les accueille, ne peut en aucune façon supprimer la liberté universelle de chercher la vérité sur le sens de la vie et de partager ce que l’on croit, à tort ou à raison, être cette vérité.

La liberté religieuse est d’abord et avant tout une liberté de conscience. Et l’expression de cette liberté ne peut être restreinte que si elle attaque la sécurité des personnes ou scandalise la population par ses méfaits.

On ne peut parler d’un méfait ou d’un danger, quand il s’agit de porter une croix.

Par sa volonté de tout mélanger, le Parti Québécois montre encore une fois à quel point il ne peut supporter la transcendance dans notre peuple.

Le parti qui a déchristianisé les écoles québécoises ne peut recevoir notre appui s’il veut abolir de façon graduelle, comme il le fait depuis des années pour le christianisme, toute trace de transcendance dans notre société.

Mathieu Bock-Côté croit vraiment que le Parti Québécois respecte ce qu’il appelle le « Québec catho-laïc ». Cela n’est vrai que si le Parti Québécois ne permet que l’expression patrimoniale du catholicisme, sans permettre l’expression de la foi. Cela revient à dire que le christianisme n’aurait droit de cité que dans sa nature « ancestrale », mais pas comme source vivante de l’agissement des citoyens québécois. Et cela, en attendant que cet étouffement progressif permette un effacement graduel, le reléguant aux livres d’histoire.

Il est intéressant de constater que Pauline Marois a approuvé et défendu le cours multiculturaliste ECR, qui enseigne la tolérance des autres cultures, tout en dénigrant et sapant à la base la raison et les croyances en les mettant toutes sur un pied d’égalité. Cela devrait nous faire réfléchir, et faire réfléchir également notre intellectuel national, avec toute la noblesse que comporte ce terme, sur la véritable intention du Parti Québécois.

Combattre le multiculturalisme? Ou combattre la foi et spécifiquement la foi chrétienne par l’éradication de sa manifestation dans la sphère publique? À noter que dans ce débat, le Journal de Montréal présentait déjà des cas d’exception que le gouvernement entrevoit pour des religions autres que chrétiennes. Sans aucune arrière-pensée antisémite, on doit mentionner l’exemple cité par le Journal de Montréal pour les hôpitaux juifs.

Le laïcisme comme religion d'état est un intégrisme religieux plus dangereux dans la situation du Québec qu'un intégrisme musulman encore à l'état larvaire sur notre territoire.

Le gouvernement sait parfaitement qu'en éradiquant les religions de la sphère publique, il touchera spécialement la religion du peuple québécois, le christianisme. Pauline Marois qui a travaillé à la déconfessionalisation des commissions scolaires puis des écoles n'a toujours pas terminé un travail de déchristianisation qui lui semble toujours insatisfaisant.

Si elle s'attaque à la liberté religieuse, où s'arrêtera-t-elle?

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L'euthanasie et le suicide assisté en Belgique et aux Pays-Bas : la pente est de plus en plus glissante et inquiétante

par Peter Saunders, traduction de Campagne Québec-Vie

Docteur Peter Saunders (photo) a été récemment interviewé par Emily Graves de la radio Crossrhythms à propos des actions en vue de légaliser l'euthanasie et le suicide assisté dans le monde entier. Voici un extrait de l'entrevue, axée sur les développements récents en Belgique et aux Pays-Bas. La transcription complète est disponible en ligne.

Emily : Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce qui se passe en Belgique en ce moment?

Peter : Une partie de la difficulté que nous avons, c'est que cela n'a pas été très bien rapporté dans les médias, qu’ils soient diffusés par écrit ou sur les ondes. Ce que nous pouvons réunir (comme information), c'est qu'en Belgique l'euthanasie a été légalisée en 2002, mais seulement pour les adultes qui ont leur pleine capacité mentale, des personnes de plus de 18 ans. Et ce que la Belgique veut faire maintenant c’est de l'étendre aux enfants de moins de 18 ans ainsi qu’aux adultes qui ne sont pas mentalement compétents, certains d'entre eux souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de démence. C'est une énorme décision qui va ouvrir les digues encore davantage.

Emily : Lorsqu’il s’agit spécifiquement d'un enfant, à quel âge fait-on allusion? Quelle est la limite, le point de démarcation ?

Peter : Ils disent que l'enfant doit être assez vieux pour prendre une décision. On peut supposer que cela s'applique aux enfants plus âgés qui ont moins de 18 ans. Toutefois, cela soulève une question : si l’on considère que l’enfant n'est pas assez âgé pour prendre un verre, voter, se marier, conduire une voiture, alors pourquoi lui donne-t-on la permission de prendre la décision la plus importante de toutes, à savoir s’il peut décider qu’on mette fin à sa vie? Cela soulève de vraies questions, comment vont-ils déterminer si la souffrance d'un enfant est assez grande? Est-ce que tout va être défini subjectivement en fonction de l'avis du médecin? Comment vont-ils s’assurer que l’enfant prend une décision libre de toute contrainte, une décision mature qui est bien pensée? Cela soulève toutes sortes de questions au sujet des failles dans la loi et des extensions de celle-ci.

Emily : Est-ce qu'un enfant a une compréhension complète de ce que cela pourrait signifier pour lui?

Peter : Nous parlons d'adolescents, n’est-ce pas, et nous savons tous que les adolescents prennent souvent des décisions très impulsives qui ne sont pas mûrement réfléchies. Celles-ci portent sur des questions de style de vie, vais-je avoir des relations sexuelles, vais-je boire, vais-je fumer, vais-je conduire une voiture de cette façon et ainsi de suite et les (décisions) des adolescents ne sont notoirement pas bonnes parce que leurs cerveaux ne sont pas encore développés à ce stade pour penser correctement aux conséquences des décisions. Oui, je pense que c'est effectivement très dangereux.

Emily : Si ces propositions vont de l’avant, pensez-vous que cela encouragera d'autres pays à suivre le même chemin?

Peter : Je souhaiterais que les autres pays voyant ceci soient horrifiés et ne veuillent absolument pas aller dans le même sens que la Belgique. J'espère que telle sera la réaction.

Emily : Depuis 2005, les Pays-Bas ne poursuivent pas les médecins qui effectuent l'euthanasie sur des mineurs, tant que l'acte du médecin est conforme à un ensemble de directives médicales surnommé «Le Protocole de Groningen ». Pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet?

Peter : Le Protocole de Groningen porte le nom de la grande ville des Pays-Bas où il a été développé. C'est quelque chose de tout à fait particulier, vraiment. Aux Pays-Bas il est censé être illégal d'offrir l'euthanasie pour les mineurs et les bébés, mais ils ont créé un système dans lequel les bébés qui sont handicapés ou qui ont des maladies tellement graves qu'ils ont peu de chances de survivre peuvent subir une euthanasie involontaire. C'est évidemment bien avant qu'ils soient capables de prendre des décisions pour eux-mêmes. Ce qui se passe, c'est que si le médecin peut cocher une série de cases, le pouvoir judiciaire ferme simplement les yeux et permet de passer à l’action. C'est extrêmement controversé.

Quand cela a été décrit pour la première fois dans un journal médical revu par des pairs en 2005, ils ont rapporté, sur une période de sept ans, 22 cas de bébés atteints de spina bifida qui avaient reçu une injection létale, et ils ont dit qu'il y en avait probablement beaucoup plus. En fait, l'Association médicale néerlandaise vient de publier un rapport disant qu'ils pensent qu'il y a environ 650 bébés chaque année qui pourraient recevoir les injections létales en vertu de ce protocole. Cela semble maintenant avoir été accepté aux Pays-Bas : si vous êtes un enfant ayant des besoins spéciaux, alors votre vie n'est pas digne d'être vécue, et vous pouvez effectivement être « buté » par les médecins avec, de plus, le consentement de vos propres parents. Beaucoup de parents donnent un consentement à cet effet. Et comme vous pouvez l’imaginer, le lobby des droits des personnes handicapées est absolument furieux et scandalisé à ce sujet. Ils disent : « Vous êtes en train de dire que ma vie n'est pas digne d'être vécue, parce que cet enfant avec le même état que moi a été tué sans avoir son mot à dire dans ce que ce soit. » C'est un précédent très dangereux et inquiétant, tout d'abord, de dire qu’une telle vie n’est pas digne d'être vécue et de permettre à certains de porter ce jugement sur la vie de d’autres ; et, d’autre part, que le principal moteur de décision aux Pays-Bas soit maintenant la supposée souffrance que la famille ressent. Autrement dit, si vous et votre famille êtes accablés parce que l‘un d’entre vous est atteint d'une maladie, alors il est bien de tuer cette personne malade.

Emily : Pensez-vous que ce protocole a encouragé la Belgique à considérer le projet de loi sur l'euthanasie des enfants?

Peter : Oui. La différence est que dans le cadre du Protocole de Groningen aux Pays-Bas, nous parlons de bébés handicapés. Alors qu’en Belgique il s’agit de mineurs, d’adolescents de moins de 18 ans, donc c'est différent. En Belgique, cela va être légalisé, alors qu’aux PaysBas, ce n'est pas légal, mais la justice ferme les yeux. Il y a quelques différences, mais nous avons vu que partout où l’euthanasie et le suicide assisté sont légalisés, vous obtenez ce que nous appelons l'extension progressive; une pente glissante. Vous obtenez de plus en plus de cas chaque année ; en fait, en Belgique, il y a eu une augmentation de 5000% du nombre annuel de cas enregistrés depuis la première année en 2002. Et cela croît régulièrement tous les ans. Aux Pays-Bas, depuis 2006, il y a eu une augmentation de 15% à 20% chaque année. Aux Pays-Bas ils parlent maintenant de l’étendre aux patients atteints de démence et déjà les premières euthanasies de tels malades ont eu lieu. Il y a un grand nombre de personnes aux Pays-Bas aujourd'hui, une personne sur huit, dont le décès est dû à ce que nous appelons la sédation terminale : les médecins suspendent l’alimentation et l’hydratation et donnent de fortes doses de sédatifs, avec l'intention délibérée que le patient ne sortira pas de cette sédation et ne survivra pas. Nous pouvons vraiment observer aux Pays-Bas le phénomène de l’extension progressive de l’euthanasie et l’effet de pente glissante.

Emily : Pour en revenir à la Belgique, il s'agit d'une étape très importante : si cette loi est adoptée, la Belgique serait le premier pays à légaliser l'euthanasie des enfants. Quelles en seront les conséquences pour le pays?

Peter : Ce que nous voyons, chaque fois qu'une nouvelle loi (permettant l’euthanasie) est introduite c'est, en premier lieu, que les gens commencent à pratiquer la nouvelle loi, il y aura donc l'euthanasie des enfants. Ensuite, on observe que les gens vont au-delà de la nouvelle loi, ils repoussent les limites et vous vous apercevez qu'elle est appliquée dans des cas moins graves. Ça ne va pas être long avant que quelqu'un pose la question de l’euthanasie des bébés, comme les Pays-Bas l'ont fait. La troisième chose qui se passe, et peut-être la plus inquiétante, c'est que la conscience publique commence à changer, et que des actes qui auraient horrifié les personnes de la génération précédente ne dérangent plus beaucoup les gens à la génération suivante. Nous l'avons vu dans le cas parallèle de l'avortement : il y a 50 ou 60 ans, l’avortement aurait été absolument impensable pour la plupart des gens en Grande-Bretagne ; mais nous avons maintenant 200.000 cas par an et une grossesse sur cinq se termine par un avortement. Il ne fait aucun doute dans mon esprit que le même phénomène se produira avec l'euthanasie si jamais elle devient plus largement pratiquée. Comme je l’ai dit, tout commence avec l'idée qu'il y a une vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue, combinée avec l'idée que si une personne est un fardeau pour nous, alors nous pouvons l’encourager à mettre fin à sa vie ou prendre cette décision pour elle.

Pour le rapport décennal sur l'euthanasie en Belgique voir ici.

Reproduit sur LifeSiteNews avec la permission de PJ Saunders

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