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Très bon article sur le pape François et l'avortement

Sur le site de Aleteia du 9 octobre 2013 :

 

 

 

Le Pape, l’avortement, la miséricorde… et le contexte

Le Père Frank Pavone, leader américain pro-vie, souligne l’engagement du Pape François en faveur de la vie et corrige l’interprétation de trop de médias.

          J'ai eu le privilège  d'avoir rencontré le pape François quatre fois depuis son élection, et je suis sorti de ces rencontres très conforté  par son approche des questions pro-vie.
 J’ai eu deux conversations avec le Saint-Père à propos du travail que nous accomplissons en tant que « Prêtres pro-vie » (Priests for Life). Notre directrice, Janet Morana, s’est également entretenue avec lui au sujet de notre travail. En toutes ces occasions, il n’aurait pu s’être montré plus encourageant.

C’est pourquoi, je n'ai pas été inquiet  quand les médias ont commencé à rapporter sa « critique » de certains leaders de l’Eglise qui  se focalisent trop sur les questions liées à l’avortement.

 Le Pape n’est pas là en train de critiquer  le fait que l’Eglise se concentre trop sur l’avortement. En fait, il la protège, il la préserve d’être vue comme une simple « règle » ou « directive », détachée des enseignements fondamentaux de la foi chrétienne,  qui font de nous d’abord des chrétiens, et détachée de la compassion et de la miséricorde que le Christ étend aux femmes qui ont avorté.

 En ce qui concerne ce dernier point, le Pape a fait une remarque pour m'encourager dans mon travail en tant que directeur pastoral des ministères de Rachel Vineyard (guérir le traumatisme de l’avortement) dans le monde entier. Le Pape, qui a entendu parler de ce ministère en Argentine, m’a dit : « Rachel Vineyard est très bien; c’est un excellent travail! Continuez avec ça! »

La raison pour laquelle il se montre particulièrement  positif  sur  Rachel Vineyard et l’ensemble du travail  de guérison de l'Eglise après un avortement, ressort de sa récente interview qui a fait la une des journaux. Dans le traitement de l'avortement, a-t-il clairement précisé, nous devons étendre la miséricorde à celles qui ont commis ce péché. Nous qui rejetons l'avortement, nous ne rejetons pas celles qui ont eu des avortements. Au contraire, nous les embrassons avec le pardon et la paix.

Le Pape est un homme de paix : pas seulement un défenseur de la paix en Syrie et dans le monde, mais aussi de la paix dans les cœurs et les âmes ravagées de celles qui ont commis des avortements.

 C’est dans ce “contexte”  que le Pape demande que soit compris le “non” de l’Eglise à l’avortement. Le « non » à l'avortement est seulement  parce que nous disons «oui» à la personne humaine: le bébé, oui, et avec un égal respect la mère et le père, et tout le monde. Il n’est pas un leader pro-vie que je connaisse qui n’adhèrerait pas à ce message.

 Le Pape, en outre, dit que les impératifs moraux - comme le «non» à l'avortement - découlent des vérités de la foi. Il l’a illustré dans  l'homélie qu'il a donnée le 16 Juin devant une foule énorme qui s'était rassemblée sur la place Saint-Pierre pour la « Journée mondiale de l'Evangile de la Vie ».  Fait intéressant, le Pape n’a pas employé le mot « avortement » dans son homélie, mais le message qu’il a délivré a été l’une des dénonciations les plus fortes que j’ai entendue.

 Il a déclaré:
« Mais toute l’Écriture nous rappelle que Dieu est le Vivant, celui qui donne la vie et indique le chemin de la vie en plénitude …Les  commandements ne sont pas une litanie d’interdictions – vous ne devez pas faire ceci, vous ne devez pas faire cela..; mais un hymne au “oui!”: un oui à Dieu, à l’Amour, à la vie ».
 
« Trop souvent, l’homme ne choisit pas la vie, n’accueille pas  l’Evangile de la Vie’,  mais se laisse guider par des idéologies et des logiques qui mettent des obstacles à la vie, qui ne la respectent pas, parce qu’elles sont dictées par l’égoïsme, par l’intérêt, par le profit, par le pouvoir, par le plaisir et non par l’amour … Le résultat est qu’au Dieu vivant, on substitue des idoles humaines et passagères, qui offrent l’ivresse d’un moment de liberté, mais qui à la fin sont porteuses de nouveaux esclavages et de mort ».

Là encore, nous voyons ce que le Pape veut dire quand il place la position pro-vie de l’Eglise « en contexte ». Il n’est pas simplement en train de dire que « l’avortement est mal », comme s’il s’agissait  de quelque “règle” temporaire  séparée des enseignements de la foi vraiment essentiels. Au lieu de cela, en expliquant que Dieu lui-même est Vie, et que les attitudes qui nient la vie sont des “idoles”, il nous dit que soutenir l’avortement est une négation de la foi même et, en fait, une négation de Dieu.

 Ce faisant, il répond de façon définitive à ceux qui essaient de dire que l'avortement de combat est juste un "hobby", ou un aspect optionnel de l'œuvre de l'Église. Il répond à ceux qui voient l'opposition de l'Église à l'avortement comme rien de plus qu'un élément dans une plate-forme politique qui pourrait changer avec l’élection d’un nouveau pape, un peu comme une politique administrative pourrait changer avec l’élection d’un nouveau président.
 (...) 
 

Article initialement publié par  Priests for Life: Educational Resources le 1er octobre 2013.

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« Homoparentalité » : une nouvelle étude montre que les enfants réussissent moins bien à l'école

Sur le blog de Jeanne Smits du 12 octobre 2013 :

(Ouvrage de l'économiste Douglas W. Alllen, de la Simon Fraser University, publié par l'Université de Chicago)

 

 

 

Enfin une étude de grande envergure sur les enfants élevés par des paires homosexuelles : elle a porté sur une enquête ayant comme base 20 % des Canadiens recensés en 2006, et sa conclusion est pour le moins significative. Les enfants ayant grandi au sein de foyers gays ou lesbiens ont 65 % de chances d'obtenir leur diplôme équivalent au baccalauréat par rapport à ceux élevés dans une famille avec un père et une mère mariés. Et parmi les enfants de foyers homosexuels, les filles s'en sortent encore nettement moins bien que les garçons.

L'étude a été menée par Douglas W. Allen et publiée le 10 octobre par la Review of Economics of the Household. Elle a identifié les personnes qui se déclarent elles-mêmes comme élevées dans un foyer homosexuel au sein de cet échantillon de 20 % de la population recensée en 2006, suffisamment grand pour distinguer le statut matrimonial, les différences selon le sexe des parents et celui des enfants qu'ils élèvent.

(...)

Les résultats de son enquête sont pourtant spectaculairement opposés à ce qu'on nous a répété pendant des mois sur le fait que les enfants sont aussi bien élevés par des couples de même sexe que par les autres, au point qu'on est qualifié d'« homophobe » si l'on ose affirmer le contraire.

Le chercheur, professeur d'économie à la Simon Fraser University, a répondu aux questions de MercatorNet pour rendre compte de sa méthode et de ses résultats : une passionnante interview dont je vous propose la traduction complète ci-dessous, tant le sujet est fondamental dans les batailles qui nous mobilisent. – J.S.

 
— MercartorNet : Qu’a permis de découvrir votre étude sur l’issue du parcours scolaire des enfants de couples de même sexe par rapport aux enfants de couples de sexe opposé ?

­— Doug Allen : On compte sur les quinze dernières années quelque 60 études posant la question de savoir si « l’évolution des enfants est différente pour ceux élevés dans des foyers de même sexe ». La quasi totalité de ces publications est marquée par les caractéristiques suivantes : les échantillons sont minuscules et penchent dans une direction, les mesures des résultats sont subjectives et difficiles à reproduire, et le résultat est toujours qu’il n’y a « pas de différence ».

Malgré la validité scientifique limitée de ces études, elles aboutissent toutes à des recommandations
politiques de grande échelle. Il ne s’agit pas véritablement de littérature scientifique, mais d’une littérature politique qui a pour cible les juges, les juristes et les hommes politiques.

Puis il y a eu un papier de Michael Rosenfeld, publié par Demography en 2010. Cet article s’appuie sur un grand échantillon aléatoire et étudie le parcours scolaire normal aux Etats-Unis. Il s’agit, à mon avis, du premier travail statistique solide sur la question ; l’auteur confirme le résultat « pas de différence ». Par la suite, Joe Price, Catherine Pakaluk et moi-même avons répliqué son étude – et découvert deux problèmes.

Premièrement, il n’a pas trouvé « aucune différence ». Ce qu’il a trouvé, c’est beaucoup de bruit, il a donc été incapable de faire une distinction statistique entre les enfants de foyers homosexuels et ceux issus de n’importe quel autre type de foyer – y compris ceux dont nous savons qu’ils ne sont pas bons pour les enfants.

Deuxièmement, le manque de précision de ses estimations vient du fait qu’il a décidé de ne retenir aucun enfant n’ayant pas habité au même endroit pendant cinq ans. Un facteur qui s’est révélé très fortement corrélé avec la vie au sein d’un foyer homosexuel. Il a ainsi sans y faire attention écarté la plupart des foyers homosexuels de son échantillon. Sans cette information, il n’avait pas le pouvoir statistique de distinguer parmi les différents types de familles.

Ainsi donc, mes deux collègues et moi avons restauré l’échantillon et utilisé la technique statistique du contrôle de la stabilité du foyer. Nous avons découvert que les enfants de foyers homosexuels avaient 35 % de risques supplémentaires de ne pas réussir une année.

(...)

Qu’ai-je trouvé ? D’abord, j’ai tout simplement regardé comment n’importe quel enfant dans un foyer gay ou lesbien réussissait par rapport aux enfants vivant auprès de parents mariés ou concubins ou d’un seul parent. La partie la plus longue du papier compare les enfants de foyers de même sexe à des enfants vivant auprès de parents mariés, mais le lecteur peut faire toutes les comparaisons en regardant les tableaux.

J’ai constaté qu’en moyenne, les enfants de foyers de même sexe ont à peu près 65 % de chances d’obtenir leur diplôme de fin d’études secondaires par rapport à des enfants similaires vivant dans un foyer de parents mariés. C’est un résultat qui semble très voisin de celui que nous avons trouvé aux Etats-Unis pour le progrès normal.

Ensuite, je me suis demandé si la composition par sexe avait une incidence, alors j’ai distingué garçons et filles. J’ai été très surpris par les résultats.

(...)

Pour les filles, c’est une autre histoire. D’abord, les estimations sont très précises. Et deuxièmement, elles sont très basses. Une fille au sein d’un foyer gay a une probabilité de 15 % d’obtenir son diplôme ; dans un foyer lesbien le pourcentage atteint 45. Le résultat que l’on obtient en prenant la masse de tous les enfants est alimenté par l’effet fille. Et pour elles le résultat est très solide, j’ai essayé de nombreuses spécifications, des restrictions d’échantillon, et des techniques d’estimations, mais il demeurait toujours.

Ainsi mon étude ne rejette pas seulement le consensus autour du « pas de différence », elle renvoie par un résultat qui – si d’autres études le confirment – semble incroyablement important.

— C’est particulièrement dur pour les filles, donc. Pourquoi ?

— Il est important de souligner que je ne fais aucune affirmation théorique dans ce papier. Je ne fais que pointer une découverte empirique basée sur un grand échantillon de très bonne qualité, et qui ne confirme presque rien de ce qui a été affirmé auparavant.

Cela dit, en tant qu’économiste, j’envisagerais la supposition suivante : la spécialisation. Cela me paraît tenir la route que pères et mères ne sont pas parfaitement interchangeables. En fait, il se peut que les mères apportent des services parentaux qu’un père ne peut apporter, et que les pères apportent des services parentaux dont les mères ne peuvent apporter. Ces services pourraient bien être nécessaires aux filles mais pas aux garçons.

Par exemple, des gens médicaux m’ont dit que lorsqu’un père biologique est présent au foyer, les filles ont leurs premières règles plus tard. Et ce fait est corrélé avec une activité sexuelle plus tardive, etc., et cela peut impliquer une meilleure probabilité d’achever le cursus secondaire.

Il me semble que cela peut fonctionner pour des dizaines de facteurs. En tant que père de deux filles et d’un garçon, j’ai souvent discuté avec d’autres parents en notant qu’il suffit de nourrir les garçons et de les éloigner des explosifs, alors qu’élever une fille est un peu plus compliqué. C’est de l’humour un peu facile, mais tous comptes faits on a affaire à une question intéressante qui mérite d’être étudiée.

L’une des explications de la moins bonne réussite scolaire en général est que les enfants de couples de même sexe pourraient subir des discriminations à l’école. Cela paraît moins probable vu les différences de résultats entre garçons et filles. Ou alors il faudrait trouver une histoire de discrimination différente et plus compliquée.

— Voilà qui met la sagesse conventionnelle sens dessus dessous, n’est-ce pas ? La plupart des gens pensent qu’il n’y a pas de différence. Les études précédentes avaient-elle des défauts ?

— Je crois que j’ai répondu à cela plus haut. Mais je voudrais quand même signaler autre chose. J’ai lu chaque papier ou presque sur le sujet publié depuis 1995. Et bien que bon nombre d’entre eux assurent ne trouver « aucune différence », ils trouvent pourtant bien quelque chose. Une fois de plus, leurs résultats viennent d’un petit échantillon qui penche dans une direction, mais on trouve bien des différences. Par exemple, les enfants qui grandissent dans des foyers de même sexe ont plus de probabilités d’essayer des styles de vie alternatifs, etc.

Je dois aussi souligner que toutes les études ne sont pas créées égaux. Ainsi, un sociologue australien nommé Sotirios Sarantakos a fait au cours des années 1990 un travail considérable qui, sans être aléatoire, utilise d’importantes études longitudinales de mesures de réussite objectives, vérifiables et certaines. Il aboutit à de nombreuses différences pour les enfants de foyers de même sexe en ce qui concerne les mathématiques, la langue et d’autres mesures de performance scolaire. Il est intéressant de noter que son travail n’est pas référencé dans la plupart des recensements d’études. Cela met aussi en évidence la nature politique de cette littérature.

(...)

Pour finir, comme je l’ai dit plus haut, j’ai été en mesure de contrôler l’histoire maritale des parents. Cela se révèle également important sur le plan statistique, et dans mon papier je montre ce qui arrive lorsque ce point n’est pas contrôlé. Les enfants vivant dans des foyers de même sexe ont de bien plus grandes chances de provenir d’un mariage hétérosexuel antérieur que de l’adoption ou d’autres moyens. Cependant, le divorce réduit la probabilité de réussir son cursus scolaire. Si vous ne contrôlez pas cet effet, les enfants de foyers de même sexe réussissent encore moins bien au moment de l’examen final. C’est donc une variable importante à prendre en compte.

—Votre étude prouve-t-elle de manière définitive qu’il n’y a pas de différence ? Quelles questions soulève-t-elle ?

— En admettant qu’elle ne comporte pas d’erreurs, elle invalide l’affirmation selon laquelle il n’y a « pas de différence ». Je pense à titre personnel qu’en sciences sociales nous de devons jamais donner trop de poids à une étude donnée. Il est important que nous regardions les faits en provenance de différents pays, etc. Je dirais que cette étude se superpose à quelques autres qui remettent en cause un consensus longtemps partagé. L’examen des études publiées montre que ce consensus ne s’est construit que sur une série de travaux préliminaires. Depuis que des chercheurs ont commencé à étudier la question de manière plus sérieuse, nous ne trouvons pas de faits à l’appui de cette conclusion-là.

— Dans un champ aussi conflictuel, pensez-vous que votre étude aura un impact sur le débat public ?

— Je n’en sais rien, mais j’ai l’intuition qu’elle aura peu d’impact. Le débat semble s’être déplacé depuis le laboratoire de statistiques vers le niveau du slogan placardé. Le concept d’« égalité du mariage » et l’alignement des droits au mariage de même sexe sur le mouvement pour les droits civils semble tellement puissant que je pense qu’une petite étude va beaucoup peser.

Si cette étude a un mérite, et si vraiment il y a une différence qui a de l’importance, il me semble bien plus probable que d’ici à 20 ans nous nous demanderons : « Comment en sommes-nous arrivés là et comment nettoyer les  dégâts » – un peu de la même façon qu’aujourd’hui nous nous demandons comment nous avons abouti à un monde où tant d’enfants sont élevés par un seul parent.

— Le sociologue Mark Regnerus a publié un papier qui a abouti à la même conclusion l’an dernier et aussi bien ses collègues et les activistes lui ont à peu près tout fait, si ce n’est le crucifier. Vous attendez-vous à une réaction semblable ?

— Avant la publication de son article je ne connaissais pas l’existence du Pr Regnerus. Parce que je travaillais dans le même domaine que lui j’ai immédiatement vu ce qui se passait. J’ai été frappé par l’hypocrisie de ceux qui l’attaquaient.

Voilà quelqu’un qui avait regardé les publications scientifiques et qui avait décidé de faire quelque chose de mieux. Il n’y avait que des échantillons minuscules, il s’est mis à la recherche d’un grand échantillon et l’a trouvé. Il n’a trouvé que des tendances à pencher d’un côté et de l’effet boule de neige (le processus par lequel on demande à des amis de participer à une étude), alors il a adopté une procédure aléatoire. Il y avait beaucoup trop de questions complaisantes, alors il a posé des questions quantifiables. Il essayait d’améliorer le travail, et cela mérite d’être salué.

Son étude était-elle parfaite ? Non – mais aucune ne l’est. Sa grande erreur, évidemment, fut de trouver la mauvaise réponse. Ceux qui sont venus après et qui se sont plaints en parlant de ce qu’il aurait dû faire aurait dû être tout aussi en colère contre ce qui avait été fait auparavant. Si Regnerus avait conclu différemment, ils auraient applaudi sa recherche en la qualifiant de pionnière.

J’ai tendance à croire que cela ne m’arrivera pas pour nombre de raisons. Premièrement, après le commentaire sur Demography publié l’an dernier, mon université a reçu diverses lettres – envoyées au président, à plusieurs autres administrateurs, et à de nombreux collègues – demandant que je sois mis à la porte. C’étaient la même tactique qui avait été employée contre le Pr Regnerus.

Heureusement pour moi, je suis bien connu et respecté au sein de mon institution et nous avons une haute idée de la liberté académique. J’ajouterai que la Simon Fraser University a récemment été classée parmi les premières universités où l’on peut exprimer des idées qui peuvent être politiquement incorrectes.

Deuxièmement, mon étude ne considère qu’un aspect marginal des performances des enfants : le diplôme de fin d’études secondaires. Le Pr Regnerus en a évalué beaucoup, et de beaucoup de points de vue il a trouvé davantage de problèmes que moi.

Troisièment, mon échantillon est un échantillon de 20 % du recensement du Canada. Personne ne peut m’accuser d’avoir un petit échantillon partisan ni prétendre que l’agence chargée de le collecter n’est pas digne de foi.

Quatrièmement, le Pr Regnerus était le premier, et je pense qu’être le premier expose bien plus à essuyer le feu.

Cinquièmement, la Cour suprême des Etats-Unis a déjà pris une décision sur la proposition 8 et sur DOMA (Defense of Marriage Act), et ainsi les plus fortes incitations aux attaques ne sont plus d’actualité.

Cela dit, j’ai effectivement été attaqué, et j’aimerais relayer un incident qui s’est produit.

La semaine dernière j’ai reçu un courriel de David Badash, rédacteur en chef de The New Civil Rights Movement, un site de premier plan pour les droits gays. Il m’écrivait qu’il avait entendu parler de l’étude, et n’en était pas heureux, mais qu’il voulait m’en parler avant d’écrire à son sujet. Je répondis par retour, lui envoyai une copie et l’invitai à me poser toutes les questions qu’il voudrait sur ce travail.

Le lundi en arrivant à mon travail j’ai trouvé nombre de courriels haut en couleurs, me donnant toutes sortes de noms d’oiseaux. J’ait vite compris qu’ils venaient de personnes qui avaient lu un message sur le blog de M. Badash.

Alors je suis allé voir. J’y ai trouvé un mélange d’attaques ad hominem, des contresens et des représentations erronées de mon travail, et un esprit de méchanceté généralisé. A l’exact opposé de ce que j’ai toujours cru devoir être un vrai débat public.
  

Alors, je suis peut-être naïf ; peut-être les attaques viendront-elles. Quiconque veut lire mon travail y est cordialement invité, et je suis prêt à en discuter de manière raisonnable avec quiconque.

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Megan Lynne Young, Miss Monde 2013, se prononce contre l'avortement

Sur le site de media-presse info du 15 octobre 2013 :

 

(De la Philippine, Megan Lynne Young, une Miss Monde 2013 de 23 ans qui n'a pas froid aux yeux...)

 

(...) vous admirerez le courage dont elle a fait preuve en répondant aux questions d’une journaliste sur le réseau de télévision ABS-CBN le 28 août trois semaines plus tôt. 

- Quelle genre de beauté préférez-vous ?

- Celle de l’enfant à naître. Je suis opposée à l’avortement, je crois en l’abstinence avant le mariage, et je vois ce dernier comme une union inséparable pour la vie entière.

A propos du projet de loi de Santé Reproductive (Reproductive Health) du gouvernement philippin bloqué par la Cour Suprême, sa réponse a été la suivante :

- Je suis pour la vie (pro-life). Si le projet signifie tuer un être qui est là, je suis contre, bien sûr. Mes convictions sont : non à l’avortement.

Quand on lui a demandé si elle était partisane de la contraception, sa réponse a été claire :

- Je ne m’engage pas dans un truc pareil. Le sexe est réservé au mariage. Telles sont mes convictions.

A la question : comment une fille splendide peut-elle ne pas avoir de relations sexuelles ? La réponse a volé :

- Il faut répondre non à ce genre de demande. Si on essaye de vous y pousser, vous prenez du recul. En effet la personne qui vous propose cela ne mérite pas votre compagnie non plus que la moindre relation. Si en revanche un gars fait ce sacrifice, cela signifie beaucoup.

(...) 

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76 % des Canadiens croient qu'il est meilleur pour un enfant de moins de 6 ans d'être élevé par un parent à la maison

Sur le site de Socon or bust du 14 octobre 2013 :

76 % des Canadiens croient qu'il est meilleur pour un enfant de moins de 6 ans d'être élevé par un parent à la maison selon une recherche faite par l'Institut pour le mariage et la famille.

68% des diplômés universitaires partagent cette opinion. Parmi les femmes qui ont obtenu une maitrise ou un diplôme supérieur 54% préfèrent l'éducation à la maison.

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Soutenons la contestation de Mary Wagner pour la définition légale de l'être humain

Mary Wagner, militante de la défense de l'enfant à naître, a besoin d'aide.
 
Cela fait maintenant 24 ans que l’humanité et le droit à la vie des enfants à naître se sont retrouvés devant la Cour suprême du Canada dans la contestation constitutionnelle de Borowski versus Canada (1989). Les enfants à naître, qui depuis plus de 40 ans n’ont pas eu de protection dans la loi canadienne et qui jusqu’à ce jour sont tués de façon routinière à travers le pays, vont être encore une fois au centre d’une importante bataille pour leur protection. Mary Wagner est venue de Colombie Britannique à Toronto en 2010 pour être solidaire de l’héroïne pro-vie Linda Gibbons. Mary, une catholique, est consciente des paroles de Jésus (Mathieu, 25:40) «Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.» Les enseignements de l’Église confirment les convictions de Mary. Le Catéchisme de l’Église catholique déclare à la section 2270 : « Dès le premier moment de son existence, l’être humain doit se voir reconnaître … les droits d’une personne – parmi lesquels se trouve le droit inviolable de tout être innocent à la vie.» Le pape Jean-Paul II déclare à la section 73 de son encyclique Évangile de la Vie, que l’avortement est un crime « qu’aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer.
 
Des lois de cette nature, non seulement ne créent aucune obligation pour la conscience, mais elles entraînent une obligation grave et précise de s’y opposer par l’objection de conscience….»
 
Le 15 août 2012, Mary a été accusée de méfait: entrave à la jouissance et à l’exploitation légitime d’une entreprise et violation d’une ordonnance du tribunal par suite de sa paisible sensibilisation des femmes enceintes qui, avec leurs enfants étaient menacés par l’avortement dans une clinique d’avortement de Toronto. La défense de Mary fera valoir l’article 37 du Code criminel du Canada qui stipule : «Toute personne a le droit d’utiliser la force pour se défendre elle-même ou toute autre personne sous sa protection contre une agression.» L’argument de Mary va faire valoir que «toute personne» inclut les enfants à naître et que par sa présence et sa sensibilisation, elle a agi pacifiquement en auto-défense de ces enfants. L’avocat de Mary fera valoir que l’enfant à naître est en fait un être humain, dès la conception. Les arguments de la Charte seront aussi mis à contribution.
 
La défense légale de Mary sera dirigée par le Dr. Charles I. Lugosi, LL.B./J.D. LL.M. M.B.E. et S.J.D., www.lugosi-law.com.
 
La Cour a fixé les dates de l’enquête préliminaire aux 7 et 8 octobre 2013, à 10 h 00, à la salle 308 du Palais de Justice de l’Ontario, situé au 1000 Finch Ave. West et Dufferin Street. Les dates du procès ont été fixées aux 6, 11 et 12 décembre pour déterminer les avantages et les faits de la cause et aux 18, 19, 20, 26 et 27 mars ainsi qu’aux 13, 14, 15, et 16 mai 2014.
 
Le 16 avril 2013, Dr Lugosi a présenté à la cour supérieure, au nom de Mary, une demande de gestion de cas majeur et pour obtenir le statut de cause type constitutionnelle. En outre, une demande a été faite au juge de première instance pour un financement direct par le Procureur général. Toutes ces demandes ont été refusées. Nos frères et sœurs à naître ont besoin de notre aide. La seule option disponible, afin de poursuivre cette contestation constitutionnelle très valable, c’est de s’adresser directement au grand public pour des dons afin de soutenir sa défense qui impliquera des centaines d’heures de travail juridique.
 
Il est à espérer que les chrétiens, les gens d’autres confessions et les personnes de bonne volonté vont supporter la bataille juridique pour amener devant la cour l’humanité de l’enfant dans le sein maternel. La défense sera très dispendieuse. Si vous êtes capables, s’il-vous-plaît, soutenez cette cause selon vos moyens. «Chaque contribution est appréciée, grande ou petite» (Dr Lugosi). S’il-vous-plaît transmettez cette lettre à vos familles, amis, collègues…
 
Par-dessus tout, s’il-vous-plaît priez pour le succès de cette cause pour la défense de l’enfant à naître et pour la guérison des souffrances des mères ayant avorté ainsi que pour toutes les femmes qui envisageraient l’avortement.
 
Les dons peuvent être faits à l’ordre de : Mary Wagner Legal Defence Fund dans toutes les Banques de Montréal au Canada;
 
Compte # 0319 8991-017. S’il-vous-plait demandez que le dépôt soit une «note de crédit», ce qui va aider à la tenue des livres. Ou faites vos dons à l’ordre de Mary Wagner Legal Defence Fund avec le numéro de compte inscrit dans la section mémo du chèque et postez-le à : Mary Wagner Legal Defence Fund, c/o Bank of Montreal, 295 Boler Rd., London, ON, N6K 2K1.
 
Pour des informations sur Mary Wagner, Linda Gibbons, Joe Borowski, visitez le www.lifesitenews.com et d’autres sources web à partir de votre moteur de recherche.
 
Très sincèrement, John S. Bulsza, Fiduciaire de la Fondation pour la défense légale de Mary Wagner
 
Mary Wagner Legal Defence Fund, c/o John Bulsza,   P.O. Box 20076 Byron, 431 Boler Rd, London, ON., N6K 2K0;   519-657-9009

 

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Les médecins euthanasistes pourront être poursuivis au criminel rappelle le Dr Saba

Sur le site de Radio-Canada du 15 octobre 2013 :

(Le Dr Paul Saba)

 

 

 

La Coalition des médecins pour la justice sociale s'élève contre le projet de loi 52 du gouvernement du Québec qui souhaite baliser « l'aide médicale à mourir ». Ces médecins dénoncent le projet de loi en l'assimilant à un acte d'euthanasie, donc relevant du Code criminel, un domaine de compétence fédérale.

La Coalition prévient que « les médecins euthanasistes risquent d'être poursuivis au criminel » et que le gouvernement du Québec risque de se retrouver en Cour suprême du Canada pour défendre son éventuelle loi. Médecin de famille et coprésident de la coalition, Paul Saba affirme avoir l'appui des 9 millions de médecins membres de l'Association médicale mondiale qui dénonce l'euthanasie.

Le Dr Saba estime que le projet de loi 52 pourrait « encourager les jeunes personnes avec des maladies physiques telles que le cancer, ou psychiques telles que la dépression, à abandonner leurs traitements qui pourraient sauver leur vie ».

La Coalition s'appuie également sur le témoignage d'un médecin belge, qui parle de l'expérience dans son pays. George Casteur dénonce les « conséquences désastreuses de la pente glissante législative » empruntée par son pays qui, selon lui, ouvre la porte à l'euthanasie sur demande « aux personnes souffrant de problèmes de santé réversibles comme la dépression ou fatigue de la vie ».

(...)

 

 

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Avec un quart de la nourriture gaspillée annuellement, on nourrit l'ensemble de la population souffrant de la faim dans le monde

Sur le site du journal La Presse du 15 octobre 2013 :
 

 

 

Poubelles pleines au nord, récoltes perdues au sud: le gaspillage alimentaire nourrirait amplement les populations affamées, va rappeler mercredi la FAO à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation.

L'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO, basée à Rome) estime qu'un tiers de la production alimentaire mondiale est «perdue ou gaspillée», par négligence ou faute de moyens de stockage et de commercialisation adéquats. Soit 1,3 milliard de tonnes par an.

«Avec un quart de ça, on nourrit les 842 millions de personnes qui souffrent encore de la faim dans le monde», assure Robert van Otterdijk, expert agro-industries chargé des infrastructures rurales au siège de l'institution.

Pour mieux préciser les enjeux futurs, il fait valoir qu'en «réduisant de moitié ce gâchis, il n'y aurait plus qu'à augmenter de 32% la production alimentaire mondiale pour nourrir les 9 milliards d'humains projetés en 2050» - contre la hausse de 60% estimée nécessaire pour faire face à la croissance démographique.

(...)

«Les surfaces agricoles utilisées pour produire des aliments qui ne seront même pas mangés sont équivalentes à celles du Canada et de l'Inde réunis», remarque Mathilde Iweins, coordinatrice d'un rapport sur le coût environnemental du gâchis.

«Si le gâchis alimentaire était un pays, ce serait le 2e plus grand pays au monde derrière la Russie (en surface), le 3e émetteur de gaz à effet de serre après la Chine et les États-Unis. Sa consommation d'eau vaudrait trois fois le Lac Léman», poursuit-elle. Sans compter les rejets de poissons et fruits de mer estimés à une fourchette de 9 à 15% des captures en mer...

(...)

Dans les pays industrialisés, le gaspillage découle du choix de se débarrasser de produits encore comestibles par souci sanitaire, voire esthétique. Le gouvernement italien offrira d'ailleurs mercredi à la FAO un déjeuner à base d'aliments perdus.

Sur le mythe de la surpopulation, voir l'article : « L'apocalypse démographique n'aura pas lieu » 

 

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Lysiane Gagnon dénonce le « consensus » québécois sur l'euthanasie

Sur le site du journal La Presse du 12 octobre 2013 :

 

(Lysiane Gagnon)

 

 

 

C'est avec une passivité étonnante que le Québec s'apprête à légaliser l'euthanasie - une pratique, notons-le, si délicate et controversée qu'elle n'a été reconnue que dans trois pays européens et deux États américains, et seulement après des débats douloureux.

Mais ici, exception faite des témoignages de spécialistes de soins palliatifs, la commission parlementaire qui vient de se terminer a complètement occulté les questions dérangeantes.

On pourrait presque parler de jovialisme, tant le consensus est large, au moins en ce qui a trait aux partis politiques et aux organismes officiels.

Mais y a-t-il vraiment consensus au sein de la population? Le Québec marche-t-il vers l'euthanasie les yeux fermés ou en toute connaissance de cause?

Un sondage d'Ipsos Marketing commandité en septembre auprès de 1010 Québécois par des spécialistes des soins palliatifs révèle en tout cas que le public nage en pleine confusion.

Seulement le tiers des Québécois connaissent le sens réel de «l'aide médicale à mourir», qui signifie l'injection d'un produit mortel administrée par un médecin sur un patient qui a réclamé la mort.

Pour 29% des répondants, il s'agirait simplement de soulager la douleur par des soins palliatifs; 22% s'imaginent qu'il s'agit de cesser l'acharnement thérapeutique, ou l'usage de techniques pour prolonger la vie artificiellement; et 16% croient qu'il s'agit de permettre au patient de s'injecter lui-même la substance mortelle. Par ailleurs, seulement 61% des répondants connaissent la définition correcte du mot «euthanasie».

Le vocabulaire utilisé par les politiciens (tous d'accord sur le projet de loi) est la source première de cette somme ahurissante de malentendus.

On parle de «mourir dans la dignité», une expression douce, qui évoque les soins palliatifs ou la cessation de l'acharnement thérapeutique. On parle de «continuum de soins», comme si le fait de tuer un patient (serait-ce à sa demande) s'inscrivait dans la pratique médicale classique. Même le titre officiel du projet induit les gens en erreur, car «l'aide médicale à mourir» est un parfait euphémisme pour désigner un acte exclusivement destiné à tuer.

Rien d'étonnant à ce que les sondages gouvernementaux brandissent des taux d'approbation phénoménaux!

Il y a une raison d'ordre politique à ce malentendu soigneusement cultivé. C'est que le suicide médicalement assisté relève du code criminel canadien, et que le gouvernement fédéral n'est pas près de légiférer sur la question même si l'idée fait son chemin au sein d'autres gouvernements provinciaux.

En laissant entendre que l'euthanasie est un acte médical inscrit dans une logique de «soins», le Québec cherche à ramener la question à son aire de compétence, puisque les services de santé relèvent du provincial. (Cette mise en scène s'effondrera dès qu'un groupe ou un citoyen contestera la future loi devant les tribunaux.)

Il reste qu'objectivement, en jouant sur les mots, la classe politique induit sciemment la population en erreur.(...)

S'ils s'engagent sur cette pente glissante, les politiciens devraient se faire un point d'honneur d'informer adéquatement la population à la lumière des dérives qui se sont produites ailleurs, en Belgique par exemple, où l'euthanasie a été étendue à des gens d'âge moyen qui souffraient de dépression ou d'affections non douloureuses et non-mortelles.
 

 

 

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Euthanasie : deux médecins français accusés d'avoir empoisonné leurs patients

Sur le site du journal Le Monde du 11 octobre 2013 :

(Malheureusement pour ces médecins, il n'y avait pas de possibilité de remplir eux-mêmes les formulaires explicatifs, comme c'est le cas en Belgique et en Hollande...)

 

Deux médecins ont été mis en examen en début de semaine dans une affaire d'euthanasie présumée au centre hospitalier universitaire de Besançon (Doubs), a-t-on appris vendredi 11 octobre. Ils auraient administré du poison à quatre patients. 
 
(...)Une information judiciaire pour "empoisonnement de personnes en fin de vie" avait été ouverte en juillet 2007 par le parquet de Besançon, sur demande de la chancellerie, au terme de cinq ans d'enquête préliminaire sur des cas d'euthanasie présumés dans ce centre hospitalier.
 
DES THÉRAPIES DE FIN DE VIE CHOQUANTES
 
(...) 
Infirmiers et aides-soignants avaient révélé l'affaire au printemps 2002, accusant les médecins du service, avec lesquels ils se trouvaient en conflit social, de "thérapies de fin de vie" qu'ils jugeaient "choquantes".
 
"Nous nous sommes portés partie civile pour soutenir les personnels non médicaux qui auraient pu être incriminés dans cette affaire. Ils ont administré des produits aux patients sur ordre et ont été malmenés par les médecins, a expliqué M. Maubert. Dès qu'ils ont compris que leurs actes n'étaient ni conformes, ni déontologiques au regard de la loi, ils ont refusé d'administrer les produits."
 
(...)

 

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Le président équatorien démissionnera si l'élimination des enfants à naître est permise dans son pays

Sur le site de seneweb.com du 10 octobre 2013 :

 

(Le président socialiste Rafael Correa)

 

 

 

Le président socialiste de l'Equateur, Rafael Correa, a menacé de démissionner si des membres de sa majorité parlementaire tentaient de faire dépénaliser l'avortement dans le cadre d'une réforme du code pénal."Si un groupe de personnes très déloyales réunissent demain une majorité (parmi les élus de la coalition au pouvoir) Alianza Pais" pour légaliser l'avortement, "moi, immédiatement, je présente ma démission", a déclaré jeudi le président sur la chaîne de télévision Oromar.
 
A l'occasion d'un débat parlementaire sur la réforme du code pénal, certains membres d'Alianza Pais militent en faveur de la dépénalisation de l'avortement. "C'est très regrettable ce qui se passe", a ajouté M. Correa, au pouvoir depuis 2007 et dont le mandat s'achèvera en 2017. "Qu'ils fassent ce qu'ils veulent, moi, je n'autoriserai jamais la dépénalisation de l'avortement", a-t-il averti. Le Parlement monocaméral réforme actuellement le code pénal, prévoyant d'introduire de nouveaux délits, comme le "féminicide", ou de limiter les peines effectives de prison à 40 ans.
 
 "Où parle-t-on de dépénaliser l'avortement ? Au contraire, la Constitution dit défendre la vie dès la conception", a souligné le président. M. Correa, qui se définit comme humaniste, catholique et de gauche, est un proche allié du Venezuela et de la Bolivie, principaux représentants de la gauche radicale latino-américaine. L'avortement est interdit dans la majeure partie des pays d'Amérique latine, excepté Cuba, le Guyana et l'Uruguay. Il est autorisé également dans la ville de Mexico et assorti de conditions au Brésil où il n'est autorisé qu'en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère.
 

 

 

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