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Que peut respecter qui ne respecte pas la vie?

(Une femen à l'oeuvre. Photo : planetart sur flickr.com, licence Creative Commons)

Le 24 novembre 2013, des groupes féministes ont tenté de vandaliser la cathédrale de Buenos Aires. La police a refuser de les empêcher sous prétexte qu'elles étaient des femmes. Seul des groupes de pacifistes se sont interposés subissant crachats, injures et assauts tout en conservant un calme surprenant.  Voici la vidéo censurée de l'événement. Sur le site de LifeSiteNews se trouve le lien pour voir toute la réalité de ces comportements bestiaux : 

//www.youtube.com/embed/fOCD_T9Qqpc

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La Russie interdit la promotion de l'avortement et discours de Vladimir Poutine

Sur le site de parents.fr du 3 décembre 2013 :

(Vladimir Poutine)

(Photo : www.kremlin.ru. sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

La promotion de l’IVG est désormais interdite en Russie. En effet, le président Vladimir Poutine vient de signer une loi apportant des amendements à plusieurs actes législatifs concernant la protection de la santé, dont l’un portant sur l’avortement.

(...)

Poutine a des politiques et des discours qui surprennent. Sur mediapresse du 30 septembre 2013 :

« (...) Nous pouvons voir comment certains pays euro-atlantiques sont en train de rejeter leurs racines, y compris les valeurs chrétiennes qui constituent la base de la civilisation occidentale. Ils nient les principes moraux et toutes les identités traditionnelles : nationale, culturelle, religieuse et aussi sexuelle.
(...)
Les excès du politiquement correct sont tels que des gens parlent sérieusement de proposer des partis politiques qui ont pour objectif de promouvoir la pédophilie. Les gens, dans certains pays européens, sont embarrassés ou ont peur de parler de leur appartenance religieuse. Des congés sont abolis ou nommés différemment ; leur essence est cachée, tout comme leur fondement spirituel. Et on essaye avec agressivité d’exporter ce modèle partout dans le monde. Je suis convaincu que cela ouvre une voie directe à la dégradation et au primitivisme, résultant en une profonde crise démographique et morale. »

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Colloque : L’éducation, un projet de famille et d’école

Par l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ), sous la présidence de Mgr Christian Lépine, Archevêque de Montréal.

(Photo : Peter Potrowl sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

Samedi le 7 décembre 2013 de 9H à 16H, accueil dès 8H15, messe à 16H Grand Séminaire de Montréal 2065, rue Sherbrooke Ouest, Montréal QC H3H 1G6

Inscrivez-vous ou réservez maintenant [email protected] ou téléphone : 514-276-8068 

Dîner servi sur place ou apportez votre lunch.
20 $/adulte ; dîner :10 $/personne, gratuit pour les 12 ans et moins. Animation pour enfants et adolescents, et fabrication de crèches, avec la Famille Myriam.
 
Conférenciers
 
Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal : L’éducation de l’enfant : noble mission des parents
 
 Anne Coffinier, de France, présidente et cofondatrice de l'Association Créer son école, Choix parental et liberté en éducation

Jean-Yves Côté, avocat : Le droit parental et les choix éducatifs au Québec

Paul Donovan, directeur de l'École secondaire Loyola : Le projet scolaire catholique
 
· Dominique Boily, président de l'École Notre-Dame du Mont-Carmel http://www.ndmc.ca/mot_president.html
 
· Marguerite Bourbeau de l'Association Notre-Dame des Écoles
 
· Barbara Séguin du Regroupement des familles catholiques pour l'école-maison.

 

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Un message dans une bouteille exprime toute la douleur et le regret que cause l'avortement

par Peter Baklinski • vendredi 11 octobre 2013 • Traduit par Campagne Québec-Vie


Joyce Everett rejoue le moment où elle a trouvé la bouteille sur une plage du golfe du Mexique.

Holly Beach, LA, 11 octobre 2013 (LifeSiteNews.com) — Rien n'aurait pu préparer Joyce Everett , 71 ans, à la pure excitation de tomber sur une bouteille lancée à la mer avec un message à l'intérieur tandis qu’elle écumait la plage avec son mari Dan, le long de la côte de la Louisiane, il y a quatre mois.

Mais lorsque Joyce, qui fait du bénévolat au centre de grossesse local, a ouvert en hâte la bouteille afin de dérouler le mystérieux message, son enthousiasme s’est soudainement éteint.

« Nous t’aimerons toujours », dit le message manuscrit. Deux séries d'initiales, A.W. et D.P. entourées d'un cœur, apparaissent sous le message.

À l'intérieur étaient roulées deux images d’échographies (prénatales). La première montre l’image claire et distincte d'un petit bébé mesurant 1,15 cm, à environ huit semaines de gestation. La date sur la photo : 30 mai 2013.


La bouteille avec son mystérieux message et des photos.

La deuxième photo, prise exactement une semaine plus tard, montre l'utérus de la femme, mais vide cette fois. Les initiales du patient apparaissent comme ADM.

En haut de chaque image est inscrit le même nom : Planned Parenthood.

Joyce a dit à LifeSiteNews.com (LSN) qu'elle « a su immédiatement » ce qu'elle avait trouvé en ce jour d'été, le 17 juin.

« Le nom “Planned Parenthood”, et l'échographie de l'utérus vide une semaine après la première image, m’ont fait comprendre qu’un avortement avait été effectué », dit-elle.

La militante pro-vie Abby Johnson, qui a déjà dirigé une clinique de Planned Parenthood, a dit à LifeSiteNews qu'il n'est pas rare qu’une femme demande les images de l'échographie de son bébé après un avortement. « Nous leur donnions une image avant et une après, l'une avec la photo de son enfant et l'autre avec son utérus vide. »


Échographie du 30 mai 2013 trouvée à l'intérieur de la bouteille.

« Parfois, les femmes demandaient la photo avant le début de leur avortement, mais nous leur expliquions que c'était notre politique de donner les photos après que l'avortement soit complété. Nous ne pouvions pas prendre le risque qu'elles voient leur bébé et changent d'avis », dit-elle.

Joyce dit que lorsqu’elle a vu les images de l'échographie, « j’ai été saisie de tristesse »

« C'était un bébé. La mère était probablement une jeune femme, si l’on se fie à l'écriture manuscrite, peut-être une adolescente - et elle avait juste besoin d’un complément d'information. »

Le nom d'un fournisseur d’avortement apparaissant au-dessus des images, et le fait que la seconde image montre un ventre vide exactement une semaine après que la première ait été prise, laisse peu de place à une interprétation autre que celle de l’avortement, a dit Joyce. Elle a rapporté que le Texas et la Louisiane exigent que des échographies soient effectuées avant chaque avortement et une semaine après.

« J’étais très triste, ce fut mon premier sentiment », dit-elle. « Il est très triste que cette personne ait été dans une situation où elle a estimé que l'avortement était la chose qu'elle devait faire, qu'elle n'ait pas connu d'alternative. »

Joyce croit que la femme a jeté la bouteille avec son message à la mer dans l'espoir que quelqu'un la trouve et prenne connaissance de la douleur profonde et indicible qui est la sienne.

« Pourquoi une personne mettrait-elle une note, une lettre, une image dans une bouteille, scellerait-elle le bouchon, et la jetterait-elle à la mer si ce n'est dans l'espoir que quelqu'un va la trouver et connaître l'histoire qui ne pouvait pas être dite? » demande-t-elle.

Rebecca Kiessling, une militante pro-vie qui a été conçue lors d’un viol, a dit à LifeSiteNews.com que cette histoire révèle « qu’après un avortement, les femmes embouteillent - au sens figuré et maintenant au sens propre - leurs émotions. » Elle espère que la mère apprendra que son message a été trouvé et que des gens sont debout, prêts à l'aider à surmonter le traumatisme causé par la perte de son bébé lors de l'avortement.

Joyce croit que Dieu l'a guidée, elle qui est bénévole dans un centre de ressources pour les femmes enceintes, afin quelle trouve le message dans la bouteille et que la mère, et d'autres femmes comme elle, puissent être rejointes avec un message d'amour, de compassion, d'espoir et de pardon.


Échographie du 6 juin trouvée à l'intérieur de la bouteille.

Si elle pouvait rencontrer la jeune femme qui a jeté ses malheurs d'avortement dans la mer, Joyce dit que rien ne lui plairait davantage que d'entendre l'histoire à l’origine du message dans la bouteille. À un certain moment au cours de la conversation, elle dirait doucement à la femme que ce qui s'est passé « n'a pas à définir ton avenir ».

« Je voudrais lui dire que si elle souffre de la perte (de son bébé), alors il y a de l’aide pour elle. L'avortement n'est pas un péché impardonnable. Et ce n'est pas quelque chose dont nous devrions nous détourner ou essayer de dissimuler ou cacher, mais qu’il faut affronter, dont il faut s’occuper. »

« Dieu connaît le chagrin et la douleur au fond de chaque acte. Il n'y a pas de tragédie qu’il ne connaisse, pas de péché qu’il ne pardonne », dit-elle.

Qu’elle puisse la rencontrer ou non, Joyce espère que la jeune femme ira chercher de l'aide par des conseils post-avortement à des endroits tels que le Projet Rachel, la Vigne de Rachel ou Silent No More Awareness Campaign.

Abby Johnson est d’accord avec Joyce : « Je voudrais dire à cette femme qu’il est possible de guérir de sa douleur. Je l'encourage à entrer en contact avec un centre de grossesse de sa région, afin qu'elle puisse commencer (à recevoir) la guérison qui ne vient que du Christ. »

Le bébé au centre de ce drame ne sera jamais oublié. Les deux images échographiques ont été encadrées et montées sur un morceau de bois de dérive tiré de l'océan. Everett prévoit l’accrocher au ABC Pregnancy Resource Center de Lake Charles, en Louisiane, où elle est bénévole en tant que conseillère.

Elle dit que ce tableau pourrait éventuellement aider une femme qui entrerait au centre en songeant à avorter : elle pourrait ainsi prendre conscience combien l’avortement est dévastateur à la fois pour le père et pour la mère (de l’enfant à naître).

« Les initiales entourées d'un cœur indiquent le désir du jeune couple pour “quelque chose de plus”, » dit-elle. « Il me semble évident que ce couple ne connaissait pas les alternatives qui s'offraient à eux, les ressources et les personnes qui se soucient de ce qu’ils ressentent, qui auraient pu leur parler du regret et du chagrin qu'ils connaîtraient. »

Même si Joyce ne réussira peut-être jamais à rencontrer la mère, elle est heureuse qu'au moins son enfant, l'une des victimes parmi des millions de l'holocauste de l'avortement dans le monde entier, fasse l’objet du souvenir que tous mériteraient.

« Ce bébé, enfant de Dieu, ne sera pas oublié, ni par ses parents, ni par moi, ni par nombre de ceux qui entendent cette histoire », a-t-elle dit.


Le message déchirant que Joyce a trouvé dans la bouteille:
« Nous t'aimerons toujours. A.W. D.P. »

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Le lien entre le cancer du sein et l'avortement de nouveau confirmé par 36 études réunies en une seule...

Sur le blog de Jeanne Smits du 1er décembre 2013 :

(Photo : Jason Meredith sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

 

 

 C'est dans la revue scientifique Cancer Causes and Control que les résultats de la méta-étude ont été publiés d'après des recherches de Yubei Huang et autrres du département d'épidémiologie et de biostatistiques de l'hôpital universitaire d'oncologie de Tianjin. Les chercheurs se sont lancés dans leur enquête après avoir noté que le taux de cancers du sein, traditionnellement plus bas chez les femmes chinoises que chez les femmes occidentales, s'est accru « de manière alarmante » depuis deux décennies, au même rythme que le resserrement de la politique de l'enfant unique imposée par les autorités.
(...)
Les chercheurs ont analysé 36 études du lien entre avortement et cancer du sein. Chez les femmes ayant eu un avortement, le risque de développer une telle tumeur était 44 % plus important que chez celles n'ayant jamais avorté. Pour deux avortements, le risque s'accroissait de 76 %, pour trois avortements, il atteignait 89 %.

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« (...) un ressort essentiel de l’ensemble du projet de Charte, à savoir une vision profondément négative de la religion (...) »

Le dernier numéro de Pastorale Québec donne la parole au théologien Robert Mager qui analyse la Charte des Valeurs de Pauline Marois. Sur le site de nouvelleacpc.blogspot.ca du 29 novembre 2013  :

(Bernard Drainville veut protéger les enfants de la religion...)

(Photo : Mariannlï sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

(...) «Lors de son point de presse initial sur le projet de Charte des valeurs québécoises, le ministre Bernard Drainville expliquait la décision d’étendre l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires à tout le monde scolaire et aux garderies. Il eut alors ces mots: «[On] a décidé de protéger les enfants [...]. [On] ne souhaite pas que les enfants soient exposés à quelque influence religieuse que ce soit.»

«Le jupon dépasse», tranche le théologien. «Cette simple remarque du ministre fait apparaître un ressort essentiel de l’ensemble du projet de Charte, à savoir une vision profondément négative de la religion, de toute religion, de l’expérience religieuse elle-même et des institutions qui les incarnent. (...)

Ce qui est le contraire de la laïcité, neutralité religieuse de l'État.

Partout où l'État le pourra, on « protégera » les enfants de tout, sauf du laïcisme intolérant et borné, incapable de respecter ce qu'il ne comprend pas... 

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Demande de la Coalition des médecins pour la justice sociale pour que le projet de loi 52 soit soumis à la Cour Suprême

Si le projet de loi est adopté, la Coalition fera cette demande à la Cour Suprême.

Sur le site du Journal de Montréal du 1 décembre 2013 :

(Les enfants seront-ils les prochains sur la liste, comme c'est le cas en Belgique?)

(Photo : Jejewen sur flickr.com, licence Creative Commons)

 

(...) Son application serait alors suspendue jusqu’à ce que la Cour ait statué sur sa validité constitutionnelle.
 
La Coalition demande aussi d’exclure les enfants et les personnes inaptes dans le projet de loi 52, même si c’est déjà le cas dans sa mouture actuelle qui en est à sa troisième lecture à l’Assemblée nationale.
 
La Commission des droits de la personne du Québec avait recommandé en septembre au gouvernement provincial de les inclure.
(...)

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Les Croates ont voté pour insérer dans leur constitution que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme

Sur le site du Journal de Montréal du 1er décembre 2013 :

(Drapeau de Croatie)

(Photo : Himasaram sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

(...)

Selon les résultats officiels portant sur les bulletins dépouillés dans près de 99% des bureaux de vote, 65,76% des Croates ont répondu «oui» à la question de savoir si le mariage devait être inscrit dans la Constitution comme « l'union entre un homme et une femme.»

(...)

Pourquoi n'a-t-on pas fait de référendum, ni en France, ni au Québec?

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Affirmation fausse de la Ministre Véronique Hivon dans une entrevue-débat avec Marie-France Bazzo sur l'euthanasie

 
La Ministre Véronique Hivon a prononcé des propos clairement faux sur la question de la souffrance des personnes en fin de vie. Nous vous invitons à regarder les 11 minutes de débat sur cette question animée par la journaliste Marie-France Bazzo, en compagnie de l'écrivaine Marie Laberge (Écoutez bien son excellente intervention à la fin de l'entrevue et regardez le visage de Mme Hivon à 10 minutes 20 sec. de l'entrevue.)
 
La ministre Véronique Hivon, responsable du projet de loi 52 visant à légaliser l’euthanasie, a affirmé, dans différentes émissions, que de 5 à 8 % des patients ne pouvaient être soulagés de leurs souffrances par les soins palliatifs. Elle affirmait lors d’une entrevue à l’émission de Marie-France Bazzo détenir ces chiffres de la maison de soins palliatifs Michel Sarrazin. Des chiffres identiques proviennent effectivement du mémoire présenté à la consultation publique de la commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, mémoire daté du 15 juillet 2010 mais, elle les a interprétés de façon gravement erronée. Voici ce que dit le mémoire à la page 25 :
 
« L’expérience de la Maison Michel-Sarrazin des cinq dernières années démontre une utilisation de la sédation palliative continue chez 3 % à 8 % de tous les patients admis, avec une moyenne à 5,5 %.
 
La sédation palliative continue entraîne malheureusement une altération de la conscience du malade et l’absence d’interactions avec ses proches. C’est pourquoi il doit s’agir d’une alternative de dernier recours, quand tous les autres moyens médicaux connus ont été tentés, sans succès, et seulement dans les derniers jours anticipés de vie. »
 
(...)
La sédation palliative continue, pratiquée dans un cadre balisé et rigoureux comme nous l’avons décrit, provoque un sommeil de quelques heures à quelques jours chez un malade à qui on veut éviter un état de souffrance intolérable.
 
Et voici ce qu’a dit la ministre Véronique Hivon :
 
Ministre Hivon : Parce qu’il faut, je crois, comme société faite de compassion et de solidarité offrir une réponse aux personnes qui sont sans réponse à la fin de leur vie, pour lesquelles les souffrances prennent toute la place, et pour lesquelles on n’est pas capable encore aujourd’hui d’offrir des réponses satisfaisantes malgré les meilleurs soins palliatifs, il y a toujours ce nombre de personnes qu’on n’arrive pas à soulager. Et je pense qu’une société faite de solidarité doit relever le défi d’offrir une réponse à ces personnes-là. (…)
 
Pour moi évidemment, on ne parle pas de tuer les gens et c’est un vocabulaire que je rejette. Toute l’idée du projet de loi, ce n’est pas un projet de loi qui porte que sur l’aide médicale à mourir, c’est un projet de loi sur les soins de fin de vie, un continuum.
Pour accompagner les personnes le mieux possible dans toute la complexité de leurs besoins, de leur réalité propre à eux et dans ces cas-là, exceptionnel, en fin de vie, pour qu’on puisse offrir ces réponses à ces personnes parce que même les gens qui travaillent en soins palliatifs nous disent que de 5 à 8 % des gens minimum avec les meilleurs soins n’arrivent pas à être soulagées en fin de vie. Alors moi, je pose toujours la question : au nom de quel principe refuse-t-on de soulager les souffrances de ces personnes-là? Et je dois dire qu’à ce jour, j’ai jamais eu de réponses satisfaisantes.
 
Nicholas Steenhout : Je ne suis pas nécessairement d’accord avec votre 5 à 8 %, je ne sais pas où vous l’avez pris…
Ministre Hivon : Michel Sarrazin.
 
(…) La ministre Véronique Hivon dit exactement le contraire du mémoire de la maison Michel Sarrazin dont elle prétend rapporter les données. Les 5 à 8% mentionnés par le document sont mentionnés comme étant soulagés par la sédation palliative. Comment la ministre responsable du dossier du projet de loi 52 peut-elle n'avoir rien compris au mémoire de la maison Michel Sarrazin au point d'affirmer qu'il exprime le contraire de ce qui y est écrit? Que des patients soulagés par la sédation palliative souffrent de façon intolérable? C'est extrêmement inquiétant...
 
Marie-France Bazzo : Mais pourquoi trouvez-vous cela risqué? Parce qu’il y a quand même énormément de balises dans le projet de loi? Pourquoi trouvez-vous ça risqué? Vous croyez que l’on peut dériver facilement une fois que la porte est ouverte?
 
Nicholas Steenhout : En Belgique, ils ont fait une loi pour l’euthanasie il y a 10 ans puis, ils voulaient que ce soit bien fait, il fallait que ce soit solide. Ils ont regardé ce qui s’est passé aux Pays-Bas dans les 10 années, ils ont fait une loi. Dix ans plus tard en Belgique, des dérapages, il y en a en masse. Moi je pense que ce projet de loi 52, là, on ferait la même erreur que la Belgique a faite.
 
Marie-France Bazzo : On pourrait glisser?
 
Nicholas Steenhout : Oui.
 
Ministre Hivon : En fait, ce qui est surprenant, c’est que la Belgique, puis c’est toujours délicat, je pense, de parler d’un autre côté de l’océan, d’autres pays, mais la Belgique, ce qui est quand même étonnant c’est que s’il y a autant de problèmes, comment ça se fait que le taux d’appui de la population augmente depuis l’adoption de la loi? Comment ça se fait qu’il n’y a pas de retour en arrière? C’est un pays démocratique où les citoyens se sont exprimés dans tout le processus, mais surtout notre loi ici justement elle s’inspire de toutes les expériences et elle jumelle deux réalités.

Le taux d'appui de la population belge augmente? Et c'est réjouissant? Nous pouvons donner à la ministre Hivon des raisons semblables de se réjouir sur la situation en Belgique : «Une enquête réalisée par l’université libre de Bruxelles (Vrije universiteit Brussel, VUB) auprès de quelque 3 000 Flamands âgés de 18 à 75 ans révèle que plus de la moitié d’entre eux estiment que les personnes âgées, en coma, en phase terminale ou ayant un style de vie malsain devraient prendre elles-mêmes en charge les soins médicaux lourds.

« Pour quatre Flamands sur dix, leurs compatriotes âgés de 85 ans et plus devraient se voir systématiquement refuser toute intervention d’un coût supérieur à 50 000 euros, à moins de la prendre en charge eux-mêmes. Même si ce refus équivaut à une condamnation à mort. »

Mme Hivon a parfaitement raison de dire qu'en Belgique il n'y a pas de retour en arrière... Elle continue ainsi le débat :

 
 
En Europe, la réalité pour avoir l’aide médicale à mourir, c’est d’être dans un état de souffrance. Ici c’est très présent dans les critères, les balises, mais il faut aussi être en fin de vie, ce qui est plus la réalité des états américains. Donc nous il faut à la fois avoir une maladie grave et incurable, des souffrances constantes et inapaisables et être en fin de vie, dans un état de fin de vie, dans un état de déclin irréversible avancé sans option, sans issue.
 
Marie-France Bazzo : Et c’est quantifiable?
 
Ministre Hivon : Oui, parce qu’évidemment la personne, cette souffrance-là elle est évidemment évaluable, mais surtout, maladie grave et incurable, c’est une balise qui est très forte. Souvent on entend les opposants qui vont venir dire, « oui, mais les personnes handicapées, une personne qui aurait une dépression majeure », la personne n’est pas en fin de vie. Il y a une chance d’améliorer sa condition. Une personne handicapée, ce n’est pas une maladie grave et incurable. C’est un état. Une personne qui est aimée, mais qui n’a pas de maladie grave et incurable, on ne parle pas du tout de ça. On parle vraiment de cas exceptionnel.

Mais à la dernière consultation publique, on a répondu que l'on reparlerait l'année prochaine des cas d'Alzheimer, de démence, etc. On pourra alors les rajouter à la catégorie «exceptionnelle ». Pour l'instant adoptons la loi, puis pour les nombreux autres cas exceptionnels, reparlons-en l'année prochaine. Une étape à la fois.

 
Marie-France Bazzo : Alors pour vous elles sont vraiment effectives les balises? Elles vont empêcher ce genre de dérive là?
 
Ministre Hivon : Je suis très très confiante et ce qui m’inquiète beaucoup quand j’entends cela, vous savez, à chaque jour dans nos hôpitaux il y a des gens qu’on débranche de respirateurs. Il y a des gens qui refusent des soins, qui refusent des traitements. Si il avait une telle mauvaise foi des soignants, parce qu’en fait cet argument-là, il part d’un manque de confiance envers les soignants de dire soudainement les soignants vont se transformer en des gens qui vont vouloir faire mourir leurs patients.
 
Marie-France Bazzo : Ou les familles voudront accélérer le processus? Ou la société?
 
Ministre Hivon : Mais tout part de la personne elle-même et de sa demande explicite, répétée, donc c’est la plus forte des balises.

Madame la Ministre Hivon n'a pas à s'inquiéter, les soignants ne se transformeront pas « soudainement » selon les témoignages actuels d'infirmières parus dans le Journal de Montréal  du 20 novembre 2013:

«  Le problème, c’est que le patient ne mourait pas assez vite selon le médecin. Il voulait partir et voulait qu’on accélère le processus de mort du patient. Il nous faisait augmenter les doses de morphine aux cinq minutes en intraveineuse. […] Pour moi, ce n’était pas des soins palliatifs, c’était de l’euthanasie. »

« (...) Je remplissais la seringue et c’est moi qui appuyais sur le piston, c’est ça que je n’ai pas aimé, c’était beaucoup. Le résident surveillait l’écran et me disait : “Je ne veux pas qu’elle respire plus vite, donne-lui 50 milligrammes, donne-lui 3cc, donne-lui, donne-lui”, je n’arrivais pas à fournir. En l’espace de 20 minutes, c’était fait. Moi je l’ai trouvée dure celle-là. J’ai dit aux filles, c’est de l’euthanasie. »

La ministre Hivon peut jouer à la vierge offensée, elle sait très bien que personne ne peut prétendre à la pureté intégrale de son personnel...

Nicholas Steenhout : Ce n’est pas les soignants à qui on ne fait pas confiance, c’est au système.
 
Marie-France Bazzo : De quelle manière le système?
 
Nicholas Steenhout : Un système qui ne nous permet pas d’avoir vraiment des choix. Revenons aux personnes handicapées. On a des problèmes d’accès aux soins de santé, problèmes de transport, problèmes de logement, problèmes d’emplois, problèmes de loisirs, tout ça s’empile puis tout d’un coup, c’est sûr on en vient à trouver cela dur.
 
Vous dites cela s’applique seulement aux personnes en fin et vie et moi, je l’ai relu juste avant de venir ici, l’article 25 qui donne les critères à l’accès à la fin de vie. Cela dit où cela que la personne doit être en fin de vie. Puis aussi, c’est quoi la fin de vie? Ça n’est pas défini nulle part dans votre projet de loi 52. Comment est-ce qu’on définit cela? Est-ce que c’est 2 semaines? Est-ce que c’est 2 mois? Est-ce que c’est 6 mois?
 
Ministre Hivon : Moi, je pense que la fin de vie, comme les grands concepts juridiques, ça dit ce que cela a à dire. C’est un grand débat cela. Le titre de la loi est sur les personnes en fin de vie, cela va de soi, cela transcende chaque article, c’est sur les personnes qui sont en fin de vie. Tous les experts nous ont dit, ne venez pas quantifiez est-ce que c’est 3 semaines, 3 mois parce que c’est très difficile de quantifier et ce qu’on veut c’est pas de tomber dans l’arbitraire. On le sait très bien quand une personne est rendue de l’autre versant de la montagne, quelle a toutes ces conditions. Et je veux quand même revenir parce qu’il y a plusieurs groupes qui nous ont dit que c’est vrai qu’il y a des gens qu’on n’arrive pas à soulager. Mais c’est comme si l’argument c’est de dire il faut laisser certaines personnes sans soulagement au nom d’un plus grand principe. Je cherche le plus grand principe à partir du moment où les critères sont clairs, où la personne doit le demander elle-même de manière répétée, où c’est son autonomie…

Ah oui, c'est vrai Mme la ministre que c'est très difficile de quantifier et de définir qu'il ne reste que trois mois à vivre à telle personne plutôt qu'un an ou plus, l'important c'est que le terme fin de vie soit assez large, pour regrouper toutes ces personnes qui, cas par cas, peuvent prendre deux semaines ou deux ans comme période de fin de vie. Pour qu'il n'y ait pas d'arbitraire et de discrimination. Chaque fin de vie sera respectée parce qu'il n'y aura pas de définition de la fin de vie. Il fallait y penser. Dire qu'il y avait des gens qui pouvaient s'inquiéter et penser que les balises ne peuvent tenir la route, comme c'est le cas en Belgique et en Hollande...

Marie-France Bazzo : Marie Laberge, qu’est-ce que ça vous inspire, la mort est présente dans tous vos livres?
 
Marie Laberge : Moi il y a juste une chose, je voudrais tellement qu’on définisse ici. Moi j’ai trois personnes que je connais qui sont mortes avec une sédation palliative et je crois que quand on dit ce mot-là la plupart des gens ne savent pas ce que cela veut dire. Et moi je ne comprends pas votre…, je comprends très bien vos principes et je les partage; la compassion pour moi est une chose fondamentale surtout envers des mourants, mais la sédation palliative, c’est permettre à quelqu’un de tomber dans un sommeil profond et de ne plus éprouver de douleur. Donc toute douleur est vraiment, vraiment contrôlable avec la sédation palliative. On peut dire à notre médecin : « endors-moi pour deux jours. Si je meurs pendant ces deux jours-là, c’est ça tant pis. Réveille-moi au bout d’une journée » et on peut le faire, on peut réveiller la personne puis là, lui demander : « qu’est-ce que tu préfères? Veux-tu parler à ton monde et tout, et après on peut la voir encore, puis il y a des gens, moi des gens que je connais qui sont morts en disant adieu aux gens qu’ils aimaient et en disant “restez près de moi le temps que mon corps finisse.” Ça, ça règle le cas de la douleur. Et c’est ça que je ne comprends pas quand vous dites “les gens 5 à 8 % éprouvent des douleurs on peut pas la contrôler”… La sédation palliative, c’est comme mettre quelqu’un sur une table d’opération puis lui donner…
 
Ministre Hivon : c’est comme une anesthésie
 
Marie Laberge : Oui, donc, il n’y a pas de douleur!
 
Ministe Hivon : il y a des situations… ben il n’y a jamais personne qui est capable de le garantir, mais effectivement il ne doit pas y avoir beaucoup de douleur.
 
Marie Laberge : Mais quand ils reviennent, ils disent qu’il n’y en avait pas!

La ministre Hivon pense qu'il pourrait y avoir de la douleur malgré le fait que les patients au réveil affirment qu'il n'y en avait pas. Par précaution et compassion, il vaudrait quand même mieux les euthanasier, non?

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D'un viol horrible, un « diamant brut » inestimable : l'histoire de Monica

(Monica Kelsey)

par Peter Baklinski, traduit par Campagne Québec-Vie

WOODBURN, Indiana 8 novembre 2013 (LifeSiteNews.com) — La jeune femme de 17 ans avait été terrorisée, humiliée, écrasée par ce qui lui était arrivé. Elle avait été violée. Maintenant, pour aggraver les choses, elle était enceinte. Sa mère l'avait forcée à se rendre chez un avorteur clandestin pour résoudre « le problème ». Mais au dernier moment, Sandy avait décidé de ne pas aller jusqu'au bout de la procédure illégale. C’était en 1972.

Deux semaines plus tard, le père de Sandy mourait subitement. Son univers s’était maintenant complètement écroulé sur elle. Tout ce qu'elle voulait, c'était retrouver sa vie. Et surtout, elle se demandait ce qui allait advenir d'elle et de la nouvelle petite vie qui commençait à remuer en elle...

Le mois dernier, Monica Kelsey, 40 ans, a vécu quelque chose de remarquable qui lui a confirmé qu’aucune vie, peu importe comment elle vient au monde, n’est une erreur : elle a trouvé un diamant dans un champ de terre labourée.

Monica a été abandonnée dans un hôpital par sa mère biologique violée, Sandy, deux heures après sa naissance et elle a rapidement été adoptée. Elle a grandi en ignorant complètement son origine tumultueuse. Il y a trois ans à peine qu'elle a pu prendre contact avec sa mère biologique et entendre pour la première fois le compte-rendu fidèle de sa vie.

« Quand j'ai trouvé ma mère biologique, elle m'a dit : “C'est incroyable de voir comment une chose si belle a pu sortir de quelque chose d’aussi horrible” », a raconté Monica dans une interview à LifeSiteNews.com.

Quand Sandy est décédée subitement en mars dernier, Monica a rencontré à l'enterrement des membres de sa famille qui ne connaissaient même pas son existence. « J'ai prié pour entrer en relation avec ma famille biologique », a confié Monica. « Quand je l’ai finalement trouvée, personne ne me connaissait. J'étais littéralement le secret de famille. »

Le mois dernier, pour explorer ses racines, Monica a décidé de faire le voyage de l'Indiana où elle réside, jusqu’en Arkansas, le lieu de sa naissance. Elle voulait ressentir elle-même les images et les sons qui ont été une partie de la vie de sa mère biologique.

Durant son séjour, Monica et quelques-uns de ses parents nouvellement découverts ont décidé de tenter leur chance à la chasse au trésor au Parc du cratère de diamants (Crater of Diamonds State Park) en Arkansas, le seul site de production de diamants au monde où le public peut trouver de vrais diamants et les garder.

Les géologues pensent qu’un volcan a amené les diamants à la surface il y a environ 100 millions d'années. Les diamants se forment très profondément dans la terre à des températures et pressions extrêmement élevées. Moins d’un pour cent des 150 000 visiteurs du parc chaque année trouvent un diamant.

Après avoir fureté pendant deux heures sur les 37 hectares de terre volcanique érodée et labourée du parc, le groupe, vêtements mouillés et chaussures sales, a décidé qu’il était temps de s’arrêter. Mais comme Monica allait chercher son seau et s’apprêtait à rejoindre sa famille nouvellement retrouvée, elle a remarqué sur le terrain quelque chose qui brillait au soleil. En se baissant pour le ramasser, elle a immédiatement reconnu ce qu'elle avait trouvé : un diamant jaune.

« La manière dont j’ai trouvé ce diamant qui étincelait dans un champ de terre est stupéfiante », dit-elle. Le personnel du parc a confirmé la découverte. Le diamant, le 400e trouvé cette année, pesait un peu plus d'un demi-carat (56 points).

Pour Monica, la découverte du diamant était remplie d’une signification plus profonde. Elle a soudainement pris conscience qu'elle, conçue dans un acte horrible de viol, était vraiment « le diamant à l'état brut » de sa mère biologique. « Le fait de trouver ce diamant est comme une sorte de signe que ma vie [en dépit de ses débuts difficiles] brille toujours, que l'étincelle est toujours là », dit-elle. « Dieu a pris la profonde douleur de ma mère biologique et l'a transformée en le plus précieux des joyaux. » « Je rends grâce à Dieu de ce que ma mère biologique a été assez forte pour sortir de la clinique d'avortement », dit-elle.

Monica, une infirmière et femme pompier qui est mariée et mère de trois enfants, prend publiquement la défense des enfants conçus dans le viol maintenant qu’elle connaît son origine.

Elle dit qu'elle avait eu l'habitude d'être contre l'avortement, « sauf dans les cas de viol » — c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'elle « sache ». Maintenant, elle dit à qui veut l'entendre que « la façon dont j'ai été conçue ne rend pas ma vie différente de votre vie. »

Monica dit doucement aux gens que « l'avortement n'a jamais réparé un viol, il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais. »

« L'avortement ajoute un traumatisme supplémentaire à celui du viol et rend aussi l'enfant victime, mais, malheureusement, par les mains de sa propre mère », dit-elle. Monica croit que les femmes qui deviennent enceintes à la suite d’un viol devraient penser à la nouvelle vie qui se développe en elles comme de leur propre « diamant brut ». « Il y a dans cette grossesse un diamant qui brillera plus tard, il suffit de le laisser grandir », dit-elle. « Les filles d'aujourd'hui n’ont pas assez confiance dans leur possibilité d’être fortes. »

Monica envisage de faire un collier avec son diamant, en le laissant non taillé. Elle le portera en mémoire du sacrifice de sa mère biologique qui lui a donné les plus grands cadeaux qui soient, la vie et sa famille adoptive. « Elle est mon héroïne, elle l’est vraiment. »

Monica dit qu'elle n'a que de la gratitude pour les choix que sa mère violée a faits.

« La vie est sacrée. La vie est précieuse. La vie est un cadeau. Merci, Seigneur, pour ma mère biologique. »

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