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Un message dans une bouteille exprime toute la douleur et le regret que cause l'avortement

par Peter Baklinski • vendredi 11 octobre 2013 • Traduit par Campagne Québec-Vie


Joyce Everett rejoue le moment où elle a trouvé la bouteille sur une plage du golfe du Mexique.

Holly Beach, LA, 11 octobre 2013 (LifeSiteNews.com) — Rien n'aurait pu préparer Joyce Everett , 71 ans, à la pure excitation de tomber sur une bouteille lancée à la mer avec un message à l'intérieur tandis qu’elle écumait la plage avec son mari Dan, le long de la côte de la Louisiane, il y a quatre mois.

Mais lorsque Joyce, qui fait du bénévolat au centre de grossesse local, a ouvert en hâte la bouteille afin de dérouler le mystérieux message, son enthousiasme s’est soudainement éteint.

« Nous t’aimerons toujours », dit le message manuscrit. Deux séries d'initiales, A.W. et D.P. entourées d'un cœur, apparaissent sous le message.

À l'intérieur étaient roulées deux images d’échographies (prénatales). La première montre l’image claire et distincte d'un petit bébé mesurant 1,15 cm, à environ huit semaines de gestation. La date sur la photo : 30 mai 2013.


La bouteille avec son mystérieux message et des photos.

La deuxième photo, prise exactement une semaine plus tard, montre l'utérus de la femme, mais vide cette fois. Les initiales du patient apparaissent comme ADM.

En haut de chaque image est inscrit le même nom : Planned Parenthood.

Joyce a dit à LifeSiteNews.com (LSN) qu'elle « a su immédiatement » ce qu'elle avait trouvé en ce jour d'été, le 17 juin.

« Le nom “Planned Parenthood”, et l'échographie de l'utérus vide une semaine après la première image, m’ont fait comprendre qu’un avortement avait été effectué », dit-elle.

La militante pro-vie Abby Johnson, qui a déjà dirigé une clinique de Planned Parenthood, a dit à LifeSiteNews qu'il n'est pas rare qu’une femme demande les images de l'échographie de son bébé après un avortement. « Nous leur donnions une image avant et une après, l'une avec la photo de son enfant et l'autre avec son utérus vide. »


Échographie du 30 mai 2013 trouvée à l'intérieur de la bouteille.

« Parfois, les femmes demandaient la photo avant le début de leur avortement, mais nous leur expliquions que c'était notre politique de donner les photos après que l'avortement soit complété. Nous ne pouvions pas prendre le risque qu'elles voient leur bébé et changent d'avis », dit-elle.

Joyce dit que lorsqu’elle a vu les images de l'échographie, « j’ai été saisie de tristesse »

« C'était un bébé. La mère était probablement une jeune femme, si l’on se fie à l'écriture manuscrite, peut-être une adolescente - et elle avait juste besoin d’un complément d'information. »

Le nom d'un fournisseur d’avortement apparaissant au-dessus des images, et le fait que la seconde image montre un ventre vide exactement une semaine après que la première ait été prise, laisse peu de place à une interprétation autre que celle de l’avortement, a dit Joyce. Elle a rapporté que le Texas et la Louisiane exigent que des échographies soient effectuées avant chaque avortement et une semaine après.

« J’étais très triste, ce fut mon premier sentiment », dit-elle. « Il est très triste que cette personne ait été dans une situation où elle a estimé que l'avortement était la chose qu'elle devait faire, qu'elle n'ait pas connu d'alternative. »

Joyce croit que la femme a jeté la bouteille avec son message à la mer dans l'espoir que quelqu'un la trouve et prenne connaissance de la douleur profonde et indicible qui est la sienne.

« Pourquoi une personne mettrait-elle une note, une lettre, une image dans une bouteille, scellerait-elle le bouchon, et la jetterait-elle à la mer si ce n'est dans l'espoir que quelqu'un va la trouver et connaître l'histoire qui ne pouvait pas être dite? » demande-t-elle.

Rebecca Kiessling, une militante pro-vie qui a été conçue lors d’un viol, a dit à LifeSiteNews.com que cette histoire révèle « qu’après un avortement, les femmes embouteillent - au sens figuré et maintenant au sens propre - leurs émotions. » Elle espère que la mère apprendra que son message a été trouvé et que des gens sont debout, prêts à l'aider à surmonter le traumatisme causé par la perte de son bébé lors de l'avortement.

Joyce croit que Dieu l'a guidée, elle qui est bénévole dans un centre de ressources pour les femmes enceintes, afin quelle trouve le message dans la bouteille et que la mère, et d'autres femmes comme elle, puissent être rejointes avec un message d'amour, de compassion, d'espoir et de pardon.


Échographie du 6 juin trouvée à l'intérieur de la bouteille.

Si elle pouvait rencontrer la jeune femme qui a jeté ses malheurs d'avortement dans la mer, Joyce dit que rien ne lui plairait davantage que d'entendre l'histoire à l’origine du message dans la bouteille. À un certain moment au cours de la conversation, elle dirait doucement à la femme que ce qui s'est passé « n'a pas à définir ton avenir ».

« Je voudrais lui dire que si elle souffre de la perte (de son bébé), alors il y a de l’aide pour elle. L'avortement n'est pas un péché impardonnable. Et ce n'est pas quelque chose dont nous devrions nous détourner ou essayer de dissimuler ou cacher, mais qu’il faut affronter, dont il faut s’occuper. »

« Dieu connaît le chagrin et la douleur au fond de chaque acte. Il n'y a pas de tragédie qu’il ne connaisse, pas de péché qu’il ne pardonne », dit-elle.

Qu’elle puisse la rencontrer ou non, Joyce espère que la jeune femme ira chercher de l'aide par des conseils post-avortement à des endroits tels que le Projet Rachel, la Vigne de Rachel ou Silent No More Awareness Campaign.

Abby Johnson est d’accord avec Joyce : « Je voudrais dire à cette femme qu’il est possible de guérir de sa douleur. Je l'encourage à entrer en contact avec un centre de grossesse de sa région, afin qu'elle puisse commencer (à recevoir) la guérison qui ne vient que du Christ. »

Le bébé au centre de ce drame ne sera jamais oublié. Les deux images échographiques ont été encadrées et montées sur un morceau de bois de dérive tiré de l'océan. Everett prévoit l’accrocher au ABC Pregnancy Resource Center de Lake Charles, en Louisiane, où elle est bénévole en tant que conseillère.

Elle dit que ce tableau pourrait éventuellement aider une femme qui entrerait au centre en songeant à avorter : elle pourrait ainsi prendre conscience combien l’avortement est dévastateur à la fois pour le père et pour la mère (de l’enfant à naître).

« Les initiales entourées d'un cœur indiquent le désir du jeune couple pour “quelque chose de plus”, » dit-elle. « Il me semble évident que ce couple ne connaissait pas les alternatives qui s'offraient à eux, les ressources et les personnes qui se soucient de ce qu’ils ressentent, qui auraient pu leur parler du regret et du chagrin qu'ils connaîtraient. »

Même si Joyce ne réussira peut-être jamais à rencontrer la mère, elle est heureuse qu'au moins son enfant, l'une des victimes parmi des millions de l'holocauste de l'avortement dans le monde entier, fasse l’objet du souvenir que tous mériteraient.

« Ce bébé, enfant de Dieu, ne sera pas oublié, ni par ses parents, ni par moi, ni par nombre de ceux qui entendent cette histoire », a-t-elle dit.


Le message déchirant que Joyce a trouvé dans la bouteille:
« Nous t'aimerons toujours. A.W. D.P. »

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