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Revendication de trois universitaires québécois : la reconnaissance des animaux comme étant des « personnes » à part entière...

Pourquoi devrait-on donner le statut de personne aux « animaux »? Sur le site du jounal Le Devoir du 4 février 2014)


(Photo : Jason Ahrns sur flickr.com, licence creative commons)


 



On leur refuse toujours l’exercice des libertés les plus élémentaires, comme la possibilité de se déplacer, d’avoir des relations avec leurs pairs et d’exprimer leurs comportements naturels. Ils sont toujours soumis au régime de propriété et on continue donc à en faire le commerce, c’est-à-dire à les vendre, les acheter, les détruire, en tirer profit, etc.


Les auteurs de cette lettre dénoncent une alimentation autre que végétalienne, l'utilisation de la laine, du cuir ou de la fourrure, les parcs aquatiques, les zoos, les rodéos, l'utilisation de chiens de traîneaux, etc.



Il faut plutôt accorder la personnalité juridique à tous les êtres sensibles. Bien sûr, la reconnaissance politique et juridique du statut de personne aux animaux sensibles impliquerait l’abolition de l’exploitation animale institutionnalisée et l’abandon de la consommation de produits issus de cette exploitation. C’est que seule l’adoption d’un mode de vie « végane » permet de répondre adéquatement à l’intuition selon laquelle il ne faut pas faire souffrir les animaux sans nécessité.


Pour en savoir plus sur le véganisme, vous pouvez consultez l'article de wikipédia.


Les auteurs de cette lettre sont :



Frédéric Côté-Boudreau - Doctorant en philosophie à l'Université Queen's


Valéry Giroux - Docteure en philosophie et coordonatrice du Centre de recherche en éthique de l'Université de Montréal


Jean-Philippe Royer - Candidat au doctorat en philosophie à l'Université de Montréal et à l'Université catholique de Louvain


Ce sont de tels « philosophes » qui ont fait perdre toute crédibilité à la philosophie, amour de la sagesse qui doit passer l'épreuve de la réalité, et non pas être une construction idéologique farfelue, sans référence au réel...


Nous leur conseillons vivement le séjour auprès de certaines espèces animales avec  l'obligation de leur laisser « exprimer leurs comportements naturels » histoire de reprendre définitivement contact avec la réalité. S'ils survivent, il est permis de croire que leur discours sera enrichi de quelques nuances... Voici un vidéo ou « malheureusement »  on empêche un lion de se déplacer en toute liberté et d'exprimer ses comportements naturels auprès d'un bébé.


//www.youtube.com/embed/Qc55K13HxIs

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Les vies brisées par le suicide. Des témoignages dans le journal Le Devoir

Sur le site du journal Le Devoir du 4 février 2014, ce témoignage de Caroline Moreno:

(Hiroshima : survivants d'une bombe extérieure. Le suicide est une bombe intérieure pour les proches de la personne suicidée)

(Photo : xiquinhosilva sur flickr.com, licence creative commons)

 

(...)Si la personne qui s’enlève la vie cherche à mettre un terme à ses souffrances, celles qu’elle provoque autour d’elle sont incommensurables.

(...) 

Pour ma part, le décès de mon frère a longtemps fait de mes jours des nuits sans fin. Cette épreuve ne m’a pas rendue plus forte ; elle m’a brisée. Il m’a fallu des années pour me réconcilier avec le bonheur. (...)

Dans les commentaires des lecteurs, on trouve cet autre témoignage de Sylvain Perreault:

Le départ subit de mon fils a fait de moi un éternel convalescent. Parfois résistant ; parfois chancelant. Je suis un être fragile, condamner à me réparer. Qui a dû réapprendre à respirer, marcher, échanger, goûter, sourire, aider, aimer...

 Car chaque suicide est un HIROSHIMA ! 

Tous deux lancent un appel à ce que le suicide demeure inacceptable et que nous trouvions des solutions à ce désir de mourir si répandu chez les Québécois. Un désir qui se manifeste par le suicide mais aussi par l'euthanasie qui est une problématique soeur du suicide.

Vous pouvez lire ces courts et touchants témoignage en allant sur le site du Devoir, en cliquant ici.

Il y a plus de 1000 suicides par année au Québec, trois par jour. C'est sur ce sujet qu'il devrait y avoir une réflexion du Québec entier...

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La Ligue des droits et libertés s'oppose à la charte des valeurs du Parti Québécois

Sur le site du journal Le Devoir du 4 février 2014 :

(Le ministre Bernard Drainville a la lourde tâche d'entretenir le débat jusqu'à la prochaine élection, ainsi que celle de tenter d'imposer une charte des « valeurs québécoises » qui ne respecterait aucune charte des droits de la personne...)

(Photo : Marianlï sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

(...)Dans le mémoire qu’elle défendra devant la commission parlementaire, la LDL demande au gouvernement Marois de retirer son projet de loi 60 qui risque, selon elle, de dénaturer la Charte des droits et libertés de la personne.

(...)

Elle soutient d’ailleurs que le gouvernement n’a pas démontré la nécessité d’adopter une telle charte, qui vise à limiter la liberté de conscience et de religion. La LDL déplore que le Parti québécois n’ait fourni aucune étude démontrant notamment que le port de signe religieux dans la fonction publique nuit au fonctionnement des institutions ou à l’atteinte des droits d’autrui.

(...)

La LDL note qu'aucune étude ne démontre que le port de signe religieux est une nuisance pour le fonctionnement des institutions ou serait une atteinte aux droits d'autrui.

Par contre, le fait de ne pas être capable de tolérer une croix, une kippa, ou un voile qui ne couvre pas le visage, lui, demanderait une étude sur l'étroitesse d'esprit de certains partisans du laïcisme désirant l'éradication de la visibilité de la transcendance.

Le projet de loi 60 pose le problème à l'envers. On ne doit pas s'interroger sur le port de signes religieux, droit fondamental reconnu internationalement, mais bien plutôt sur la montée de l'intolérance chez certains esprits totalitaires, envers des religions différentes de leur laïcisme.

Le projet de loi libéral (94) assurait la sécurité des citoyens tout en respectant la liberté de religion. Il faut y revenir.

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Les Italiens parlent de guerre civile pour décrire la situation de la France

Sur le site de christianophobie.fr du 1er février 2014 :


(Le gouvernement du « révolutionnaire tranquille »  Jean Lesage créa un ministère de l'éducation visant à retirer des mains de l'Église, les écoles et institutions éducatives du Québec. Cela lui coûta, selon son propre aveu, la perte du pouvoir en 1966.)


(Photo de la statue de Jean Lesage par Bouchecl sur wikimedia.org, licence creative commons)


 



Le quotidien italien Il Foglio a fait hier sa une d’un titre sans équivoque : « Guerre civile en France. République contre christianisme ». Il Foglio a interrogé le philosophe Pierre Manent qui déclare : « En France, il s’agit d’une guerre civile : République contre christianisme (…) 


Le gouvernement socialiste a engendré une nouvelle idéologie progressiste. Une idéologie où la démocratie a été complètement vidée de sens et est réduite à une adition de droits individuels. On a perdu toute idée de réalité. Il s’agit d’une conception agressive de l’égalité et de la liberté, de l’idée d’une vie sans lien avec le bien public. Ne comptent que les droits individuels, le désir. Certains socialistes pensent être une avant-garde sociale et morale (…)


La laïcité française a toujours constitué à expulser l’Église de l’espace public, un projet qui a été couronné de succès en offrant aux citoyens un nouveau code moral. Et dans ce projet, l’Église est considérée comme l’ennemie de la République ».


On peut faire un copier-coller de la situation française en remplaçant le terme République par le terme « révolutionnaires tranquilles », ces idéologues totalitaires qui ont conduit le Québec à la ruine morale et économique que nous connaissons actuellement. 


Aujourd'hui, bien qu'ils ne puissent éliminer toute trace du christianisme de notre histoire et de notre géographie, ils essaient de le reléguer au musée ou au « patrimoine ».


Après avoir interdit l'enseignement confessionnel dans les écoles publiques, ils espèrent pouvoir couper le financement des écoles privées.


Il faut entrer dans la résistance face à ce mouvement destructeur des valeurs et de ce qui est l'identité même des peuples canadiens-français et québécois.

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500 000 Français manifestent contre le « mariage gay », la gestation pour autrui, pour la défense de la famille

Une très belle réussite! Les Français ne lâchent rien et s'opposent massivement aux dérives anti-familiales du gouvernement socialiste. Sur le site du Salon Beige du 3 février 2014 :

(Photo : Mon_Tours sur flickr.com, licence creative commons)

 

"C’est une vague rose et bleue composée de familles et de nombreux jeunes qui a déferlé aujourd’hui dans les rues de Paris et de Lyon. Nous étions plus d’un demi million à Paris et  40 000 manifestants à Lyon.

Les cortèges se sont déroulés dans le plus grand calme. La force tranquille des familles s’est affichée aujourd’hui à Paris et à Lyon. Les centaines de milliers de manifestants ont pu porter avec détermination leurs revendications. Le cortège parisien s’est étendu sur près de 7 kms entièrement remplis entre l’Ecole Militaire et la Place Denfert Rochereau.

Le Président de la République et son gouvernement doivent en tirer des conclusions sans attendre et répondre clairement aux questions soulevées par la Manif pour tous. Leurs réponses sont attendues par une majorité de Français, en témoigne le sondage IFOP publié ce matin. Plus des trois quarts des Français (76 %) trouvent que la politique fiscale du gouvernement pénalise fortement les familles et près de 6 Français sur 10 (58%) considèrent que la politique menée par le gouvernement porte atteinte aux valeurs familiales. Concernant les projets du gouvernement en matière de filiation, une majorité de Français (51 %) est opposée à la PMA pour les couples de femmes alors que 54 % sont opposés à la GPA. (...)

//www.youtube.com/embed/pE-Nwxx8Fes

Vive la France!

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Très beau texte d'Isabelle Maréchal sur le suicide qui s'applique tout autant à l'euthanasie

Sur le site du Journal de Montréal du 3 février 2014 :


(Cet intervenant est-il en train de lui parler de son grand respect pour le suicide?)


(Photo : Dieselgeek sur wikimedia.org, licence creative commons)



Quand, chaque jour, trois Québécois se tuent, on est en droit de se demander pourquoi rien ni personne n’a pu les en empêcher.


(...)


Notre société très tolérante respecte le territoire de l’autre sans égard à la détresse qui l’habite. Nous avons dépassé les bornes en acceptant le suicide comme un geste réfléchi, oubliant qu’il puise d’abord sa source dans la détresse, la souffrance et l’impulsivité.


Nous n’osons pas contredire le choix des suicidaires parce qu’il nous est trop pénible d’être le témoin démuni de leur désir d’en finir. On baisse les bras. On culpabilise à distance. C’est difficile de vivre avec quelqu’un qui jongle sur un fil.


(...)


 Il faut dire au suicidaire qu’on s’inquiète, que son geste est inacceptable et que la pire chose qui pourrait nous arriver dans la vie, c’est sa mort.


Il y a une terrible fausse compassion qui consiste à dire que l'on respecte le choix de la personne. Cette fausse compassion est un mélange de lâcheté, d'indifférence et de haïne envers cette personne qui nous dérange avec sa souffrance psychologique.


La réponse la plus immonde que l'on peut faire à quelqu'un souffrant psychologiquement et demandant de l'aide pour mourir, c'est d'acquiéscer à sa demande avec le sourire jaune de celui qui se cache derrière une apparente comédie où l'on prétend aimer la personne. On ajoute au geste de se débarasser du patient, l'hypocrisie de prétendre que c'est pour son bien et parce qu'on l'aime qu'on accepte de le tuer. Les lobbyistes de l'euthanasie sont fondamentalement malhonnêtes.


Isabelle  Maréchal donne dans son texte l'exemple horrible d'un conseil de famille où l'on « respectait » le « choix » d'un des membres manifestant son désir de se suicider... Ce qu'il a fait avec l'accord de sa famille, comme ce sera le cas dans les euthanasies. Et la journaliste de poser cette question : « Quel est le plus terrible? Le geste de l’homme aveuglé par son mal de vivre ou le fait que personne de sa famille n’ait cru bon de lui dire qu’il ne pouvait se tuer? »


Très bonne question...


Dans les deux cas, (aide à mourir dans la dignité) euthanasie et suicide, il y aura une souffrance psychologique que l'on aura pas secouru. Et cette absence de secours, il faudra bien lui trouver une justification. « Autonomie du patient, mourir dans la dignité» autant de paroles creuses pour s'illusionner parce que se désolidariser du patient est un fait qui ne doit pas être compris.


Tuer n'est pas un soin, une injection létale n'est pas un médicament. Le reste est de la poudre aux yeux...

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Magnifique appel d'enfants au roi de Belgique pour qu'il ne signe pas la loi permettant l'euthanasie des mineurs

À voir, cette vidéo qui fait réfléchir :

//www.youtube.com/embed/kuiTu3JrR9E

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Le NPD est toujours premier pour défendre la possibilité d'éliminer les enfants à naître au Canada

Lors des discussions sur la possible légalisation du pesticide anti-humain, le ru-486, le chef du Nouveau Parti Démocratique, Thomas Mulcair, ne s'est pas privé d'intervenir dans le débat. Sur le site de TVA du 29 janvier 2014 :

(La députée du NPD et extrémiste féministe Niki Asthon)

(Photo : Jarrahpenguin sur flickr.com, licence creative commons)

Le chef du NPD, Thomas Mulcair, dit que la mifépristone s'inscrit dans «le droit de choisir de la femme» en matière d'avortement.

Le chef libéral, Justin Trudeau, ne prend pas position dans ce dossier.

De même, la porte-parole de la condition féminine, Niki Ashton, a fait pression pour que le débat sur l'avortement soit toujours censuré et que le gouvernement n'entrave pas l'élimination d'enfants par le ru-486 pour des raisons « idéologiques »...

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L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe dit non à l'euthanasie des enfants en Belgique

Sur le site de média-presse.info du 31 janvier 2014 :


(Photo du Conseil de l'Europe par : francediplomatie sur flickr.com, licence creative commons)


 


 



« Gardant présent à l’esprit que:


-le Comité des Ministres salue à cet égard le paragraphe 9 (c) de la Recommandation 1418 (1999) de l’Assemblée parlementaire, visant à «encourager les Etats membres du Conseil de l’Europe à respecter et à protéger la dignité des malades incurables et des mourants à tous égards […] en maintenant l’interdiction absolue de mettre intentionnellement fin à la vie des malades incurables et des mourants»;


-l’Assemblée, dans sa Résolution 1859 (2012), affirme que «l’euthanasie, au sens de tuer intentionnellement, par action ou par omission, une personne dépendante, dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite»;


les membres soussignés de l’Assemblée parlementaire sont d’avis que ce vote du Sénat belge:


-assume de manière erronée que les enfants sont capables de donner leur consentement éclairé à l’euthanasie et qu’ils peuvent comprendre la signification grave et les conséquences complexes associées à une telle décision;


-trahit certains des enfants les plus vulnérables en Belgique en acceptant que leurs vies puissent ne plus avoir de valeur intrinsèque et qu’ils doivent mourir;


-défend la croyance inacceptable qu’une vie puisse être indigne d’être vécue, ce qui remet en cause la base même d’une société civilisée. »


Pour voir la liste des signataires, cliquez ici.


Comment la Belgique peut-elle en arriver à une telle décadence?


Le juriste Étienne Dujardin apporte quelques pistes de réponse... Sur le site de Familles Chrétiennes du 31 janvier 2014 :



Sur six mille cas depuis 2002, aucun dossier n’a été transmis à la justice, ce qui est statistiquement étonnant. François Hollande a envoyé une Commission en Belgique pour voir comment se passe l’euthanasie. Le rapport fait état d’un manque total de contrôle !


Quels sont vos objectifs ?


Selon nous, la loi ne doit pas être étendue aux mineurs. Il est évident qu’à 6 ans, un enfant n’est pas en mesure de discerner entre sa vie et sa mort ! Il faut contrôler la pratique de l’euthanasie en Belgique.
Nous voulons faire entendre une nouvelle voix. Le débat est confisqué par l’ADMD [NDLR Association pour le droit de mourir dans la dignité, présente aussi en Belgique et militant pour l’euthanasie]. Notre but est d’interpeller le monde politique pour qu’il se saisisse du dossier et fasse le nécessaire pour que la loi soit respectée. Nous vivons dans un État de droit, qui ne doit pas tolérer de tels manquements. Nous demandons par ailleurs que les membres de la commission de contrôle qui font partie de l’ADMD démissionnent : il y a, clairement, conflit d’intérêts.


Heureusement pour nous, la ministre Hivon ne voit pas de conflits d'intérêts dans la double appartenance au mouvement le plus militant de promotion de l'euthanasie et à la commission de contrôle de ceux qui doivent vérifier si les euthanasies se sont faites dans les règles, et ce, à partir de rapports signés par les médecins ayant procédé aux dites euthanasies.


Qui pourrait exiger plus d'impartialité sur des enquêtes sur des personnes que l'on a tuées par injection létale?


Absence totale de contrôle disent les Français? Visiblement, ils ne voient pas la vie de la même façon que notre ministre Hivon, LA ministre qui sait qu'il ne peut exister de dérives dans notre « Meilleur des Mondes »...

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Parmi les « pro-choix » on retrouve des partisans de l'infanticide...

Sur le site de kipa-apic du 29 janvier 2014 (via le Salon Beige) :

(Si l'on écoutait certains « pro-choix », nous pourrions remplacer cette oeuvre représentant la barbarie antique par des photos...)

(Photo : tracX sur flickr.com, licence creative commons)

(...)En juillet 2013, Melissa Harris-Perry, essayiste et présentatrice de la chaîne de télévision américaine MSNBC, provoquait un tollé en affirmant dans son émission que la vie d'un enfant commençait lorsque ses parents en décidaient. Et que l'élimination de celui-ci était moralement acceptable.

On pourrait penser que c'était là l'opinion marginale et provocatrice d'une personnalité médiatique férue d'effets de scène. Mais il existe, principalement dans les franges radicales de la gauche américaine, tout un courant d'idées confortant le droit à l'infanticide.

Bébés «jetables»

L'un des plus éminents défenseurs du droit à l'infanticide est Peter Singer, professeur d'éthique à l'Université de Princeton, aux Etats-Unis. Il justifie moralement un tel acte par le fait que les nouveau-nés ne possèdent pas encore les caractéristiques essentielles qui font une personne: la rationalité, l'autonomie et la conscience de soi. Selon ce point de vue, le meurtre d'un nouveau-né ne serait donc pas semblable à celui d'une personne, c'est-à-dire à celui d'un être «qui veut continuer à vivre».

Dans un article publié par le «British Medical Journal» en 2011, Francesca Minerva, philosophe et éthicienne de la médecine à l'Université d'Oxford, soutient que le statut moral d'un nouveau-né est équivalent à celui d'un fœtus. Dans la ligne de Peter Singer, elle écrit que, puisque les bébés n'ont pas encore d'espoir, d'objectifs, de rêves, ils ne sont pas de vraies personnes, et n'ont donc pas de droit moral à la vie. La philosophe considère ainsi que les médecins devraient pouvoir mettre fin aux jours d'un nourrisson parce qu'il est handicapé, qu'il coûte trop cher à ses parents, ou simplement parce qu'il n'était pas désiré. (...)

Cette façon de voir typiquement barbare est cependant parmi les plus cohérentes du mouvement « pro-choix ». Il n'y a essentiellement aucune différence entre un enfant avant sa naissance et après. Donc s'il est possible de brûler au sel un enfant dans le sein de sa mère ou de lui faire une injection létale, pourquoi ne pourrait-on faire de même avec un bébé qui lui est en tout point semblable?

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