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Pauline Marois fait pression sur le Parti Libéral pour qu'il cède à son intimidation et accepte l'euthanasie des patients

Sur le site du Journal de Montréal du 20 février 2014 :

(Christine St-Pierre fait partie des députés libéraux qui s'opposent au projet de loi sur l'euthanasie.)

(Photo : Simon Villeneuve sur wikipédia.org, licence creative commons)

La première ministre a téléphoné à ses vis-à-vis, Philippe Couillard, François Legault et Françoise David, en matinée. La CAQ et Québec solidaire ont accepté d’accélérer la cadence de leurs interventions sur le texte de loi pour une adoption d’ici la fin de la journée.

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La CAQ de François Legault suit le PQ et adopte le projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site du journal La Presse du 20 février 2014 :

(François Legault et Justin Trudeau)

(Photo : Justin Trudeau sur flickr.com, licence creative commons)

 

Reste maintenant l'opposition libérale à convaincre d'emboîter le pas. Comme il s'agit d'un cas rarissime de vote libre sur un sujet qui interpelle la conscience, le PLQ ne veut pas entraver le temps de parole de ses députés, qu'importe l'agenda électoral du gouvernement Marois.

Seuls quatre caquistes prendront la parole sur ce projet de loi. Espérons que seront nombreux parmi les 35 députés libéraux voulant prendre la parole, ceux qui auront tant de choses à dire sur la défense des plus faibles qu'une journée ne suffira pas...

Le député péquiste Stéphane Bédard du Parti Québécois a demandé une rencontre avec le député libéral Pierre Moreau pour trouver une façon de faire accepter le vote sur le projet de loi sur l'euthanasie.

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Lettre du président de l'AECQ, Mgr Pierre-André Fournier sur le projet de loi 52 (euthanasie) dans La Presse

Sur le site du Journal La Presse du 20 février 2014 :

(L'une des décisions les plus graves de l'histoire du Québec sera prise ou empêchée aujourd'hui au Parlement : celle d'euthanasier les personnes malades qui ne supporteront pas la pression d'être considérées comme un fardeau pour la société, ou les soigner...)

(Photo : Christophe Finot sur wikimedia.org, licence creative commons)

(...)Le vote sur le projet de loi 52 sera l'un des plus lourds de conséquences de l'histoire du Québec. Nous en sommes convaincus, ce projet de loi ne doit pas être adopté. Il faut dire oui aux soins palliatifs accessibles à tous, mais non à l'euthanasie redéfinie par une loi comme un «soin» sous l'appellation d'«aide médicale à mourir».

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Blitz de prière aujourd'hui pour faire sombrer le projet de loi 52 (euthanasie)

Un courriel d'Isabelle Bégin résume la situation par rapport au projet de loi 52 (euthanasie):

Mme Stéphanie Vallée a tenu un point de presse à 16 h 15 pour confirmer que les libéraux prendront au moins quatre heures encore demain pour s’exprimer concernant le projet de loi 52 (une trentaine de députés), ce en plus d’une douzaine de députés de la CAQ.

Demain, l’Assemblée nationale siègera de 9 h 45 à 13 h (3,25 h), puis de 15 h à 18 h. Le budget devrait être déposé à 16 h. Ainsi, il n’est PAS IMPOSSIBLE que le projet de loi 52 soit adopté avant le dépôt du budget…

NOUS DEVONS FAIRE UN BLITZ DE PRIÈRE POUR QUE LE TOUT SE PROLONGE SUFFISAMMENT.

Mme Véronique Hivon, ministre déléguée aux services sociaux et à la protection de la jeunesse, a tenu, pour sa part, un point de presse juste avant Mme Vallée, IMPLORANT les libéraux de « garder ça court ». Les péquistes avaient déjà offert aux libéraux de siéger ce soir, cette nuit et pendant l’heure du dîner de demain pour « les accommoder dans leur besoin de s’exprimer ». Les caquistes ont refusé : « caucus ce soir – non disponibles ». Mme Hivon a déploré tous les « obstacles » survenus dans la dernière semaine pour que le PL52 se retrouve ainsi « coincé » en bout de piste. Pauvre Me Hivon avait l’air désespérée. Elle toussait et s’agitait nerveusement. EUX QUI CROYAIENT QUE L’AFFAIRE ÉTAIT « DANS LE SAC »…

Tout n’est pas dans le sac pour nous non plus, bien que TOUS LES ESPOIRS SOIENT PERMIS ! IL NE FAUT PAS LÂCHER !

Union de prière, Isabelle et Ward O’Connor Groupe Vivere Group

De plus, selon Radio-Canada, les libéraux tergiverseraient, en attendant que le temps s'écoule et que le projet de loi meure au feuilleton.

Donc allons, prions, jeûnons, il faut arrêter ce projet de loi !

Aussi, vous pouvez voir une vidéo de l'inspirante vigile contre l'euthanasie tenue mardi soir à Québec devant le parlement.

//www.youtube.com/embed/rOaHY67HOEo

Prions fort toute la journée et si possible, communiquez avec votre député !

Vôtre pour la Vie,


Georges Buscemi

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Les libéraux ont peut-être sauvé le Québec de l'euthanasie prôné par le Parti Québécois

Sur le site de Radio-Canada du 19 février 2014 :

« Si certains trouvent important de parler, moi je considère qu'à ce moment-ci, c'est encore plus important de voter. »

— Stéphane Bédard, leader parlementaire du gouvernement exprimant le même sens de la démocratie que la Ministre Hivon, qui n'a pas écouté la majorité des spécialistes et organismes s'opposant à l'euthanasie, lors de sa commission « Mourir dans la dignité...)

(Photo : Domgag2013 sur wikimedia.org, licence creative commons)

(...)Le gouvernement Marois veut absolument procéder à l'adoption de deux projets de loi avant la relâche parlementaire à l'Assemblée nationale, soit le projet de loi 52 sur les soins de fin de vie et le projet de loi 28 sur le nouveau Code de procédure civile. Il s'agit, selon Stéphane Bédard, de « priorités gouvernementales et sociétales qui vont au-delà des lignes de parti. »

Les députés de l'Assemblée nationale vont siéger jusqu'à jeudi, jour de dépôt du budget, avant de prendre une pause de deux semaines. Si des élections sont déclenchées lors de cette pause, tous les projets de loi à l'étude, dont les projets de loi 52 et 28, vont mourir au feuilleton.  (...)

Le Parti Québécois veut censurer les 35 députés libéraux qui veulent parler sur le sujet, ce qui demande du temps. Nous n'avons pas d'autres informations pour l'instant.

Dernières informations : un tweet de VivreDignité ‏@Vivredignite 

Travaux de l'Assemblée suspendus jusqu'à demain. Donc pas de vote aujourd'hui sur le #PL52 #ouf

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Des militants libéraux de Justin Trudeau songent à établir un troisième sexe au Canada

Sur le site du Journal de Montréal du 18 février 2014 :

(slogan lors de la Manif pour tous du 2 février 2014 à Paris)

(Photo : Peter Potrowl sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

Des militants libéraux de Justin Trudeau aimeraient faire reconnaître l’existence d’un troisième sexe au Canada et que celui-ci soit inscrit dans les cartes d’identité des citoyens.

Cette résolution sera soumise au Congrès biennal du Parti libéral du Canada qui débutera à Montréal demain.

Ce n'est pas spécifiquement sur la création d'un troisième sexe que devraient s'interroger ces militants libéraux, mais plutôt sur la possibilité de s'implanter un deuxième cerveau...

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Belle lettre du professeur de philosophie Louis-André Richard dans le Devoir, sur l'euthanasie et l'« unanimité » à son endroit

Sur le site du journal Le Devoir du 19 février 2014 :

«Mais que penser du fait que le seul projet de loi qui fasse quasi consensus au Québec porte sur la fin de vie, alors que tous les projets de loi sur la vie provoquent des débats houleux qui nous déchirent ? Le poids d’une culture de la mort pèserait-il sur nous ? »,

(Denise Bombardier)

(Photo : Asclepias sur wikimedia.org, licence creative commons)

(...)En fait, la belle unanimité est régie par la peur et l’ignorance. Il y a la peur de souffrir et de mourir à laquelle personne n’échappe, mais aussi une autre crainte de l’inconnu, celle causée par l’ignorance de l’efficience des soins palliatifs. Ceux qui saisissent la complexité, la grandeur, mais aussi la fragilité du monde des soins palliatifs savent le danger réel d’introduire l’aide médicale à mourir et donc la pratique de l’euthanasie dans leur environnement. C’est pourquoi eux aussi sont unanimes, ils ne veulent pas de cela. Leur unanimité est le fait de la connaissance du sujet et leur voix exprime la voie de la sagesse. In fine, je rappelle à nos parlementaires que la peur est toujours mauvaise conseillère. (...)

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Citations d'idéologues français actuels des plus inquiétantes...

On nous a fait parvenir cet ensemble de citations :

(Pierre Bergé qui a pris le contrôle du quotidien Le Monde : « Je ne vois aucun inconvénient ni pour les unions à plusieurs, ni pour les unions polygames, ni pour l’inceste. »  )

(Photo : Matthieu Riegler, CC-by sur wikimedia.com, licence creative commons)

 

 

Recueil de citations qui justifient nos inquiétudes

A la suite de la Manif du 2 février, certains d’entre nous se sont donné la peine de regrouper des citations dont  plusieurs figuraient déjà dans mon livre « En écho à Saint Ex ». Je juge utile de les reprendre ici comme billet de la semaine  pour montrer la réalité et l’actualité du danger qui pèse sur l’avenir de notre société. A ce titre, elles me semblent à connaitre et à méditer.

Jean Delaunay

***

 "Ce qui est cause, c'est l'hétérosexualité en tant que norme. Il nous faut essayer de penser un monde où l'hétérosexualité ne serait pas normale."
Eric Fassin, sociologue, promoteur de la théorie du genre en France, professeur à l'Ecole Normale Supérieure.

"Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents."
Laurence Rossignol, sénatrice PS, 5 avril 2013, en direct sur France 2, émission Ce soir ou jamais.

***

Sur ce point précis, l’Eglise Catholique, France-Valeurs et bien d’autres ne peuvent qu’être d’accord mais nous, parents, nous croyons cependant que nos enfants nous sont confiés pour que nous les aidions à développer progressivement leur personnalité et nous essayons de les éduquer en conséquence. Nous les confions à l’école pour qu’elle participe à leur formation mais nous lui contestons le droit de s’opposer à nous. Aussi les déclarations qui suivent nous scandalisent-elles.

***
"Le but de la morale laïque est de permettre à chaque élève de s'émanciper... Il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes : familial, ethnique, social, intellectuel"
(Vincent Peillon, Le Figaro, 2/9/2012)

"Toute l'opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l'Eglise"
(Vincent Peillon, Une religion pour la République, p. 277, édition du Seuil, 2010)

"Il faut donc à la fois déraciner l'empreinte catholique qui ne s'accommode pas de la République et trouver, en dehors des formes religieuses traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les mœurs, les cœurs, la chair, les valeurs et l'esprit républicain sans lesquels les institutions républicaines sont des corps sans âme qui se préparent à tous les dévoiements"
(Vincent Peillon, ibid, p. 34)

"La laïcité française, son ancrage premier dans l'école, est l'effet d'un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l'école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la république".
(Vincent Peillon, ibid, p. 48)

"Il faut toucher un maximum de gens avec des messages subversifs et politiques."

La réalisatrice du film Tomboy à propos de son film projeté en classes de primaire.

 "Je suis pour la GPA (gestation pour autrui) accessible à tous les couples."

Jean Pierre Michel, sénateur PS, rapporteur du texte de loi sur le mariage pour tous au sénat. 

 "Des parents, un géniteur, une gestatrice peuvent permettre ensemble la venue au monde d'un enfant."

Najat Vallaud Belkacem, porte-parole du gouvernement.

"Il faut en finir avec la filiation biologique."

Erwan Binet, député PS et rapporteur de la loi Taubira

 "Une femme doit pouvoir avoir accès à la PMA (procréation médicalement assistée)parce qu'elle ne souhaite pas avoir de relations avec un homme."

 (Il faudrait vérifier l’exactitude de cette citation prêtée à François Hollande.)

 "Il s'agit de substituer à des concepts  tels que "le sexe" ou "la différence sexuelle" le concept de "genre" qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature mais socialement construites. [...] [La théorie du genre] se borne à dire que les hommes et les femmes ne se retrouvent pas dans leur état biologique et se construisent autrement."

Julie Sommaruga, député PS

 « Je ne vois aucun inconvénient ni pour les unions à plusieurs, ni pour les unions polygames, ni pour l’inceste. »
idem

"Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence? C'est faire un distinguo qui est choquant."
Pierre Bergé au Figaro

« Admettre la différence des sexes, c’est admettre la complémentarité des sexes, donc la domination patriarcale, donc l’oppression et l’aliénation de la femme »
Judith Butler, philosophe féministe du genre

« Le droit à l’adoption pour les couples homosexuels repose sur une filiation fondée sur la volonté individuelle, et la volonté n’a pas de sexe… »
Daniel Borillo, Sénat

« La famille est une construction sociale créée par les hommes pour dominer les femmes. »
Roselyne Bachelot, janv 2013

« Revendiquer l’égalité de tous les individus quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle, c’est déconstruire la complémentarité des sexes et donc reconstruire de nouveaux fondements républicains. »
« Il s’agit donc de déconstruire la complémentarité des sexes pour transformer en profondeur la société. »

Réjane Sénac, chercheure au CNRS affectée au Centre de Recherches Politiques de Sciences Po (CEVIPOF), enseignante à Sciences-Po Paris et à l’université Sorbonne Nouvelle –Paris 3, source rapport du SNUipp, page 24-25

« Je pense qu’en matière du lien de filiation, le mariage est devenu tout à fait secondaire. [...] Il me paraît évident que le groupe que je préside préconisera d’ouvrir la possibilité d’adoption aux couples non mariés, parce que, tout simplement, ça va de soi. »
Irène Théry, sociologue, directrice d’étude à l’EHESS et nommée présidente d’un groupe de travail par Dominique Bertinotti dans le cadre de la Loi Famille

« Pour pouvoir abolir le mariage, il faut d’abord que tout le monde puisse en bénéficier. Ce que vous évoquez est tout à fait envisageable [l’abolition du mariage] […] c’est l’étape suivante ».
Caroline Mécary, Avocate au barreau de Paris, festival « Mode d’emploi » à Lyon, nov 2013

« Une proposition que je vous soumets, ce serait de disjoindre la parentalité et la conjugalité – pourquoi ne pas proposer dès la naissance des enfants, disons juste après le sevrage, une disjonction des maisons, c’est-à-dire une résidence alternée dès la naissance. Au moins, les femmes anticiperaient une carrière maternelle comme les hommes anticiperaient une carrière paternelle [...]. Les hommes pourraient envisager des métiers où ils seraient bien obligés une semaine sur deux de s’occuper des enfants. Ce qui veut dire qu’au moment de la séparation, les choses seraient beaucoup plus simples : il n’y aurait plus de séparation puisqu’on serait déjà séparés.»
Caroline Mécary, avocate au barreau de Paris, spécialiste des droits des homosexuels, Festival mode d’emploi à Lyon, novembre 2013

***

 

 

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Une très bonne lettre à envoyer à son député sur le projet de loi 52 (euthanasie)

On nous a transmis cette lettre qui apporte des points importants à mentionner sur le projet de loi 52 :

(Quels députés seront solidaires des personnes menacées par le projet de loi 52?)

(Photo : Socialist Canada sur wikipédia.org, licence creative commons)

Cher député,

Le vote d’un député en faveur du projet de loi 52 coûtera des milliers de votes, aux élections qui s’annoncent. Des milliers de personnes ont les yeux rivés sur vous pour sauver le Québec de ce projet de loi inique, antidémocratique, frauduleux, mensonger et illégal, Cette masse de personnes votera contre les députés qui auront voté en faveur du projet de loi 52, annulera son vote, ou n’ira pas voter. Le vote concernant le projet de loi 52 scellera le sort électoral qui s’ensuivra.

1.     Ce projet de loi est invalide parce qu’antidémocratique, mensonger et frauduleux. Puisque jamais la terminologie exacte n’a été utilisée auprès des Québécois concernant l’euthanasie en lien avec le projet de loi 52, le peuple, par ce subterfuge, a l’impression que les expressions « aide médicale à mourir » et « soin de fin de vie » désignent les soins palliatifs, d’autant plus que les promoteurs de cette loi ont toujours nié catégoriquement que ces expressions désignaient l’euthanasie ou le suicide assisté. ll ne s’agit pas ici d’une « aide à mourir », ce qui caractérise les soins palliatifs, mais plutôt d’une « aide à la mise à mort », ce qui est tout autre ;

2.     Ce projet de loi porte atteinte au droit à la sécurité publique enchâssé dans les chartes des droits de la personne québécoise, par la menace réelle que pose le droit de l’État d’induire la mort de ses citoyens. En effet, les promoteurs du projet de loi n’ont cessé de répéter que celui-ci est conçu d’abord et avant tout pour protéger de poursuites éventuelles les médecins qui pratiquent l’euthanasie ;

3.     Ce projet de loi menace l’existence même des soins palliatifs, car il comporte une charge de valeurs bien définie, soit que la dignité d’une personne dépend de son degré d’autonomie. En effet, chaque référence au projet de loi 52 comporte l’expression « mourir dans la dignité ». Les pressions sociales qui découleront d’une telle loi pour que les personnes en perte d’autonomie ainsi stigmatisées « choisissent » l’euthanasie seront grandes. Une fois le mouvement décisionnel orienté vers l’option facile, toute motivation de persévérer dans la voie plus difficile des soins palliatifs s’atténuera, autant chez les soignants que chez les patients, jusqu’à ce que la seule option qui demeure, pour les gens qui souffrent, soit de demander d’être mis à mort.

Il n’est pas trop tard de faire en sorte que les élections imminentes ne scellent pas votre sort, et celui de votre parti, à la négative.

Ward O’Connor
Montcerf-Lytton (Québec) Canada

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Pourtant, nous prétendons être pro-vie

par Jonathan Tuttle, traduit par Campagne Québec-Vie


Photo: LifeSiteNews.com, sur Flickr

Au temps où elle était jeune femme, sainte Catherine de Sienne a voulu vivre recluse dans une petite chambre de la maison de son père, et elle y a prié et fait pénitence pour les péchés pendant trois ans. Quand elle pensait aux péchés du monde, elle s’accusait elle-même, disant : « Si ce n’était de mes péchés, le monde serait un endroit meilleur. » Quand j'ai lu l'excellent article de Thomas Droleskey, Let's Stop Kidding Ourselves (Arrêtons de nous leurrer), je me suis souvenu de la déclaration de sainte Catherine.

Depuis 1973 (ou depuis 1969 au Canada, ndlr), les groupes et les personnes pro-vie ont été prompts à souligner que les politiciens « conservateurs » ne sont pas aussi pro-vie qu’ils devraient l’être. Ils ont sans doute raison. Cependant, comme le dit Dr Droleskey, « arrêtons de nous leurrer », et admettons que nous non plus ne sommes pas aussi pro-vie que nous devrions l’être.

Voici la réalité.

La plupart d'entre nous achetons une couverture de soins de santé de compagnies d'assurance qui paient pour les avortements. D'autres compagnies d'assurance qui ne couvrent pas les avortements peuvent être disponibles, mais nous les excluons parce qu'elles sont plus chères.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

La plupart d'entre nous achetons des médicaments d’entreprises qui produisent également des produits pharmaceutiques abortifs. Nous apprenons que des personnes boycottent ces entreprises, mais nous nous disons que les boycotts ne changent rien.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

Par le biais de nos régimes de retraite au travail ou de nos comptes personnels d’investissement, beaucoup d'entre nous achetons les actions de sociétés qui pratiquent des avortements, même si des investissements alternatifs sont disponibles.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

Quand nous sommes à la recherche d'un agent immobilier, d’un mécanicien automobile, ou d'un dentiste, la plupart d'entre nous choisissons le gars qui est le moins cher, plutôt que de donner du travail à un père catholique.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

Quand nous sommes à la messe et que nous voyons de jeunes enfants qui s’agitent, la plupart d'entre nous regardons leur mère et lui lançons un regard qui lui fait savoir qu'elle est censée garder ses enfants tranquilles à la messe! Un sourire de soutien signifierait beaucoup pour elle à ce moment, mais au lieu de cela nous la gratifions d’un regard d’intolérance.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

La plupart d'entre nous n’avons jamais offert d’aide financière à une mère célibataire.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

Quand nous voyons à la télévision des personnes qui sont pour l’avortement, la plupart d'entre nous n’avons pas pitié d’elles à cause de leurs péchés; et nous ne prions pas pour leur conversion.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

La plupart d'entre nous critiquons les autres d’être en faveur de l’avortement, ou d'être apathiques à propos de l’avortement, mais nous sommes trop gênés, occupés ou craintifs pour les évangéliser.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

La plupart d'entre nous n'avons jamais jeûné en sacrifice de réparation pour le péché de l’avortement.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

La plupart d'entre nous disons : « Un jour, Dieu exercera sa Justice sur ceux qui tuent les tout-petits », plutôt que d’examiner l'idée que nous aussi sommes de misérables pécheurs dont la tâche est de convertir ceux qui tuent les petits.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

La plupart d'entre nous ne soutenons pas résolument les prêtres pro-vie en assistant à leurs messes; nous préférons aller à une église géographiquement plus proche, même si le prêtre est libéral et manque de révérence.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

À Fatima, Notre-Dame a fait une simple demande : prier le chapelet tous les jours pour la conversion des pécheurs. La plupart d'entre nous ne disons pas le chapelet tous les jours.

Pourtant, nous prétendons être pro-vie.

En tant que catholiques, nous nous félicitons du fait que nous sommes pro-vie. Mais que signifie être pro-vie? Nos actions quotidiennes témoignent-elles de notre foi catholique? Peut-être est-il temps que nous suivions tous la suggestion du Père Frank Pavone de faire un examen de conscience pro-vie. Peut-être est-il temps que nous réalisions, comme l’a réalisé sainte Catherine de Sienne, que sans nos péchés, le monde serait un endroit meilleur.

Être pro-vie, c’est plus que d'être simplement contre l’avortement, mais nous avons de la difficulté à saisir cette notion au quotidien. En ce qui concerne l’avortement, la plupart des catholiques ont certainement bien compris la partie « éviter le mal » de l'équation, c'est au sujet de la partie « faire le bien » que nous sommes un peu dans la brume. Être un fidèle catholique pro-vie signifie plus que de suivre une interdiction pure et simple. Nous devons prouver par nos actes que nous aimons les enfants à naître innocents et travailler au salut des avorteurs.

N'oublions pas que Notre Très Miséricordieux Seigneur et Sauveur a déjà donné à l'Église militante une ordonnance pour gagner la guerre pro-vie : la prière, le sacrifice et l'évangélisation. Le chapelet, la pénitence fréquente, le jeûne, les sacrifices financiers, les sacrements : ce sont nos armes si nous voulons gagner la guerre. Si nous utilisons ces armes dans la bataille pour la vie de l'enfant à naître, Dieu nous accordera la victoire. Si nous ne le faisons pas, alors nous devons sérieusement nous demander si nous méritons de gagner la bataille.

Sainte Catherine de Sienne, docteur de l’Église, priez pour nous.

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