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Le Ministre de la Justice Peter MacKay répond à une lettre concernant l'euthanasie

Madame,

Je vous remercie de votre courriel concernant l’euthanasie et l’aide médicale au suicide. Je trouve regrettable que cette réponse ne vous soit pas parvenue plus tôt.

Cette question éthique, juridique et médicale est complexe et préoccupe de nombreux Canadiennes et Canadiens. Nous reconnaissons que les gens ont des opinions très divergentes et fortes sur ce sujet.

Le Code criminel interdit le recours à l’euthanasie ou à l’aide médicale au suicide au Canada. Des dispositions du Code criminel existent pour protéger tous les Canadiens et toutes les Canadiennes, y compris les personnes les plus vulnérables de notre société, telles que les personnes malades, âgées ou handicapées.

Nous estimons valides sur le plan constitutionnel les dispositions interdisant aux professionnels de la santé ou à toute autre personne de conseiller à quelqu’un de se donner la mort ou d’aider celui-ci à le faire. En outre, vous serez peut-être intéressée de savoir qu’en avril 2010, la légalisation de l’euthanasie médicale et de l’aide médicale au suicide sous certaines conditions a fait l’objet d’un débat à la Chambre des communes. Une majorité de députés ont voté de façon à ne pas modifier ces dispositions. J’ai personnellement voté contre ce projet de loi.

Comme vous le savez peut-être, le 16 janvier 2014, la Cour suprême du Canada a permis d’interjeter appel de la décision du 10 octobre 2013 de la Cour d’appel de la Colombie-Britannique dans l’affaire Carter c. Canada (Procureur général). La Cour d’appel de la Colombie-Britannique a déterminé que l’interdiction de l’aide médicale au suicide était inconstitutionnelle. Soyez assurée que le gouvernement du Canada défendra vigoureusement la constitutionnalité des lois en vigueur dans ce domaine devant le plus haut tribunal du pays.

Je prends note de vos préoccupations quant au projet de loi 52, soit la Loi concernant les soins de fin de vie, qu’a présenté le gouvernement du Québec. Comme vous le savez peut-être, ce projet de loi est mort au Feuilleton lorsque l’Assemblée nationale du Québec a été dissoute le 5 mars 2014. Si ce n’est déjà fait, vous voudrez peut-être faire part de vos inquiétudes à ce sujet au ministre de la Justice du Québec et au ministre de la Santé et des Services sociaux, qui sont les autorités compétentes dans cette province. Vous pouvez écrire au ministre de la Justice du Québec à [email protected] et au ministre de la Santé et des Services sociaux à [email protected]. Afin que mon collègue, l’honorable Denis Lebel, ministre des Affaires intergouvernementales, puisse également être saisi de vos préoccupations à cet égard, je me suis permis de lui faire parvenir une copie de votre correspondance.

Je vous remercie d’avoir pris le temps de m’écrire. Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

L’honorable Peter MacKay

c.c. :     L’honorable Denis Lebel, c.p., député

Ministre de l’Infrastructure, des Collectivités et des Affaires intergouvernementales,

ministre de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et président du Conseil privé de la Reine pour le Canada

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Dès les premiers jours d’un gouvernement libéral, le projet de loi « mourir dans la dignité » sera adopté selon P. Couillard

Aux nouvelles de Radio-Canada du 30 mars 2014, à 3'45''on pouvait entendre le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, affirmer:

(photo : François Thivierge sur wikimédia.org, licence creative commons)

 

 

 

« Je me suis engagé lors des derniers jours de la session parlementaire à remettre ce projet de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale dans l’état où il est, et à continuer le processus d’adoption… En passant, c’est le projet de loi de la fin de vie, mais je voudrais également rappeler que dans ce projet de loi, bien sûr il y a l’aide médicale à mourir, mais il y a également l’étendue ou l’extension des soins palliatifs au Québec. On est en face actuellement de 600 millions de dollars de coupures dans le système de la santé au Québec. Alors si on veut développer ça, si on veut développer les soins de santé, si on veut développer les services palliatifs, ça prend une économie robuste. »


Ce qui est un aveu : 1 — Que malgré les dires de la ministre Hivon, les soins palliatifs trop peu répandus ne répondent pas actuellement aux besoins de la population. 2-Que pour les implanter, il faudra avoir la volonté d’y mettre l’argent et l’énergie nécessaire. 3-Que cette énergie est clairement utilisée actuellement pour mettre en place l’euthanasie.

Il faut rappeler que jamais la mascarade de la commission Mourir dans la dignité n’aurait été nécessaire pour laisser croire à la population qu’elle était écoutée et qu’après mûres réflexions, ces soins seraient essentiels.

Alors que pour l’euthanasie, plusieurs années de tragi-comédie furent imposées à la population pour tenter de faire croire qu’une réflexion portée par l’écoute des spécialistes (ils se sont prononcés majoritairement contre l’euthanasie) avait amené la commission à recommander l’euthanasie.

Des années de comédie pour des décisions prises dès le début, il y a des gens qui ont une drôle de conception de la politique…

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Le projet de loi 52 (euthanasie) ne pourra renaître rapidement au parlement qu'avec l'assentiment de tous les députés

Sur le site de Courrier Parlementaire du 31 mars 2014 :

 

 

 

 

(...)Les règles sont très claires quant aux effets de la prorogation d’une session sur les travaux de l’Assemblée et les projets de loi inscrits au feuilleton. L’article 47 de son Règlement précise qu’elle «rend caducs tous les actes de procédure en cours, ainsi que tout projet de loi qui n’a pas été adopté.»

L’article 48 stipule que «l’étude de tout projet de loi présenté avant la clôture d’une session peut, sur motion sans préavis du leader du gouvernement, être continuée à la session suivante au stade où elle avait été interrompue». Tout serait donc si simple si ce n’était d’un bout de phrase qui précise que cela ne s’applique pas «en cas de dissolution de l’Assemblée,» et de déclenchement des élections, c’est-à-dire dans la situation actuelle.
(...)

 Ainsi, pour le prochain gouvernement, qu’il soit majoritaire ou minoritaire, les conditions seraient les mêmes. Le ou la responsable du projet de loi sur les soins de fin de vie et l’aide médicale à mourir devra avoir le consentement unanime des députés pour pouvoir le redéposer à l’étape où il se trouvait à la dissolution. C’est la façon habituelle de déroger à une disposition, en l’occurrence l’article 48 qui met fin à tous les projets de loi à la fin d’une législature. (...)

Philippe Couillard s'est engagé à faire passer un projet de loi permettant l'euthanasie avant la période estivale de 2014. Hier, le 30 mars 2014, on pouvait le réentendre affirmer qu'il ramènerait, dans l'état où il est le projet de loi sur le « mourir dans la dignité » dès les premiers jours de son élection.

De même pour Pauline Marois qui veut que l'euthanasie soit le premier projet de loi du Parti Québécois, s'il reprend le pouvoir le 7 avril.

Mais un seul député peut leur infliger un sérieux contretemps. Un seul député est nécessaire pour exiger que l'article 47 et 48 soient appliqués tel quel. Ces articles indiquent qu'à la prorogation de la session parlementaire, les projets de loi non encore adoptés deviennent caduc, mais peuvent être repris par le gouvernement lors de la prochaine session parlementaire, mais pas en cas de dissolution de l'assemblée. Pour passer outre aux articles 47 et 48, il faut l'accord unanime des députés

Il faut que les députés contre l'euthanasie exigent le respect de la procédure et que tout recommence à zéro...

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Il faut le savoir ! La priorité du Parti Québécois n'est pas un référendum, la défense de la langue française ou le laïcisme...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce qu'il y a de plus important au Parti Québécois, c'est l'euthanasie!

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Succès de la 5e édition de la Marche pour la Vie en Belgique

 

Sur le site du Salon Beige du 30 mars 2014 :

 

 

 

 

(...)Des témoignages émouvants ont été racontés à la tribune,  des proches des personnes qu’on était euthanasié sans que personne leur prévienne…

L’archevêque de Bruxelles Monseigneur Leonard a rappellé que tous les élus qu’ont voté de lois ont tous été des embryons au commencement et qu'on leur a laissé la possibilité  de vivre… et qu'il faut agir pour que le respect de la personne  à toute l’étape de la vie.

Des milliers de ballons avec le cœur Ia Life ont été lâché par les enfants et la Marche a fini dans une ambiance familiale et joyeuse au  Mont des Arts (centre-ville de Bruxelles).

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Donner sa vie pour son enfant : témoignage dans le Journal de Montréal

Un choix héroïque. Sur le site du Journal de Montréal du 31 mars 2014 :

(Photo : Alain Bachelier sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Elizabeth Joice, une New-Yorkaise atteinte d'un cancer, a renoncé à ses traitements afin de mener à terme sa grossesse. Une semaine après son accouchement, la nouvelle maman s’est éteinte, après avoir perdu son combat contre la maladie.

L'article ne nous dit pas pourquoi l'on n'a pas pratiqué une césarienne plus tôt pour que les traitements contre le cancer soient effectifs quelques mois plus tôt... Peut-être était-ce le choix de la mère de tout donner pour le développement de son enfant.

Un très beau geste d'amour pour la vie. « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie... »

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Intéressante analyse de la charte de la laïcité (Laïcisme) antireligieuse

 Sur le site de l'echodemaskinonge.com du 28 mars 2014

(Le Parti Québécois utilise actuellement la carte « Janette Bertrand », une stratégie qui risque de se retourner contre lui)

(Photo : Asclepias sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

 

Ce n’est pas par amour du christianisme ou par absence de neutralité que cette tolérance leur a été accordée.  C’est par stratégie politique, pour ne pas heurter la sensibilité des québécois qui ont encore un attachement à leurs racines religieuses.  Cette tolérance n’est en fait, qu’une diversion pour endormir les catholiques.  Dans les coulisses du pouvoir, Bernard Drainville leur réserve une belle boîte à surprise qui va se retourner contre eux.  Pour adopter une charte des valeurs comme celle qu’il nous propose, il faut adopter un modèle de laïcité qui va permettre l’adoption de cette charte.  Ce modèle de laïcité importé de la France n’est pas neutre.  C’est une laïcité falsifiée, faussée, qui confond laïcité et sécularisation.  Dans une société sécularisée, il n’est pas possible de faire ceci ou cela, de porter ceci ou cela, ce qui est totalement anormal,ce n’est plus de la laïcité, mais quelque chose qui comporte des éléments d’un athéisme d’État. (...)

Ce modèle de laïcité peut facilement devenir un outil de répression contre toutes les religions. 

À lire en entier sur le site l'echodemaskinonge.com

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Élections 2014 : Pauline Marois répète au débat des chefs l'engagement du Parti Québécois de permettre l'euthanasie

Comme le disait la chroniqueuse Lise Ravary dans le Journal de Montréal du 28 mars 2014 :

(photo : BMeunier sur flickr.com, licence creative commons)

 

 Dire en fermeture que le PQ va «diminuer la souffrance» avec les soins en fin de vie? Surréaliste.

La première ministre a mentionné qu'il s'agissait de l'« aide médicale à mourir » bien sûr... L'euthanasie supprime apparemment les souffrances en supprimant le patient. Les soins palliatifs, eux, contrôlent la souffrance tout en laissant le temps au patient de quitter la vie à son rythme, sans prolonger la vie ni l'abréger.

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Selon une étude faite par des cardiologues américains, le mariage est bon pour le coeur

Sur le site du journal La Presse du 28 mars 2014  une étude des cardiologues Jeffrey Berger et Carlos Aviar, de la faculté de médecine Langone de l'Université de New York.:

(Photo : pixabay sans copyright)

 

 

Le mariage est bénéfique pour le coeur, selon une vaste étude américaine qui suggère que les personnes mariées ont moins de risque de maladies cardiovasculaires que les célibataires, les veufs ou les divorcés.

(...)

L'étude, réalisée à partir des dossiers médicaux de plus de 3,5 millions de personnes âgées de 21 à 102 ans sur l'ensemble des États-Unis, a été présentée vendredi à la conférence annuelle de l'American College of Cardiology (ACC) réunie à Washington.

Sur le site du journal Métro du 28 mars 2014, ces précisions :

Les chercheurs concluent que les gens mariés réduisent de 5 pour cent leur risque de maladie cardiovasculaire, en comparaison avec les célibataires. Le risque des veufs était supérieur de 3 pour cent à celui des gens mariés, et celui des divorcés supérieur de 5 pour cent.

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« Les cas déclarés aux Commissions de contrôle représentent moins de la moitié des cas d’utilisation de médicaments mortels ...»

Sur le site du journal Le Devoir du 28 mars 2014, cette déclaration que les lobbys pro-euthanasie auraient aimé censurer :

(Photo :  Loïc Raynard sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

(...)Le mandat de surveillance de la Commission québécoise sur les soins de fin de vie est semblable à celui des Commissions de contrôle mises en place en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas. Dans ces trois pays, les médecins ont aussi l’obligation de déclarer leur utilisation de médicaments mortels auprès de patients qui en font la demande. On sait maintenant qu’une limite importante des Commissions de contrôle réside dans leur incapacité à évaluer les cas non déclarés par les médecins, particulièrement ceux pratiqués sans la demande des patients. Selon des études anonymes réalisées auprès des médecins, les cas déclarés aux Commissions de contrôle représentent moins de la moitié des cas d’utilisation de médicaments mortels effectués en pratique.

Les signataires de cette lettre percutante sont : Antoine Boivin, chercheur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke ; Isabelle Marcoux, Université d’Ottawa ; Pascale Lehoux, Université de Montréal ; Marie-Claude Prémont, École nationale d’administration publique ; Raynald Pineault, Direction de santé publique de Montréal.

Jamais ces faits n'ont été évoqués par l'ancienne Ministre Véronique Hivon, ni par les lobbys pro-euthanasie : maglré les commissions de contrôle, la  MAJORITÉ des euthanasies dans les pays où l'« aide médicale à mourir » est légalisée, sont faites sans aucun contrôle, surtout quand le patient n'a jamais demandé l'euthanasie ni donné de consentement.

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