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L'application du canon 915

Nos politiciens catholiques sont touchés directement par ce canon.

Canon 915 : Les excommuniés et les interdits, après l'infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion. 

Aucune autorité ecclésiastique ne peut être dispensée de ce canon. Voici  un  texte des plus éclairants sur le sujet : 

Déclaration du Conseil pontifical pour l’interprétation des textes législatifs

(24 juin 2000)

Le Code de Droit canonique établit que «Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine, et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion» (can. 915). Ces dernières années, quelques auteurs ont soutenu, s’appuyant sur divers raisonnements, que ce canon ne concernait pas les divorcés remariés. On sait que l’Exhortation Apostolique Familiaris consortio de 1981 avait rappelé cet interdit en des termes sans équivoque, au n. 84, et qu’il a été plusieurs fois réaffirmé de manière expresse, spécialement en 1992 par le Catéchisme de l’Eglise catholique n. 1650, et en 1994 par la Lettre Annus internationalis Familiae de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Malgré cela, ces auteurs présentent différentes interprétations de ce canon qui concordent dans le fait d’en exclure en pratique la situation des divorcés remariés. Par exemple, puisque le texte parle de «péché grave», il faudrait réunir toutes les conditions, y compris subjectives, nécessaires pour qu’il y ait péché mortel, ce qui fait que le ministre de la Communion ne pourrait pas proférer ab externo un tel jugement; de plus, puisqu’on parle de persévérer «avec obstination» en ce péché, il faudrait se trouver face à une attitude de défi de la part du fidèle, après une monition légitime faite par le pasteur.

Face à ce prétendu contraste entre la discipline du Code de 1983 et les enseignements constants de l’Église en la matière, ce Conseil Pontifical, d’accord avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et avec la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, déclare ce qui suit:

1. La prohibition que fait ledit canon, par nature, dérive de la loi divine et transcende le contexte des lois ecclésiastiques positives: celles-ci ne peuvent introduire de changements législatifs qui s’opposent à la doctrine de l’Église. Le texte de l’Écriture auquel se réfère sans cesse la tradition ecclésiale est celui de Saint Paul: «C’est pourquoi quiconque mange le pain ou boit le calice du Seigneur indignement, se rend coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun s’examine donc soi-même et mange ensuite de ce pain et boive de ce calice; car celui qui mange et boit sans reconnaître le corps du Seigneur, mange et boit sa propre condamnation » (1 Cor 11, 27-29).

Ce texte concerne avant tout le fidèle lui-même et sa conscience morale, et c’est ce que formule le Code au canon suivant, le can. 916. Mais être indigne parce que l’on est en état de péché pose aussi un grave problème juridique dans l’Église: c’est précisément la parole «indigne » que cite le canon du Code des Canons des Églises Orientales parallèle au canon 915 latin: «les personnes publiquement indignes doivent être écartées de la réception de la divine eucharistie » (canon 712). En effet, recevoir le corps du Christ en étant publiquement indigne constitue un dommage objectif pour la communion ecclésiale; c’est un comportement qui attente aux droits de l’Église et de tous les fidèles à vivre en cohérence avec les exigences de cette communion. Dans le cas concret de l’admission à la sainte communion des fidèles divorcés remariés, le scandale, entendu comme une action qui pousse les autres vers le mal, concerne à la fois le sacrement de l’eucharistie et l’indissolubilité du mariage. Ce scandale subsiste même si, malheureusement, un tel comportement n’étonne plus: au contraire c’est précisément face à la déformation des consciences, qu’il est davantage nécessaire que les pasteurs aient une action patiente autant que ferme, pour protéger la sainteté des sacrements, pour défendre la moralité chrétienne et pour former droitement les fidèles.

2. Toute interprétation du canon 915 qui s’oppose à son contenu substantiel, déclaré sans interruption par le Magistère et par la discipline de l’Église au cours des siècles, est clairement déviante. On ne peut confondre le respect des mots de la loi (cf. canon 17) avec l’usage impropre de ces mêmes mots comme des instruments pour relativiser ou vider les préceptes de leur substance.
La formule «et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste» est claire et doit être comprise d’une façon qui n’en déforme pas le sens, en rendant la norme inapplicable. Les trois conditions suivantes sont requises:

a) le péché grave, compris objectivement, parce que de l’imputabilité subjective le ministre de la communion ne peut juger;

b) la persistance obstinée, ce qui signifie qu’il existe une situation objective de péché qui perdure au cours du temps, et à laquelle la volonté des fidèles ne met pas fin, tandis que d’autres conditions ne sont pas requises (attitude de défi, monition préalable, etc.) pour que la situation soit fondamentalement grave du point de vue ecclésial ;

c) le caractère manifeste de la situation de péché grave habituel.
Par contre ne sont pas en situation de péché grave habituel les fidèles divorcés remariés qui, pour des raisons sérieuses, comme par exemple l’éducation des enfants, ne peuvent «satisfaire à l’obligation de la séparation, et s’engagent à vivre en pleine continence, c’est-à-dire à s’abstenir des actes propres des conjoints» (Familiaris consortio, numéro 84), et qui sur la base d’une telle résolution ont reçu le sacrement de la pénitence. Puisque le fait que ces fidèles ne vivent pas more uxorio est en soi occulte, tandis que leur condition de divorcés remariés est en elle-même manifeste, ils ne pourront s’approcher de la communion eucharistique que remoto scandalo.

3. Naturellement, la prudence pastorale conseille vivement d’éviter que l’on en vienne à des cas de refus public de la sainte communion. Les pasteurs doivent s’employer pour expliquer aux fidèles concernés le vrai sens ecclésial de la norme, de sorte qu’ils puissent la comprendre ou au moins la respecter. Quand pourtant se présentent des situations dans laquelle ces précautions n’ont pas eu d’effet ou non pas été possibles, le ministre de la distribution de la communion doit se refuser de la donner à qui en est publiquement indigne. Il le fera avec une extrême charité, et il cherchera à expliquer au moment opportun les raisons qui l’y ont contraint. Pourtant il doit le faire aussi avec fermeté, conscient de la valeur que possèdent ces signes de force, pour le bien de l’Église et des âmes.

Le discernement des cas d’exclusion de la communion eucharistique des fidèles qui se trouvent dans les conditions décrites, revient au prêtre responsable de la communauté. Celui-ci donnera des instructions précises au diacre ou à l’éventuel ministre extraordinaire quant à la façon de se comporter dans les situations concrètes.

4. En tenant compte de la nature de la norme citée ci-dessus (cf. n. 1), aucune autorité ecclésiastique ne peut dispenser, en aucun cas, de cette obligation du ministre de la sainte communion, ni produire des directives qui la contredisent.

5. L’Église réaffirme sa sollicitude maternelle pour les fidèles qui se trouvent dans cette situation ou dans d’autres situations analogues qui empêchent d’être admis à la table eucharistique. Ce qui est exposé dans cette déclaration n’est pas en contradiction avec le grand désir de favoriser la participation de ces enfants à la vie ecclésiale, qui déjà peut s’exprimer en beaucoup de formes compatibles avec leur situation. Au contraire, le devoir de réaffirmer cette non-possibilité d’admettre à l’eucharistie est une condition de vraie pastoralité, d’authentique préoccupation pour le bien de ces fidèles et de toute l’Église, parce qu’il indique les conditions nécessaires pour la plénitude de cette conversion, à laquelle tous sont toujours invités par le Seigneur, et de façon particulière au cours de cette année sainte du grand jubilé.
Du Vatican, le 24 juin 2000 Solennité de la Nativité de Saint Jean Baptiste

Julián Herranz
Archevêque titulaire de Vertara
Président
Bruno Bertagna
Évêque titulaire de Drivasto
Secrétaire

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Il écoute les médecins discuter du prélèvement de ses organes pour en faire des dons, sans pouvoir répliquer...

Sur le site de yahoo.com du 7 avril 2014 :

(Photo :  cookipediachef sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

Même s'il était paralysé, le patient entendait tout… mais ne pouvait pas réagir. Dans un hôpital suédois, il était prisonnier de son lit, victime d'une hémorragie cérébrale. (...)

 Il poursuit maintenant l'hôpital afin de recevoir un dédommagement pour la terrible détresse qu'il a subie. (...)

Heureusement qu'un médecin plus consciencieux est passé par là pour affirmer que l'état du patient s'améliorait. Mais les erreurs médicales existent...

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Une pétition de 1,7 millions de signatures contre l'avortement remise au parlement européen

Sur le site de genethique.org du 11 avril 2014 :

(Grégor Puppinck)

(Photo :  Profesionales por la Ética sur flickr.com, licence creative commons)

 

Ce 10 avril 2014, Grégor Puppinck, représentant de l'initiative citoyenne européenne (ICE) UN DE NOUS  a été auditionné au Parlement européen à Bruxelles. Officiellement validée le 28 février dernier, l'ICE a rassemblé plus de 1,7 millions de signatures: "la plus grosse pétition dans l'histoire des institutions européennes", (...)

Les signataires de l'ICE font la demande suivante: "Aucun fond de l'Union européenne ne doit être attribué à des activités qui détruisent les embryons humains ou qui présupposent leur destruction". L'Europe doit renoncer à "pouvoir supprimer les enfants non désirés, [à] pouvoir exploiter les embryons humains à des fins industrielles, [à] pouvoir limiter la croissance démographique de pays pauvres et leur imposer nos styles de vie". Mais doit "s'engager dans une politique d'aide au développement qui soit respectueuse de ces sociétés et de la vie". 

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Le pape François rappelle que l'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables

Sur le site de 20minutes.fr du 11 avril 2014 :

(Photo : Abode of Chaos sur flickr.com, licence creative commons)

 

Le pape François s’est référé vendredi à Vatican II pour souligner que ce Concile (1962-1965) avait qualifié «l’avortement et l’infanticide de crimes abominables», et jugé que «tout droit civil doit s’appuyer» sur la reconnaissance du droit à la vie.

«Il convient de rappeler la plus ferme opposition à toute atteinte directe à la vie, spécialement innocente et sans défense: le bébé dans le ventre maternel est l’innocent par excellence», a affirmé le pape François devant une délégation du Mouvement catholique italien pour la vie.

Et sur le site de yahoo.fr du 11 avril 2014, on retrouve également ces mots :

«Rappelons les paroles du Concile: la vie, une fois conçue, doit être protégée avec le plus grand soin: l'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables», a encore déclaré Jorge Mario Bergoglio, citant la constitution adoptée par les pères du Concile, «Gaudium and spes» («Joie et espérance»).

Celui qui a les clés du Royaume des Cieux ne pouvait dire autrement...

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Pour le NPD, ce ne sont pas tous les humains qui ont même valeur et même dignité...

(Thomas Mulcair, chef du NPD)

(Photo : Asclepias sur wikimedia.org, licence creative commons)

Un gazouillis du député Mark Warawa nous informe que la motion de Stephen Woodworth selon laquelle les lois canadiennes devraient être interprétées de manière à reconnaître « la valeur égale et la dignité » de tout être humain, a été rejetée par des députés du Nouveau Parti démocratique :

 MP Stephen Woodworth just sought unanimous consent 4 all legislation to be based on equal worth and dignity of all humans. Sadly NDP said NO

Le NPD s'est prononcé à maintes reprises pour l'avortement et l'euthanasie. Sa position de refuser une valeur égale à tous les êtres humains est donc parfaitement cohérente et... inhumaine.

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Appelons notre député pour l’inciter à s’opposer au retour du projet de loi 52. Un seul député suffit pour bloquer ce retour

(Le député libéral Gerry Sklavounos fait partie des députés qui se sont opposés au projet de loi 52 par le passé. Ils ont besoin de votre appui.)

(Photo : Jbwolfe85 sur wikimédia.orglicence creative commons)

Philippe Couillard a fait la promesse de ramener le projet de loi sur l’euthanasie dans l’état où il était à la dissolution de l’assemblée. Mais pour que cela soit possible, il a besoin de l’unanimité des députés pour passer outre au règlement disciplinaire qui rend caduc tout projet de loi à la dissolution de l’assemblée. Les articles 47 et 48 du règlement de l’Assemblée nationale sont très clairs :

47. Effet de la clôture d’une session – Sauf décision contraire de l’Assemblée, la clôture de la session dissout toute commission spéciale que l’Assemblée a constituée, annule tous les ordres qui n’ont pas été pleinement exécutés, rend caducs tous les actes de procédure en cours, ainsi que tout projet de loi qui n’a pas été adopté. Toutefois, elle n’annule pas les ordres relatifs à la production ou à l’impression de documents.

 48. Poursuite de l’étude d’un projet de loi à la session suivante – Sauf en cas de dissolution de l’Assemblée, l’étude de tout projet de loi présenté avant la clôture d’une session peut, sur motion sans préavis du leader du gouvernement, être continuée à la session suivante au stade où elle avait été interrompue. La motion doit être présentée avant la troisième séance qui suit la fin du débat sur le discours d’ouverture. Cette motion est mise aux voix sans débat.

La seule façon de passer outre à ces articles est de modifier le règlement, ce qui demande l’assentiment unanime des députés.

« Le Règlement et les autres règles de procédure de l’Assemblée nationale contient les règles que s’est données l’Assemblée pour régir ses travaux et ceux des commissions parlementaires. La tradition parlementaire veut que le Règlement soit le résultat d'un consensus entre les députés et que les modifications au Règlement soient adoptées par eux à l’unanimité. »

D’où l’importance de contacter son député maintenant. Un seul député suffit pour pouvoir faire échouer le retour du projet de loi 52 sur l’euthanasie et d’obliger l’Assemblée nationale à tout recommencer à zéro.

Un projet de loi qui permet l’élimination par injection létale de patients ne peut être qu’à réécrire, pour y insuffler un peu d’humanité. À nous de prendre la parole.

Aussi, nous avons besoin de savoir où se positionne VOTRE député sur la question de l'euthanasie. Donc contactez-le ou la!  Pour les rejoindre vous pouvez consulter internet en tapant le nom de votre député dans un moteur de recherche. Si vous avez un nouveau député, vous pouvez communiquez avec son parti pour qu'il vous partage ses coordonnéese Cliquez sur le parti dont vous cherchez  les coordonnées :

Assurez-vous de nous faire part des réponses de votre député sur l'euthanasie. Contactez-nous :

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Pourquoi les pentes glissantes de l’euthanasie ne peuvent être évitées

par Margaret Somerville, traduction par Campagne Québec-Vie

5 mars 2014 (MercatorNet)

Madame Margaret Somerville est un éminente éthicienne, ayant fondé le Centre de médecine, d'éthique et de droit de l'université Mc Gill à Montréal. Elle nous met en garde contre les dérives inévitables que la légalisation de l’euthanasie entraînera, mettant en danger les personnes les plus vulnérables de notre société. Nous devons l’écouter !

(…)

Les pentes glissantes, logiques et pratiques, de l’euthanasie sont inévitables et inéluctables, parce que ces conséquences sont intégrées dans l'acte de légalisation par l’intermédiaire de sa justification d'infliger la mort. Une fois que nous avons traversé la frontière claire de l’interdiction de tuer intentionnellement une autre personne, il n'y a pas de point d'arrêt logique.

Je m'explique.

Lorsque l'euthanasie est légalisée pour la première fois, d'habitude la justification nécessaire et suffisante pour ouvrir une brèche dans cette frontière, est une justification conjuguée, composée du respect de l'autonomie individuelle et du soulagement de la souffrance. Mais à mesure que les gens et les médecins s’habituent à l'euthanasie, ils se demandent : « Pourquoi pas juste le soulagement de la souffrance ou le respect de l'autonomie seulement? », et ces arguments deviennent des justifications alternatives.

Or, isolée, la justification du soulagement de la souffrance permet l'euthanasie de personnes incapables de donner leur consentement. Les défenseurs de l’euthanasie soutiennent en effet que permettre l'euthanasie, c’est faire du bien à des personnes souffrantes mentalement compétentes; par conséquent, il est injuste d’en refuser l’accès aux personnes souffrantes mentalement incompétentes, incapables de consentement, car c’est de la discrimination basée sur le handicap mental. Donc, les personnes souffrantes atteintes de démence, les bébés ou les enfants nés handicapés devraient avoir accès à l'euthanasie, comme nous venons de le voir légalement autorisé en Belgique.

Et si chacun possède sa propre vie et que personne d'autre n'a le droit de se mêler des décisions de chacun à cet égard, ainsi que les défenseurs pro-euthanasie le prétendent aussi, alors le respect de l'autonomie de la personne est une justification suffisante pour l'euthanasie. Autrement dit, la personne n’a pas besoin de souffrir pour y avoir accès, d'où la proposition des Pays-Bas que l'euthanasie soit disponible pour les « plus de 70 ans qui sont fatigués de la vie.»

Et une fois que la justification initiale de l'euthanasie est élargie, pourquoi ne pas permettre d'autres justifications, par exemple, la réduction du coût des soins de santé, en particulier en  présence d’un vieillissement de la population? Jusqu'à très récemment, il s'agissait d'une question taboue. Maintenant, elle est évoquée à propos de l'euthanasie. C'est anecdotique, mais un étudiant en dernière année de médecine, dans une classe où j'enseignais, s’est mis très en colère parce que je rejetais son allégation —insistante — que la légalisation de l'euthanasie est essentielle pour réduire le coût des soins de santé d'une population vieillissante.

La pente glissante pratique est inévitable parce que la familiarité avec l’acte d’infliger la mort nous fait perdre de vue l’énormité de ce que l'euthanasie implique : tuer un autre être humain. La même chose est vraie si l’on fait de l'euthanasie un acte médical.

En résumé, la familiarité avec l’acte d’infliger la mort et la transformation de l'euthanasie en un acte médical rendent toutes deux beaucoup plus probables, et même, je crois, inévitables, leurs prolongements logiques et leurs abus. Cela signifie que nous devons nous tenir fermement derrière la frontière claire qui établit l’interdiction de nous tuer intentionnellement les uns les autres, en rejetant la légalisation de l’euthanasie.

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C'est officiel! La clinique Morgentaler du Nouveau-Brunswick fermera ses portes au mois de juillet

Les avorteurs propriétaires de la clinique ne la trouvent pas assez lucrative. Sur le site de Radio-Canada du 10 avril 2014 :

(L'Île-du-Prince-Edouard, un phare pour le Canada)

(Photo : Andrea Schaffer sur flickr.com, licence creative common)

La clinique d'avortement Morgentaler, à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, annonce officiellement sa fermeture pour la fin du mois de juillet.  (...)

Il s'agit de la seule clinique privée d'avortement dans la province. Elle effectue en moyenne 500 interruptions de grossesse par année. Elle dessert principalement des patientes du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard. La procédure est réalisée sans avis médical.

L'Île-du-Prince-Édouard, où aucun avortement n'est effectué, et le Nouveau-Brunswick, sont les deux provinces à l'avant-garde de la protection des enfants à naître au Canada.

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Lettre d'un médecin dans le Journal de Montréal, déçu par l'annonce de Philippe Couillard sur l'euthanasie

Sur le site du  Journal de Montréal du 10 avril 2014 :

(L'euthanasie instaurera le doute dans la relation médecin-patient)

(Photo : pixabay sans copyright, licence cco)

 

Je veux exprimer ma grande déception après avoir lu dans votre journal que M. Couillard déposerait le projet de loi sur «l’aide à mourir» le plus tôt possible. Étant donné qu’il avait montré des inquiétudes quant à ce projet de loi lorsqu’il était dans l’opposition, j’espérais qu’il oublierait ce projet de loi annoncé par le Parti québécois qui avait le don, selon moi, de mettre à l’avant de faux problèmes ou de fausses solutions.

Ce projet de loi n’est-il pas un détournement, en effet, des véritables besoins qui sont une amélioration des soins palliatifs et une meilleure formation des étudiants en médecine sur le soulagement de la douleur? N’oublions pas que plus de 80 % des médecins actifs en soins palliatifs sont contre ce projet de loi qui va changer le rapport médecin-patient en introduisant un doute dans l’esprit du patient: est-ce que mon médecin pense que je dois vivre ou mourir?... Et, un peu de la même manière: est-ce que ma parenté, mes proches n’en ont déjà pas assez de venir me voir à l’hôpital tous les jours... Ne suis-je pas un fardeau pour eux?...

Voilà, entre autres, ce qui risque de changer dans nos hôpitaux et dans notre société, une insécurité grandissante des malades et une déshumanisation des soins.

Michelle Bergeron, médecin

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L'Union Européenne tente d'imposer l'homosexualisme à l'Afrique

Sur le site de C-Fam du 3 avril 2014 (via le Salon Beige):

(Photo : wikimédia sans copyright)

 

 

 

 

NEW YORK, 3 avril (C-FAM) Les pressions que l’Union européenne exerce sur les pays africains pour qu’ils changent leurs législations sur l’homosexualité ont provoqué des résistances qui pourraient avoir des conséquences négatives sur la réunion entre les dirigeants des deux continents.

Les gouvernants européens ont essayé d’apaiser les dirigeants africains en prévision du sommet U.E.-Afrique de cette semaine, qui aura lieu à Bruxelles. Le but du sommet est de trouver des solutions à une série de problèmes sur lesquels les deux continents travaillent ensemble. L’homosexualité en fait partie.

Les gouvernements africains ont réagi de manière très négative à la résolution passée par le Parlement européen la semaine dernière. La résolution menace les pays africains de sanctions économiques si ils continuent à pénaliser les relations sexuelles homosexuelles.

(...)

Les africains ont répondu rapidement.

Toute société a un droit humain de défendre sa culture et ses traditions, et à « définir ses propres valeurs et normes » par le biais de leurs institutions démocratiques », affirmaient quelques jours plus tard les pays africains dans une déclaration.

Cette déclaration cinglante demande aux pays riches d’arrêter d’imposer des conditions à l’aide au développement susceptibles de causer du contentieux, comme par exemple la question de l’homosexualité. Elle a été envoyée aux gouvernements européens et africains, et à leurs institutions politiques.

(...)

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