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La normalisation du suicide assisté conduira à un « devoir de mourir »

Par Wesley J Smith (Coalition pour la prévention de l’euthanasie, repris du National Review) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock

L’euthanasie n’est pas vraiment une question de compassion, mais de peur du déclin et de dégoût de la dépendance — et de ceux qui en font l’expérience.

Cette vérité désagréable est apparue très clairement dans une nouvelle tribune publiée dans le Times de Londres, dans laquelle l’ancien député conservateur Matthew Parris soutient que l’euthanasie et le suicide assisté ne devraient pas seulement être autorisés, mais encouragés. Dans « We Can't Afford a Taboo on Assisted Dying » (Nous ne pouvons pas nous permettre un tabou sur la mort assistée), il écrit (c’est moi qui souligne) :

Je ne peux contester la conviction des opposants qu’une fois que l’aide à mourir sera normalisée, nous serons plus enclins à nous demander pendant combien de temps encore nous pourrons justifier la lutte.

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Un tragique avortement accidentel à Prague révèle l’hypocrisie des médias

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Unsplash

2 avril 2024, Prague (LifeSiteNews) — Le 25 mars, une femme enceinte s’est présentée à l’hôpital universitaire Bulovka de Prague, en République tchèque, pour un examen de routine. Elle était enceinte de quatre mois et ne parlait pas le tchèque. À quatre mois, son futur bébé avait des paupières, des sourcils, des cils et des cheveux, et pouvait sucer son pouce, bâiller, s’étirer et faire des expressions faciales.

Une horrible confusion s’en est suivie. Le personnel médical — qui a depuis été suspendu — l’a confondue avec une autre femme d’origine asiatique qui avait également rendez-vous, mais pour un avortement. La future mère a été placée sous anesthésie et son bébé de quatre mois a été avorté. Lorsqu’elle s’est endormie, elle attendait un bébé ; lorsqu’elle s’est réveillée, son bébé n’était plus là.

Une série d’enquêtes a été ouverte, la police traitant l’affaire comme un cas de préjudice corporel, tandis que l’hôpital est aux prises avec les différents niveaux d’erreur — les médecins, les infirmières, le gynécologue et l’anesthésiste n’ont pas remarqué que l’avortement était pratiqué sur la mauvaise femme ; un rapport de l’hôpital indique que la barrière de la langue entre la femme d’origine asiatique et le personnel parlant le tchèque a joué un rôle.

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Voici ce que l’Église catholique enseigne réellement au sujet du « Christ Roi »

Par S.D. Wright — Traduit par Campagne Québec-Vie

28 mars 2024 (LifeSiteNews) — « La multitude a suffisamment entendu parler de ce qu’on appelle les droits de l’homme : qu’elle entende enfin parler des droits de Dieu. » [1]

C’est ce qu’a dit Léon XIII en 1900, et c’est la clé pour comprendre ce que l’Église entend par l’expression « Le Christ est roi ».

Cette déclaration n’est pas une simple platitude spirituelle sur l’au-delà, ni l’établissement d’une théocratie ou le matraquage des autres avec notre religion.

Il s’agit de quelque chose de beaucoup plus vaste.

La fête du Christ-Roi

En 1925, le monde se souvenait encore de la Première Guerre mondiale. Les pays anciennement catholiques poursuivaient leur déclin vers la laïcité. Le gouvernement révolutionnaire mexicain consolidait son contrôle et persécutait l’Église. La République de Weimar autorisait toutes sortes d’immoralités et de décadences.

Quelques années auparavant, le gouvernement maçonnique du Portugal avait persécuté les trois enfants de Fatima.

Regardant autour de lui, le pape Pie XI constate que le monde est en proie au « laïcisme », à « ses erreurs et ses entreprises criminelles (n.18) ». [2]

Il enseigne que la panoplie des maux auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui est due au fait que les hommes ont « chassé Jésus-Christ et sa sainte loi de leur vie », à la fois dans les affaires privées et dans la politique.

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Nous avons dépassé le cap des 1100 signatures: pétition contre le changement de sexe pour enfants

La semaine passée nous vous avons envoyé une pétition à signer, pour interdire la pratique du «changement de sexe» chez les enfants du Québec. Nous avons dépassé le cap des 1100 signatures, mais il faut redoubler d'effort pour rejoindre plus de personnes. Si ce n'est pas déjà fait, merci de signer cette pétition et, également, la partager avec vos connaissances.

Aussi, c'est aujourd'hui la toute DERNIÈRE JOURNÉE de notre campagne de financement pour le printemps, et il nous reste encore 5 086,80$ à recueillir. Je tiens tout d'abord à ceux et celles qui ont donné -- votre générosité nous permet de continuer notre travail ! Pour les autres: avec votre aide, il est plus que possible, même à cette heure tardive, d'atteindre notre but. 

Campagne Québec-Vie c'est: 

  • De l'aide auprès de femmes enceintes en difficulté, par le biais de notre service Enceinte et inquiète;
  • Un service de nouvelles quotidiennes en ligne pro-foi, pro-famille et pro-vie;
  • De la sensibilisation sur les questions de la vie et de la famille par le moyen de colloques et de manifestations telles les 40 jours pour la vie ou la Chaîne de la vie;
  • Une toute première Marche pour la vie à Québec, ce samedi premier juin, 2024;
  • Des interventions médiatiques régulières sur la chaîne Theovox;
  • La publication d'un bulletin mensuel de nouvelles format papier envoyé à plus de mille foyers au Québec;
  • La poursuite en cour du gouvernement Québécois pour ses zones tampon autour des avortoirs du Québec, nous empêchant d'intervenir auprès des femmes enceintes en difficulté;
  • Des veillées de prières et des pèlerinages pro-vie;
  • un travail de terrain politique pour faire élire le plus de personnes pro-vie au différents paliers gouvernementaux

Toutes ces activités requièrent des fonds pour être réalisées. En ce moment, cinq personnes œuvrent à temps plein pour Campagne Québec-Vie et ce, uniquement grâce à vos dons.

Merci de nous aider à continuer à répandre une Culture de Vie au Québec et au Canada.

Finalement, n'oubliez pas de réserver la date pour la Marche pour la vie à Québec:

Pour la Vie !


Georges Buscemi
Président
Campagne Québec-Vie

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Des chercheurs affirment que le taux de mortalité maternelle aux États-Unis a été largement surestimé

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Freepik

Une nouvelle étude publiée dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology révèle qu’un simple changement dans la manière de remplir les certificats de décès pourrait avoir entraîné une surestimation du taux de mortalité maternelle aux États-Unis.

En 2003, une case a été ajoutée aux certificats de décès pour demander si la personne décédée était enceinte au moment du décès ou à une date proche ; cela a conduit à une augmentation supposée de 143 % des décès dus à la mortalité maternelle depuis 1999. Mais les chercheurs ont examiné les données du National Center for Health Statistics (NCHS) et ont constaté que les décès dus à la mortalité maternelle étaient en réalité restés relativement stables, avec une augmentation de seulement 2 % au cours de cette période.

« Le fait que certains de ces rapports fassent état d’une multiplication par trois de la mortalité maternelle a suscité beaucoup d’inquiétude et d’appréhension, mais ce n’est pas ce que nous avons constaté. Nous avons trouvé des taux faibles et stables », a déclaré au Washington Post K.S. Joseph, auteur principal de l’étude et professeur aux départements d’obstétrique et de gynécologie et à l’École de santé publique et des populations de l’université de Colombie-Britannique.

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L’Espagne pourrait être la prochaine nation européenne à inscrire l’avortement dans sa constitution

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : standret/Adobe Stock

27 mars 2024 (LifeSiteNews) — Dans le sillage du vote de la France pour inscrire l’avortement comme droit constitutionnel, nous faisons face à l’assaut paneuropéen le plus important contre le droit à la vie des enfants dans l’utérus depuis une génération.

Alors que les taux de natalité chutent et que l’Europe est confrontée à de multiples crises, il y a quelque chose de grotesquement approprié dans la croisade pour l’avortement qui se déroule en ce moment. Les progressistes qui font de l’avortement un droit de l’homme croient défendre les droits de l’homme et la démocratie libérale ; leurs déclarations ressemblent davantage à un râle d’agonie.

En Espagne, le parti de gauche Sumar, partenaire junior du gouvernement de coalition dirigé par les socialistes (PSOE) de Pedro Sánchez, a annoncé qu’il souhaitait suivre l’exemple de la France en inscrivant le fœticide dans la constitution. « La France et ses femmes ont montré que le progrès est possible et nécessaire », a récemment écrit le ministre du Travail, Yolanda Díaz, sur X. « Il est temps de garantir pleinement les droits de toutes les femmes ». La porte-parole de Sumar, Aina Vidal, a abondé dans le même sens, déclarant qu’il était temps d’« avancer » sur la question de l’avortement et qu’ils invitaient « tous les partis politiques avec lesquels nous avons déjà discuté de la question à ouvrir ce débat de société ».

L’Espagne a déjà beaucoup évolué sur cette question au cours des dernières années. Jusqu’en 2010, il était illégal d’avorter, sauf en cas de viol, de malformation du fœtus ou de « risque physique ou psychologique grave pour la mère » ; même ces cas n’ont été dépénalisés qu’en 1985. En 2010, l’avortement sur demande pendant les 14 premières semaines de grossesse a été légalisé. En 2022, le gouvernement espagnol de gauche a criminalisé les discours pro-vie sous prétexte de mettre fin au « harcèlement » des femmes cherchant à se faire avorter.

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Les médias canadiens attaquent une petite ville d’Alberta pour sa « neutralité » à l’égard des drapeaux LGBT

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Trey Musk/Unsplash

20 mars 2024 (LifeSiteNews) — Quelle que soit l’histoire, les médias et le mouvement LGBT voudraient vous faire croire deux choses : premièrement, que chaque histoire concerne en fait le mouvement LGBT, quoi qu’il arrive ; et deuxièmement, que toute personne qui refuse d’approuver activement un programme en constante expansion qui comprend l’élimination des limites autour du comportement sexuel, des relations et des deux sexes est intolérant. Une fois que l’on a compris ce cadre narratif, on peut commencer à interpréter et à comprendre la façon dont les médias couvrent même les petites histoires locales.

Prenons, par exemple, un reportage publié par CTV le mois dernier sur la petite ville albertaine de Westlock, qui compte 5 000 habitants. La ville a récemment organisé un référendum sur la question suivante : « Acceptez-vous que : seuls les drapeaux fédéraux, provinciaux et municipaux puissent flotter sur les mâts des drapeaux sur la propriété municipale de la ville de Westlock ; tous les passages pour piétons de la ville de Westlock doivent avoir le motif standard de bandes blanches entre deux lignes blanches parallèles ; et le passage pour piétons de couleur arc-en-ciel existant dans la ville de Westlock doit être enlevé ».

Une majorité d’habitants de Westlock a voté en faveur de la limitation des drapeaux aux seuls drapeaux officiels du gouvernement ; la marge n’était que de 24 voix, mais le taux de participation était en fait plus élevé que celui de l’élection municipale elle-même. À l’origine, le règlement avait été préconisé dans une pétition lancée en 2023 pour réclamer la « neutralité » dans les espaces publics. L’une des principales organisatrices de la pétition, Stephanie Bakker, a organisé une fête de quartier intitulée « I Don't Agree With You But I Love You Block Party » (Je ne suis pas d’accord avec toi, mais je t’aime) et a écrit ce qui suit :

À nos amis et à notre famille de la communauté de la Fierté... malgré ce que le maire et le conseil municipal ont essayé de vous faire croire, ceux qui ont voté pour le règlement n’ont pas voté contre vous. Vous êtes aimés. Ceux qui ont voté pour la neutralité l’ont fait avec le désir sincère de garder notre communauté entière et inclusive.

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Un juge de Calgary donne tort au père qui s’oppose à l’euthanasie de sa fille autiste

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec — Photo : Daniel Jedzura/Adobe Stock

27 mars 2024, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Un juge de Calgary a statué qu’une jeune femme autiste, qui n'a pas de maladie en phase terminale, peut être mise à mort par euthanasie malgré les objections de son père, affirmant que d’empêcher sa mort pourrait lui causer un « préjudice irréparable ».

Le 25 mars, le juge Colin C.J. Feasby de la Cour du banc du roi de l’Alberta a annulé une injonction demandée par le père de la jeune femme autiste de 27 ans, qui empêchait auparavant qu’elle soit mise à mort dans le cadre du programme canadien d’euthanasie « Aide médicale à mourir » (AMM).

« Je ne vous connais pas et je ne sais pas pourquoi vous demandez l’AMM. Vos raisons restent les vôtres car j’ai respecté votre autonomie et votre vie privée », a écrit le juge Feasby dans sa décision.

« Ma décision reconnaît votre droit de choisir une mort médicalement assistée, mais elle ne vous oblige pas à choisir la mort », a-t-il ajouté.

En raison d’une interdiction de publication, la jeune femme dans cette affaire est identifiée comme MV et son père comme WV.

MV, qui souffre à la fois d’autisme et d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), a été autorisée par deux médecins à bénéficier de l’AMM et prévoyait de mettre fin à ses jours par euthanasie.

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Le gouvernement britannique considère le fait d’être « anti-avortement » comme une voie menant au terrorisme

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Selon Right to Life UK, le gouvernement britannique a inclus le fait d’être « anti-avortement » comme l’une des étapes menant à un futur terrorisme potentiel.

La stratégie antiterroriste du gouvernement comprend Prevent, une formation préventive visant à empêcher les gens de devenir des terroristes ou de soutenir le terrorisme. Elle s’adresse aux personnes qui travaillent dans les secteurs de l’éducation, de la santé, des autorités locales, de la police et de la justice pénale. La formation se concentre sur « les idéologies islamistes et d’extrême droite » et comprend des exemples de ce qu’elle considère comme des « idéologies à thème unique » qui peuvent conduire au terrorisme.

« Les récits sont susceptibles d’émaner de ceux qui cherchent à changer une politique ou une pratique particulière, plutôt que de remplacer l’ensemble du système économique, politique ou social », indique le document de formation. « Les exemples incluent les droits des animaux, la lutte contre l’avortement ou l’antifascisme. Les récits à thème unique peuvent être politiquement agnostiques, c’est-à-dire qu’ils ne sont ni de droite ni de gauche ».

Catherine Robinson, porte-parole de Right to Life UK, a réagi en ces termes : « Le gouvernement est explicite sur le fait qu’il pense que le fait d’être pro-vie est une idéologie potentielle menant au terrorisme. Il n’y a pas eu un seul cas de terrorisme anti-avortement dans l’histoire britannique. C’est une grave insulte et un signe de profonde intolérance que le gouvernement, par le biais de la formation Prevent, laisse entendre que le fait d’être pro-vie est potentiellement le début du chemin vers le terrorisme ».

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La vie avant la naissance : le statut de personne de l’enfant à naître

Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock

Dans un geste politique destiné à faire avancer la campagne pour la dépénalisation de l’avortement jusqu’à la naissance en Angleterre et au Pays de Galles, le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists (RCOG) a publié le 25 janvier 2024 un document intitulé Involvement of the police and external agencies following abortion, pregnancy loss and unexpected delivery guidance for healthcare staff (Implication de la police et des agences externes à la suite d’un avortement, d’une fausse-couche ou d’un accouchement inopiné). Ce document, rédigé avec la participation de l’industrie de l’avortement, indique au personnel médical que, quelles que soient les circonstances ou le stade de la gestation, « il n’est jamais dans l’intérêt public d’enquêter sur une patiente soupçonnée d’avoir mis fin à sa propre grossesse ». [1] Il menace ensuite de sanctions disciplinaires toute personne qui, sans raison valable, informe les autorités d’un cas potentiel d’avortement illégal, en déclarant :

« Lorsqu’il s’agit de déterminer s’il existe une justification valable pour rompre la confidentialité afin de protéger la sécurité d’autrui, la “sécurité du fœtus” n’est pas une raison valable, car, en droit, le fœtus n’a pas le statut de personne ». [2]

Pour illustrer la dissonance cognitive qui s’est emparée de la vie publique au Royaume-Uni, quatre semaines plus tard, le 22 février, le ministère de la Santé et des Affaires sociales a lancé un programme visant à offrir des « certificats de perte de bébé » aux parents d’enfants décédés avant d’avoir atteint la 24e semaine de grossesse. Il était déjà possible d’enregistrer comme mort-nés les enfants nés d’une fausse-couche après ce stade. Bien qu’un certificat de perte de bébé ne soit pas un document légal, ce programme signifie qu’il existe désormais une reconnaissance officielle, tout au long de la grossesse, « d’une vie perdue » [3], ce qui contredit manifestement l’affirmation du RCOG selon laquelle « le fœtus n’a pas le statut de personne ».

Bien entendu, cette tentative de nier l’humanité des enfants à naître n’est que le dernier exemple en date de l’utilisation de la sémantique pour justifier la violence meurtrière à l’encontre d’un groupe vulnérable. Avant que l’État nazi n’ait déclaré que les Juifs ne sont pas des personnes, le juriste Karl Binding et le psychiatre Alfred Hoche avaient publié conjointement Die Freigabe der Vernichtung lebensunwerten Lebens — « La permission de détruire la vie indigne de la vie » [4] — qui justifiait, d’un point de vue compassionnel et économique, l’utilisation du terme « mort mentale » pour justifier le meurtre des personnes profondément handicapées en les qualifiant de « leere menschliche Ärmel » — « manches humaines vides ». [5] La désignation moderne d’« état végétatif persistant » est à peine moins déshumanisante. Bien qu’elle soit censée faire référence à leur état de conscience, elle est fréquemment utilisée pour décrire les patients. En 1993, dans l’affaire qui a autorisé les médecins britanniques à affamer et à déshydrater leurs patients, l’équipe médicale de Tony Bland a fait valoir que la nourriture et les liquides qui lui étaient administrés artificiellement constituaient un traitement médical futile, incapable d’inverser la lésion catastrophique de son cerveau. La Chambre des Lords a consciencieusement accepté, le juge Hoffman décrivant le jeune Bland, âgé de 22 ans, comme « grotesquement vivant ». [6]

Mis à part les tests fastidieux de la « personnalité », un observateur impartial n’aurait aucune difficulté à reconnaître que le fœtus est pleinement vivant, conscient et qu’il est un être humain à part entière.

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