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A pro-life free-speech heroine walks free

(traduction en français)

Nigel Hannaford,

Calgary Herald

Publié: Samedi, le 4 octobre 2008

On pourrait dire que c’est une histoire de liberté d’expression, ou une histoire pro-vie, ou simplement une histoire qui illustre ce qu’est la persévérance. À vous de décider.

Au cours de cette année l’avorteur patenté Henry Morgentaler a reçu l’Ordre du Canada.

Beaucoup détestent cette idée, et pourtant qu’on soit d’accord ou non avec ses agissements- pour ma part je suis contre à plein- on doit reconnaître qu’il tenait assez à ses idées pour accepter d’aller en prison plutôt que céder. Si vous êtes d’accord avec lui, il est en somme une personne courageuse. Si vous n’êtes pas d’accord, il vous faut quand même avouer qu’il a le courage de ses convictions, et cet élément qui fait les martyrs explique en partie l’attrait qu’il exerce sur ses admirateurs.

Mais alors que devons-nous penser et dire de la militante pro-vie Linda Gibbons qui a passé 75 mois en prison sur les quatorze dernières années pour avoir protesté contre le commerce de Morgentaler ? Après tout, c’est un exemple qui renvoie au précédent. Lorsque l’avortement était contraire à la loi, un homme (Morgentaler) a défié la loi, mais il se trouve en fin de compte honoré, acclamé pour ce fait.


Mais la loi a été changée. Non seulement l’avortement sur demande est devenu légal, mais, en plusieurs endroits, il est devenu illégal de protester ouvertement autour des cliniques où les avorteurs sont à l’œuvre, et de dire : « ils ont tort ». À Toronto, c’est devenu illégal de simplement rester près de l’entrée de la clinique, que vous y restiez en silence ou non.

En réponse à ce bâillonnement criant des droits de libre expression, les partisans pro-vie appellent zones de libre expression ces endroits protégés.

Mais Linda Gibbons jugeait l’avortement condamnable avec autant d’assurance que Morgentaler le jugeait comme valable.

Alors elle, Gibbons, a continué de crâner, de se faire arrêter, d’aller en prison, et parce qu’elle a refusé de promettre qu’elle ne retournerait pas protester sur les trottoirs, elle est restée en prison pendant des années. (six ans et trois mois jusqu'à présent).Il est important de comprendre Linda Gibbons, une fragile femme de soixante ans, qui ne pèse que 100 livres, et qui est 100% pacificiste et non-violente. Elle n’a jamais résisté aux douzaines d’arrestations qu’on lui a imposées. Elle préférait s’adresser aux femmes qui entraient à la clinique pour se faire avorter.

L’obligation de prendre soin de ses parents âgés l’a forcée à prendre ses distances des lignes de front pendant quelques années, mais elle revenait de temps en temps, marchant silencieusement à l’extérieur d’une clinique torontoise d’avortement. Comme en d’autres occasions, on l’accusa alors de faire opposition à un gardien de la paix. Mais jeudi dernier, contrairement aux occasions précédentes, elle a été acquittée. Un juge de la cour provinciale de Toronto a reconnu que son action non-violente et non-résistante ne pouvait pas être considérée comme opposition à un gardien de la paix dans l’exercice de ses fonctions. Le juge a ajouté que l’accusation de désobéir à un ordre de la cour pourrait avoir été considéré. Mais comme ce n’était pas le cas, Gibbons est rentrée chez elle. Qui sait quel parti douze de ses pareils pourraient tirer à cela ? Après tout, même s’ils ne sont pas des pro-vie, ils devront considérer quelques aspects intrigants ici..

Par exemple, il y a l’aspect de liberté expression.

Oh, oui,

Si elle était une militante syndicale impliquée dans une grève, elle pourrait crier tant qu’elle voudrait.

Dans ce pays, les policiers reculent lorsque des camionneurs voient leurs vitres fracassées. Alors quel est donc le problème lorsqu’un Linda aborde tranquillement une femme qui se dirige vers une clinique d’avorteurs? Eh bien, répondent les opposants : personne ne doit s’interposer s’il est question de la santé d’un autre.

D’accord. Mais la femme n’est pas malade, elle est enceinte seulement. Tenant compte de la question sanglante de l’avortement, il paraît opportun et compatissant de s’informer de la condition d’une personne qui s’en va se faire avorter.C’est cela qui devrait être la loi. Le chroniqueur Michael Coren écrivait il y a quelques années au sujet de Gibbons : « j’ai rencontré une femme à qui Gibbons avait parlé au sujet du droit à l’avortement. La femme était accompagnée d’une petite fille de trois ans. Elle doit sa vie à une seule chose : que Linda Gibbons avait pu parler à sa mère qui se présentait à la clinique. »Mais il y a le prix à payer. Chaque fois que Linda Gibbons, pacifiste, était jugée, elle était condamnée à six mois. Elle finissait dans une cellule à côté d’une femme qui, pour avoir commis un véritable acte de violence, avait la moitié de cette peine. Est-ce que c’est juste ? Gibbons a autant de courage, et même plus, que Morgentaler. La différence entre le courage de Gibbons comparé à Morgentaler c’est que le médecin avorteur a profité de la vague qui l’a porté au port en sécurité….et avec les honneurs !


Tel n’est pas le cas de Gibbons. Elle continue le combat, sans le réconfort d’une clique en sa faveur dans les médias ou le parlement. Cela en dit beaucoup sur sa fidélité et sa foi.
Andrea Mrozek, pigiste du Herald, déclare; «en face de tous les pro-mort (pro-choice) médisant à l’égard des pro-vie et qui veulent les jeter en prison, il n’y a qu’une femme emprisonnée pour cette cause, et c’est une femme qui défend la vie, elle est pro-vie.


Pour le moment, elle est libérée. Je ne la connais pas, mais je pense que j’aime Linda Gibbons. La ténacité au combat qu’on en parle : elle a tenu quatorze années, pas moins.

Pas de médaille de l’ordre du Canada pour Linda Gibbons! évidemment. Ces médailles sont pour les gens qui suivent le courant…

Et pourtant, soit au nom de sa militance pro-vie, soit au nom de son franc-parler, elle mérite une décoration.

[email protected]




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A pro-life free-speech heroine walks free

Nigel Hannaford,

Calgary Herald

Published: Saturday, October 04, 2008

This could be a free speech story, or a pro-life story, or just a story about plain old perseverance. You decide.

Earlier this year, abortion provider Henry Morgentaler got his Order of Canada.

A lot of people hated the idea, but whether or not one approves of what he was doing -- full disclosure, I do not -- one has to concede he believed in it strongly enough to go to jail, rather than yield. If you agree with him, he's a brave man.


If you don't agree with him, you should still allow he has the courage of his convictions, and this martyr factor is part of what makes him so appealing to his supporters.

What then shall we say of pro-life activist Linda Gibbons, who has spent 75 months of the last 14 years in jail for protesting Morgentaler's trade? After all, it's a mirror image. When abortion was against the law, one man challenged it and in the end, was acclaimed for it.

Then the law changed. Not only did abortion on demand become legal, it also became illegal in many places to stand outside clinics where they were done, to say, "this is wrong." In Toronto, it became illegal to stand near the door, whether you said anything or not.

Responding to this obvious limitation of free-speech rights, pro-lifers refer to these bubble zones as speech-free zones.

But, Gibbons was just as sure abortion was wrong, as Morgentaler was that it was right.

So she kept showing up, being arrested, going to jail, and because she wouldn't promise not to go back to her spot on the sidewalk, stayed there for years.

It is important to understand Gibbons, a frail woman of 60 who reportedly weighs all of 100 lbs, is totally non-violent. On none of the dozen occasions she was arrested, did she resist. She would, however, speak to women entering the clinic.

The need to care for elderly parents took her off the front line for a few years, but eventually she was back, silently walking up and down outside a Toronto abortion clinic.

As on other occasions, she was charged with obstructing a peace officer.

This past Tuesday though, and unlike former occasions, she was acquitted. A Toronto provincial court judge decided her non-violence and non-resistance could not be construed as obstructing a peace officer in the performance of his duties.

The judge added that a charge of disobeying a court order might have stuck, but as that wasn't the charge, home she went. That's an interesting development by the way: Should she be so charged, she could have a jury trial.

Who knows what 12 of her peers might make of it? After all, even if they're not pro-lifers, they would have to consider some of the ironies here.

There's the free speech aspect, for instance.

If she was a union militant involved in a strike, she could be as shrill as she liked.

In this country, police stand back while truckers get their windows smashed. So what exactly is the problem if she quietly approaches a woman heading to an abortion clinic? Ah, says the other side, nobody should interfere with another's health care.

True. But the woman is pregnant, not sick. Given the bloody reality of abortion, asking somebody if they really know what they're up to seems fair.


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In fact, it should be the law. In a piece he wrote about Gibbons several years ago, columnist Michael Coren spoke of meeting a woman with a beautiful little girl, who Gibbons had talked out of an abortion right at the clinic. That three-year-old sweetie owes her life to one thing, that Linda Gibbons spoke to her mother.

Then there's the penalty.

Whenever the peaceable Gibbons was sentenced, she'd get six months. Then, she'd end up in a cell with a woman doing half that for a violent assault.


How smart is that? Or just? Gibbons then, as much as Morgentaler, has the courage of her convictions. The difference between her courage and Morgentaler's though, is that he was swimming with a changing tide that would sweep him ashore.

She is not. That she goes on, without the comfort of a cheering section in press and Parliament, says a lot about her faith.

As occasional Herald contributor Andrea Mrozek puts it, for all the pro-choice fear mongering about pro-lifers wanting to send women to jail, there's only one woman in jail in this country on this issue -- and it's because she's pro-life.

Well, for now she's out. I don't know her, but I think I like Linda Gibbons. Talk about sticking to your guns: 14 years, no less.

No Order of Canada for her, of course. They're just for people who swim in the right direction.
But, whether as a pro-lifer, or a free-speecher, she deserves one.

[email protected]

Source: The Calgary Herald 2008
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Chaîne de la vie au Canada - édition 2008-

 

 

 

 

La Chaîne de la vie récidive cette année.

 

 

 

Mobilisation dans tout le Canada.
 

 

Et la ville de Québec n'y échappe pas.
 
 



La Chaîne pour la vie à Québec:

Quand: Le premier dimanche d'octobre.

(Cette année: le dimanche 5 octobre 2008, de 14h à 15h)

Où: Près de l'intersection de l'avenue Jean De Quen et du boulevard Laurier.

(Exactement entre le centre d'achats Place Laurier et l'hôpital CHUL, tout comme les années précédentes.)

Avec quoi: Vos prières! (Les affiches sont fournies)



Source: La Chaîne de la vie à Québec.

Source: Lifesite

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Réflexion: la culture de vie et les catholiques

Le Quotidien

Éditorial, jeudi, 2 octobre 2008, p. 11

Chronique

Les "cathos" sont porteurs d'un riche héritage

Brassard, Jacques


Marie-France Bazzo est la voix prépondérante à Télé Québec. Elle incarne admirablement la gauche bon chic bon genre, la gauche caviar et de salon dite bien branchée. Celle qui n'a que dédain pour l'Église catholique et qui se moque de ceux et celles qui fréquentent encore les églises. Ceux et celles qu'on désigne avec une morgue snobinarde comme étant les "cathos".
Donc, Mme Bazzo, égérie de la gauche bien-pensante et athée, nous a fait cadeau, récemment, d'une chronique (dans un journal tabloïd bien connu) suintant le mépris et la dérision envers les catholiques. C'est le curé Gravel, "qui rentre piteusement au presbytère la soutane entre les jambes". C'est Mgr Turcotte, qui "a retourné à grands cris (!!!) sa médaille de l'Ordre du Canada". Ce sont les "paroles belliqueuses (!!!) de Mgr Ouellet". Bref, que des termes et expressions qui discréditent et ridiculisent.

 
Résurrection


"Soudainement, écrit-elle, les catholiques ressuscitent, les traditionalistes s'affichent, les militants de l'eau bénite s'expriment." Toujours, le mépris qui dégouline! Il importe, pour Mme Bazzo, que les catholiques (et les chrétiens en général) ne soient que des bigots intégristes et des grenouilles de bénitier. Ça permet, n'est-ce pas, en les caricaturant ainsi, de ne pas se rabaisser à les écouter et de tourner en dérision leurs convictions. "Un vent de rigorisme et de revanche les agite", conclut-elle. L'affaire est vite réglée: ce ne sont que des sectaires arriérés!

N'en déplaise à Mme Bazzo, les catholiques sont porteurs d'un riche héritage judéo-chrétien. Que cela l'irrite ou pas, ce legs fait toujours partie de notre identité nationale. Et, nous aurions tort de le bazarder au profit du relativisme moral et culturel pour qui toutes les valeurs, d'où qu'elles viennent, sont interchangeables. Je le dis bien candidement: c'est une grande calamité que l'Occident se détache de ses racines chrétiennes. "Une culture purement positiviste - dit Benoît XVI, dans son allocution devant le monde de la culture au Collège des Bernardins, lors de sa visite en France - qui renverrait dans le domaine subjectif, comme non scientifique, la question concernant Dieu, ce serait la capitulation de la raison, le renoncement aux possibilités les plus élevées et, donc, un échec de l'humanisme dont les conséquences ne pourraient être que graves."


Morale et respect de la vie


Est-ce, par exemple, du fanatisme borné que de tenir à ce que le respect de la vie et l'éminente dignité humaine soient au coeur de la morale? Par exemple, il ne s'agit pas de "recriminaliser" l'avortement, mais n'est-il pas désolant, et n'est-ce pas la preuve d'un égarement éthique, que de considérer l'interruption de grossesse comme un banal moyen de contraception?

Les chrétiens sont aussi légitimés de s'interroger sur le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse implanté dans toutes les écoles du Québec. "Dès six ans, écrit Patrick Andries, les enfants se voient imposer l'étude de plusieurs religions, alors qu'ils comprennent à peine la leur, s'ils en ont une. Relevons encore l'impression lancinante de lire des documents Nouvel-Âge, tant par la mise sur un pied d'égalité des différentes religions, la valorisation de la spiritualité autochtone, de l'écologie, de la Terre mère et, enfin, la quête du bonheur ici-bas comme but ultime."

En fait, on assiste à la mise en place, dans nos écoles, d'un nouveau clergé et d'une nouvelle religion avec son credo multiculturel, pluraliste et relativiste. L'un des parrains du cours, Fernand Ouellet, est on ne peut plus explicite sur l'objectif poursuivi: il s'agit d'ébranler la "suffisance identitaire", d'ébranler une identité trop massive et d'y introduire la divergence et la dissonance". J'en suis tout abasourdi! Moi qui croyais, pauvre imbécile, que l'école devait contribuer à faire découvrir aux jeunes leur identité nationale (langue, culture, histoire, héritage judéo-chrétien) et à la raffermir. J'apprends maintenant qu'elle a pour mission de la déconstruire.


Institution


Chantal Delsol, philosophe, était une auditrice attentive du discours de Benoît XVI au Collège des Bernardins. Ce qu'elle a retenu de cette allocution substantielle est une réponse à Mme Bazzo, qui est tellement outrée de voir les catholiques rompre le silence après des années de quarantaine.

"Nous existons, écrit-elle dans Le Figaro, plus loin que dans les arrière-cuisines et les consciences muettes. Nous représentons l'institution la plus ancienne et la plus durable qui n'ait jamais existé dans l'Histoire. Si les vigilants (comme Mme Bazzo, sans doute) se réclament aujourd'hui des Droits de l'homme dont ils ne peuvent plus se passer, c'est bien parce que ces moines du 13e siècle (dont parlait le Pape) ont suivi la trace de Dieu qui confirme la dignité humaine."

2008 Le Quotidien

Note: Jacques Brassard, ancien ministre du Parti Québécois maintenant chroniqueur au journal régional du Saguenay Lac-St-Jean Le Quotidien.

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Réponse pro-avortement du député Richard Nadeau à Mme Deault

Cette lettre pathétique et anticatholique du député Nadeau représente bien l’idéologie radicalement pro-avortement du Bloc québécois .

« (…) Et en ce qui concerne le projet de loi C-484 du gouvernement Harper sur l’avortement, le Bloc québécois s’y oppose car il signifie un sérieux recul pour les droits des femmes.

Vous savez comme moi que les femmes se sont battues d’arrache-pied pour acquérir des droits, l’histoire est là pour nous le rappeler. Ne serait-ce que la reconnaissance de l’égalité entre les femmes et les hommes, le droit d’être reconnue comme une personne à part entière, le droit de vote, le droit de choisir la maternité. Combien de femmes sont décédées à la suite des pressions de l’Église pour enfanter encore et encore, sous le couvert du devoir et du péché ? Il faut tout faire pour protéger les droits des femmes. Après des années et des années de lutte, voilà qu’un projet de loi vient menacer, par la bande, le droit qu’ont les femmes de recourir à l’avortement. Les femmes ont durement acquis le droit de faire ce choix, et il est désolant de s’apercevoir aujourd’hui que le gouvernement cherche à leur enlever. Voilà pourquoi le Comité de la condition féminine a adopté la motion du Bloc québécois s’opposant catégoriquement à l’adoption de ce projet de loi. Ce projet de loi est dangereux et rétrograde et constitue clairement un recul par rapport aux droits reconnus. (…) »

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56% des Canadiens s’opposent au fait que l’avorteur Henry Morgentaler reçoive l’Ordre du Canada

Voici un communiqué de presse émis par Campagne Québec-Vie le 22 juillet dernier:

«Un sondage auprès de 13 324 répondants canadiens, effectué du 17 au 21 juillet 2008, démontre que 55,8% des Canadiens sont opposés à ce que l’Ordre du Canada soit remis à l’avorteur Henry Morgentaler.

Peu de médias ont rapporté les résultats de ce sondage qui manifeste une opposition et une division au sein de la population québécoise et canadienne par rapport à la «valeur» du combat de Morgentaler.

Ce sondage pancanadien a été commandé par Campaign Life Coalition (CLC) – Coalition nationale pour la vie; il vient tout juste d’être complété par la firme de sondage KLRVU. Le sondage a un niveau de fiabilité de 95% et une marge d’erreur de +/- 1,5%. Il est exact 19 fois sur 20.

La vague d’opposition au fait que l’avorteur Henry Morgentaler reçoive l’Ordre du Canada a augmenté de façon spectaculaire et ce depuis la côte de Terre- Neuve, en passant par le Québec où l’on remarque un peu moins d’opposition, et jusqu’en Ontario et dans les provinces de l’ouest où l’on note une opposition marquée face à cette décision aberrante.

"Peu importe leurs opinions sur l’avortement, de nombreux Canadiens pensent qu’on est allé trop loin et beaucoup ont été outrés," a dit Jim Hughes, président national de CLC. "La couverture médiatique extensive résultant de la nomination de Morgentaler nous a permis d’avoir le plus intense débat des vingt dernières années au sujet de l’avortement. Lorsque les Canadiens se retrouvent obligés de réfléchir à l’avortement, ils réalisent à quel point cela est horrible."

Dans toutes les régions du pays, l’opposition a augmenté. 58% des Ontariens sont maintenant contre l’idée d’honorer le tristement célèbre avorteur, alors que dans les Prairies et les provinces de l’Atlantique, plus des deux tiers des citoyens s’opposent aussi à cette décision. Même au Québec, l’appui à Morgentaler a diminué et compte seulement sur 53% de la population.

"Ceci démontre clairement que la vague de Canadiens qui ont exprimé leur opposition a eu un impact," a dit Mary Ellen Douglas, organisatrice nationale pour CLC. "Lorsqu’un ancien lieutenant-gouverneur (de la Nouvelle-Écosse) exprime son indignation et renvoie sa médaille, reniant l’Ordre du Canada, cela ne peut faire autrement que de faire de l’effet."

Luc Gagnon, président de Campagne Québec-Vie, commente ainsi ce sondage: “À 47% de désapprobation au Québec, il est clair que la décoration de Henry Morgentaler crée une division dans la population et que son œuvre de mort ne fait aucunement consensus au Québec et au Canada. L’Ordre du Canada devrait récompenser un citoyen canadien dont l’œuvre a contribué au bien commun de la société entière. En célébrant le père de l’avortement au Canada, l’Ordre du Canada prend une position idéologique pro-avortement qui révolte une partie importante de la population. C’est pourquoi de nombreux récipiendaires ont renvoyé leurs médailles et nous les félicitons pour leur cohérence et leur intégrité.”

L’opinion populaire est la plus négative dans les provinces de l’Atlantique, avec la Nouvelle-Écosse en tête de peloton où 68% des gens ne sont pas en faveur de la décision d’honorer Morgentaler. La taille importante de l’échantillonnage nous donne un aperçu représentatif des différentes régions. Par exemple, plus de 400 personnes ont été sondées à Terre-Neuve uniquement. Les territoires ont aussi été sondés. Avec plus de 13 000 répondants, ce sondage nous donne véritablement le pouls de l’opinion publique à travers le pays.

Pourcentages provinciaux de gens ayant répondu NON :

Prov. CB AB SK MB ON QC NE IPE TN TNW/NT YK
% 55 64 65 66 58 47 68 67 64 57 57

La question :

“Croyez-vous que l’avorteur Henry Morgentaler mérite l’Ordre du Canada? Appuyez sur le 1 pour OUI; Appuyez sur le 2 pour NON”.

*Établie à Winnipeg, KLRVU Research est une firme de sondage privée opérant depuis 2006. Les principaux services offerts incluent: la recherche, la collecte de données et des services de sondage à grande échelle.

**Campaign Life Coalition-Coalition nationale pour la vie, Campagne Québec-Vie ainsi que de nombreux organismes partenaires continueront d’encourager les citoyens canadiens à contacter le bureau de la Gouverneure générale afin que l’on révoque la remise du prix à Henry Morgentaler.

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Lettre d’une mère catholique à son député : Le Bloc doit cesser d’appuyer l’avortement!

Une amie de Campagne Québec-Vie, Mme Liette Deault, a écrit cette lettre courageuse à son pitoyable député de Gatineau, Richard Nadeau :

« Vous mentionnez dans votre bulletin (aux citoyens du comté de Gatineau) de l’hiver 2008 : "Le Bloc québécois est le seul parti à Ottawa qui défend réellement les intérêts et les valeurs de la nation québécoise" (sic) … Le Parti québécois avec lequel vous faites "Bloc" est en train de détruire le peuple de cette belle province et ses valeurs fondamentales qui l’ont fait grandir jadis.

Si nous sommes vivants aujourd’hui, c’est parce que nous avons eu des parents responsables, capables de sacrifices, aidés par leur foi. Si nous avons pu passer à travers et conserver notre langue, c’est bien dû aux familles nombreuses qui ont eu le courage d’élever leurs enfants avec des principes catholiques. Les religieux et religieuses ont beaucoup collaboré. (…) Cependant, comparons un peu avec le nombre effarant de morts par avortement, loi à laquelle vous avez grandement contribué. Seulement au Québec, selon les statistiques, 40 000 bébés québécois ont été avortés en 2006, tués, morts donc, qui n’auront jamais le loisir de peupler notre beau Québec. N’est-ce pas honteux ? N’avez-vous pas des remords, Monsieur Nadeau, de ne pas défendre ces petits? Nos ancêtres doivent se retourner dans leurs tombes!

M. Harper n’est pas parfait, mais au moins il a essayé de combattre l’avortement (avec le projet de loi C-484). Lequel est un monstre à votre avis ? (…) Monsieur Nadeau, souvenez-vous : "Un peuple qui tue ses enfants n’a pas d’avenir !" Défendez vraiment notre peuple et nous serons avec vous ! »

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Égards 20 : contre le cours éthique et culture religieuse

Le numéro 20 de la revue Égards, paru en cet été 2008, s’attaque au cours syncrétiste et relativiste éthique et culture religieuse, cours qui sera imposé à tous les élèves québécois en septembre 2008 depuis la première année du primaire jusqu’à la cinquième année du secondaire. Nous sommes fiers de mener le combat intellectuel et spirituel contre ce cours totalitaire. Sous une apparence gentille et douce, le gouvernement du Québec, par la ministre de l’Éducation Michelle Courchesne, se comporte comme le pire des gouvernements totalitaires en imposant ce cours contre la volonté des parents.

Les courageux parents de la Coalition pour la liberté en éducation, que nous appuyons totalement, veulent retirer leurs enfants des écoles durant ce cours qui veut enseigner le contenu doctrinal et culturel de six religions en même temps à des enfants aussi jeunes que six ou sept ans! C’est clairement du lavage de cerveau. Nous félicitons entre autres les parents de Valcourt, menés par Sylvain Lamontagne : ce sont des héros que les évêques du Québec devraient appuyer.

C’est notre ami sociologue Gary Caldwell, ancien commissaire dissident des États généraux sur l’éducation de 1995-1996, qui attaque ce cours dans un long article d’Égards qui explique pourquoi ce cours est si néfaste pour les jeunes Québécois : « Bâtir sur du sable ou les vices cachés du programme d’éthique et culture religieuse ». Il présente les dix raisons pour lesquelles ce cours va nuire aux élèves québécois et va les détourner de leur héritage chrétien en les coupant de leurs racines spirituelles : le relativisme religieux (1 et 2), le manque de maturité des jeunes enfants (3), le constructivisme social (4 et 5), l’étatisme pédagogique (7), l’usurpation du droit des parents (8 et 9), le faux consensus social (10).

Vous trouverez également dans ce riche numéro de la revue une critique forte et équilibrée du féminisme par la célèbre journaliste du National Post Barbara Kay : « Qui opprime qui? Une réflexion sur le féminisme ». De nombreux autres auteurs éclairent l’actualité dans une perspective conservatrice, occidentale et judéo-chrétienne : Martin Poëti (sur le mépris de la famille par l’État québécois), Maurice G. Dantec, Jean-Charles Chebat (sur la propagande arabe), Richard Bastien (sur la décadence avancée du Québec par rapport au reste du Canada), William Gairdner (sur le multiculturalisme), Matthieu Lenoir (sur Berlusconi), Jean Renaud (sur Barrès et Drieu La Rochelle), Luc Gagnon (sur l’ancien député créditiste Fabien Roy).

Vous pouvez vous procurer ce numéro (de 115 pages) pour un don de 15$ auprès de Campagne Québec-Vie (voir le coupon réponse). Vous pouvez aussi vous le procurer à la librairie Ville-Marie de Montréal (5173, Côte-des-Neiges, local 5, près de l’Oratoire Saint-Joseph – ouverture du mardi au samedi de 12h à 17h – tél. : 514-344-2687). Vous pouvez également vous abonner par le site Web : www.egards.qc.ca ou au téléphone.

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Séries de conférences

ABBÉ ANDRÉ CHEVALIER

« Le don du baptême et la volonté divine »

Librairie Ville-Marie

5173, chemin de la Côte-des-Neiges, local 5

Tous les mercredis soirs

de 19h30 à 21h

Prochains cours :

octobre : 15, 22 et 29 ;

Ceux qui cherchent Dieu, ceux qui servent Dieu, ceux qui doutent de l’Église, et ceux qui se posent des questions, seront spécialement intéressés.

S’inscrire à l’avance auprès de Campagne Québec-Vie. Entrée libre (offrande appréciée). Tous sont cordialement invités (y compris vos amis).

L’abbé Chevalier, notre conférencier, est curé de la paroisse Sainte-Julienne, du diocèse de Joliette, et docteur en théologie.

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Disparaître ou l’avortement et la famille selon Lise Payette.

 

 

 

 


« De mon temps, on se mariait pour baiser et on devenait enceinte presque tout de suite. J’ai fait des enfants tôt. Cependant, à mesure que j’avançais dans la vie, j’ai découvert que l’avortement existait. Pas ici, mais dans d’autres pays où j’ai eu la chance de vivre. Alors j’ai eu trois enfants et trois avortements. Mes enfants, je les ai choisis. Je n’aurais pas voulu d’enfants non désirés. Mais si j’avais 30 ans aujourd’hui, je ne ferais pas d’enfant. La société est trop bouleversée, les couples trop instables, la violence dans le milieu des enfants inacceptable, le niveau des écoles désespérant. Sans parler de la situation internationale… »

 

 

 

(Lise Payette, Table ronde animée par Anne-Marie Dussault, Châtelaine, mai 2003, p.86)

 

 

 



« Je suis en grande partie responsable de l’absence de politique de la famille pendant la période où j’étais au gouvernement. À ce moment-là, la politique familiale, ça n’avait aucun intérêt. Il fallait d’abord établir l’égalité entre les hommes et les femmes. »

 

 

 

(Lise Payette, Table ronde animée par Anne-Marie Dussault, Châtelaine, mai 2003, p.90)

Sans commentaires.

(Lise Payette : ex-ministre d'État à la Condition féminine du Parti Québécois, journaliste militante, écrivaine, auteure du documentaire Disparaître, qui évoquait la disparition éventuelle du Québec francophone, faute d’enfants.)

 


Campagne Québec-Vie
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Recherche : la prise abusive de vitamines nuit au développement du foetus

Recherche : la prise abusive de vitamines nuit au développement du foetus

SHERBROOKE, QC, le 25 sept. /CNW Telbec/ - Les vitamines prises sans modération par les femmes enceintes nuisent au développement du foetus. C'est la conclusion d'une étude publiée récemment dans la revue scientifique Journal of Obstetrics and Gynecology Research, menée par le professeur Aziz Aris, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université de Sherbrooke.

Certains chercheurs pensaient autrefois que la prise de fortes doses de vitamines C et E, de réputés antioxydants, pourraient prévenir la pré-éclampsie, une hypertension artérielle survenant chez les femmes enceintes. Malheureusement, les recherches du professeur Aris du Département d'obstétrique-gynécologie démontrent que cette prévention cause un problème
d'autant plus grand. En effet, le surplus de vitamines C et E favoriserait la naissance de bébés de petit poids. Le professeur Aris, qui mène ses travaux en tant que membre de l'axe mère-enfant du Centre de recherche clinique Etienne-Lebel du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), a établi que l'ajout de fortes doses de vitamines C et E produit des substances chimiques et toxiques pour le placenta. Puisque ce dernier est le contrôleur unique de tous les échanges entre la mère et le foetus, son altération se répercute inévitablement sur le développement et la santé du foetus.

Loin d'être contre la prise de suppléments vitaminiques par les femmes enceintes, le professeur Aris veut surtout informer les femmes du danger de consommer trop de vitamines, particulièrement les vitamines C et E : "Les gens pensent que les vitamines ne peuvent faire de mal, peu importe la quantité que l'on consomme et que le surplus sera éliminé. C'est faux", commente-t-il. Le chercheur constate que les vitamines en général, et la vitamine C en
particulier, sont partout dans notre alimentation et que certains jus fournissent jusqu'à 160 % des besoins quotidiens. Chercheur boursier du Fonds de la recherche en santé du Québec, le professeur Aris suggère aux femmes enceintes de ne pas consommer d'autres suppléments vitaminiques que ceux conçus pour elles et de boire des jus qui ne contiennent pas d'additifs. "Nous recommandons aux femmes enceintes d'éviter l'abus des vitamines, par exemple
prendre des suppléments additionnels quand on attrape un rhume. Il faut aussi surveiller son alimentation".

A propos de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'UdeS Plus de quarante ans après sa fondation, la Faculté est toujours en pleine croissance et se donne comme mission d'améliorer la santé et le bien-être des personnes et des populations par la formation, la recherche, les soins et le transfert de connaissances. Elle offre plus de 50 programmes sur
le Campus de la santé au sein d'un vaste complexe comprenant entre autres, le CHUS, le Centre de recherche clinique Etienne-Le Bel, l'Institut de pharmacologie, l'Ecole des sciences infirmières et le Centre de développement des biotechnologies en Estrie. La Faculté est aussi présente au Campus de Longueuil de l'Université de Sherbrooke, à Moncton et à Saguenay.

A propos du Centre de recherche clinique Etienne-Le Bel du CHUS

A l'avant-plan des préoccupations actuelles en santé, le Centre de recherche clinique Etienne-Le Bel du CHUS se démarque par son approche intégrée en regroupant la recherche fondamentale, clinique, épidémiologique et évaluative. L'objectif commun : développer de nouvelles connaissances pour maintenir la santé, prévenir la maladie et mettre au profit de sa clientèle
les nouvelles techniques et les nouveaux traitements issus de ces recherches. L'axe mère-enfant du Centre de recherche clinique Etienne-Le Bel s'intègre dans un développement sans précédent de la recherche fondamentale et clinique sur la santé mère-enfant depuis plusieurs années.

Renseignements: Pr Azis Ariz, professeur en gynécologie obstétrique, FMSS, (819) 820-6868, poste 12538, Aziz.Aris-at-USherbrooke.ca;

Source: Johanne Leroux, responsable des communications, FMSS, (819) 820-6868, poste 72581, cell. (819) 432-3400, Johanne.Leroux2-at-USherbrooke.ca;

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Internet à l'adresse: www.USherbrooke.ca/medias

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