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L'importance du père pour les jeunes enfants

Sur le site du journal La Presse du 19 juillet 2012:

 

 

 

Des interactions positives père-bébé dès l'âge de trois mois permettent de réduire les problèmes de comportement du nourrisson à l'âge d'un an, et a fortiori par la suite, selon une étude britannique publiée jeudi.

C'est la première fois qu'un tel impact est démontré chez des enfants aussi jeunes, relève l'étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'Oxford et publiée par la revue Journal of Child Psychology and Psychiatry.

«Nous avons découvert que les enfants dont les pères avaient davantage de contacts avaient de meilleurs résultats, avec par la suite moins de problèmes de comportement chez leurs enfants. À l'inverse les troubles du comportement étaient plus nombreux lorsque les pères étaient plus distants, perdus dans leurs pensées ou avaient moins de contacts», explique le Dr Paul Ramchandani qui a dirigé l'étude.(...)

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Encore des irrégularités pour les garderies...

Sur le site du journal La Presse du 19 juillet 2012:

 

 

 

La moitié des projets soumis dans le cadre de l'attribution de 15 000 nouvelles places à 7$ dans les services de garde ont été écartés d'entrée de jeu par le ministère de la Famille, sans être évalués par les comités consultatifs régionaux, a appris La Presse.

Ces comités formés de représentants des services de garde et de personnes issues des milieux communautaires, de l'éducation et de la santé ont le mandat d'évaluer les projets. Ils doivent faire leurs recommandations à la ministre de la Famille, Yolande James, qui s'est engagée à sélectionner les projets qu'ils auront retenus.

Or, entre 40% et 60% des projets, selon les régions, ont été rejetés sans même passer entre les mains de ces comités.

«C'est une décision arbitraire», dénonce le directeur général de l'Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), Louis Sénécal.

«Le Ministère a choisi d'écarter des projets qu'il jugeait non admissibles alors que dans la loi, rien ne permet au Ministère de les écarter de l'évaluation des comités régionaux», affirme-t-il. Cette décision a soulevé un tollé dans le milieu.

Au ministère de la Famille, on confirme que 1143 projets, soit 51% au total, ont été jugés non admissibles. Devant l'ampleur de la situation, le Ministère a révisé sa position.(...)

Des histoires à n'en plus finir... Encore une fois, ce serait plus simple si l'on abolissait le système de garderie et remettait l'argent dépensé dans ce réseau aux parents. Mais on se méfie des parents...

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Sur le "mariage homosexuel"

Un texte court mais précis, disant beaucoup en peu de mots, de Michel Aupetit. Sur le site de Paris catholique.fr, via le salon beige du 18 juillet 2012:

 

 

Au niveau légal, il s’agit d’un bouleversement de la filiation. Le mariage était conçu d’abord pour le bien de l’enfant. Tout enfant est issu d’un père et d’une mère. En supprimant la mention « père » et « mère » sur l’état civil, on introduit délibérément une fragilisation de l’enfant qui perd ses repères naturels. C’est une remise en cause du code civil. En outre, la convention de New York de l’ONU, en 1991, affirme le droit de l’enfant de connaître ses parents et d’être élevé par eux. Par ailleurs, juridiquement, ce n’est pas la sexualité qui fonde le mariage, c’est la différence des sexes. En effet, le maire ne demande pas aux époux leur orientation sexuelle. Nous avons une identité sexuelle qui nous qualifie juridiquement. Il ne revient pas à l’État de définir juridiquement l’orientation sexuelle. Enfin, une loi a pour vocation de s’appliquer à tous et donc d’être universelle. Il ne convient pas, qu’au nom d’un individualisme exacerbé, on crée une loi pour chaque catégorie de personnes. Sinon, pourquoi pas la polygamie ? L’inceste ? L’adoption d’un enfant par un frère et une sœur ? Pourquoi pas, en effet, « puisqu’ils s’aiment », pour reprendre l’argumentation des partisans du “mariage homosexuel” ? Sur le plan social, on sait pourtant, avec les enfants adoptés, nés sous X, le besoin essentiel de connaître de qui l’on vient pour connaître non seulement sa constitution biologique, mais aussi pour se construire sur le plan psychologique. La souffrance qu’entraîne l’ignorance de ses origines est bien connue et exprimée de plus en plus par des enfants qui, devenus grands, revendiquent leur droit. Le recours à une procréation médicalement assistée serait une profonde injustice faite aux enfants. Il y a toujours un père et une mère et l’homoparentalité est une inexactitude. On constate que le consensus du droit des adultes se fait aux dépens du droit des enfants.

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François Hollande veut ouvrir le débat sur l'euthanasie... sans prononcer ce mot qu'il ne saurait voir!

La procédure semble bien établie. On ouvre le débat avec une petite commission pour soi-disant prendre le pouls de la population. Cette population intéressée par la question, composée d'experts et d'organismes spécialisés affirme très majoritairement qu'elles refusent catégoriquement l'euthanasie, solution morbide et sanguinaire, pour développer sur tout le territoire un réseau de soins palliatifs de qualité.
 
Le gouvernement, heureux d'avoir fait sortir des mots de la bouche de ces organismes et experts, pour faire croire à la population que leur expérience et leurs paroles sont entendues, affirme qu'il les a écoutés et qu'il doit maintenant ouvrir la porte au « mourir dans la dignité » dans des circonstances exceptionnelles, peu importe qu'elle ne soit justifiée en aucune façon selon les organismes et experts toujours, mais cela, on ne le dit pas...
 
Après le Québec où l'on a gaspillé le temps et l'argent des contribuables avec la commission « mourir dans la dignité », la France. Voici la réponse très intelligente d'une députée française, Christine Boutin (photo), sur ce débat :
 
« Que les choses soient claires : débattre de la possibilité pour une société d’approuver le fait qu’une personne est bonne à mourir, mais aussi de délivrer un permis de tuer, ne peut en aucun cas être noble et digne », déclare Christine Boutin, Présidente du PCD. « J’en appelle à la cohérence : notre mission est de tenter de faire disparaître la souffrance, pas les personnes souffrantes. Notre mission est aussi d’épargner aux personnes la souffrance morale de voir inscrit dans la loi leur statut de personne « euthanasiable » ou « bonne à tuer ».
 
« Tout cela doit mener à clore le débat. Les dérives seraient terribles. De plus, le politique n’a pas à légiférer sur le droit d’une personne à vivre ou à mourir, poursuit la Présidente.
 
Créer une Commission qui débatte de la possibilité de légaliser l’euthanasie, comme le propose François Hollande, est indigne en soi et antinomique.
 
Indigne, car nous décidons d’inscrire dans la loi un état à partir duquel une vie n’a plus de sens, une personne humaine plus de valeur. De plus, nous décidons de délivrer un permis de tuer à des médecins, dont le rôle est de soigner, d’accompagner la souffrance.
 
Antinomique, car nous ne pouvons défendre à la fois la légalisation de l’euthanasie et le développement des soins palliatifs. Nous ne pouvons demander aux médecins à la fois de se battre pour aider les personnes à vivre dans les meilleures conditions possible, et de les tuer. Nous ne pouvons tenir la nécessité pour une société à la fois d’accueillir les personnes souffrantes et de les éliminer.
 
Entre euthanasie et soins palliatifs, il faut choisir! »
 
Notre gentillesse québécoise nous entraîne, par faiblesse aussi, à pratiquer la naïveté volontaire. Nous avons voulu croire que la Commission Mourir dans la dignité serait une enquête honnête sur la question. Sur des questions aussi graves, tout comme ce fut le cas par exemple pour la confessionnalité des écoles ou le cours ECR, il nous faudra apprendre la forte prudence qui ne présuppose pas la pureté d'intention de l'adversaire et l'honnêteté de ses tactiques... Notre naïveté volontaire, notre lâcheté, ce sont nos enfants qui en paient le prix et nos personnes âgées, les personnes les plus faibles qui ont besoin de nous pour défendre leurs droits.
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François Hollande veut ouvrir le débat sur l'euthanasie... sans prononcer ce mot qu'il ne saurait voir!

La procédure semble bien établie. On ouvre le débat avec une petite commission pour soi-disant prendre le pouls de la population. Cette population intéressée par la question, composée d'experts et d'organismes spécialisés affirment très majoritairement qu'elles refusent catégoriquement l'euthanasie, solution morbide et sanguinaire, pour développer sur tout le territoire un réseau de soins palliatifs de qualité.

Le gouvernement, heureux d'avoir fait sortir des mots de la bouche de ces organismes et experts, pour faire croire à la population que leur expérience et leurs paroles sont entendues, affirme qu'il les a écoutés et qu'il doit maintenant ouvrir la porte au "mourir dans la dignité" dans des circonstances exceptionnelle, peu importe qu'elle ne soit justifiée en aucune façon selon les organismes et experts toujours, mais cela, on ne le dit pas...

Après le Québec où l'on a gaspillé le temps et l'argent des contribuables avec la commission "mourir dans la dignité", la France. Voici la réponse très intelligente d'une député française sur ce débat.:

« Que les choses soient claires : débattre de la possibilité pour une société d’approuver le fait qu’une personne est bonne à mourir, mais aussi de délivrer un permis de tuer, ne peut en aucun cas être noble et digne« , déclare Christine Boutin, Présidente du PCD. « J’en appelle à la cohérence : notre mission est de tenter de faire disparaitre la souffrance, pas les personnes souffrantes. Notre mission est aussi d’épargner aux personnes la souffrance morale de voir inscrit dans la loi leur statut de personne « euthanasiable » ou « bonne à tuer ».

« Tout cela doit mener à clore le débat. Les dérives seraient terribles. De plus, le politique n’a pas à légiférer sur le droit d’une personne à vivre ou à mourir, poursuit la Présidente.

Créer une Commission qui débatte de la possibilité de légaliser l’euthanasie, comme le propose François Hollande, est indigne en soi et antinomique.

Indigne, car nous décidons d’inscrire dans la loi un état à partir duquel une vie n’a plus de sens, une personne humaine plus de valeur. De plus, nous décidons de délivrer un permis de tuer à des médecins, dont le rôle est de soigner, d’accompagner la souffrance.

Antinomique, car nous ne pouvons défendre à la fois la légalisation de l’euthanasie et le développement des soins palliatifs. Nous ne pouvons demander aux médecins à la fois de se battre pour aider les personnes à vivre dans les meilleures conditions possibles, et de les tuer. Nous ne pouvons tenir la nécessité pour une société à la fois d’accueillir les personnes souffrantes et de les éliminer.

Entre euthanasie et soins palliatifs, il faut choisir ! »

 

Notre gentillesse québécoise nous entraîne, par faiblesse aussi, à pratiquer la naïveté volontaire. Nous avons voulu croire que la Commission Mourir dans la dignité serait une enquête honnête sur la question. Sur des questions aussi grave, tout comme ce fut le cas par exemple pour la confessionalité des écoles, il nous faudra apprendre la forte prudence qui ne présuppose pas la pureté d'intention de l'adversaire et l'honnêteté de ses tactiques... Notre naïveté volontaire, notre lâcheté, ce sont nos enfants qui en paient le prix et nos personnes âgées, les personnes les plus faibles qui ont besoin de nous pour défendre leurs droits.

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On évite pas les risques de mortalité maternelle par l'avortement légalisé!

C'est pourtant le raisonnement promu par maints scientifiques: pour éviter la mortalité maternelle évitons les grossesses par la contraception. Ce raisonnement risible est attaqué par un scientifique chilien, Elard Koch. Sur le blogue de Jeanne Smits du 17 juillet 2012:

Invité à prononcer une conférence magistrale à l’Université Anahuac de Cancun, au Mexique, le directeur de recherches du département de la Santé de l’Université du Chili, Elard Koch, a démontré à l’aide des données les plus récente que la légalisation de l’avortement n’est pas nécessaire pour améliorer la santé maternelle ou éviter les morts maternelles, notamment celles liées à l’avortement. (...)

Ce qui marche ?
 
« Augmenter le niveau d’éducation des femmes ; établir des programmes d’alimentation complémentaire ; promouvoir l’accès universel aux services de santé maternelle prénatale, périnatale et postnatale ; développer des unités d’urgence obstétrique et de soins spécialisés pour les cas complexes à haut risque (très importants dans la phase lente de réduction) ; encourager le développement sanitaire, comme l’accès à l’eau potable et aux réseaux d’assainissement. »


Parmi ces six facteurs, a-t-il précisé, la promotion de l’éducation des femmes est le plus important.
 
Meilleurs soins, meilleure hygiène, meilleur suivi des grossesses : que cela permette d’éviter les accidents mortels semble tomber sous le sens et les données du réel viennent donc le confirmer. Les promoteurs de l’avortement et de la contraception ont un autre raisonnement : qui dit moins de grossesses, et moins de grossesses menées à terme, réduit mécaniquement le nombre d’accouchements, et par le fait, les situations de risque et le nombre de morts – mais ce faisant n’améliore en rien la sécurité de celles qui accouchent…
 
L’autre argument des pro-avortement est d’éviter les interventions clandestines et les risques qui peuvent y être associés.
 
Elard Koch signale que la législation dissuasive qui fait de l’avortement une pratique « extrême » en cas de grossesse non désirée conduit à réduire sa fréquence : il a précisé, selon El Milenio, que beaucoup de femmes qui seraient prêtes à faire le choix de l’avortement n’y ont pas recours lorsque la loi pénalise l’intervention, et mènent leur grossesse à terme. Au contraire, a-t-il dit, la légalisation de la pratique produit un important changement culturel puisque l’avortement est alors employé comme un moyen de contrôle de la fertilité. Il a invoqué l’exemple des pays développés où l’avortement légalisé s’est accompagné d’une augmentation soutenue de l’avortement, spécialement chez les femmes jeunes qui en font une sorte de méthode contraceptive. (...)
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Les boy scouts américains résistant aux pressions et à la mode!

Sur le site de Yahoo du 18 juillet 2012:

 

(Boy Scouts of America)

 

L'organisation scoute américaine, Boy Scouts of America (BSA), a confirmé l'interdiction pour ses membres d'afficher leur homosexualité sous peine d'exclusion après une enquête secrète montrant qu'une majorité de ses adhérents étaient sur cette ligne, ont rapporté des médias américains.

Des associations de défense des droits des homosexuels ont multiplié les protestations ces dernières années contre le réglement intérieur de la BSA qui prohibe l'homosexualité avouée.(...)

La Cour suprême américaine a cependant, en 2000, jugé cette interdiction parfaitement légale, estimant qu'une organisation avait le droit de sélectionner ses adhérents selon ses propres critères.

Mardi, le quotidien The Los Angeles Times a publié une déclaration de la BSA indiquant qu'une commission de 11 de ses membres, représentant "une variété de perspectives et d'opinions" ont recommandé unanimement le maintien de l'interdiction au terme de deux ans d'enquête confidentielle.

L'organisation scoute, tout en refusant de communiquer l'identité des membres de cette commission, a affirmé que son enquête "s'appuie sur des entretiens francs et sincères, des recherches et un examen approfondis, dans les rangs scouts comme en dehors de l'organisation".

"Pour la grande majorité des parents des jeunes que nous accueillons, il est important d'aborder le sujet de l'homosexualité dans le cadre familial, en présence de directeurs de conscience, au bon moment et dans les bonnes conditions", a déclaré le directeur de la BSA, Bob Mazzuca, au Los Angeles Times.

"Nous saisissons parfaitement que quelle soit la mesure prise à ce sujet, elle ne correspondra pas à la diversité des opinions de nos membres ou de la société", a-t-il souligné. (...)

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Une biographie sur Chen Guangcheng

Une nouvelle parue sur le site de Radio-Canada du 17 juillet 2012:

 

 

Le dissident chinois Chen Guangcheng publiera une biographie l'an prochain. Henry Holt and Co, une marque de l'éditeur Times Books, a annoncé mardi que l'ouvrage du dissident devrait se retrouver sur les tablettes à l'automne 2013.

Le titre du livre à paraître n'a pas encore été choisi.

Chen Guangcheng a défrayé les manchettes à l'échelle internationale en avril dernier en s'échappant de son domicile. Il était assigné à résidence depuis 2010, après avoir contrarié les autorités locales en dénonçant la politique de l'enfant unique en Chine et recensé des cas de stérilisation et d'avortement forcés. (...)

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Doit-on respecter le résultat des élections? "On verra"...

La Classe est au-dessus de la démocratie. Un article de Mathieu Bock-Côté du 17 juillet 2012 commente la réponse des plus farfelues du mouvement de Gabriel Nadeau-Dubois:

 

Il y a quelques jours, Jeanne Reynold, une des leaders de la CLASSE, surprenait Anne-Marie Dussault, à l’émission 24h en 60 minutes. L’animatrice lui demandait si la CLASSE entendait respecter le résultat des prochaines élections. Question simple, réponse simple, non?

Sa réponse ? On verra. On verra après la discussion du congrès de la CLASSE. On verra si la CLASSE reconnaît la légitimité de ces élections. Autrement dit, on verra si la CLASSE reconnaît en principe le pouvoir de l’Assemblée nationale.

On le savait déjà. Avec son appel répété à la désobéissance civile, la CLASSE nous avait rappelé qu’elle se croyait en droit de décider des lois qu’elle suit ou non. Mais là, elle va beaucoup plus loin. Elle se donne le droit de contester les fondements de la démocratie québécoise.

Bêtise idéologique

Est-ce bien cela la « contestation globale » dont se réclame la Classe ? Est-ce que la pseudodémocratie directe dont elle se réclame lui donne tous les droits ? Imaginons que le Conseil du patronat soutienne une même chose, puis décide une grève de l’impôt, serions-nous aussi indulgents ?

Mais cette bêtise idéologique vient de loin. La gauche radicale des années 1970 répétait bêtement : élections, pièges à cons. Elle y voyait une illusion bourgeoise. Un cirque mis en place par les dominants pour amuser le peuple. Pour lui faire croire qu’il avait le pouvoir.

Le problème est plus profond. Pour la gauche radicale, on ne devrait pas se fier au peuple réel. Pourquoi ? Parce qu’il serait manipulé. Par les grands médias. Ou encore, parce que le peuple serait bourré de préjugés.

En fait, pour la gauche radicale, soit le peuple veut la révolution, soit il est aliéné. Il est à gauche ou n’apparaît qu’à la manière d’une masse de crétins sous-informés pas assez éclairés pour comprendre leurs propres intérêts.

La vérité serait dans la contestation radicale. De là la grève dite sociale et les appels à la grève générale pour l’automne qui vient. Il faut épuiser les institutions. Comme si nos institutions étaient pourries de l’intérieur.

De même, ces derniers mois, la CLASSE et ses compagnons de route n’ont cessé de vanter la supériorité de la rue sur le Parlement. Gabriel Nadeau-Dubois a même soutenu qu’il fallait renverser le gouvernement libéral par des élections ou « par un autre moyen ». Lequel ?

Quel moyen? Peu importe le moyen, l'important, c'est qu'il permette à la Classe d'imposer ses opinions à une population qui ne les partage pas...

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Le Parti Québécois prépare une rentrée gaie s'il prend le pouvoir!

Sur le site de être du 17 juillet 2012:

Il est l’un des rares députés ouvertement gais dans l’histoire du Québec, il siège à l’Assemblée nationale depuis bientôt quatre ans en tant qu’élu de Jonquière et il s’occupe de nombreux dossiers chauds depuis quelques semaines. Porte-parole de l’opposition péquiste en matière d’éducation primaire et secondaire, Sylvain Gaudreault évoque ici un texte contre l’intimidation à l’école, la Loi 78 et la vie gaie dans sa région. (...)

Être. Vous parlez du reste du monde, mais va-t-on enrayer réussir à enrayer l’intimidation et l’homophobie qui règnent encore dans nos écoles ? Line Beauchamp avait finalement accepté de traiter du sujet, avant sa démission…

S.G. Le 3 avril dernier, elle nous a conviés à des séances de travaux intensifs et encore aujourd’hui, nous en sommes à l’élaboration du projet de loi 56. Nous l’avons bonifié, nous y avons apporté des amendements et des modifications afin de le peaufiner. Au Parti Québécois, ça faisait longtemps qu’on en parlait, alors nous avons travaillé conjointement avec le gouvernement. C’est drôle, parce qu’en 2008-2011, c’est la ministre Courchesne qui avait ce mandat, et sa proposition avait été critiquée parce que ladite loi n’avait pas assez de mordant, elle ne prenait pas assez de dispositions et de moyens pour contrer le problème… Finalement, c’est à elle qu’est revenu le dossier.

Être. Y a-t-il dans cette loi des points qui visent directement l’homophobie dans les écoles ?

S.G. Oui, certaines dispositions sont prises pour la contrer. Avant, on recommandait d’aviser immédiatement les parents d’un jeune qui était victime d’homophobie. « Attention », nous ont dit différents groupes d’interventions (des organismes luttant pour les droits des GLBT), c’est beaucoup plus nuancé et complexe que ça n’y paraît. Ce n’est peut-être pas la meilleure approche de voir un directeur appeler à la maison pour dire aux parents que leur jeune souffre d’intimidation parce qu’il est gai, alors que souvent les parents n’étaient même pas au courant de l’homosexualité de leur enfant ! On va donc davantage penser aux intérêts de l’élève et lui offrir un accompagnement.

Être. Qu’est-ce que ça signifie, concrètement ?

S.G. Ça veut dire des rencontres, des activités de formation, du renforcement. Chaque école sera munie d’un comité multidisciplinaire (directeur, psychologues, enseignants, parents, etc.). Au début de chaque année, le directeur va présenter et expliquer point par point un code de vie aux élèves.

Si le Parti Québécois l'emporte, il est probable qu'il soit le prochain ministre de l'éducation! Il a l'honnêteté de dire ouvertement qu'il usurpera également l'autorité des parents en pensant davantage "aux intérêts de l'élève" pour lui fournir un "accompagnement" sans aviser ses parents ou leur demander leur accord. Un accompagnement qui le confortera dans l'idée qu'il doit s'accepter comme gai, et que les témoignages de personnes ayant passée de l'homosexualité vers l'hétérosexualité grâce à une aide thérapeutique sont de la foutaise?

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