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Lysiane Gagnon dénonce le « consensus » québécois sur l'euthanasie

Sur le site du journal La Presse du 12 octobre 2013 :

 

(Lysiane Gagnon)

 

 

 

C'est avec une passivité étonnante que le Québec s'apprête à légaliser l'euthanasie - une pratique, notons-le, si délicate et controversée qu'elle n'a été reconnue que dans trois pays européens et deux États américains, et seulement après des débats douloureux.

Mais ici, exception faite des témoignages de spécialistes de soins palliatifs, la commission parlementaire qui vient de se terminer a complètement occulté les questions dérangeantes.

On pourrait presque parler de jovialisme, tant le consensus est large, au moins en ce qui a trait aux partis politiques et aux organismes officiels.

Mais y a-t-il vraiment consensus au sein de la population? Le Québec marche-t-il vers l'euthanasie les yeux fermés ou en toute connaissance de cause?

Un sondage d'Ipsos Marketing commandité en septembre auprès de 1010 Québécois par des spécialistes des soins palliatifs révèle en tout cas que le public nage en pleine confusion.

Seulement le tiers des Québécois connaissent le sens réel de «l'aide médicale à mourir», qui signifie l'injection d'un produit mortel administrée par un médecin sur un patient qui a réclamé la mort.

Pour 29% des répondants, il s'agirait simplement de soulager la douleur par des soins palliatifs; 22% s'imaginent qu'il s'agit de cesser l'acharnement thérapeutique, ou l'usage de techniques pour prolonger la vie artificiellement; et 16% croient qu'il s'agit de permettre au patient de s'injecter lui-même la substance mortelle. Par ailleurs, seulement 61% des répondants connaissent la définition correcte du mot «euthanasie».

Le vocabulaire utilisé par les politiciens (tous d'accord sur le projet de loi) est la source première de cette somme ahurissante de malentendus.

On parle de «mourir dans la dignité», une expression douce, qui évoque les soins palliatifs ou la cessation de l'acharnement thérapeutique. On parle de «continuum de soins», comme si le fait de tuer un patient (serait-ce à sa demande) s'inscrivait dans la pratique médicale classique. Même le titre officiel du projet induit les gens en erreur, car «l'aide médicale à mourir» est un parfait euphémisme pour désigner un acte exclusivement destiné à tuer.

Rien d'étonnant à ce que les sondages gouvernementaux brandissent des taux d'approbation phénoménaux!

Il y a une raison d'ordre politique à ce malentendu soigneusement cultivé. C'est que le suicide médicalement assisté relève du code criminel canadien, et que le gouvernement fédéral n'est pas près de légiférer sur la question même si l'idée fait son chemin au sein d'autres gouvernements provinciaux.

En laissant entendre que l'euthanasie est un acte médical inscrit dans une logique de «soins», le Québec cherche à ramener la question à son aire de compétence, puisque les services de santé relèvent du provincial. (Cette mise en scène s'effondrera dès qu'un groupe ou un citoyen contestera la future loi devant les tribunaux.)

Il reste qu'objectivement, en jouant sur les mots, la classe politique induit sciemment la population en erreur.(...)

S'ils s'engagent sur cette pente glissante, les politiciens devraient se faire un point d'honneur d'informer adéquatement la population à la lumière des dérives qui se sont produites ailleurs, en Belgique par exemple, où l'euthanasie a été étendue à des gens d'âge moyen qui souffraient de dépression ou d'affections non douloureuses et non-mortelles.
 

 

 

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Euthanasie : deux médecins français accusés d'avoir empoisonné leurs patients

Sur le site du journal Le Monde du 11 octobre 2013 :

(Malheureusement pour ces médecins, il n'y avait pas de possibilité de remplir eux-mêmes les formulaires explicatifs, comme c'est le cas en Belgique et en Hollande...)

 

Deux médecins ont été mis en examen en début de semaine dans une affaire d'euthanasie présumée au centre hospitalier universitaire de Besançon (Doubs), a-t-on appris vendredi 11 octobre. Ils auraient administré du poison à quatre patients. 
 
(...)Une information judiciaire pour "empoisonnement de personnes en fin de vie" avait été ouverte en juillet 2007 par le parquet de Besançon, sur demande de la chancellerie, au terme de cinq ans d'enquête préliminaire sur des cas d'euthanasie présumés dans ce centre hospitalier.
 
DES THÉRAPIES DE FIN DE VIE CHOQUANTES
 
(...) 
Infirmiers et aides-soignants avaient révélé l'affaire au printemps 2002, accusant les médecins du service, avec lesquels ils se trouvaient en conflit social, de "thérapies de fin de vie" qu'ils jugeaient "choquantes".
 
"Nous nous sommes portés partie civile pour soutenir les personnels non médicaux qui auraient pu être incriminés dans cette affaire. Ils ont administré des produits aux patients sur ordre et ont été malmenés par les médecins, a expliqué M. Maubert. Dès qu'ils ont compris que leurs actes n'étaient ni conformes, ni déontologiques au regard de la loi, ils ont refusé d'administrer les produits."
 
(...)

 

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Le président équatorien démissionnera si l'élimination des enfants à naître est permise dans son pays

Sur le site de seneweb.com du 10 octobre 2013 :

 

(Le président socialiste Rafael Correa)

 

 

 

Le président socialiste de l'Equateur, Rafael Correa, a menacé de démissionner si des membres de sa majorité parlementaire tentaient de faire dépénaliser l'avortement dans le cadre d'une réforme du code pénal."Si un groupe de personnes très déloyales réunissent demain une majorité (parmi les élus de la coalition au pouvoir) Alianza Pais" pour légaliser l'avortement, "moi, immédiatement, je présente ma démission", a déclaré jeudi le président sur la chaîne de télévision Oromar.
 
A l'occasion d'un débat parlementaire sur la réforme du code pénal, certains membres d'Alianza Pais militent en faveur de la dépénalisation de l'avortement. "C'est très regrettable ce qui se passe", a ajouté M. Correa, au pouvoir depuis 2007 et dont le mandat s'achèvera en 2017. "Qu'ils fassent ce qu'ils veulent, moi, je n'autoriserai jamais la dépénalisation de l'avortement", a-t-il averti. Le Parlement monocaméral réforme actuellement le code pénal, prévoyant d'introduire de nouveaux délits, comme le "féminicide", ou de limiter les peines effectives de prison à 40 ans.
 
 "Où parle-t-on de dépénaliser l'avortement ? Au contraire, la Constitution dit défendre la vie dès la conception", a souligné le président. M. Correa, qui se définit comme humaniste, catholique et de gauche, est un proche allié du Venezuela et de la Bolivie, principaux représentants de la gauche radicale latino-américaine. L'avortement est interdit dans la majeure partie des pays d'Amérique latine, excepté Cuba, le Guyana et l'Uruguay. Il est autorisé également dans la ville de Mexico et assorti de conditions au Brésil où il n'est autorisé qu'en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère.
 

 

 

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Une autre vidéo magnifique sur le développement de l'enfant à naître et lien avec des paroles de la Bible

À voir :

 

//www.youtube.com/embed/AJIKe9eJLh4

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Euthanasie en Belgique : La porte grande ouverte

Le journal La Presse du 2 octobre 2013 nous informait que la Belgique va bientôt abattre ses balises face à l'euthanasie. Cette «belle mort» (près de 3000 en 2012) sera bientôt accessible aux mineurs (moins de 18 ans), aux bébés et aux personnes atteintes de démence (Alzheimer). Le gouvernement répond, paraît-il, à la demande populaire, car selon les derniers sondages, 75 % du bon peuple belge appuie les amendements à la loi sur l'euthanasie.

Les médias belges nous annoncent que cette ouverture sur une plus grande accessibilité à l'euthanasie serait le prélude à l'euthanasie sur demande pour n'importe quelle raison (détresse psychologique, mal de vivre, etc.)

La culture de la mort fait son œuvre de destruction massive en occident. Au Québec, société très distincte, un faux débat fait rage actuellement sur cette question, alors qu'une supposée unanimité populaire et médicale appuie le gouvernement dans son intention de légaliser l'euthanasie.

Toutes les balises annoncées avec tambours et trompettes par le gouvernement Marois me font bien rire. D'ici quelques années, on suivra l'exemple de la Belgique et on ira se faire euthanasier gratuitement avec sa carte soleil sous prétexte que notre corps nous appartient.

Le Québec sera alors le champion de l'euthanasie après avoir été le champion de l'avortement.

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Regardez ce vidéo et tentez de déterminer à quel moment cet être devient humain, s'il ne l'est déjà au départ...

Le développement d'une personne, comme vous et moi :

 

//www.youtube.com/embed/SzxCxTEUyFM

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L'éditorialiste André Pratte critique «la ligne dure » du Parti Québécois envers la liberté religieuse

Sur le site du journal la Presse du 10 octobre 2013 :

(André Pratte)

 

Le gouvernement Marois a décidé d'ignorer toutes les objections et d'imposer aux Québécois une mesure dont un grand nombre d'eux ne veulent pas, de bafouer les droits fondamentaux des minorités religieuses, de diviser la province à des fins partisanes. On est consterné à la vue d'un gouvernement minoritaire se moquant avec autant d'insouciance des inquiétudes suscitées par sa politique.

Trois anciens premiers ministres et chefs du PQ ont suggéré à Mme Marois de limiter l'interdiction des signes religieux aux représentants de l'État en situation d'autorité. Leur opinion a été ignorée. La Coalition avenir Québec a aussi proposé une avenue de compromis; le gouvernement a rejeté l'idée du revers de la main.

 Mercredi, Québec Solidaire a déposé un projet de loi susceptible d'obtenir une vaste adhésion, à condition que le gouvernement souhaite calmer le jeu plutôt qu'exciter les préjugés. Avec raison, la députée Françoise David a souligné les risques d'utiliser une question aussi délicate à des fins électorales: «Quand (la polarisation) se fait sur des questions d'identité, malheureusement, ça se fait sur le dos des minorités, ça se fait sur le dos des gens vulnérables.»

 (...)

Selon ce que rapporte notre collègue Denis Lessard, toujours bien informé, le gouvernement Marois n'a aucune intention de mettre de l'eau dans son vin. Au contraire, il veut y ajouter quelques gouttes de vinaigre pour s'assurer que la plaie ne guérisse pas.

 «Un Québec pour tous», affirme le slogan de ce gouvernement. S'il maintient la ligne dure, on conclura que le «tous» des péquistes exclut les Québécois souhaitant jouir de «la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé», telle que garantie par la Déclaration universelle des droits de l'homme.
 

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Campagne Québec-Vie règle hors-cours avec l'abbé Raymond Gravel

Comme vous le savez bien, Campagne Québec-Vie est un organisme d’inspiration chrétienne pour la défense de la vie humaine de la conception à la mort naturelle.

Nous considérons qu’il nous faut souvent défendre avec vigueur les enfants à naître et les personnes vulnérables menacées par l’euthanasie en dénonçant des propos publics qui, selon nous, perpétueraient la discrimination injuste à leur égard.

Par contre, nous croyons que l’avènement d’un Québec qui respecte, accueille et défend la vie humaine à toutes ses étapes nécessite une conversion en profondeur, c’est-à-dire une transformation radicale des cœurs des Québécois par l’amour du Christ.

Et nous comprenons que, lorsque nous nous présentons en tant que chrétiens, mais que nos propos, par leur ton ou leur contenu, ne sont pas parfaitement exemplaires, nous obscurcissons la face de Dieu et nous retardons le jour où les enfants à naître et les autres personnes vulnérables seront protégés par les lois et les coutumes de notre pays.

Plusieurs, parmi vous, savent qu’en décembre 2010, l’abbé Raymond Gravel, prêtre du diocèse de Joliette, nous a poursuivis ainsi que le site Web LifeSiteNews.com pour diffamation pour une somme de 500 000$. Nous comptions nous défendre en cour, mais, même à ce jour, aucune date de procès n’était encore fixée. Les procédures judiciaires s’éternisant, nous avons finalement décidé de passer à autre chose et de régler à l’amiable, pour le bien de la cause.

Nous vous présentons dans le bulletin deux textes, l’un de Campagne Québec-Vie, l’autre de Raymond Gravel, qui découlent des termes de notre entente.  

Nous, à Campagne Québec-Vie, reconnaissons qu’au-delà de toute loi humaine à laquelle nous aurions pu contrevenir, certains textes que nous avons rédigés concernant l’abbé Raymond Gravel contrevenaient à une loi plus importante, celle de l’amour. Dans certains de nos textes, on pouvait déceler un ton méprisant envers sa personne, ce que nous regrettons.

Cependant, nous croyons qu’il demeure entre l’abbé Raymond Gravel et nous de graves divergences d’opinion. Bien que nous ayons accepté de régler à l’amiable, il reste que nous ne sommes pas d’accord avec l’abbé Gravel sur ses prises de positions par rapport à l’avortement, au mariage et à plusieurs autres sujets.

D’ailleurs, nous avons abordé à maintes reprises par le passé ce que nous croyons être l’essentiel des arguments que Monsieur l’abbé présente dans ce bulletin. Vous pouvez consulter nos réponses à ses arguments et plusieurs autres à cette adresse : www.AvortementNon.ca.

Nous réitérons par ailleurs notre engagement à continuer de défendre vigoureusement sur la place publique l’enfant à naître, la famille et les personnes vulnérables visées par l’euthanasie. Le dialogue engagé, non seulement avec l’abbé Gravel, mais avec plusieurs autres Québécois de toutes tendances, nous aura aidés à trouver le ton le plus adéquat pour continuer avec détermination à bâtir la culture de vie que nous voulons tous.

À vous, nos fidèles membres du mouvement Campagne Québec-Vie, nous vous remercions du fond du cœur pour votre appui durant cette épreuve difficile. Nous en sortons maintenant plus expérimentés et plus conscients des obstacles formidables auxquels nous faisons face. Cherchant toujours à adapter nos moyens à la culture dans laquelle nous vivons, nous envisageons d’apporter des changements à Campagne Québec-Vie pour interpeller davantage une société fortement paganisée. Si tout se passe comme prévu, nous pourrons vous préciser ces changements dès décembre.

*******

Toujours est-il que tant qu’il y a de la vie, il y aura toujours de l’espoir. Je suis fier de vous annoncer que notre famille s’est encore une fois élargie, avec la naissance d’Athanase Buscemi le 18 septembre.

 

Un beau bonjour à vous de Maximilien, Joseph-Benoît, Athanase, Natalia et moi-même !

Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie

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Textes publiés selon l'entente entre CQV et l'abbé Raymond Gravel

TEXTE DE CAMPAGNE QUÉBEC-VIE AU SUJET DE L’ABBÉ RAYMOND GRAVEL

Nous reconnaissons que certains des textes que nous avons publiés au sujet de l’abbé Raymond Gravel dans le passé utilisaient, à l’occasion, un langage abusif. Nous désirons maintenant rétracter tous les propos à caractère diffamatoire que nous aurions pu publier à son sujet. D’ailleurs nous lui accordons l’occasion de faire valoir son point de vue en publiant avec la présente son texte. Enfin, nous nous engageons, envers l’abbé Gravel et envers tous, de critiquer dorénavant, s’il y a lieu de le faire, de façon constructive, respectueuse et surtout charitable.

TEXTE DE L’ABBÉ RAYMOND GRAVEL

Depuis 2004, une série d’articles reflétaient de manière inexacte ma position sur l’avortement et sur la vie humaine. Cela m’a valu des mises en garde et des semonces de la part des autorités religieuses. Suivant la publication de ces articles, j’ai reçu des menaces et des injures. Plusieurs personnes ont écrit aux autorités religieuses pour me dénoncer.

Ma mise au point vise à rétablir les faits et à exposer ma position sur les questions de l’avortement, de la vie humaine et de l’homosexualité.

1. Je suis prêtre catholique depuis 25 ans. J’ai toujours été fidèle à l’enseignement du Magistère de l’Église qui s’exprime d’abord par mon supérieur immédiat, l’évêque de mon diocèse et à travers l’Assemblée des Évêques Catholiques du Québec, dont le président actuel est Mgr Martin Veillette. Il m’est arrivé d’exprimer des opinions personnelles sur des sujets d’actualité, comme l’homosexualité, l’avortement, la laïcité, l’enseignement religieux dans les écoles, etc… Je l’ai toujours fait de bonne foi, tout en respectant mon engagement comme prêtre et mon appartenance à l’Église catholique.

2. Je suis contre l’avortement. Je considère que la vie humaine est sacrée et que l’avortement est toujours un drame dans nos sociétés contemporaines. Nous devons tout faire, dans le respect des personnes concernées pour réduire le nombre d’avortements pratiqués au Québec et au Canada et pour promouvoir la vie.

3. Je crois sincèrement que la vie humaine commence dès la conception et même avant, au moment où le couple désire un enfant. Le processus est déjà enclenché. Il est désolant de constater le nombre élevé d’avortements. Il faut pouvoir nommer les causes pour y proposer des solutions : l’ignorance sexuelle, la pauvreté, la violence, les carences affectives, l’absence de valeurs… pour n’en nommer que quelques-unes.

4. Ce n’est pas en recriminalisant l’avortement qu’on peut espérer apporter des solutions aux problèmes énumérés ci-haut, car, bien avant la légalisation de l’avortement, de nombreuses femmes, au risque de leur santé et même de leur vie, se sont avortées elles-mêmes ou ont eu recours à des charlatans pour le faire. Des études montrent que plus de 70,000 femmes meurent, à chaque année, dans le monde, à cause d’avortements clandestins, et ce, dans des pays où l’avortement est un crime.

5. C’est par l’éducation, la responsabilisation, la transmission des valeurs : la lutte contre la pauvreté, le respect et la dignité des personnes, l’égalité entre les sexes, le combat pour la justice, l’accompagnement et le soutien des femmes enceintes, que nous pouvons espérer diminuer et même enrayer l’avortement. Un médecin m’a dit : « Avec tous les moyens dont nous disposons maintenant, il ne devrait plus y avoir de d’avortements. Mais encore, faudrait-il en faire la promotion de ces moyens, ce que de nombreuses institutions religieuses se refusent de faire, encore aujourd’hui ».

6. J’accepte aussi de l’Église son refus de célébrer des mariages gais. Par ailleurs, l’Église affirme en même temps, de respecter les homosexuels, de ne pas les ostraciser, afin d’éviter toute marque de violence à leur endroit. C’est pourquoi, comme prêtre, j’accompagne les homosexuels dans leur cheminement de foi et j’essaie de les réconcilier avec l’Église dans laquelle ils se sentent rejetés, condamnés et exclus. Dans ma pastorale auprès des homosexuels, j’applique les principes évangéliques d’accueil, de tolérance, de pardon, de miséricorde, d’amour à la manière du Christ.

7. Comme prêtre catholique, dans mon expérience pastorale, j’ai appris que c’est par l’accueil, l’ouverture à l’autre, le non-jugement, le dialogue, la communication, la miséricorde, le pardon, l’amour inconditionnel et le témoignage de ma foi que je peux changer les choses et non pas par des règles, des lois, des punitions ou des semonces, des exclusions ou des condamnations qu’on peut y arriver.

Je terminerais en reprenant une phrase de saint Vincent de Paul, l’ami des pauvres et des malheureux qui disait : « Vaut mieux se tromper en libérant 20 coupables qu’en condamnant un innocent! »

Raymond Gravel ptre Diocèse de Joliette

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Témoignage d'un ex-gai québécois sur l'intolérance du lobby de la lutte à l'homophobie...

Sur le blog de mieuxcommeca.com du 10 octobre 2013 ce témoignage :

(On retrouve sur le site québécois tavietonchoix.org de nombreux et nouveaux témoignages d'ex-gay)

 

Lorsque l’intolérance se déguise en vertu!

(...) Ceci étant dit, je veux aujourd’hui m’élever contre ces nouveaux défenseurs de la prétendue morale moderne et de la vertu à tout crin qui sous prétexte de défendre leurs droits à la différence s’insurgent contre tous ceux qui tiennent un discours différent du leur. Car voici que ceux-là mêmes dont on bafouait les droits les plus élémentaires il y a 40 ans, cherchent à écraser et à faire taire tous ceux qui ne se prosternent pas devant eux et  refusent de tenir leur propos comme parole d’évangile. Ils iront même jusqu’à refuser de reconnaître des milliers de cheminements réels hors de l’homosexualité, tentant de les dissimuler à la population.
 
J’en ai assez que la lutte contre l’homophobie s’arroge le droit d’écraser tous ceux qui refusent de souscrire au discours unidirectionnel du tout-puissant lobby gay. Le maître du mensonge a pris des airs de vérité, le loup a revêtu les habits de la gentille grand-mère. Le mouvement LGBT a réussi à duper non seulement des gouvernants avides de pouvoir et toujours prêts à s’incliner devant une masse d’électeurs susceptibles d’assurer leur réélection, mais également l’ensemble d’une population plus encline à suivre passivement le courant qu’à remettre en question le discours parfois trompeur des gourous et des idoles du jour.
 
Au milieu des années ’70, j’étais sorti du placard et m’affichais ouvertement gay. Nous étions alors bien peu nombreux à Montréal à le faire. J’ai manifesté dans les rues pour réclamer mon droit à la différence, au respect et à la justice. C’est très ennuyeux pour le mouvement LGBT, qu’un ex-gay totalement assumé puisse ainsi cheminer hors des sentiers et affirmer qu’il est possible de changer.  Ce qui les ennuie le plus, c’est que ça remet en question la base même de leurs affirmations erronées et ça risque de mettre en lumière la fragilité de leurs arguments.
 
Ainsi presque 40 ans plus tard, je réclame toujours mon droit à la différence, au respect et à la justice. Il semble que je refuserai toujours de me taire.
 

 

 

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