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Il est temps d'envisager la création d'écoles chrétiennes...

Les parents catholiques le savent. Depuis déjà 40 ans, depuis que certains chefs religieux ont démissionné et abandonné l'éducation des enfants aux laïcs comme preuve de "confiance" où de naïveté volontaire, les jeunes maintenant adultes ont perdu la foi, grâce aux moqueries et persécutions constantes des professeurs contre les élèves croyants et en très grande partie grâce aux parcours catéchétiques infantilisants, même pour des enfants ! Tous les jeunes se moquaient de ces cours sur notre "pote" Jésus, comme disent les Français et sur le grand bâteau à construire pour la confirmation par exemple. On a bien construit un bâteau, mais je mets au défi n'importe quel adulte ayant suivi ces cours d'expliquer un tant soi peu quelques données du credo. J'ai rencontré une jeune trentenaire dernièrement qui a suivi tous les cours de parcours catéchétique du primaire et secondaire et qui était incapable de me dire le nombre d'évangiles dans le nouveau testament! Elle n'est pas une exception...

À la place de la foi, nous avons laissé enseigné l'athéisme et la haine de notre passé. Il est frappant de constater que les plus virulents agresseurs de la religion chrétienne, à commencer par le Mouvement Laïc Québécois, sont justement des Québécois de souche! C'est toute une génération - et c'est toujours le cas actuellement avec les cours ECR - d'enfants qui ont été formés dans l'ignorance religieuse ou la haine de la foi. Ce sont eux qui réclament une charte de la laïcité intégriste et bientôt, la fin de l'exonération de la taxe foncière pour les églises et communautés religieuses. Ce sont des laïcs à qui l'on peut faire confiance... Ils sont pleins de bonnes intentions!

En France, des parents se réunissent pour fonder des écoles chrétiennes. En voici un exemple paru sur le site de Famille Chrétiennes de la semaine du 1er semptembre 2012:

« Notre évêque nous avait mis en garde : “Si vous faites cette école, les difficultés ne manqueront pas ; et ce sera le signe que vous êtes sur la bonne voie”. Des difficultés ? Notre route en a été jonchée, dès le premier jour. On a démarré modestement et pauvrement chez des particuliers, en septembre 2004, “avec cinq pains et deux poissons” ; c’est-à-dire quatre élèves et pas le premier centime pour payer la maîtresse, embauchée à mi-temps. Tout ça sur fond de critiques et de scepticisme, autour de nous : “Votre école est réservée à une élite, vous mettez les enfants dans un ghetto, ça ne marchera jamais… ”. Pendant 7 ans, on est restés pauvres et petits : inscriptions et dons arrivant au compte-gouttes et au dernier moment, difficulté à trouver des enseignants, locaux exigus et inadaptés…

Lentement, mais sûrement

Chaque année, on se posait ces questions : “Pourquoi la mayonnaise a-t-elle du mal à prendre ?, est-il raisonnable de continuer ?” Notre conseiller spirituel nous avait dit : “Arrêtez-vous seulement si vous vous trouvez devant un mur infranchissable”. Souvent, un mur s’est présenté mais, au dernier moment, il a reculé. Alors, on a continué. Après avoir déployé une énergie considérable, nous avons enfin trouvé des locaux adaptés. Aujourd’hui, alors que les inscriptions arrivent en nombre à l’école Louis-et-Zélie-Martin, nous vérifions combien la question des locaux, qui nous a minés, conditionnait la reconnaissance de l’école, et donc sa croissance (à présent, nous avons même des listes d’attente !). Nous mesurons aussi combien grandir lentement a été une grâce. Cela nous a permis de rester humbles et de construire des fondations solides. Maintenant que les temps sont meilleurs, il faut veiller à garder le cap : faire grandir les enfants qui nous sont confiés humainement, intellectuellement et spirituellement.

Un juste équilibre entre foi et professionnalisme

Cela demande de s’appuyer sur deux piliers : la foi et le professionnalisme. Une école doit être créée puis gérée comme une entreprise. La bonne volonté de quelques parents ne suffit pas. Quand on est employeur, on ne fait pas n’importe quoi en fiscalité, comptabilité, gestion des hommes… Et sur le plan pédagogique, il faut sans cesse travailler à s’améliorer. Cela nécessite de se faire conseiller, de se former pour acquérir des compétences. Mais attention : les écoles catholiques indépendantes ne sont pas des entreprises ordinaires. Manifestement suscitées par l’Esprit Saint pour répondre à un besoin, elles appartiennent à l’œuvre de Dieu. À ce titre, elles obéissent aux lois de l’Évangile : chercher d’abord le royaume de Dieu, avoir à cœur de faire sa volonté, prier beaucoup, séparément et ensemble, pour obtenir la lumière et la “manne”, accepter de rester pauvre et petit, faire confiance à la providence… Et ne pas oublier de remercier, quand Dieu donne. C’est au prix d’un juste équilibre entre foi et professionnalisme qu’une école catholique indépendante peut grandir. »

(...)

L'auteur donne par la suite quelques conseils pratique pour créer ces écoles. Il nous faudra probablement aussi refonder quelques écoles sur le territoire et recommencer tout le travail à zéro, là ou Marguerite Bourgeois a tout commencé...

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Rappel du viol de la conscience des enfants par le Cours d'Éthique et Culture Religieuse

Des nationalistes ont décriés ce cours institué par le Parti Libéral, mais ils se sont fait rappeler à l'ordre par les instances du Parti Québécois, un parti supposé défendre l'identité québécoise et sa patrie! Voici un court et excellent texte de Patrick Andriès sur le cours ECR, paru sur le site Le Québécois Libre du 15 septembre 2008: 

(...)La manière dont l’étude de l’ensemble de ces traditions religieuses est abordée dans sept manuels agréés publiés par Modulo et ERPI apparaît contestable pour au moins cinq raisons: la prématurité, la confusion, la non-représentativité, la partialité et la superficialité.

Dès six ans, les enfants se voient imposer l’étude de plusieurs religions alors qu’ils comprennent à peine la leur, s’ils en ont une. Mieux vaudrait apprendre d’abord une langue spirituelle ou philosophique avant de vouloir devenir polyglotte. Il paraît plus sage que les enfants soient d’abord formés dans leur tradition religieuse ou philosophique, avant d’en étudier d’autres. Or ce cours semble précisément vouloir éviter cela: il faut une table rase, jeune et malléable aux pédagogues.

Le manuel pour les élèves de 8 ans publié par Modulo avoue que le cours pourrait les perturber. C’est ainsi que les jeunes héros de ce manuel admettent que leurs « idées se bousculent » après avoir entendu différents récits contradictoires de la création. Qui croire? La réponse du « sage » qui clôt le manuel est d’une mièvrerie et imprécision affligeantes. Il est légitime de se demander si cette confusion n’est pas le but de la précocité dénoncée ci-dessus. Rappelons les paroles d’un des pères du cours d’ECR et réviseur scientifique des manuels Modulo, Fernand Ouellet, pour qui « Il faut aussi apprendre à ébranler la “suffisance identitaire” » et qui cite ces mots comme explication: « Il [s’agit] donc moins de “construire une identité” que, à l’inverse, d’ébranler une identité trop massive et d’y introduire la divergence et la dissonance; il n’est pas de préparer à la coexistence et à la tolérance ».

La tradition religieuse de près de 90% des Québécois est bien mal représentée. C’est ainsi que dans les manuels du premier cycle du primaire de Modulo, seuls 52,3% des pages à contenu religieux peuvent être considérées comme parlant du christianisme alors que 20% des pages ont pour thème la spiritualité autochtone dont les adeptes, selon le recensement de 2001, représentaient moins de 0,1% de la population québécoise! On déplorera également l’absence quasi systématique de l’orthodoxie grecque ou copte dans les manuels agréés alors que l’hindouisme, le sikhisme, le judaïsme, l’islam, le bouddhisme et la spiritualité autochtone, chacun d’un poids égal ou fortement inférieur à l’orthodoxie dans la population québécoise, sont bien décrits!

La partialité n’est pas absente des manuels étudiés. Prenons le cas, parmi d’autres, du manuel Modulo de 2e primaire. Alors que les « récits religieux » consacrés aux autres religions, que ce soit le rêve de la reine Maya ou la révélation à Mahomet, y sont toujours à l’indicatif ou à l’impératif (« Dieu révéla à Muhammad le message divin »), la résurrection de Jésus y est relatée au conditionnel: « Ils l’auraient plutôt rencontré bien vivant »! Ailleurs [ERPI] au secondaire, le rôle de la femme dans la spiritualité autochtone est traité avec lyrisme: « La femme représente la Terre-Mère et incarne la fécondité. Elle veille à la croissance et à la socialisation des enfants. Toutes les activités des femmes feront d’elles des Gardiennes de la vie. » Pas d’envolée pour les chrétiens. ERPI se concentre sur la non-ordination des femmes chez les catholiques, sujet dont on ne dira pas un mot quand il s’agira des femmes en Islam, mais où l’on affirme que leur sort s’est amélioré avec la venue de Mahomet! En quoi le sort des femmes chrétiennes et juives en Arabie et au Proche-Orient s’est-il amélioré avec la venue de l’Islam? Le manuel n’en dit mot.

 

 

 

« Le manuel pour les élèves de 8 ans publié par Modulo avoue que le cours pourrait les perturber. C’est ainsi que les jeunes héros de ce manuel admettent que leurs "idées se bousculent" après avoir entendu différents récits contradictoires de la création. Qui croire? »

 

Les manuels sont abondamment illustrés et le peu de textes qu’on y trouve est consacré pour une bonne partie à l’éthique. L’apprentissage des religions au primaire est donc très rudimentaire. L’élève n’aura qu’une vague idée de ce que sont ces différentes religions. Il ne connaîtra rien des différences entre les courants protestants, ni même ce qui pourrait séparer l’orthodoxie du catholicisme. Ajoutons à cela, la volonté affirmée de démontrer que les religions se ressemblent (elles ont toutes des récits de la création, des rites de mariage, encouragent le partage, etc.) Le manuel Modulo pour la 2e primaire demande aux jeunes de faire ressortir les similitudes, mais pas les différences dans « les récits de l’Annonciation, de la reine Maya et de la révélation à Muhammad [entendre Mahomet en français] ». Or, ce qui est intéressant, c’est ce qui distingue les religions et qui parfois se cache sous un même nom. Pour citer Rémi Brague, définir Napoléon en disant: « il a deux jambes et une tête, donc il est comme moi », n’avance à rien.

Relevons encore, pour la partie culture religieuse, l’impression lancinante de lire des documents Nouvel-Âge tant par la mise sur un pied d’égalité des différentes religions, la valorisation de la spiritualité autochtone, de l’écologie, de la Terre-Mère et enfin la quête du bonheur ici-bas comme but ultime – et non le salut comme c’est le cas pour les chrétiens.

Souvent absents de ce cours: les parents. La figure du sage y est plutôt interprétée par un M. Paulo dont la ressemblance avec Paulo Coelho, auteur à succès de romans syncrétistes, est frappante. Les enseignants sont relégués au rôle d’animateur qui doit s’assurer que les jeunes n’enfreignent pas les règles du dialogue lors de leurs découvertes sur les religions ou la morale. Les enfants semblent devoir construire une éthique de vie par eux-mêmes sans avoir été instruits dans une tradition morale particulière.

Les manuels abondent en questions proposées à la discussion des enfants. La teneur de ces discussions dépendra en grande partie de l’enseignant. Prenons cette question: « Fais l'inventaire de tous les modèles familiaux que tu connais. Que remarques-tu? » On conçoit aisément que la discussion puisse aborder, avec certains enseignants, les couples homosexuels, sujet où les religions et les familles ont des positions très variées et tranchées. Qu’exigera-t-on de l’enfant dans une telle discussion? Pour les élèves qui penseraient que les familles monoparentales sont moins souhaitables que les familles avec un papa et une maman, une page idoine du manuel fustige ce comportement en le caricaturant négativement. Cette même page se termine par la question suivante: « De quoi a-t-on besoin pour former une famille? Discutes-en avec tes camarades. » L’enfant vivra une pression sociale si ses valeurs familiales ne vont pas dans le sens du programme ou du groupe.

La transmission d’une tradition et la formation de l’enfant à une morale exigeante, adaptée à son âge, ne semblent pas être l’objet de ces manuels. Au contraire, on cherche à l’habituer, au plus tôt, à un ensemble de traditions présentées comme équivalentes, sans trop en approfondir les doctrines ni les différences, afin semble-t-il qu’il choisisse ce qui lui plaît de ce buffet religieux superficiel. Quels avantages à cette atomisation spirituelle des Québécois? En quoi cela respecte-t-il les voeux des parents québécois pour leurs enfants?

 

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L'ancien ministre Jacques Brassard du Parti Québécois a reconnu son erreur. Pauline Marois fera-t-elle de même?

C'est le Parti Québécois qui a fait modifier la constitution pour que les québécois perdent leur droit d'avoir une école éduquant leurs enfants selon leurs convictions religieuses. L'ancien ministre Jacques Brassard a reconnu son erreur dans ce texte paru en 2008. Pauline Marois ne reviendra, elle, jamais sur l'attaque frontale aux droits des parents qu'elle a commis. Elle a certainement "une histoire à finir" comme le disait la laïciste intégriste Louise Mailloux, avec le christianisme... Sur le site de Pour une école libre du 17 décembre 2008:

Lorsque j'étais, dans une vie antérieure, ministre des Affaires intergouvernementales, j'ai contribué, avec Pauline Marois et Stéphane Dion, à faire adopter par les deux Parlements un amendement constitutionnel qui avait pour effet de déconfessionnaliser les commissions scolaires. Le but recherché était d'en faire des structures linguistiques.

Lors des débats parlementaires, cependant, tout le monde insistait pour dire que la création de commissions scolaires linguistiques n'abolissait pas le droit à l'enseignement religieux garanti par la Charte des droits et libertés. Jusque-là, pas de problème !

Valeur

Quand le ministère de l'Éducation a concocté et imposé à tous les jeunes du primaire et du secondaire un cours d'éthique et de culture religieuse, quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre que l'Assemblée nationale avait modifié à l'unanimité et à toute vapeur, en juin 2005 sans vote nominal la Charte des droits. Résultat : abolition, à toutes fins utiles, de la liberté de choix des parents en matière d'enseignement religieux et moral.(...)s
 

Cela vaut la peine de lire le texte avant sa modification... « Les parents ont le droit d'exiger que, dans les établissements publics, leurs enfants reçoivent un enseignement religieux ou moral conforme à leurs convictions, dans le cadre de programmes prévus par la loi. » C'est en vertu de cette disposition que les écoles publiques du Québec offraient le choix aux parents entre l'enseignement religieux et l'enseignement moral. Dans 80 % des cas, c'était l'enseignement religieux qui était choisi.

Changement majeur

Désormais, le nouvel article, tel que modifié, ne fait que reconnaître aux parents le « droit d'assurer l'éducation religieuse et morale de leurs enfants ». Il n'est plus question, toutefois, que ça se passe dans les « établissements publics ». Il s'agit d'un changement majeur puisqu'il abolit la liberté de choix (entre enseignement religieux ou moral) des parents. Tout cela s'est fait pratiquement en cachette et à toute vapeur. Une telle désinvolture en matière de droits et libertés est pour le moins offensante et méprisante à l'égard des parents du Québec.
 

Le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse est je le dis sans ménagement, une horreur. C'est une macédoine indescriptible qui oblige des enfants de six ans à « fréquenter » au moins six religions. Jésus, Allah, Bouddha, Vishnou, Ganesh, Jéhovah et le Grand manitou, C'est toute une ribambelle de dieux qui vont se bousculer dans le cerveau des tout-petits.

L’effet recherché de ce cafouillis divin, c’est de relativiser (cela s’appelle le relativisme éthique) l’héritage judéo-chrétien des Québécois. Vous croyez que je divague ? Voici ce qu’écrit le géniteur du cours, Fernand Ouellet : « Il ne suffit pas, nous avoue-t-il, d’éduquer à la reconnaissance et au respect de l’autre. Il faut aussi apprendre à ébranler la « suffisance identitaire » et à s’intéresser à l’autre par delà les divergences et les conflits de valeurs ». Plus loin, il ajoute qu’il faut « ébranler une identité trop massive et y introduire la divergence et la dissonance ». Pas mal, hein ? Comprenez que l’héritage, les traditions, le patrimoine et l’éthique judéo-chrétienne forment un noyau trop dur, trop résistant, trop coriace. Ainsi, il est essentiel de le casser, de le fractionner, afin de permettre à nos enfants et petits-enfants d’être propulsé dans le nirvana du multiculturalisme et de la surabondance divine.(...)
 

Si l’on pouvait tenir un référendum (comme dans la plupart des États américains) sur cette question, une forte majorité obligerait sûrement les idéologues multiculturels à rétablir la liberté de choix des parents comme un droit fondamental.

À quand un référendum sur le cours d'Éthique et Culture Religieuse, Mme Pauline Marois? Et sur ce droit reconnu internationalement, sauf au Québec, des parents : « Les parents ont le droit d'exiger que, dans les établissements publics, leurs enfants reçoivent un enseignement religieux ou moral conforme à leurs convictions, dans le cadre de programmes prévus par la loi. »? 

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Le suicide des peuples... L'exemple de Singapour et celui des communautés juives

À travers le monde se dessine des constantes dans le phénomène de la dénatalité : un refus de la vie fondée sur des valeurs libérales suicidaires... D'abord l'exemple de Singapour, publié sur le blog de Jeanne Smits du 28 août 2012:

 

(Le livre de Lee Kuan Yew: Hard truths to keep Singapore going) 

Lee Kuan Yew, fondateur de Singapour, 88 ans, voit désolé la mort annoncée de son pays. Le 11 août dernier, alors qu’il participait à un dîner marquant la fête nationale de cette importante place économique et financière, il s’est lamenté de voir peu à peu les Singapouriens de souche disparaître au profit d’une population immigrée qui, au cours actuel des choses, est destinée à les mettre en minorité. Singapour qu’on nous vante comme possédant le meilleur système scolaire au monde (ce qui reste sans doute à examiner) est parti d’un quasi néant économique pour prendre aujourd’hui une place de pointe dans le monde, mais on n’y aime pas les enfants – pas assez, en tout cas, pour dépasser un taux de fécondité estimé à 1,16 enfant par femme en 2011, en chute constante depuis 1960.

La CIA évalue même ce taux, pour 2012, à 0,78 enfant par femme (sans que je puisse déterminer s’il s’agit de naissances autochtones).

Si Lee Kuan Yew se meurt, il en va de même pour son pays.

« Si nous continuons ainsi, ce lieu n’aura plus qu’à se remballer, car il n’y aura plus de citoyens d’origine pour former la majorité, et nous ne pouvons pas permettre à de nouveaux citoyens, de nouveaux résidents permanents de fixer notre éthique sociale, notre éthique sociale, nos normes sociales. Mon message est donc simple. La réponse est très difficile mais les problèmes, si nous n’y trouvons pas de réponse, seront énormes…

Nos hommes et nos femmes ayant reçu une formation supérieure doivent décider de se remplacer ou non dans la prochaine génération. A l’heure qu’il est, 31 % des femmes et 44 % des hommes choisissent de ne pas le faire. De ne pas laisser une génération suivante.

Alors, pensez-y simplement et vous comprendrez que la solution n’est pas simple. Mais nous devons persuader les gens que le fait de se marier est important, avoir des enfants est important. Voulons-nous nous remplacer nous-mêmes ou voulons-nous rétrécir, vieillir et nous voir remplacés par des immigrés et des détenteurs de permis de séjour ? Voilà la question simple. »

Et pour le peuple juif, sur le site alyaexpress du 11 août 2012:

(...)C’est un fait peu connu que Margaret Sanger, cette pionnière des solutions eugéniques aux » problèmes raciaux, politiques et sociaux « , commença par cibler les juifs en ouvrant son premier centre à Brownsville, Brooklyn, avec des prospectus en yiddish et en italien, en ciblant les deux groupes d’immigrants dont les taux élevés de reproduction étaient considérés comme un problème social.

L’avortement en tant que valeur juive Libérale a été d’un succès retentissant. À New York, où Sanger s’est d’abord installée, 74 pour cent de tous les enfants juifs appartiennent au groupe religieux Orthodoxe traditionaliste. Les Juifs Libéraux paniquent déjà sur la perspective d’une future population juive à New York qui serait résolument conservatrice et religieuse.

Un récent sondage auprès des Juifs de New York montre également une répartition presque à part égale entre Mitt Romney et Barack Obama. 46 pour cent des Juifs de New York envisagent de voter contre Obama, et une majorité de juifs de New York pense que Romney serait mieux pour relancer l’économie que BO .Mais il est tout à fait normal que le groupe pour qui l’avortement n’est pas une valeur juive dépassera largement en nombre celui pour qui l’avortement est une valeur juive.

Le problème avec les valeurs est que vous devez vivre avec leurs conséquences. Lorsque vos valeurs vous dictent que les terroristes méritent toutes les protections du système de justice civile, alors vous devez être prêt à vivre avec les explosions. Si vos valeurs dictent une croissance minimale de la population, alors vous devez accepter les conséquences de l’extinction. Les valeurs qui sont contraires à la survie portent leur propre prix naturel. Et quand vos valeurs sont en désaccord avec vos intérêts, alors vos valeurs pourraient être aussi une fenêtre ouverte, un revolver chargé ou une dose de strychnine.

Les Juifs Libéraux aiment parler des valeurs juives plutôt que des intérêts juifs, parce que leurs valeurs sont incompatibles avec les intérêts juifs — même si c’est une simple question de survie. Le fourre-tout habituel des valeurs libérales qui sont représentées par les marionnettes juives du libéralisme, tel Wasserman-Schultz, ne sont pas seulement étrangères, elles menacent la survie même du peuple juif.

Quand on lui demande de justifier quels intérêts le Parti démocratique et les Juifs américains ont en commun, le juif libéral plonge dans un exemplaire du New York Times et en vient à l’immigration clandestine, l’avortement, les droits des homosexuels et le soutien à la paix au Moyen-Orient.

Cette liste de valeurs juives Libérales, non seulement ne parvient pas à aligner un seul intérêt juif, mais chacune d’elles, menace les intérêts juifs … si tant est que la survie doit être considérée comme un intérêt juif. (...)

Les chrétiens libéraux craignent les taux de reproduction des chrétiens conservateurs, les juifs libéraux craignent les taux de reproduction des juifs orthodoxes. Le seul moyen de sortir de la course démographique est d’importer des « variantes » qui auront des enfants qui ne le seront pas. Le nouvel eugénisme est l’eugénisme politique. Le contrôle des naissances n’est plus pour les gens considérés par Sanger comme «inutiles», ils sont évalués aujourd’hui pour leur taux reproducteur qui aidera les « bons » à rester au pouvoir. (...)

Il existe un écart fondamental entre les intérêts des Juifs et ceux d’une élite libérale qui prétend que ses valeurs libérales sont nos valeurs juives. Les valeurs de l’élite sont liées au pouvoir, tandis que celles de la population sont liées à la survie. Le pouvoir des élites juives libérales est inextricablement lié à la décimation des populations juives, que ce soit aux États-Unis, en Europe ou en Israël.

On demande constamment aux juifs qui ont grandi dans la bulle de valeurs juives Libérales de choisir entre leurs propres intérêts, leur bien-être physique, social et économique et les valeurs qui leur ont été présentées comme des valeurs juives. Ils sont encouragés à croire que trahir leurs propres intérêts est un acte noble de sacrifice de soi pour le plus grand bien.

C’est le même choix fallacieux entre intérêts et valeurs, entre le vil motif de la survie et les motifs élevés de la supériorité morale, c’est ce que la gauche soumet au américains et européens régulièrement. Ce que tous les conférenciers sur le thème de la grandeur morale et le nouveau système de valeurs ont oublié de mentionner, c’est qu’un système de valeurs qui est incapable de se perpétuer ne peut être d’utilité à quiconque. Ce n’est même pas bénéfique comme un acte de martyre parce que les martyrs demeurent dans la mémoire des gens qui partagent leurs convictions.

Les martyrs vivent mais meurent pour une foi, non pas pour l’extinction d’une foi. Et c’est ce que les valeurs juives libérales sont. L’extinction d’une foi et d’un peuple au nom d’une foi meilleure dans le libéralisme et d’un peuple meilleur tel un arc-en-ciel multiculturel issu d’autres gens qui ont des enfants, mais qui toujours voteront démocrate, parce que leurs valeurs religieuses n’ont pas encore été immergées dans une identité libérale.

Le paradoxe de l’alliance multiculturelle, c’est que la survie politique du décalage étroit des dirigeants libéraux dépend d’un décalage plus important des non-libéraux qui votent pour eux, mais ne partagent pas leurs valeurs. Si les communautés minoritaires avaient adopté la panoplie complète des valeurs libérales, elles seraient sur la même voie d’extinction que les gens qui leur ont appris à tirer le levier le jour du scrutin.

C’est ce qui fait de l’alliance multiculturelle une bête effrayante et instable qui est toujours à risque de rupture soit à droite, ou soit à gauche et qui doit être constamment réapprovisionnée grâce à de nouvelles livraisons d’immigrants qui sont encore économiquement libéraux et socialement assez conservateurs pour maintenir le système en cours.

Les juifs Libéraux sont coincés dans une version particulièrement infernale de ce paradoxe en prêchant une extinction basée sur un système de valeurs qui est destiné à faire perdre la course aux traditionalistes. Et la seule issue qui s’offre est d’essayer de suborner et de briser plus agressivement les valeurs des juifs traditionalistes afin de gagner de nouvelles recrues pour leur armée zombie de morts-vivants.

Margaret Sanger a pour le moins compris que, «le déséquilibre entre le taux de natalité de l’« inutile» et l’ « utile»… ne pourra jamais être rectifié par l’ouverture de la compétition de berceaux entre ces deux classes.

Le principe du contrôle des naissances sans l’eugénisme ne suffirait jamais, et l’époque où le gouvernement pourra imposer la politique de l’enfant unique n’est pas encore là. Et même si c’était le cas, cela mènerait toujours à un taux de natalité plus élevé chez les couples mariés de façon traditionnelle.

(...)

Les valeurs libérales sont la mort d'un peuple, par la dénatalité, l'avortement et la guerre aux familles,mais elles ont besoin de population pour entretenir les élites libérales au pouvoirs. L'immigration de peuples aux valeurs familiales mais qui seront obligées de perdre ces valeurs dans une structure de société qui empêchent l'existence de famille nombreuse est la seule solution. Un peuple libéral sans une immigration constante et de plus en plus nombreuse est un peuple qui disparaît. Le Québec en est un très "bel" exemple. 

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Un débat de cinq candidates féministes expliquant les politiques de leurs partis sur la religion et la laïcité

La fédération des femmes du Québec a organisé un débat passé inaperçu sur les préoccupations féministes du mouvement. Une candidate de chacun des grands partis a participé au débat, très intéressant. À noter l'intransigeance du parti Option Nationale. Ce débat a duré deux heures, mais le sujet de la laïcité se trouve à la 54e minute du débat, jusqu'à la 73e minute. Pour voir ce débat, cliquez ici.

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La contraception hormonale féminise les poissons!

Sur le site de Durable.com du 26 février 2010, cette nouvelle:

 

 

Les hormones synthétiques rejetées dans les eaux provoquent une féminisation des poissons

Sujet de plus en plus évoqué dans les media, les impacts de la pilule contraceptive sur l’environnement semblent inquiéter la communauté scientifique. En effet, les hormones synthétiques rejetées via l’urine des femmes qui prennent la pilule passeraient le filtre des stations d’épuration pour se retrouver dans l’eau des rivières et provoquer une féminisation des poissons. Phénomène dont les conséquences sont inquiétantes mais encore mal cernées.

  • Le phénomène touche toutes les rivières françaises

Plusieurs chercheurs ont pu observer ces dernières années qu’un certain nombre de poissons mâles se mettaient à produire des œufs dans leurs testicules. Christophe Minier, directeur du Laboratoire d’Ecotoxicologie de l’Université du Havre, qui étudie ce dérèglement depuis 1998, explique qu’on trouve aujourd’hui des poissons féminisés dans toutes les rivières françaises. Christophe Minier et son équipe travaillent essentiellement sur le gardon, une espèce particulièrement réactive à la présence d’œstrogènes dans l’eau, et constatent que si toutes les rivières sont touchées, la proportion de gardons féminisés varie toutefois de 4 à 40%. I l s’agit donc d’un phénomène de grande ampleur car les autres pays européens sont également touchés, dans une moindre mesure pour les pays Méditerranéens comme l’Espagne ou l’Italie, mais dans une proportion supérieure pour la Grande Bretagne par exemple.

  • La pilule contraceptive au banc des accusés 

Au banc des accusés de ce dérèglement hormonal, on trouve de nombreux candidats. Les hormones naturelles et synthétiques certes, mais aussi pléthore d’autres molécules comme les détergents présents dans les pesticides, dans certains produits d’entretiens ou dans des plastiques. D’après Christophe Minier, « Les molécules hormonales sont d’assez loin les plus importantes en terme d’effet pas forcément de concentration. ». En effet, si les hormones peuvent être présentes dans l’eau à un degré de concentration moindre que d’autres substances elles auraient des niveaux d’activité largement supérieur.

(...)

 

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Des chrétiens de gauche soutiennent Pauline Marois

Des chrétiens se joignent à des supporters de Pauline Marois pour dénoncer le sexisme dont serait victime Madame Pauline Marois... Voyons le texte paru dans le Devoir du 28 août 2012:

 

(La lettre parue dans Le Devoir ne parle pas du projet de toilettes silencieuses à 100 000$...)

 

Nous sommes des citoyens de gauche, issus de toutes les générations. Quelques-uns d’entre nous sont membres du Parti québécois. D’autres sont membres de Québec solidaire ou d’Option nationale. Plusieurs n’appartiennent à aucun parti politique.
 

Une conviction fondamentale nous réunit : celle que les femmes peuvent avoir accès à toutes les fonctions dans la cité. Qu’elles doivent être traitées sur un pied d’égalité avec les hommes dans toutes les institutions et organisations. Qu’elles peuvent occuper des postes de leadership et de décision à tous les échelons du pouvoir dans la société. Pour nous, cela va de soi.

Le « double standard »

Force est toutefois de constater qu’un « plafond de verre » est toujours en place, au Québec comme ailleurs. C’est-à-dire qu’un blocage implicite, mais bien réel, limite encore l’accès des femmes aux plus hautes responsabilités. À compétences égales ou supérieures, ces dernières continuent trop souvent de subir ce qu’il est convenu d’appeler le « double standard » : on exige des femmes ou leur reproche des choses que nous n’avons jamais exigées des hommes ou que nous ne leur avons jamais reprochées.

C’est le cas de Pauline Marois. Diplômée en service social et en administration des affaires, en politique depuis plus de 30 ans, madame Marois a occupé à peu près tous les ministères de l’État, y compris ceux des Finances, de la Santé et de l’Éducation - en plus d’avoir été présidente du Conseil du trésor et vice-première ministre. Quelle autre personnalité politique, au Québec, peut prétendre à un tel degré d’expérience des rouages de l’État et de connaissance de la « machine gouvernementale » ?

Or, plutôt que de la juger au mérite de ses nombreuses réalisations (pensons seulement à sa création du réseau des Centres de la petite enfance) et de son parcours exceptionnel, on la critique et parfois même on la méprise pour des choses aussi superficielles que non pertinentes. Rien ne lui aura été épargné. On a dit qu’elle était trop riche et trop bourgeoise ; que ses bijoux étaient trop gros et ses foulards trop flamboyants ; que ses cheveux étaient trop blonds ou trop coiffés ; qu’elle était trop autoritaire ou trop conciliante ; qu’elle voulait trop le pouvoir ou qu’elle était trop maternante ; que son ton de voix était trop doux ou trop agressif… et quoi encore ?

Et l’on s’appuie sur ces prétextes pour affirmer péremptoirement qu’elle n’a pas la tête de l’emploi, qu’elle « ne passe pas », qu’elle n’a pas de charisme (François Legault en a-t-il ?) ou qu’elle n’est pas crédible (que dire alors de Jean Charest ?).

Bien sûr, Pauline Marois n’est pas parfaite. Et elle a pris, au cours de sa longue carrière politique, certaines positions ou décisions conjoncturelles avec lesquelles nous ne sommes pas tous d’accord. Oui, elle a commis des erreurs. Mais ce qui contraste avec les ego démesurés de ses opposants masculins, c’est qu’elle est souvent capable de l’admettre (comme cela a été le cas dans la malheureuse saga de l’amphithéâtre de Québec).

Autre signe de ce leadership humble et honnête : elle a rassemblé une équipe solide et ne craint pas de s’entourer de personnalités fortes et sans complaisance - on ne peut en dire autant de tous les chefs de parti.

Pauline Marois a traversé des crises et des tempêtes, où plusieurs la jugeaient « finie », avec une élégance et une capacité de résilience exemplaires, ce qui lui a valu le titre de « dame de béton ». Après tant d’années de service public, elle pourrait facilement s’offrir une retraite dorée et bien méritée. Au lieu de cela, elle continue de se consacrer à ce pays du Québec qu’elle aime. Eh oui, elle est indépendante de fortune - ce qui fait que, contrairement à un exemple connu, elle n’aura pas besoin de demander à son parti de lui verser un salaire supplémentaire.

Faisons l’histoire

Madame Marois est mûre, plus que n’importe qui d’autre au Québec, pour occuper dignement et avec compétence la plus haute fonction de l’État. Dans la conjoncture où les deux autres partis pouvant aspirer au pouvoir sont dirigés, d’une part, par Jean Charest (dont la crédibilité éthique et politique est réduite à néant) et, d’autre part, par François Legault (pouvez-vous identifier une seule réalisation marquante de la carrière politique de cet homme, qui dirige une troupe sans aucune expérience gouvernementale ?), eh bien, le choix s’impose ! Le Québec n’a pas les moyens de se passer d’une Pauline Marois qui, le 5 septembre au matin, est prête - avec son équipe - à gouverner le Québec avec intégrité et à faire le ménage dans la corruption.

Nous n’affirmons pas cela uniquement parce que madame Marois est une femme, mais bien parce que - répétons-le - parmi les trois chefs de parti susceptibles de prendre le pouvoir, elle est sans conteste la personne la plus compétente pour diriger le pays et assainir sa gouvernance.
 

Désolé messieurs, mais les québécois ne sont pas sexistes. Si madame Marois ne "passe pas", c'est en raison de sa personnalité et de ses "réalisations", dont en particulier les fameuses subventions des garderies volées directement des poches des contribuables et des parents. Elle est en grande partie responsable de l'état de délabrement de notre système de santé. Elle a trahi sa parole lorsqu'elle ne s'est pas opposé à la perte de confessionnalité des écoles, elle désire implanter une charte de laïcité intégriste, elle est une féministe qui partage tous les délires d'une Lise Payette. Ce ne sont que quelques-unes des raison qui font de Mme Marois, une candidate presqu'aussi incompétente qu'un Amir Khadir pour diriger le Québec.  Et par assainissement de la gouvernance, non, des toilettes silencieuses à 100 000$ ne peuvent être considérée comme plus aseptisées que des toilettes conventionnelles...

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Le droit d'une femme de disposer de son corps ne peut être supérieur au droit à la vie du foetus

C'est cette évidence que vient de confirmer la Corée du Sud pour son territoire. Un article sur le site de mepasie.org du 27 août 2012:

 

 

La Cour constitutionnelle avait été saisie par une sage-femme poursuivie en justice pour avoir pratiqué un avortement « illégal ». En Corée du Sud, une loi de 1973 autorise les interruptions volontaires de grossesse uniquement en cas de viol ou d’inceste, ou bien si le fœtus est porteur de certaines anomalies génétiques ou congénitales ou bien encore si la santé de la mère est mise en danger du fait de la grossesse. En 2009, une révision de cette loi a légèrement « durci » la législation en abaissant de la 28e à la 24e semaine de grossesse le seuil à partir duquel l’avortement n’est plus légal et en excluant certaines maladies des anomalies congénitales autorisant un avortement thérapeutique.

En dépit de cette loi, l’avortement est une réalité massive dans le pays. En 2005, les statistiques gouvernementales recensaient 342 000 avortements par an, chiffre réduit à 169 000 par an en 2010, mais, selon l’Eglise catholique, le chiffre réel des avortements est beaucoup plus élevé, le nombre de 1,5 million d’avortements par an étant cité. Un tel écart s’explique par le fait que l’avortement n’étant pas un acte remboursé par les assurances maladie, il est le plus souvent payé de la main à la main, en liquide ; échappant aux statistiques officielles, il est souvent pratiqué en-dehors des délais légaux, tout en permettant d’améliorer le quotidien de nombre d’obstétriciens et de gynécologues qui subissent par ailleurs les conséquences d’une baisse d’activité due à une natalité très déprimée (le taux de fécondité des Coréennes se situe parmi les plus faibles au monde).

C’est dans ce contexte qu’une sage-femme a saisi le juge constitutionnel, estimant que le Code pénal, qui prévoit une peine maximale de deux ans de prison pour les médecins, les sages-femmes ou les pharmaciens pratiquant des avortements illégaux, était contraire aux lois fondamentales du pays. La sage-femme en question était elle-même mise en examen pour avoir aidé en 2010 une femme à mettre fin à une grossesse de six semaines.

Par quatre voix contre quatre (là où une décision permettant de changer le Code pénal aurait nécessité une majorité qualifiée de six juges au minimum), la Cour constitutionnelle a statué de la légalité du Code pénal sur cette question. Dans leurs arrêtés, les juges constitutionnels ont affirmé que « le droit à la vie était le plus fondamental des droits de l’homme » et que le droit d’une femme à disposer de son corps ne pouvait être invoqué comme étant supérieur au droit à la vie du fœtus. Ils ont ajouté qu’une femme qui essaie de mettre fin à sa grossesse en tentant de provoquer une fausse-couche attentait au droit à la vie du fœtus. Ils ont enfin précisé qui si des raisons économiques ou sociales devaient servir à justifier un avortement, cela « n’aurait comme conséquence que de rendre les IVG plus communes et renforcerait ainsi la tendance à supprimer la vie au sein de la société ».

 

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Un candidat demande demande de faire cesser l'exemption de taxe foncière pour les lieux de cultes

Une lettre parue dans le journal Le Soleil du 27 août 2012:

 

 

 

La religion est un choix personnel. On est libre de fréquenter une église ou de rester chez soi. Cependant, pratiquant ou pas, tout le monde est obligé de financer le premier choix. C'est que tout lieu de culte est exonéré des taxes foncières, ce qui fait augmenter le fardeau fiscal sur les autres propriétaires. Pour la plupart des églises, la somme épargnée est si importante qu'elles seraient autrement en faillite.(...)

Évidemment, si on enlève cette exemption fiscale, la plupart des lieux de culte feront faillite. C'est triste, surtout s'il s'agit d'un joyau architectural ayant une valeur patrimoniale. À ce moment-là, il existe un intérêt public: celui de conserver notre patrimoine et non pas celui de favoriser la religion. On pourrait d'abord faire un inventaire des temples à caractère patrimonial. Ces derniers seraient ensuite cédés à l'État qui, en y maintenant un droit de culte, installerait aussi des comptoirs de services gouvernementaux. Quant aux autres temples, ils auraient à payer leurs taxes.

Il faut se rendre à l'évidence. Nous ne pouvons plus laisser aller, en croyant que le temps fera ce travail. Nous devons le faire nous-mêmes.

Guillaume Babin-Tremblay, Québec; Maryse Belley, Sainte-Brigitte-de-Laval; Peter Frost, Québec; Jessie McNicoll, Trois-Rivières; Stéphan Pouleur, Québec

Stéphane Pouleur serait candidat pour l'équipe autonomiste dans Jean Talon. Si l'on consulte les pages facebook de certains des signataires, on pourra y trouver des signes de haine envers le phénomène religieux... Difficile de croire à la tristesse des auteurs de cette lettre, préconisant de faire raser, par des modifications des mesures fiscales, la très grande majorité de nos églises de campagnes...

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Montée de l'intolérance aux religions dans le monde et au Québec...

Sur le site de Radio Ville-Marie du 27 août 2012:

 

(carte des chrétiens au Moyen-Orient et au Mahgreb)

 

 

L’Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU à Genève est préoccupé par la montée de l’intolérance religieuse dans le monde. Les chrétiens constituent le groupe religieux le plus persécuté au monde, a rappelé Mgr Silvano Tomasi le 23 août 2012, lors du Meeting pour l’Amitié entre les Peuples, dans la ville italienne de Rimini.

Mgr Tomasi a relevé une stratégie en vogue dans la culture occidentale, celle de dire ou de penser que la religion entrave les libertés individuelles. Mais c’est oublier de préciser qu’en s’efforçant de supprimer toute intervention publique de la religion, les États, ainsi que des groupes culturels ou sociaux, violent les droits des croyants.

Le Parti Québécois, avec son désir d'imposer une charte de la laïcité fermée, s'inscrit dans cette volonté de faire disparaître tout signe religieux de l'espace public.

Louise Mailloux, laïciste intégriste, vient de faire paraître un article sur la religion et le Parti Québécois. Elle résume ainsi la position de certaines religions sur la charte de la laïcité et laisse percevoir certains objectifs totalitaires du Parti Québécois:

Les intentions du Parti québécois (PQ) en matière de laïcité ont provoqué de vives réactions chez les religieux.

Ainsi, le porte-parole du Conseil musulman de Montréal, Salam Elmenyawi, déconseille à ceux-ci de voter pour le PQ.

Dans un communiqué émis à la suite de l’annonce du projet d’une Charte de la laïcité, il écrit que « le PQ a opté pour la diffusion d’idées xénophobes dans une tentative désespérée de reconquérir le pouvoir par la propagation de la haine et de l’islamophobie, par les atteintes aux droits fondamentaux, par la fabrication de crises et par la division de notre société».

«Nous conseillons fortement à tous les Québécois de prendre une décision éclairée et d’envoyer un message fort lors des élections au PQ, c’est-à-dire que la division sectaire et le ciblage des communautés religieuses ne sont pas acceptables.»

Ajoutons également qu’un citoyen québécois de confession musulmane a mis une pétition en ligne au pour s’opposer au projet du PQ.

La présentation de celle-ci mentionne que «dans le cas d’une victoire électorale, le parti québécois compte adopter une charte qui interdit, entre autres, l’accès à un poste de travail dans la fonction publique à toute personne portant un signe religieux jugé ostentatoire à l’exemple du foulard islamique. Ce chapitre du projet électoral du parti québécois est synonyme d’institutionnalisation d’une ségrégation qui ne dit pas son nom et d’occultation de toute une partie de notre société pour motif de convictions religieuses».(...)

De son côté, l’organisme de défense des droits de la communauté juive B’nai Brith a publié un communiqué dans lequel il s’élève contre l’idée d’instaurer une charte de la laïcité qui restreindrait des droits fondamentaux tels la liberté d’expression religieuse garantie par les Chartes canadienne et québécoise et réduirait la diversité de la société québécoise.

Une telle mobilisation des cultes contre le PQ n’a rien d’étonnant surtout que ceux-ci ne sont pas sans ignorer que cette Charte québécoise de la laïcité pourrait notamment inclure un élément important figurant dans le programme du Parti québécois au chapitre de l’éducation, stipulant qu’un gouvernement souverainiste «cessera de subventionner les écoles privées axées essentiellement sur l’enseignement de la religion qui ne respectent pas le régime pédagogique ainsi que les écoles dont les admissions sont fondées sur l’appartenance confessionnelle».

Là, on parle des vraies affaires! Et vous avez ici de quoi effrayer tous ces religieux qui souhaitent continuer à recevoir des subventions de l’État pour financer leurs écoles religieuses. Money talks!. Voilà un enjeu de taille.

Une histoire à finir…

Avec l’élection du PQ, le 4 septembre prochain, jamais de toute son histoire, le Québec n’aura été si proche d’une affirmation constitutionnelle de sa laïcité et d’une protection juridique de celle-ci. Une Charte de la laïcité ne ferait pas disparaître les religions comme le maire Tremblay aime à le faire croire, mais elle limiterait leurs prétentions politiques à vouloir nous imposer leurs valeurs rétrogrades et sexistes qui contredisent l’égalité des sexes et propagent l’homophobie dont trop de jeunes sont victimes à l’école.

Une telle Charte aurait également le mérite de proposer des balises claires et objectives en matière d’accommodements religieux et mettrait fin à l’arbitraire du cas par cas.

À part le PQ, aucun autre parti n’a de propositions concrètes pour défendre notre laïcité. Bien sûr, Québec solidaire (QS) vous dira qu’ils sont en faveur de la laïcité, que les institutions publiques doivent être neutres, mais en prenant bien soin de taire qu’ils sont aussi en faveur d’une affirmation multiculturelle de l’identité religieuse des individus.

Autrement dit, pas de crucifix à l’Assemblée nationale, mais pour les employés de l’État, les infirmières, les médecins, les enseignants, les éducatrices dans les Centres de la petite enfance, QS défend le port de signes religieux.

Et même pour une femme musulmane qui porterait le niqab dans nos institutions publiques, quelle est la position de QS si ces femmes ne sont pas «en contact avec le public»?

(...)Un siècle plus tard, la Révolution tranquille nous a propulsés dans un Québec moderne en laïcisant nos institutions publiques. Nos écoles publiques viennent à peine d’être déconfessionnalisées.

Ces acquis importants doivent être préservés, mais nous devons aussi aller de l’avant et terminer ce que nous avons commencé. Nous devons avoir ce courage. Le 4 septembre prochain, nous avons une histoire à finir…

Oui, le Parti Québécois de Pauline Marois et Lise Payette a une histoire à finir avec le christianisme. Mme Marois a manifesté clairement qu'elle pouvait se passer des souverainistes conservateurs, qu'elle encourageait à voter pour les deux autres partis politiques, soit la CAQ et le Parti Libéral. Elle s'est reprise une heure plus tard pour dire qu'elle croyait que l'on parlait des conservateurs fédéraux... Ah? Et quels sont les deux partis conservateurs fédéraux???

 Espérons que les 33% de voix promises au Parti Québécois selon les sondages actuels ne suffiront pas à en faire un gouvernement majoritaire. La liberté de conscience, la liberté religieuse, simplement la liberté, dépend du résultat de cette élection.

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