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Il est temps d'envisager la création d'écoles chrétiennes...

Les parents catholiques le savent. Depuis déjà 40 ans, depuis que certains chefs religieux ont démissionné et abandonné l'éducation des enfants aux laïcs comme preuve de "confiance" où de naïveté volontaire, les jeunes maintenant adultes ont perdu la foi, grâce aux moqueries et persécutions constantes des professeurs contre les élèves croyants et en très grande partie grâce aux parcours catéchétiques infantilisants, même pour des enfants ! Tous les jeunes se moquaient de ces cours sur notre "pote" Jésus, comme disent les Français et sur le grand bâteau à construire pour la confirmation par exemple. On a bien construit un bâteau, mais je mets au défi n'importe quel adulte ayant suivi ces cours d'expliquer un tant soi peu quelques données du credo. J'ai rencontré une jeune trentenaire dernièrement qui a suivi tous les cours de parcours catéchétique du primaire et secondaire et qui était incapable de me dire le nombre d'évangiles dans le nouveau testament! Elle n'est pas une exception...

À la place de la foi, nous avons laissé enseigné l'athéisme et la haine de notre passé. Il est frappant de constater que les plus virulents agresseurs de la religion chrétienne, à commencer par le Mouvement Laïc Québécois, sont justement des Québécois de souche! C'est toute une génération - et c'est toujours le cas actuellement avec les cours ECR - d'enfants qui ont été formés dans l'ignorance religieuse ou la haine de la foi. Ce sont eux qui réclament une charte de la laïcité intégriste et bientôt, la fin de l'exonération de la taxe foncière pour les églises et communautés religieuses. Ce sont des laïcs à qui l'on peut faire confiance... Ils sont pleins de bonnes intentions!

En France, des parents se réunissent pour fonder des écoles chrétiennes. En voici un exemple paru sur le site de Famille Chrétiennes de la semaine du 1er semptembre 2012:

« Notre évêque nous avait mis en garde : “Si vous faites cette école, les difficultés ne manqueront pas ; et ce sera le signe que vous êtes sur la bonne voie”. Des difficultés ? Notre route en a été jonchée, dès le premier jour. On a démarré modestement et pauvrement chez des particuliers, en septembre 2004, “avec cinq pains et deux poissons” ; c’est-à-dire quatre élèves et pas le premier centime pour payer la maîtresse, embauchée à mi-temps. Tout ça sur fond de critiques et de scepticisme, autour de nous : “Votre école est réservée à une élite, vous mettez les enfants dans un ghetto, ça ne marchera jamais… ”. Pendant 7 ans, on est restés pauvres et petits : inscriptions et dons arrivant au compte-gouttes et au dernier moment, difficulté à trouver des enseignants, locaux exigus et inadaptés…

Lentement, mais sûrement

Chaque année, on se posait ces questions : “Pourquoi la mayonnaise a-t-elle du mal à prendre ?, est-il raisonnable de continuer ?” Notre conseiller spirituel nous avait dit : “Arrêtez-vous seulement si vous vous trouvez devant un mur infranchissable”. Souvent, un mur s’est présenté mais, au dernier moment, il a reculé. Alors, on a continué. Après avoir déployé une énergie considérable, nous avons enfin trouvé des locaux adaptés. Aujourd’hui, alors que les inscriptions arrivent en nombre à l’école Louis-et-Zélie-Martin, nous vérifions combien la question des locaux, qui nous a minés, conditionnait la reconnaissance de l’école, et donc sa croissance (à présent, nous avons même des listes d’attente !). Nous mesurons aussi combien grandir lentement a été une grâce. Cela nous a permis de rester humbles et de construire des fondations solides. Maintenant que les temps sont meilleurs, il faut veiller à garder le cap : faire grandir les enfants qui nous sont confiés humainement, intellectuellement et spirituellement.

Un juste équilibre entre foi et professionnalisme

Cela demande de s’appuyer sur deux piliers : la foi et le professionnalisme. Une école doit être créée puis gérée comme une entreprise. La bonne volonté de quelques parents ne suffit pas. Quand on est employeur, on ne fait pas n’importe quoi en fiscalité, comptabilité, gestion des hommes… Et sur le plan pédagogique, il faut sans cesse travailler à s’améliorer. Cela nécessite de se faire conseiller, de se former pour acquérir des compétences. Mais attention : les écoles catholiques indépendantes ne sont pas des entreprises ordinaires. Manifestement suscitées par l’Esprit Saint pour répondre à un besoin, elles appartiennent à l’œuvre de Dieu. À ce titre, elles obéissent aux lois de l’Évangile : chercher d’abord le royaume de Dieu, avoir à cœur de faire sa volonté, prier beaucoup, séparément et ensemble, pour obtenir la lumière et la “manne”, accepter de rester pauvre et petit, faire confiance à la providence… Et ne pas oublier de remercier, quand Dieu donne. C’est au prix d’un juste équilibre entre foi et professionnalisme qu’une école catholique indépendante peut grandir. »

(...)

L'auteur donne par la suite quelques conseils pratique pour créer ces écoles. Il nous faudra probablement aussi refonder quelques écoles sur le territoire et recommencer tout le travail à zéro, là ou Marguerite Bourgeois a tout commencé...

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