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95% des femmes « forcées » de donner la vie ne regrettent pas de n'avoir pas avorté...

Sur le blog de Jeanne Smits du 18 juin 2013:

 

(« Et ça, c'est toujours mieux que d'avoir un bébé à aimer pour la vie ! »)

 

 

Eh bien, dans leur immense majorité, elles vont très bien. Une étude menée par le New York Times auprès de 200 femmes à qui l'avortement fut refusé aux Etats-Unis, généralement parce qu'elles étaient hors délais, affirme que 5 % d'entre elles seulement, une fois l'enfant né, « auraient souhaité ne pas l'avoir ». Les autres « s'adaptent », « s'ajustent » pour traduire plus littéralement le mot anglais. 
 
(...)
 
Ne voir qu'une forme d'« ajustement » à une situation à laquelle on ne peut rien chez l'immense majorité de ces femmes qui ne regrettent pas l'avortement qu'elles n'ont pas eu, c'est vraiment choisir la litote. Car elles parlent plutôt du bonheur qui est aujourd'hui le leur.
 
Ainsi l'étude se voit obligée de rapporter le propos d'une jeune femme, S, qui ne faisait pas partie de l'étude originale mais dont l'expérience donne lieu à d'amples commentaires de la part des chercheurs. 
 
Pour S., les choses sont simples : empêchée d'avorter parce qu'elle en était à 23 semaines de grossesse, elle commente, à propos de son bébé : « Elle est bien plus que ma meilleure amie, elle est plus que l'amour de ma vie. Elle est toute ma vie. »
 
LifeSite rapporte comment les chercheurs ont tordu ce témoignage frappant : ils ont aligné les « conséquences négatives » auxquelles S. a dû faire face – les « sacrifices » inhérents à la maternité, tout simplement. S. a dû renoncer à son travail et à son appartement, souligne le chercheur Joshua Lang, et ses finances sont devenues plus précaires. Conclusion tirée par Lang : « L'étude (…) pose une question gênante : l'avortement est-il un bien social ? »
 
Et tant pis si S. est bouleversée de bonheur…
 
Ce bonheur ne compte pas, aux yeux des chercheurs. Plutôt que de faire confiance aux « narrations » des femmes qui se sont adaptées à la présence de leur bébé – parce qu'il est « psychologiquement dans notre intérêt de raconter une histoire positive pour pouvoir avancer » comme le dit une bioéthicienne – il faudrait comparer le statut socio-économique des femmes qui ont eu accès à l'avortement à celui des femmes qui n'ont pas pu y avoir accès : « Voir si une femme qui a démarré à peu près au même niveau est aujourd'hui à l'école ou à l'université, si elle bâtit une relation stable ou une carrière ou si elle a eu plus tard un bébé pour lequel elle était prête… »
 
Quant à celles qui se disent heureuses de n'avoir pas avorté, et bien elles se mentent à elles-mêmes, et à la société, selon Joshua Lang.
 
Pour preuve, il avance le cas de J., 38 ans. Victime d'une grossesse-surprise, elle obtient un avortement, qui rate. Désormais hors délais, elle va aller de clinique en clinique pour essayer de trouver un médecin prêt à faire le travail comme il faut, quitte à subir un avortement tardif : à la quatrième, au terme d'un voyage à travers plusieurs Etats de l'ouest, la voilà débarrassée de son fardeau à 23 semaines de grossesse.
 
« J. a obtenu un emploi d'opératrice sur machinerie lourde dans une usine de fabrication à 15 $ de l'heure. Cela faisait 6 mois qu'elle essayait d'obtenir ce travail. Si elle avait eu le bébé, elle n'aurait pas pu accepter le poste. »
 
Et ça, bien sûr, c'est toujours mieux que d'avoir un bébé à aimer pour la vie !
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Le champion Matt Birk, des Ravens, a refusé de rencontrer le président Obama...

Sur le site de Nouvelle de France du 8 juin 2013:

 

(Matt Birk, champion avec les Ravens du Super Bowl, 6 fois Pro-Bowler)

 

Matt Birk, le célèbre joueur de football américain, vainqueur cette année du Super Bowl avec les Ravens de Baltimore, a annoncé jeudi sur la chaîne de radio KFAN-FM qu’il ne se rendrait pas à une rencontre qui avait lieu le jour même avec Barack Obama : « Il y a environ 5 ou 6 semaines, notre Président a fait un commentaire dans un discours où il a dit ‘Dieu bénisse Planned Parenthood’. Planned Parenthood réalise environ 330 000 avortements par an. Je suis catholique. Je suis actif au sein du mouvement pro-vie et je ne peux pas accepter de telles déclarations. » (...)

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La vérité sur l'avortement commence à être connue sur les ondes radio...

Le site sortonslespoubelles.com déplore que Radio X dénonce les avortements tardifs dans plusieurs entrevues. Il en publie une liste, vous pouvez écoutez les deux dernières, celle de Richard Martineau et celle de Normand Lester qui sont très intéressantes:

 

 

 

Suite à la mort du Docteur Morgentaler le 29 mai, la plupart des médias ont salué sa ténacité, son courage et ses convictions visant à améliorer le sort des femmes.

La radio-poubelle a plutôt choisi de danser sur sa tombe. On peut résumer leur discours par « Il y a trop d’avortements. Il faut trouver des mécanismes pour empêcher d’en abuser ».

Sur la question de l’avortement, la radio-poubelle rejoint vraiment la droite morale réactionnaire.

CHOI : c’est pas juste à la femme de décider (00:09:44)
30 mai 2013, le show du matin, Denis Gravel, Jérôme Landry et Jean-Nicolas Gagné
7h40: “On s’entend-tu qu’au Canada c’est bar ouvert la contraception? Y’en a qui exagèrent. C’est bar ouvert pas mal au Canada avec l’avortement. (…) Ça nous regarde-tu de débat-là? C’est-tu un débat de femme ou c’est un débat … non c’est un débat de parents ça. » Jérôme Landry se démarque de ses collègues en recommandant des limites aux avortements.

“J’suis pas d’accord que ça regarde juste la femme cette affaire-là. C’est pas vrai ça. Le père a son mot à dire là-dedans. (…) Y’a une grande partie du débat qui est monopolisé par des femmes (…) T’as eu du sexe, t’as eu du fun hein? Moi j’en ai pas. Bien paye! (…) Y’a une grande mouvance féministe en 2013 qui part de frustration de ce genre-là (…)

Le_show_du_matin_30_05_2013-DbatSurLavortement.mp3

93,3: un avorteur comme un tueur (00:05:25)
30 mai 2013, Bouchard en parle avec Sylvain Bouchard et Josey Arsenault
8h10: « Je suis mal à l’aise avec l’hommage (…) Un médecin qui fait 100,000 avortements, qui dit qui est fier de ça? Je comprends pas. (…) Il a interrompu des vies. » Tout en poursuivant avec une comparaison boiteuse avec des soldats tuant des talibans.

2013.05.30-08.00-933-MalALaiseAvecMorgentaler.mp3

CHOI : on peut pas parler de l’avortement (00:04:03)
30 mai 2013, Maurais live avec Dominic Maurais et Richard Martineau
10h10: Martineau et l’avortement. Pleurnichant à répétition qu’ils “ne peuvent pas en parler”, les mâles blancs privilégiés en parlent pourtant beaucoup.

Maurais_live_30_05_2013-MartineauEtLavortement.mp3

CHOI : l’avortement un meurtre d’enfant (00:08:42)
30 mai 2013, Maurais live avec Dominic Maurais et Jean-Claude Ouellet
11h10: « On peut-tu parler des avortements tardifs? (…) Pour moi c’est un être humain (…)Les bébés qui sont tués dans les CLSC. » C’est suivi de la diffusion d’une entrevue avec Normand Lester affirmant qu’ “une centaine de meurtres d’enfants au 9e mois, tués dans le centre-ville de Montréal“.

Maurais_live_30_05_2013-Avortement-OnTueDesEnfants.mp3

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Très éclairant texte d'un juge à la retraite paru dans Le Devoir, sur l'euthanasie au Québec

Sur le site du journal Le Devoir du 19 juin 2013, cet article du juge à la retraite Bertrand Gagnon :

 

 

 

Conformément à la recommandation unanime des représentants des différents partis qui ont signé le rapport de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité, un projet de loi a été déposé à l’Assemblée nationale pour autoriser l’euthanasie. Je ne mets pas en doute la sincérité des auteurs, mais il y a lieu de critiquer l’usage d’un vocabulaire maquillé pour traiter de l’euthanasie dans leur rapport ainsi que dans le projet qui y donne suite. Il importe d’analyser les implications morales et légales de la législation proposée.
 
Signalons d’abord certaines contorsions de langage pour décrire l’euthanasie. Permettre à un médecin, sujet à certaines conditions, de donner la mort à une personne humaine par une injection létale, c’est permettre l’euthanasie active ; mais en dorant la pilule, ou plutôt la piqûre. De plus, on la qualifie d’aide à mourir. On inclut cet acte dans les soins de fin de vie, alors qu’il n’a aucun rapport avec le sens médical du mot soin : « Acte destiné à assurer la conservation ou l’amélioration de la santé de quelqu’un [Antidote]. » En toute honnêteté, j’admets que la Commission aurait emprunté ces euphémismes à un document du Collège des médecins du Québec.
 
Actuellement, les dispensateurs de soins palliatifs n’utilisent que des médicaments autorisés pour combattre la douleur. Récemment, dans La Presse, un spécialiste en droit de la responsabilité médicale affirmait que les soins palliatifs, notamment la sédation, constituaient une euthanasie déguisée. Or, les médecins spécialisés en soins palliatifs affirment que ce n’est pas la sédation qui entraîne la mort, mais la progression naturelle de la maladie. Personnellement, je crois que ces spécialistes sont plus en mesure de juger l’effet de la sédation que des juristes.
 
Obligation des soins palliatifs
 
Le projet de loi a le mérite d’instaurer l’obligation d’offrir des soins palliatifs aux malades à la fois à l’hôpital et à la maison. Je regrette que les membres de la Commission, qui ont participé à la visite en Europe, aient limité leurs recherches à la pratique de l’euthanasie, sans faire de démarches pour déceler les mesures pratiques en vigueur dans les pays visités pour rendre les soins palliatifs plus accessibles. Pourtant, dans leur rapport, ils reconnaissent les déficiences de notre système de santé dans ce domaine. Les malades ont plus besoin de mesures concrètes que d’énoncés de principe dans les lois.
 
(...)
 
Personnellement, j’ai appris bien avant mon cours de droit qu’il n’est pas permis de tuer, sauf en cas de légitime défense. Or, notre Code criminel, aux articles 222 et suivants, définit l’homicide et le meurtre et indique clairement que donner la mort intentionnellement à un être humain est un crime. Aucune disposition n’y autorise le meurtre par compassion.
 
Les articles 8 et 9 du projet de loi 52 imposent aux établissements de santé l’obligation de fournir ce que l’on désigne faussement sous le nom de l’aide à mourir et de prévoir un programme clinique à ce sujet. À l’article 3, la définition du terme établissement inclut les CLSC qui devront offrir un tel service (l’euthanasie), même à domicile.
 
Débats déchirants
 
D’éminents juristes ont trouvé une solution à cette transgression d’une disposition claire du Code criminel en suggérant que le procureur général du Québec interdise aux procureurs de la Couronne d’intenter une poursuite contre un médecin ayant ainsi donné la mort en observant les fameuses balises. Or, le projet de loi ne se contente pas d’autoriser la transgression des dispositions du Code criminel, mais il oblige les établissements à organiser cette contravention. Par conséquent, une personne qui refuse d’instaurer un tel programme ou de participer à un acte d’euthanasie risque d’être exclue de la direction d’un CLSC, par exemple, ou privée de certaines promotions comme employée.
 
Personnellement, j’ai toujours fustigé les intrusions du Parlement fédéral dans des domaines de compétence provinciale, particulièrement lorsqu’il a voulu créer une Commission nationale des valeurs mobilières. Réciproquement, puisque le Code criminel relève de la compétence exclusive du Parlement canadien, j’estime qu’il est inadmissible qu’une législation provinciale assure l’impunité à une transgression à l’encontre de l’un de ses articles et oblige même les dirigeants des établissements de santé à prendre part à un acte décrit comme un crime.
 
Au-delà des débats déchirants que ce projet de loi 52 va susciter, je souhaite qu’il soit une occasion pour chaque citoyen de prendre conscience de sa responsabilité pour soulager au moins la douleur morale de ses proches atteints de maladies dégénérescentes. Leur contribution peut se traduire par de simples gestes de solidarité comme des visites à ces personnes, malgré la répugnance naturelle à envisager la détresse physique et mentale provoquée par de telles maladies. À l’appui de cette invitation, je puis affirmer que l’un de mes plus beaux souvenirs consiste dans le sourire illuminant le visage d’un confrère au moment où je prenais sa main, malgré qu’il fût en phase finale de la maladie d’Alzheimer.
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Amnistie Internationale pleure le non-avortement du bébé de Béatriz

(Sur la photo, une campagne de promotion d'Amnistie Internationale que l'organisme n'applique malheureusementt pas aux enfants à naître...)

 

Il y a quelques semaines, nous vous racontions l’histoire de ce montage médiatique destiné à faire pression sur le Salvador pour l’obliger à permettre un avortement, à l’encontre de la loi du pays. Seul cet avortement aurait pu, selon Amnistie Internationale, sauvée la mère d’une mort atroce.

L’avortement n’a pas eu lieu, la mère est bel et bien en vie et Amnistie Internationale rage et crie à l’hypocrisie parce que plutôt que de tuer l’enfant et de le démembrer, les médecins ont choisi de procéder à une césarienne, à la 26e semaine, pour en tout temps, prendre soin de la mère et de l’enfant. Et non pas tuer l’un des deux. L’enfant est bel et bien mort… mais il a été aimé par sa mère et par le personnel médical jusqu’au bout. Personne n’a attenté à sa vie, ce qui est inacceptable pour Amnistie Internationale :

« Début mai, Amnesty a lancé une campagne de soutien en faveur de Beatriz et a demandé aux autorités d’autoriser cet avortement. Plus de 170'000 signatures ont été récoltées à travers le monde et envoyées au président du Salvador. L’affaire est allée jusqu’à la Cour suprême. Fin mai, les juges ont refusé à Beatriz le droit d’avorter.

Mais après quatorze semaines d’attente interminable, elle a enfin obtenu le droit à une césarienne, ce qui a entraîné la mort du fœtus. Quelle hypocrisie! Une césarienne était acceptable pour les autorités, alors qu’elles refusaient un avortement, qui aurait pourtant conduit au même résultat. »

Une césarienne n’entraîne pas la mort du fœtus. Sinon cette pratique ne serait jamais utilisée pour pallier un accouchement par voie naturelle. L’enfant est bel et bien mort du fait qu’il était anencéphale, et non pas parce qu’une autre technique que l’accouchement naturel a été utilisée. Il a été aimé et accompagné jusqu’au bout. Et la vie de la mère, sous surveillance médicale, n'a jamais été en danger.

C’est une gifle monumentale à tous ces médias et organismes qui réclamaient l’avortement pour sauver la vie de la mère. Il n’y a pas eu d’avortement, la vie de la mère est sauve, et ces médias internationaux, et Amnistie Internationale, sont plus enragés que jamais, alors qu’ils devraient, en théorie, être heureux et fêter la vie de la mère…

Amnistie Internationale poursuit sa campagne pour que l’avortement soit libre et gratuit partout sur la planète, tout en utilisant un langage rempli d’euphémismes :

« Les Nations unies préparent actuellement la révision du Programme d’action du Caire de 1994 pour la population et le développement, qui met justement l’accent sur les droits sexuels et reproductifs. Une conférence régionale aura lieu en juillet à Genève. Il est essentiel que ce programme en sorte renforcé, car des retours en arrière sont aussi à craindre dans les pays européens, notamment en Suisse : deux initiatives populaires qui visent à limiter l’éducation sexuelle ou à interdire totalement les interruptions de grossesse sont au stade de la récolte de signatures.

Le Programme d’action du Caire affirmait pour la première fois que les droits reproductifs sont des droits humains et que les États ont l’obligation de veiller à ce que chacun·e puisse librement, sans aucune contrainte ou discrimination, obtenir des informations sur la sexualité et la contraception, décider d'avoir ou non des enfants, et avoir accès à des services de santé. Un texte historique que certains États voudraient aujourd’hui reléguer aux oubliettes. Ne les laissons pas nous priver de ces droits! »

L’histoire de Béatriz demeure l’illustration de cette volonté morbide et inhumaine de défendre à tout prix le « droit » de tuer les enfants à naître. Béatriz est vivante. Elle n’a pas subi d’avortement. Et c’est à une explosion de rage qu’un avortement n’ait pas eu lieu auquel nous avons droit… Et à une volonté renouvelée de porter l’avortement d’enfants partout à travers la planète…

Le mal, comme le bien, est aimé et servi, aurait dit Bernanos…

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L'activité homosexuelle et le cancer

Sur le blog de Jeanne Smits du 17 juin 2013:

 

 

 

LifeSite rapporte les résultats d'une méta-étude portant sur les maladies et problèmes de santé liés à l'activité homosexuelle masculine, publiée en décembre dernier par la revue scientifique The Lancet et à laquelle relativement peu de publicité a été donnée… on se demande pourquoi.
 
L'étude porte notamment sur l'incidence des cancers chez les hommes qui ont une activité homosexuelle et les résultats devraient porter à la réflexion : de fait, cette catégorie (« les hommes qui pratiquent le sexe avec des hommes » ou MSM) est exposée à un risque significativement accru d'avoir un cancer. Ainsi, une douzaine des 47 études retenues, et qui portent sur le risque de cancer anal, note un risque notablement plus important chez les hommes qui n'ont pas exclusivement une activité « hétérosexuelle ».
 
On trouve des taux de papillomavirus humain (responsable aussi de cancers du col de l'utérus, souvent en lien avec une multiplicité de partenaires, chez les femmes) plus importants chez les « garçons » ayant une orientation homosexuelle ou bisexuelle.
 
L'étude cite une enquête française auprès de patients porteurs du virus HIV montrent que les homosexuels actifs ont une plus forte incidence du papillomavirus que les hétérosexuels qui s'injectent des drogues (85 contre 46 %) et présentent davantage d'anomalies cytologiques (72 contre 36 %).
 
Autrement dit, pour nombre d'affections, l'activité homosexuelle est un plus grand facteur de risque que le fait de se shooter…
 
9 des 47 études montrent que les MSM sont plus souvent infectés par l'herpès humain type 8 associé à une prédisposition au syndrome de Kaposi.
 
Et alors que l'hépatite B, dont la prévalence en forte décroissance dans la population en général entre 1990 et 202, est de plus en plus présent chez les MSM sur la même période, passant de 7 à 18 % de cette population. Ce virus est associé au cancer du foie.
 
L'une des études portant sur le cancer des poumons chez 75.164 étudiants en université montre que le risque d'avoir ou d'avoir eu une maladie respiratoire aigüe est significativement plus importante chez les gays et lesbiennes.
 
Quant aux malades du sida, ils ont un plus fort risque de mortalité s'ils sont des hommes homosexuels par rapport aux hommes et aux femmes hétérosexuels et à ceux qui se shootent.
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Un projet de loi pour interdire l'avortement après 22 semaines de grossesse aux États-Unis

Sur le site du journal La Presse du 18 juin 2013:

 

(La Chambre des représentants américaine)

 

 

La Chambre des représentants à majorité républicaine doit déposer aujourd’hui le projet de loi le plus restrictif du Congrès en matière d’avortement en une décennie. Le texte vise à interdire l’avortement après la 22e semaine de grossesse aux États-Unis.
 
La Cour suprême des États-Unis permet l’avortement jusqu’à ce que le foetus soit apte à vivre en dehors de l’utérus, soit à partir de la 24e semaine.
 
Le projet de loi de la Chambre n’a aucune chance d’être adopté par le Sénat, où les démocrates sont majoritaires. L’état major républicain de la Chambre a néanmoins accepté de le soumettre à un vote pour satisfaire une demande de sa base électorale. Celle-ci a contribué à faire adopter des lois semblables dans certains États au cours des derniers mois, notamment au Dakota du Nord et en Arkansas où les limites ont été fixées à six et 12 semaines.
 
La base républicaine est particulièrement aux abois depuis les révélations sur les pratiques de Kermit Gosnell, ce médecin de Philadelphie reconnu coupable récemment d’avoir tué trois bébés après des avortements ratés.
(...)
 
À noter que dès la 21e semaine de grossesse, il est possible qu'un bébé survivre en incubateur.
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Le Japon cesse de recommander le vaccin contre le VPH (virus du papillome humain)

Sur le site de La Presse du 18 juin 2013:

 

(Une commission d'enquête sur l'industrie pharmaceutique devrait être une prochaine étape d'un Québec en mal d'intégrité.)

 

Le ministère japonais de la Santé a annoncé mardi qu'il ne recommandait plus la vaccination contre le cancer du col de l'utérus, en raison de cas de «douleurs chroniques» qui pourraient y être liées.
 
Il s'agit d'une mesure provisoire en attendant de rassembler plus de données, a précisé le ministère dans un document écrit.
 
Les jeunes filles qui le souhaitent peuvent néanmoins se faire vacciner, mais le ministère appelle à bien comprendre «les bénéfices et risques avant de prendre une décision».
 
Le ministère venait tout juste de lancer en avril, via les autorités locales, un appel à la vaccination de toutes les adolescentes (entre 12 ans et 14 ans) avant de finalement changé d'avis, au moins temporairement.
 
(...)
 
«Nous voulons rassembler des données, y comprit à l'étranger pour que les experts puissent juger de la fréquence de survenue de ces douleurs», a précisé le responsable.
 
Des jeunes femmes au Japon ont notamment indiqué souffrir de douleurs fortes dans les pieds.
 
En France, la vaccination a également fait l'objet de polémiques, son efficacité ayant été remise en cause dès 2011 par un collectif de médecins alors que deux jeunes femmes vaccinées, qui se plaignaient entre autres de crises de paralysie, avaient par ailleurs saisi une commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux. (...)
 
Ce vaccin est distribué dans les écoles québécoises. Le magazine Protégez-Vous avait déjà dénoncé ce vaccin dont l'efficacité est douteuse. La compagnie Merck lui avait répliqué. Pour lire l'excellente réponse de Protégez-Vous aux arguments de Merck cliquez ici.
 
En voici un extrait :
 
-«Dans le cadre d’études menées à double insu et contrôlées par placebo regroupant près de 25 000 sujets provenant de 33 pays différents, GARDASIL® a démontré une efficacité de 96 % à 100 % contre les lésions cervicales précancéreuses et les verrues génitales chez les femmes qui n’avaient pas déjà été infectées par le VPH des types 6, 11, 16 et 18.»
 
Si nous avons écrit La piqûre de trop?, c’est notamment pour montrer comment Merck «vend» ses chiffres. Les lignes ci-dessus en sont un bon exemple.
Certes, «Gardasil® a démontré une efficacité de 96 % à 100 %», mais Merck omet régulièrement de préciser contre quoi: le vaccin est efficace de 96 % à 100 % seulement contre les lésions cervicales causées par les VPH 16 et 18. Lorsqu’on regarde l’efficacité du vaccin contre toutes les lésions dysplasiques causées par l’ensemble des VPH*, cette dernière est de 20,5 %. Or, à ce jour, Merck n’a pas fourni de réponse satisfaisante permettant d’expliquer ce résultat, qui est le seul pertinent concernant l’efficacité du vaccin.
*VRBPAC Background Document Gardasil™ HPV Quadrivalent Vaccine, May 18, 2006 VRBPAC Meeting, Tableau 26.
 
(...)
 
«Une étude réalisée récemment démontre également que GARDASIL® est très efficace chez les sujets qui ont peut-être déjà été en contact avec un ou plusieurs types de VPH. À la lumière de données regroupées provenant de huit cliniques de santé sexuelle en Australie et obtenues entre 2004 et 2009, une diminution de 60 % des cas de verrues génitales chez les femmes de moins de 27 ans résidant en Australie a été constatée à la suite de la mise en œuvre, en 2007, d’un programme de vaccination au moyen de GARDASIL® chez les femmes de 12 à 26 ans.»
 
Ces résultats ne démontrent rien pour l’instant, car il ne s’agit pas de résultats publiés, mais de chiffres qui ont été présentés à l’occasion d’un congrès sans avoir encore fait l’objet du processus de vérification qui fonde la validation scientifique. Seuls des résultats qui satisfont à cet examen dit de peer review (examen par les pairs) peuvent être publiés et être avancés comme des références. De fait, Merck ne pourra affirmer qu’il dispose bel et bien de tels résultats que lorsque ces derniers auront été publiés dans une revue scientifique – publication dans le cadre de laquelle les auteurs de cette étude devront également déclarer leurs liens d’intérêts éventuels avec Merck. D’ici là, ces chiffres n’ont pas de valeur scientifique et ne peuvent être avancés pour prouver l’efficacité de Gardasil® contre les affections susmentionnées.
 
-«Des organismes de santé nationaux et internationaux, dont Santé Canada, la Food and Drug Administration des États-Unis et l’Organisation mondiale de la Santé, ont établi que l’efficacité contre les CIN 2/3 (les grades les plus élevés des lésions cervicales précancéreuses et les précurseurs nécessaires du cancer du col utérin) était le paramètre le plus pertinent sur le plan clinique pour évaluer l’efficacité d’un vaccin anti-VPH contre le cancer du col de l’utérus.»
 
Contrairement à ce qu’affirme Merck, les grades les plus élevés des lésions cervicales ne sont pas les CIN 2/3, mais les CIN 3. Si les agences de régulation ont estimé que les CIN 2/3 constituaient un paramètre de substitution acceptable pour le cancer du col, c’est pour des motifs de faisabilité et non parce qu’il s’agissait du paramètre le plus pertinent sur le plan clinique.
Cette question du bon critère de substitution a d’ailleurs fait l’objet d’un important débat au sein de la communauté scientifique, où certains protagonistes (tous indépendants de Merck) ont souligné que les CIN 3 auraient constitué un paramètre de substitution plus adéquat, car les CIN 3 sont les lésions qui ont le moins de chances de régresser spontanément:
 (Sawaya GF., Smith-McCune K. HPV Vaccination — More Answers, More Questions. New England Journal of Medicine 2007; 356:1991-3.)
 
«Quels sont les effets secondaires?»
 
Nous estimons que pour aborder la question des effets secondaires, il n’est pas acceptable de se contenter de citer, comme Merck le fait, «l’opinion des autorités de santé». Une opinion n’a qu’un faible niveau de preuve, même lorsqu’elle émane d’experts (voir ci-dessous). Les lecteurs désireux de se renseigner sur la question et de se faire une idée des effets secondaires collectés jusqu’ici en lien avec Gardasil® peuvent se rendre sur le site officiel des Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
 
«Merck ne croit pas qu’il y ait controverse.»
 
Contrairement à Merck, nous maintenons que l’utilité de Gardasil® dans la prévention du cancer du col est bel et bien un sujet de controverse dont il faudra continuer à débattre,
•   tant que Merck ne fournira pas d’explication détaillée et satisfaisante concernant l’efficacité réelle de 20,5 % du vaccin contre les CIN 2/3 dues à tous les HPV, et ne communiquera pas ce chiffre aux patients;
•   tant que Merck ne fournira pas d’explication fondée sur l’augmentation possible du risque pour les patients déjà contaminés de développer davantage de CIN 2/3 à la suite d’une vaccination;
•   tant que Merck continuera à diffuser une information incomplète en faveur de Gardasil®, notamment en avançant des chiffres non confirmés ou purement spéculatifs dans le cadre des congrès et des formations médicales continues.
 
-«Bon nombre de corps médicaux appuient la vaccination contre le VPH, y compris la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), la Société des gynécologues oncologues du Canada (GOC), la Fédération des femmes médecins du Canada (FFMC), la Société canadienne des colposcopistes (SCC) et la Société canadienne de pédiatrie (SCP).»
 
Ici et ailleurs dans son argumentaire, Merck n’a de cesse de citer les différentes sociétés de médecine et instances officielles qui se sont déclarées favorables à la vaccination. Cette argumentation est pour le moins sujette à caution. D’abord parce que l’opinion de ces experts ne constitue pas une preuve. Nous rappelons à Merck qu’en médecine fondée sur les faits (Evidence-Based Medicine) il existe une classification quant à la pertinence des différents types de preuve. Or, selon cette classification (dite score de Sackett), l’opinion d’un expert n’est rien de plus qu’une opinion et constitue de fait le plus bas niveau de preuve sur une échelle de 1 à 5.
 
Par ailleurs, comme l’ont montré les recherches que nous avons conduites pour La piqûre de trop?, ce sont ces mêmes sociétés de médecine qui ont joué un rôle de relais pour créer la demande sur le marché et pousser les autorités de régulation, puis les gouvernements, à homologuer Gardasil® et à l’inclure aussi rapidement que possible dans les programmes vaccinaux. Cette demande n’existait pas avant, car les sociétés occidentales disposaient déjà d’une prévention, les frottis de dépistage avec test de Pap.
 
Le fait que des instances officielles et des sociétés de médecine soient favorables à la vaccination contre le VPH n’est pas une preuve de l’utilité de Gardasil®. Si toutefois Merck tient à se réclamer du cautionnement de ces organes, nous demandons en retour que la firme rende public l’ensemble des liens qu’elle entretient avec ces sociétés de médecine et les experts qui conseillent les instances officielles, ainsi que les montants qu’elle leur a versés, en précisant à quelles occasions. Tant que le patient/citoyen n’aura pas automatiquement accès à ces informations, il ne sera pas à même de juger du bien-fondé de l’adhésion de ces organes à cette vaccination.
 
à lire également, la lettre de protestation de la société des obstétriciens et gynécologues du Canada et la réponse de Protégez-Vous que vous trouverez dans la section tableaux et outils du site Protégez-Vous.
 
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L'euthanasie par manque de patience?

Dans le journal le Quotidien du 15 juin 2013, cette lettre de Marthe Asselin-Vaillancourt:

(La patience n'est pas la capacité d'attendre, mais la capacité d'attendre avec une bonne attitude.)

 

 

(...)Je connais les soins palliatifs, ils sont disponibles pour 15 à 20% des malades. Je sais que le vérificateur général a constaté d'énormes lacunes des délais d'attente pouvant aller jusqu'à trois ans, des disparités régionales et des lacunes importantes dans l'évaluation des besoins. Dans ce contexte quel est le sort réservé aux aînés vulnérables? J'ai des frissons, je n'ose même pas y penser. Pire, je crains que l'ajout de sommes additionnelles risquent d'être réorientées pour éponger des déficits ou pour tout autre besoin qu'on jugera prioritaire. Les sommes d'argent octroyées doivent être réservées exclusivement à la cause à laquelle elles sont dédiées. Le rapport du vérificateur ne m'a pas surprise. Je résume : pas de repérage des aînés vulnérables, usagers sans évaluation des besoins, intensité des services variables, peu de suivi à domicile, pas assez de contrôle de la qualité des services, besoin de financement non estimé...
 
Depuis longtemps j'ai frôlé la mort, celle de mon père qui, jadis, à 86 ans, réclamait le droit de mourir; celle d'un parent qui a été admirablement soutenu et un autre cas où le patient lui et sa famille ont enduré pendant des jours, une agonie qui n'en finissait plus, une prolongation dans les douleurs, les sursauts, les cris et une attente infiniment triste pour les siens. On voit bien que le fameux protocole est dissemblable d'un endroit à l'autre.
 
Dans la revue «Vie et Vieillissement», Madeleine Dalphond Guiral écrit : «Quand la vie a perdu et depuis longtemps tout son sens, au nom de quelle morale doit-on absolument la prolonger? Durant 21 jours, 24 heures durant, elle a été le témoin impuissant d'une mort lente, légale, immorale, éthiquement condamnable. C'est l'institutionnalisation de la torture au nom de la sacro-sainte valeur de la vie. Quelle tristesse, quelle honte pour une société soi-disant humaniste».
 
Voici ce que lui répondait un lecteur qui nous a transmis sa lettre, non publiée par Le Quotidien :
 En tristes disciples des partisans d’une « mort dans la dignité », vous détournez les mots de leurs significations. « Prolonger une vie », ce n’est pas, comme on le fait dans les soins palliatifs, accompagner un patient pour le soulager de sa douleur physique et morale, mais travailler à ce qu’il vive plus longtemps, ce que ne font pas les unités de soins palliatifs.

Par contre, la « mort dans la dignité » est véritablement une euthanasie, un abrégement de la vie, parce que l’on est fatigué d’attendre, même si l’unité de soins palliatifs qui nous soigne parvient à éliminer la douleur physique.

Quelle tristesse de devoir modifier la réalité pour défendre son point de vue…

Le principal argument des pro-euthanasie, en fait, est que même si par les soins palliatifs on soulage la douleur physique et morale, on ne veut pas attendre la mort. Ce temps d'attente que l'on ne peut occuper autrement paraît insupportable à beaucoup d'économistes, de médecins, de familles, et de patients... Et pourtant, «l'amour prend patience...» et donne le temps d'une présence et d'un amour sans fin. Une fatigue bien compréhensible ne justifie pas une euthanasie, il y bien d'autres solutions, qui elles, manifestent une réelle compassion...

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L'objection de conscience utilisée par 80% des gynécologues italiens pour refuser d'exécuter des avortements

Sur le site de chercheurs de vérité du 12 juin 2013:

 

 

 

 

 

Alors qu’en 2005, la moyenne nationale des gynécologues et anesthésistes invoquant l’objection de conscience pour refuser de pratiquer l'avortement n’était « que » de 58,7 %, aujourd’hui, en 2013, cette moyenne frôle les 80%, selon les dernières statistiques rendues publiques par le ministère italien de la Santé.
 
Cette généralisation de l’objection de conscience est très mal perçue par le Parti démocrate italien qui a déposé une motion réclamant l'intervention du gouvernement et la pleine application de la loi 194 sur tout le territoire, sous le prétexte principal que cette recrudescence des médecins objecteurs ferait monter de manière considérable le nombre des avortements clandestins (entre 20.000 à 50.000).
 
En Italie, depuis 1978, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) est en effet légale mais assortie d’une clause qui donne droit à « l’objection de conscience », soit le droit aux médecins de « refuser d’accomplir un acte médical pour des raisons personnelles, religieuses ou morales » ».
 
Ainsi, à Naples, par exemple, « un seul service hospitalier est encore ouvert et en Sicile, le taux d'abstention des spécialistes frôle la barre des 80,6% », soulignent les médias italiens (1) 
 
Dans le Latium, la région de Rome, le pourcentage des spécialistes « objecteurs » a même dépassé les 91%, et pourrait ne pas bouger, voire même monter, pressentent les médias italiens,  avec l'arrivée du pape François, d'emblée très populaire. Il y a juste un mois, il lançait son premier appel «  clair et fort » en faveur d’une protection juridique de l’embryon  et pour « le respect de la vie dès sa conception» (Regina Coeli, 12 mai 2013).
 
C’était en marge de la grande «Marche pour la vie » organisée par des membres de différentes paroisses italiennes et des militants «pro-life» (anti-avortement), et à la lumière de la campagne de signatures européenne « one of us » (« Un de nous ») qui poursuit sa collecte. (cf. Aleteia « Protection de l’embryon… »). (2)
 
Mais il est vrai aussi que, dès l’adoption de la loi dépénalisant l’avortement en 1978, « l’Eglise italienne a donné des instructions fortes aux professionnels de santé et a initié auprès d’eux une pastorale dynamique qui ne s’est jamais démentie », commente Pierre-Olivier Arduin, de la  commission bioéthique de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, dans une récente analyse sur cette objection massive des Italiens. (3)
 
La seconde explication selon lui tient à « la mise en place d’un mouvement laïc de défense de la vie et de la famille qui a su s’organiser efficacement, regroupant des soignants bien sûr, mais également des responsables politiques, des juristes, des universitaires, des hommes et des femmes de culture ».
 
Enfin, troisième point signalé par Pierre-Olivier Arduin : l’existence de facultés catholiques de médecine dignes de ce nom à Rome dont les deux plus importantes sont la prestigieuse Université catholique du Sacré-Cœur et le Campus bio-medico, qui accueillent un nombre considérable d’étudiants destinés à devenir médecins, scientifiques, sages-femmes ou infirmières.
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