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Parmi les « pro-choix » on retrouve des partisans de l'infanticide...

Sur le site de kipa-apic du 29 janvier 2014 (via le Salon Beige) :

(Si l'on écoutait certains « pro-choix », nous pourrions remplacer cette oeuvre représentant la barbarie antique par des photos...)

(Photo : tracX sur flickr.com, licence creative commons)

(...)En juillet 2013, Melissa Harris-Perry, essayiste et présentatrice de la chaîne de télévision américaine MSNBC, provoquait un tollé en affirmant dans son émission que la vie d'un enfant commençait lorsque ses parents en décidaient. Et que l'élimination de celui-ci était moralement acceptable.

On pourrait penser que c'était là l'opinion marginale et provocatrice d'une personnalité médiatique férue d'effets de scène. Mais il existe, principalement dans les franges radicales de la gauche américaine, tout un courant d'idées confortant le droit à l'infanticide.

Bébés «jetables»

L'un des plus éminents défenseurs du droit à l'infanticide est Peter Singer, professeur d'éthique à l'Université de Princeton, aux Etats-Unis. Il justifie moralement un tel acte par le fait que les nouveau-nés ne possèdent pas encore les caractéristiques essentielles qui font une personne: la rationalité, l'autonomie et la conscience de soi. Selon ce point de vue, le meurtre d'un nouveau-né ne serait donc pas semblable à celui d'une personne, c'est-à-dire à celui d'un être «qui veut continuer à vivre».

Dans un article publié par le «British Medical Journal» en 2011, Francesca Minerva, philosophe et éthicienne de la médecine à l'Université d'Oxford, soutient que le statut moral d'un nouveau-né est équivalent à celui d'un fœtus. Dans la ligne de Peter Singer, elle écrit que, puisque les bébés n'ont pas encore d'espoir, d'objectifs, de rêves, ils ne sont pas de vraies personnes, et n'ont donc pas de droit moral à la vie. La philosophe considère ainsi que les médecins devraient pouvoir mettre fin aux jours d'un nourrisson parce qu'il est handicapé, qu'il coûte trop cher à ses parents, ou simplement parce qu'il n'était pas désiré. (...)

Cette façon de voir typiquement barbare est cependant parmi les plus cohérentes du mouvement « pro-choix ». Il n'y a essentiellement aucune différence entre un enfant avant sa naissance et après. Donc s'il est possible de brûler au sel un enfant dans le sein de sa mère ou de lui faire une injection létale, pourquoi ne pourrait-on faire de même avec un bébé qui lui est en tout point semblable?

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28 000 tentatives de suicide par année au Québec

Sur le site du Journal de Montréal du 31 janvier 2014 :

(Photo : Born.to.be.mild sur flickr.com, licence creative  commons)

 

«En 2011, au Québec, on dénombrait 852 suicides chez les hommes contre 253 chez les femmes, ainsi que 28 000 tentatives de suicide», a précisé en point de presse jeudi le directeur général de l'Association québécoise de prévention du suicide, Bruno Marchand, dans le cadre de la 24e Semaine nationale de prévention du suicide.

(...)

Le journal Le Devoir du 31 janvier 2014 précise :

(...)Les statistiques montrent que les hommes sont 3,4 fois plus à risque de se suicider que les femmes, les hommes de 35 à 49 ans étant les plus touchés. (...)

Cette année, la semaine de prévention axe son message autour du slogan « Tu es important pour nous ». « Il faut dire aux gens qu’ils ont une importance dans la communauté », explique M. Marchand. (...)

Rappelons que les personnes âgées sont parmi les victimes, qu'on va leur proposer l'euthanasie si la loi 52 est adoptée, qu'elles n'ont souvent pas les moyens de se payer un psychologue et que les psychiatres sont débordés...

Peut-on rêver d'une société qui, après avoir soulagé la personne par des soins palliatifs de qualité, prendra le temps de dire à cette même personne : « Tu es important pour nous ». On t'aimera jusqu'au bout.

Plutôt que de leur dire, « d'accord pour te tuer dans la « dignité »...»

Fait à noter, de 2008 à 2010, « le suicide représentait 2 % de l’ensemble de tous les décès au Québec. », ce qui  est assez près du taux de morts par euthanasie dans les pays qui l'ont décriminalisé...

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28 000 tentatives de suicides par année au Québec

Sur le site du Journal de Montréal du 31 janvier 2014 :

«En 2011, au Québec, on dénombrait 852 suicides chez les hommes contre 253 chez les femmes, ainsi que 28 000 tentatives de suicide», a précisé en point de presse jeudi le directeur général de l'Association québécoise de prévention du suicide, Bruno Marchand, dans le cadre de la 24e Semaine nationale de prévention du suicide.

(...)

Rappelons que les personnes âgées sont parmi les victimes les plus nombreuses, qu'on va leur proposer l'euthanasie si la loi 52 est adoptée, qu'elles n'ont souvent pas les moyens de se payer un psychologue et que les psychiatres sont débordés...

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Lettre à une fille « qui ne s'est pas suicidée »

À lire sur le site de Urbania du 30 janvier 2014, ce texte de Rabii Rammal :

(Photo : Pulpolux !!! sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 

Avant tout, j’espère que ça va mieux. Aussi, je m’excuse de ne pas avoir répondu à ton message plus tôt. Comme j’étais occupé à faire des captures d’écran des best-of-idiots-qui-m’écrivent, ça m’a pris un délai avant de le voir.

La semaine dernière, c’est à eux que j’ai écrit. Et toi, après avoir lu, tu m’as envoyé un message. Un long message.

Tu m’as dit, entre autres, que récemment, la dépression avait eu le dessus. 

(...)

Un texte qui transmet cette sympathie et cette solidarité envers toute personne, qu'elle soit malade, en fin de vie... Il n'y a qu'une réponse à donner, aimer jusqu'à lui redonner le goût de la vie...

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Un essai pour soigner un coeur à partir de cellules souches adultes

Sur le site de genethique.org du 31 janvier 2014 :

(photo de la clinique Mayo par martin_kalfatovic sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

 L'autorité américaine de santé, la Food and Drug Administration (FDA) vient de donner son feu vert à la société biopharmaceutique belge Cardio3 BioSciences pour un essai clinique de phase III sur le test du traitement C-Cure sur 240 patients.

(...)

Le traitement C-Cure est issu de recherches menées par les professeurs André Terzic et Atta Behfar, à l'université Mayo Clinic dans le Minnesota. 

(...)

Pour parvenir à cette thérapie, les chercheurs ont prélevé des cellules souches adultes dans la propre moelle osseuse du patient, au niveau de la hanche, et les ont ensuite "programmées in vitro pour devenir des cellules de lignées cardiaques"

(...)

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38 pédiatres belges s'opposent à l'euthanasie des mineurs

Sur le site de lalibre.be29 janvier 2014, voici leurs arguments :

(Ce sera effectivement bientôt les nôtres si le projet de loi 52 est adopté, tel que le recommande la Commission des droits de la personne du Québec!)

(Photo : arcsi sur flickr.com, licence creative commons)

 

Premier point : « Cette loi ne répond à aucune réelle demande. La plupart des équipes médicales qui prennent en charge des enfants en phase terminale, à domicile ou en hôpital, doivent reconnaître qu’elles n’ont jamais été confrontées dans leur pratique à une demande d’euthanasie spontanée et volontaire exprimée par un mineur d’âge… ».

Deuxième point : « Dans l’état actuel de la médecine, les moyens pour apaiser la souffrance sont largement disponibles dans notre pays, bien plus que dans la plupart des autres pays  ...  nous sommes aujourd’hui en mesure de contrôler parfaitement la douleur physique, l’étouffement ou l’angoisse à l’approche de la mort. Les équipes de soins palliatifs pour enfants reconnues sont parfaitement aptes à soulager la douleur, tant en hôpital qu’à domicile… »

Troisième point : «  La prise en charge d’enfants gravement malades est déjà suffisamment complexe. En de telles circonstances, il est d’autant plus pénible pour le personnel médical et la famille de se trouver en outre confronté à un choix éthique particulièrement délicat : allons-nous, oui ou non, recourir à l’euthanasie active ? Les soignants en pédiatrie sont témoins de la douleur indescriptible des parents d’un enfant malade en phase terminale. L’extension de la loi aux enfants ne fera qu’accroître leur désarroi et leur stress…. ».

Quatrième point : « … Suivant la proposition de loi actuelle, la capacité de discernement du mineur d’âge est une condition de recevabilité de la demande d’euthanasie. Or, en pratique, il n’existe aucune méthode objective pour apprécier si un enfant est doué de la capacité de discernement et de jugement. Il s’agit donc en fait d’une appréciation largement subjective et sujette à influences…. ».

Voici la liste des signataires de ce texte :

Prof. Dr. Stefaan Van Gool (Kinderhemato-oncologie UZ Leuven)

Prof. Dr. Christiane Vermylen (Chef de département, Pédiatrie UC Louvain)

Prof. Dr. Vanhaesebrouck Piet (Neonatale Intensieve Zorgen Dienst, UZ Gent)

Prof. Dr. Luc Cornette (Diensthoofd Neonatologie AZ St Jan Brugge)

Prof. Dr. Lieven Lagae (Afdelingshoofd Kinderneurologie UZ Leuven)

Prof. Dr. Bénédicte Brichard (Oncologie-hématologie pédiatrique UC Louvain)

Prof. Dr. Christophe Chantrain (Hématologie – Oncologie pédiatrique, CHC Espérance, Liège)

Prof. Dr. Christian Debauche (Néonatologie et pédiatrie générale, UC Louvain)

Prof. Dr. Kristina Casteels (Kindergeneeskunde, UZ Leuven)

Prof. Dr. Willem Lemmens (Hoogleraar Ethiek, Universiteit Antwerpen)

Prof. Dr. Jo Lebeer (Vakgroep Eerstelijns – en Interdisciplinaire Zorg, handicapstudies, Universiteit Antwerpen)

Prof. Dr. Bart Van den Eynden (Palliatieve Zorg, vakgroep Eerstelijns – en Interdisciplinaire Zorg, Universiteit Antwerpen)

Prof. Dr. Em. Ilse Kerremans (Kinderchirurgie UZ Gent)

Prof. Dr. Em. Paul De Cock (Voormalig hoofd Centrum voor Ontwikkelingsstoornissen – KU Leuven)

Dr. Philippe Alliet (Kinderarts Jessa Ziekenhuis Hasselt)

Dr. Katrien Vanrykel (Kinderarts St Augustinus Antwerpen)

Dr. Myriam Azou (Kinderarts, AZ Damiaan Oostende)

Dr. Marie-Hélène Hay (Pédiatre, Bruxelles)

Dr. Els Sercu (Pediater Jan Yperman Ziekenhuis, Ieper)

Dr. Francine Lys (Pédiatre, Bruxelles)

Dr. Christiane Robrechts (Pediater, Veurne)

Dr. Gie Hoedemakers (Kinderarts, Ziekenhuis Maas en Kempen, Bree)

Dr. Anne de Radiguès-Delvaux de Fenffe (Pédiatre Bruxelles)

Dr. Luc Vandenbossche (Kinderarts, Mariaziekenhuis Overpelt).

Dr. Mia De Bie (Pediater, AZ Delta, Roeselare)

Dr. Nele Bockaert (Kinderneuroloog, VOC Rozenweelde, Aartrijke)

Dr. Patrice Givron (Kinderarts, diensthoofd H. Hartziekenhuis Mol)

Dr. Cécile de Montpellier (Pédiatre CHR Mons Hainaut)

Dr. Guy Dembour (Cardiologie pédiatrique, Cliniques St Pierre-Ottignies et St Luc)

Dr. Didier le Polain de Waroux (Pédiatre, Tournai)

Dr. Dimitri Van der Linden (Pédiatre et infectiologue, UC Louvain)

Dr. Pierre Philippet (Chef de département de pédiatrie, CHC-Espérance Liège)

Dr. Christine de Montpellier (Pédiatre, Bruxelles)

Dr. David Weynants (Pédiatre, consultant en adoption, Clinique et Maternité St Elisabeth, Namur)

Dr. Nadine Francotte (Hémato-oncologie pédiatrique, CHC-Espérance Liège)

Dr. Jean-Paul Langhendries (Pédiatre-Néonatologue, CHC-Espérance Liège)

Dr. Pierre Maton (Pédiatre-Néonatologue, CHC-Espérance Liège)

Dr. Yolande de Hemptinne (Pédiatre, Bruxelles)

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Un témoignage qui ne sera pas joint à la propagande des lobbys gay dans nos écoles

Sur le site de dieutv.com du 28 janvier 2014 :

(Photo de la Gay Pride à Paris en 2012)

(Photo : Gwenaël Piazer sur flickr.com, licence creative commons)

 

(...)Michael Glatze - véritable icône du milieu gay - s'est marié le 26 octobre 2013 avec une femme prénommée Rebekah. En 2007, quelques années avant cet heureux événement, il avait quitté le magazine homosexuel "Young Gay America" - qu'il avait co-fondé et pour lequel il occupait le poste de Rédacteur-en-Chef -, en raison de sa conversion au Christianisme. (...)

«L’homosexualité, c’est la mort»

C'est par une «note sur son bureau» qu'il avait démissionné du magazine en 2007. Sur cette note, on pouvait lire : «l'homosexualité c'est la mort, et je choisis la vie». Par la suite, il avait expliqué plus en détail sa transformation : «Le ‘programme’ homosexuel exclut que quelqu'un puisse simplement penser qu'un changement d'orientation pourrait être viable. De même, personne ne devrait se poser la question de l'efficacité éventuelle des thérapies. Ce que j'ai vécu me permet de dire que la libération de l'influence de ce ‘programme’ homosexuel a été l'expérience la plus libératrice, la plus belle et la plus étonnante que j'ai jamais vécue». (...)

Michael Glatze est depuis «violemment attaqué par le mouvement homosexuel».

Pour plus d'informations sur les thérapies et pour entendre des témoignages d'ex-gay et de psychologues sur la thérapie réparatrice , vous pouvez consulter le site tavietonchoix.org

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Des découvertes éthiques sur les cellules souches?

Sur le site de genethique.org du 30 janvier 2014 :

(Centre Riken de Kobe au Japon)

(Photo : J o sur wikimedia.org, licence creative commons)

 

Le 27 janvier 2014, la revue Nature Communication publie la "découverte" de l'équipe du Dr.Karl Tryggvason, professeur de chimie médicale à l'institut Karolinska en Suède. Cette découverte est présentée comme la mise en place d'un "nouveau procédé qui permet la production à grande échelle de cellules souches embryonnaires humaines de haute qualité clinique, sans pour autant mettre en jeu la viabilité de l'embryon" ou encore comme "un grand pas en avant pour la recherche sur les cellules souches, la médecine régénérative et la thérapie cellulaire".

(...)

Force est de constater que la découverte de l'équipe du Dr.Tryggvason, perçue comme "limitant les obstacles éthiques" avait déjà donné lieu à une publication par Dr. Lanza et ses collaborateurs en octobre 2005 (1). Le "prélèvement par biopsie d'un blastomère sur un embryon en phase de segmentation" avait donc déjà été réalisé dans le but d'obtenir des lignées de CSEh. Mais les auteurs de cette publication n'avaient pas réussi à obtenir une multiplication satisfaisante de la cellule prélevée (appellée blastomère). L'embryon qui avait fait l'objet d'une biopsie n'avait finalement pas été réimplanté. Le problème éthique de la récolte de cellules souches embryonnaires humaines n'était donc pas résolu.

Or la publication du Dr. Tryggvason, qui reproduit la méthode du Dr. Lanza, en améliorant le milieu de culture du blastomère, ne mentionne aucune réimplantation des embryons biopsés et ne démontrent pas qu'un seul blastomère suffit à produire en nombre suffisant des cellules souches embryonnaires.

Il s'agit donc d'un effet d'annonce, pour des recherches qui nécessitent de toute façon la manipulation de l'embryon, et qui ne peuvent par conséquent pas être qualifiées d'éthiques, quand bien même elles arriveraient à ne pas détruire l'embryon et à le réimplanter ensuite (ce qui est loin d'être prouvé). 


[1] New method of obtaining embryonic stem cells could reduce embryo wastage, European Society for Human Reproduction and Embryology, released 20 june 2005..Baha A, Takeuchi T, Tanaka N, Neri QV, Rosenwaks Z, Palermo GD, Examination of individual blastomeres as a source of stem cells, Session 04, Stem Cells, Abstract O-018, p.i7, Abstracts of the 21st Annual Meeting of the European Society of Human Reproduction and Embryology, Copenhagen, Demnark, 19-22 June 2005, Human Reproduction, June 2005, vol.20, suppl.1, p.i7. et Y.Chung, I.Klimanskaya, S.Becker, J.Marh, S-J.Lu, J.Johnson, L.Meisner, R.Lanza, Embryonic and extraembryonic stem cell lines derived from single mouse blastomeres, Nature, 12 january 2006, pp.216-219.

Par contre cette autre découverte serait plus intéressante. Sur le site de Radio-Canada du 30 janvier 2014 :

La médecine personnalisée sera-t-elle sur le point d'entrer dans une nouvelle ère? Des scientifiques japonais affirment être parvenus à créer des cellules souches simplement en exposant des cellules sanguines au stress en les plongeant dans une solution acide pendant moins d'une demi-heure.

Le site Genetique.org du 30 janvier 2014 apporte ces précisions :

Dans la revue scientifique britannique Nature, l’équipe internationale de recherche du Dr. Haruko Obokata, comprenant des scientifiques du Centre RIKEN de Kobé (Japon) et de l'Université d'Harvard (USA), a annoncé cette semaine avoir trouvé une nouvelle façon d’obtenir des cellules souches. Cette découverte "révolutionnaire" ouvre de nouvelles portes à la médecine régénérative. 

(...)

Cependant l’application clinique de cette nouvelle méthode ne devrait pas voir le jour de si tôt, compte tenu des "précautions devant être prises". Pour rappel, il aura fallu six ans entre la découverte des cellules IPS par le Pr. Yamanaka et son premier essai clinique en 2012.

Si cette dernière technique peut se passer des cellules souches embryonnaires, alors elle répondra aux critères éthiques du 21e siècle.

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Euthanasie des mineurs en Belgique : les évêques catholiques demandent prières et jeûnes pour un réveil des consciences

Sur le site de lavenir.net du 30 janvier 2014:

(Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles)

(Photo : Marek Blahus sur wikipedia.org, licence creative commons)

 

(...)L’archevêque de Malines-Bruxelles et ses trois auxiliaires ont lancé jeudi un appel à l’ensemble des doyennés ainsi qu’aux basiliques et sanctuaires de l’archidiocèse à observer le jeudi 6 février prochain une journée de jeûne et de prière après l’approbation mardi en Commission de la Justice de la Chambre de l’extension de la loi euthanasie aux mineurs d’âge.

La veillée de prière doit servir «à réveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures», expliquent les quatre ecclésiastiques.(...)

Mais la ministre Véronique Hivon ne s'inquiète pas. Ses sources lui ont confirmé qu'il ne pouvait y avoir de dérives en Belgique...

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Une très belle lettre à une femme qui a avorté sous contrainte et qui est malgré tout pour la « liberté » de choix...

Vous pouvez d'abord lire la lettre de cette femme qui s'est sentie obligée d'avorter, parue dans le journal Le Monde du 23 janvier 2014 et qui, étrange paradoxe, milite pour la « liberté » d'avorter. Elle témoigne de la force de l'endoctrinement d'une personne forcée d'agir contre son gré, et qui acquiesce... En voici un extrait :

(Photo : Vanz sur flickr.com, licence creative commons)

(...)Les nausées ne la lâchent pas, du matin au soir, comme si avant de partir, le bébé voulait lui rappeler qu'il est là, dans son ventre, du matin au soir. Elle veut fumer, même si elle a mal au coeur, même si elle a les mains qui tremblent, même si elle a envie de chialer, de hurler, elle veut un café juste pour pouvoir fumer sans vomir.

Lui veut tout ce qu'elle veut, tout ce qui peut lui faire plaisir, tout ce qui peut l'empêcher de pleurer. Sauf le garder. Mais un café, ça, il peut.

Il est près de midi. Ils remontent dans la voiture, il prend le plan, cherche la rue Nicolo, la guide. Elle trouve ça tellement glauque, lui qui la guide vers cette clinique où elle ne veut pas aller, pour avorter de cet enfant qu'il ne veut pas garder. (...)

Puis la réponse de cet homme, cette lettre à Géraldine du 29 janvier 2014 dont voici un extrait :

(...)Pourquoi, Géraldine, ce monde, cette société, ces pouvoirs publics, ne développent-ils pas une vraie politique d'accueil, une politique d'aide aux femmes dans votre situation et aux femmes célibataires ? Pouvez-vous m'expliquer, Géraldine, vous qui avez travaillé au cabinet de Roselyne Bachelot, pourquoi notre État qui affirme vouloir diminuer le nombre d'avortements ne commence-t-il pas par informer les femmes, et lister aux femmes enceintes les aides auxquelles elles ont droit ? Pourquoi le site gouvernemental est-il si unilatéral et ne les mentionne-t-il pas ? Pourquoi le site du Planning Familial n'en fait-il pas état ? Pourquoi l'Etat ne diffuse-t-il pas un de ces fascicules dont il a le secret quand il s'agit de manger moins sucré ? Pourquoi faut-il que ce soit Alliance Vita qui édite le guide des aides publiques pour les femmes enceintes ? Un choix véritable ne suppose-t-il pas une alternative ? (...)

Effectivement, dans le parcours de cette femme, personne ne l'a encouragée à suivre son coeur qui désirait garder l'enfant. C'est cela, le « libre » choix...

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