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Le gouvernement du Québec doit résister aux pressions et cesser le financement de la fécondation in vitro.

feconatio.JPG(Photo : wikimedia sans copyright)

Le Québec vit actuellement une période très difficile sur le plan financier. Depuis des décennies, les groupes de pression (syndicats, groupuscules de gauche, artistes, etc.) ont terrorisé les différents gouvernements. Nous sommes maintenant au bord de la faillite.

Devant le chaos social qui s'annonce, le nouveau gouvernement du Québec a décidé enfin de mettre ses culottes : terminé l'époque du bar ouvert gratuit à volonté, des subventions tous azimuts, des crédits d'impôts à n'importe qui, et des dépenses inconsidérées comme si l'argent poussait dans les arbres. L'heure de l'austérité a sonné. Des programmes dits intouchables seront révisés et même abandonnés.

Dans la foulée des compressions budgétaires, le ministre de la Santé du Québec a annoncé que «la procréation assistée ne fait plus partie du plan clinique du Centre universitaire de santé McGill». (La Presse, 3 novembre 2014). Les autres hôpitaux du Québec pourraient bien passer sous le couperet à ce chapitre très bientôt.

Il faut bien se rappeler que les cliniques de reproduction et de procréation assistée (manipulations génétiques, congélation d'embryons humains, fertilisation des femmes, fécondation in vitro, in vivo, etc.) étaient depuis des décennies sous la responsabilité du privé et que les femmes intéressées par ces techniques reproductives postmodernes qui ne respectent pas la vie devaient payer pour en bénéficier. Même à l'hôpital, ce n'était pas gratuit. L'entrée en scène de façon bruyante et lacrymale de grandes vedettes du monde artistique, il y a quelques années, a fait très peur au gouvernement de l'époque ; cédant sous la pression, il a décrété la politique du bar ouvert et de la gratuité sans aucune balise. Aujourd'hui, cette folie reproductive tous azimuts coûte à l'état québécois entre 70 et 80 millions de dollars par année.

Maintenant, le gouvernement du Québec se prépare donc à mettre la hache dans ce ridicule programme. Les mouvements féministes sont horrifiés. La gauche déchire sa chemise sur la place publique. C'est une véritable déclaration de guerre sous prétexte que la femme a le droit fondamental de procréer gratuitement de n'importe quelle manière selon ses désirs. Son corps lui appartient et au diable l'éthique et la morale reproductrices.

Mais attention ! Pour mieux intimider le gouvernement une étude vient de sortir. Incroyable ! Et quelle étude ! Une étude biaisée et tordue pour mettre beaucoup de pression. Une étude financée par «l'Association des couples infertiles du Québec» qui passe à l'attaque (La Presse, 17 novembre 2014). Cette étude n'a aucune crédibilité ; en effet, aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est surtout ses conclusions qui font extrêmement peur.

En effet, on a étudié toute cette problématique de la procréation assistée uniquement sous l'angle économique : concevoir artificiellement un enfant dans les cliniques de fertilité, c'est «un investissement» pour l'état ; le «rapport coût-bénéfice aurait un impact budgétaire positif pour les finances publiques», mais seulement «à partir de 2033 au moment où les enfants atteindront leur majorité». D'après cette étude diabolique, il faut évaluer «combien coûte en moyenne un enfant issu de la procréation assistée et surtout combien il va rapporter plus tard», nous disent froidement les auteurs du rapport. L'étude a tout comptabilisé : «l'enfant n'est pas rentable de 0 à 19 ans. Mais de 19 à 65 ans, il va contribuer positivement au trésor québécois». Il faut donc stimuler au maximum le nombre de naissances dans les cliniques de procréation assistée. Alors, tout doit demeurer gratuit !

Quel cynisme ! C'est effrayant d'entendre de telles sottises. Une véritable honte nationale !

Le Québec, paraît-il, est une société hyper distincte et très avancée. Mais, l'enfant à naître dans de telles conditions inhumaines est maintenant considéré comme de la vulgaire marchandise budgétable dans un cadre purement économique. On n'a plus aucun respect pour la vie humaine, pour l'être humain, pour l'acte de procréer avec amour, pour l'union d'un homme et d'une femme, pour l'amour humain dans le don de soi, etc. Désormais, la science et la technologie fabriqueront sur mesure des enfants qui vont aider les finances publiques du gouvernement et qui vont permettre à certaines femmes d'alimenter leur ego et leurs phantasmes aux frais des contribuables.

Assez, c'est assez ! Souhaitons que le gouvernement se tienne debout devant toutes ces sornettes reproductives qui nous font de plus en plus penser aux techniques de reproductions animales à l'école vétérinaire de l'Université de Montréal de St-Hyacinthe.

Paul-André Deschesnes

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