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Pourquoi il faut faire flotter le drapeau russe au-dessus du parlement!

La coprésidente de Québec Solidaire, Françoise David, a finalement eu une bonne idée. Elle s’est seulement trompée de drapeau. Ce n’est pas le drapeau de la « fierté gay » que l'on doit mettre au-dessus du parlement, mais bel et bien le drapeau russe.

En effet, la Russie est actuellement l’un des seuls pays développés voulant protéger les enfants d’un mode de vie homosexuel qui n’est sain pour personne et de la propagande pour ce mode de vie. Parce que propagande il y a. Une chose est de constater un attrait pour les personnes de même sexe chez un adolescent, c’en est une autre d’affirmer que cet adolescent doit développer une activité homosexuelle pour s’épanouir… Un neuropsychiatre français explique :

L’identité ne se résume jamais à un comportement, à une orientation. On ne peut réduire une personne à ses traits de caractère, à ses actes ou à ses tendances. Le respect que nous devons aux personnes homosexuelles, et il est impératif, ne signifie pas une adhésion au discours social qui tente actuellement, et de façon très insistante, de banaliser l’homosexualité et d’en faire un modèle d’union au même titre que l’hétérosexualité (MASQUIN, Louis, Identité, sexualité, des repères pour aujourd’hui, Éd. Des Béatitudes, Paris, 2012, p.62)

Plus encore qu’un refus de la propagande, il faut dire la vérité sur l’homosexualité elle-même. Le philosophe Xavier Lacroix écrivait :

Il ne relève pas moins de la stricte honnêteté et du respect de la vérité d’affirmer une non-équivalence, une dissymétrie entre hétérosexualité et homosexualité. D’oser dire que les conduites mettant érotiquement en jeu l’homosexualité sont anormatives et objectivement déficientes. Cette déficience peut se traduire en différents termes : arrêt du développement, orientation narcissique plus marquée, trouble plus grand des gestes, plus grande compulsivité… Le déni de cela, surtout dans un contexte éducatif, en relation avec des jeunes, qui se trouvent bien souvent en période de doute et d’incertitude à cet égard, me paraît être un manque grave à la responsabilité éducative. (LACROIX, Xavier, Le corps de l’esprit, Foi vivante, 1999, p.85)

“Cela dit, il importe de souligner que les personnes homosexuelles sont appelées aux mêmes valeurs éthiques que les autres, dans la situation où elles se trouvent.” (LACROIX, Xavier, in LESEGRÉTAIN, Les chrétiens et l’homosexualité. L’enquête, Presses de la Renaissance, Paris, 2004, op cit., p.266)

Cela, c’est le discours que n’entendront jamais les jeunes, ni à l’école, ni à la télévision. Au contraire, la personne dans le doute est appelée à s’assumer, à faire son “coming out”, le plus tôt étant le mieux.

Le neuropsychiatre Louis Masquin s’interroge :

On peut se demander si certaines personnes, dont l’identité sexuelle est fragile, n’auraient pas évolué vers l’hétérosexualité en l’absence d’une image de l’homosexualité banalisée de nos jours, voire encouragée au nom de la liberté (MASQUIN, Louis, Identité, sexualité, des repères pour aujourd’hui, Éd. Des Béatitudes, Paris, 2012, p.63)

Cela est d’autant plus vrai pour les jeunes :

Lors de l’adolescence, la fragilité déjà signalée et les complexes de l’enfance se réactivent avec l’angoisse de la relation, la peur de l’inconnu, de la nouveauté, de la découverte de l’autre sexe. Les comportements homophiles sont d’une grande banalité et ne témoignent en rien d’une orientation sexuelle définitive de cet ordre.

Il y a aujourd’hui une confusion nette entre identité et orientation sexuelle. Sous la pression des lobbys homosexuels et des médias, certains adolescents sont poussés puis inscrits dans l’orientation homosexuelle alors que ce moment n’est le plus souvent qu’une étape avant de rencontrer vraiment l’autre sexe. Car il faut avoir une certaine maturité personnelle pour aller vers l’autre sexe et entrer dans une relation amoureuse, une relation de couple. L’identité sexuelle adulte se fait progressivement, elle n’est pas donnée d’emblée. (ibid. p.80)

Ce discours sera taxé d’homophobe par les partisans du lobby homosexuel pour lequel il est impossible de réfléchir et de critiquer l’activité homosexuelle ou l’homosexualité en elle-même. Et cette homophobie serait la source de tous les maux qui affligent les personnes homosexuelles, obligées de vivre entourées de ces préjugés homophobes qui les renvoient à la clandestinité. Là encore il y a de forts bémols à apporter, que l’on n’entend jamais au Québec :

La plus grande proportion de dépressions ou de troubles de la personnalité chez les personnes homosexuelles témoigne de cette plus grande fragilité psychologique, qui augmente le risque suicidaire : le taux de suicide chez les jeunes homosexuels est en effet de quatre à six fois supérieur à celui des hétérosexuels.

L’explication donnée, en particulier par les milieux gay, est que l’intolérance de la société et des familles à leur égard constitue la base de ces difficultés, ce qui sous-tend le plaidoyer pour l’acceptation et l’égalité des droits. Ce raisonnement est trop orienté et incomplet. Car en dehors des difficultés de l’acceptation sociale, l’orientation homosexuelle peut être difficile à assumer par la personne elle-même et cette fréquente souffrance de la non-acceptation de soi-même n’est que trop rarement évoquée.

Il faut pourtant souligner la souffrance psychique des homosexuels qui viennent consulter. Un mal-être sévère, une angoisse profonde, un manque cruel d’espérance et une dépression sont souvent au premier plan, ce qui explique que, dans ces démarches, le problème de l’homosexualité n’est pas toujours le problème numéro un, tant s’en faut, tout au moins dans l’immédiat. (ibid., p.68-69)

Mais pour le problème de l’homosexualité en tant que tel, le neuropsychiatre a des propos pleins d’espérance :

Il est faux de dire qu’il n’existe aucune possibilité de changement et d’évolution, mais encore faut-il trouver une motivation forte, une évaluation précise de ce qu’a vécu la personne et de ce qu’elle vit aujourd'hui. (ibid., p.84)

L’auteur aborde dans les pages qui suivent toute la question de la psychothérapie, complètement censurée au Québec par les fanatiques d’une idéologie gay.

Vraiment, il faut le constater, la prise de position russe refusant toute propagande gay auprès des jeunes est une mesure des plus respectueuses de leur développement psychique, et sexuel.

Cette mesure réellement progressiste est un modèle pour l’Occident, toujours empêtrée dans des stéréotypes sexuels typés d’une époque, d’une mode LGBT appelée à disparaître comme toutes les idéologies déconnectées de la réalité humaine.

Hissons le drapeau russe au Parlement!

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Les mères porteuses

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de cette nouvelle mode des mères porteuses. Certains pays l'encouragent et d'autres l'interdisent formellement.

Au Canada, cela est accepté à la condition qu'il n'y ait aucune rémunération. En France, c'est interdit, mais actuellement le débat fait rage. Le gouvernement Hollande voudrait bien légaliser cette nouvelle façon de mener à terme une grossesse, mais il y a de grosses réticences dans l'opinion publique. En campagne électorale ce gouvernement socialiste avait annoncé ses couleurs en promettant de légaliser le mariage gai, ce qui a été fait. Maintenant, le Président Hollande veut rendre l'avortement beaucoup plus facile (enlever plusieurs balises) et légaliser l'euthanasie ainsi que le «métier» de mère porteuse, ce qui pourrait bientôt se réaliser.

Que peut-on penser de ce genre postmoderne de maternité ? Dans le «Prions en Église» du 9 février 2014, nous avons eu droit à un enseignement rempli de sagesse de la part de Mgr. Bertrand Blanchet, un ardent défenseur de la vie.

Pourquoi recourir aux services d'une mère porteuse ? Dans la plupart des cas, on veut pallier à un problème d'infertilité féminine. Il arrive aussi que la femme veuille avoir un bébé, mais elle n'a pas le goût de le porter dans son ventre. L'insémination artificielle devient alors la mécanique miracle pour réussir à fabriquer ce bébé sur demande.

"La grossesse pour autrui conduit à une marchandisation de la procréation" affirme haut et fort Mgr. Blanchet. Nous baignons aujourd'hui dans ce qu'on appelle l'industrie de la procréation. Toute la beauté et toute l'humanité de la procréation perdent ici tout leur sens. "La gestation tisse entre la mère et l'enfant les liens les plus intimes qui soient" ajoute avec raison Mgr. Blanchet. Avant sa naissance, dans le sein d'une mère porteuse ce pauvre bébé aura été privé de quelque chose d'essentiel et de vital sur le plan psychologique. Il en subira peut-être des séquelles toute sa vie.

Mettre un enfant au monde suppose autre chose que de la mécanique scientifique. En gestation pendant neuf mois, l'enfant est une véritable personne humaine qui a le besoin essentiel d'une VRAIE mère, pas d'une éprouvette, ni d'une mère porteuse.

Une femme qui loue son corps comme incubateur au plus offrant ou qui le fait gratuitement pose un geste inacceptable face à la vie. Devenue un instrument de production, cette femme manipule la vie de façon indigne.

Et si la mère biologique décidait de refuser cet enfant durant la grossesse, la mère porteuse se ferait sûrement avorter. Et si la mère porteuse tombait en amour avec le fœtus et décidait de le garder, la mère biologique irait devant les tribunaux et nous aurions droit à de terribles procédures judiciaires, une bataille en règle où le bien de l'enfant à naître passerait au second plan.

"Toute cette instrumentalisation de la femme et de l'enfant est contraire à leur dignité. Un principe fondamental doit guider l'éthique : la personne humaine ne peut jamais être considérée comme un instrument ou un moyen, mais toujours comme une fin", conclut Mgr. Bertrand Blanchet.

Dans nos sociétés athées, païennes et apostates, on respecte de moins en moins la vie. La mode de l'avortement, des bébés éprouvettes, des manipulations génétiques tous azimuts, du commerce de sperme, de gamètes et d'embryons humains, du bébé sur mesure en consultant un catalogue, etc. toute cette science-fiction diabolique devenue triste réalité devrait nous indigner au plus haut point. Malheureusement, le décadent consensus social fait qu'on accepte toutes ces énormités comme banales et normales.

Il faut saluer ici l'enseignement officiel de l'Église catholique qui rame à contre-courant envers et contre tous et qui interdit toutes ces pirouettes d'une procréation postmoderne de plus en plus désaxée. Cela n'est surtout pas le plan de Dieu.

La conception d'un bébé et le développement du fœtus ne doivent pas se faire de n'importe quelle manière. La transmission de la vie doit uniquement se faire dans l'union intime d'un homme et d'une femme où l'amour humain dans toute sa pureté occupe la première place. Au lieu de recourir aux services d'une mère porteuse, les parents ne devraient-ils pas plutôt opter pour l'adoption ? Et au lieu d'encourager les femmes à avorter (30000 par année au Québec et 100000 au Canada) notre société ne devrait-elle pas protéger l'enfant à naître afin de le donner en adoption ? Pour ce faire, nos autorités pourraient très bien aider et subventionner les organismes qui ont comme mission de venir en aide aux femmes enceintes qui ne veulent pas garder leur bébé en leur donnant le soutien psychologique et financier pour mener à terme leur grossesse.

Malheureusement, ce discours n'a plus tellement la cote aujourd'hui dans notre société qui se vante d'être très avancée. Voilà pourquoi notre monde sombre de plus en plus dans le nihilisme, le chaos et la barbarie.

Espérons que notre clergé québécois aura le courage de se foutre de la rectitude politique et d'aborder ponctuellement ces sujets dits tabous dans les homélies dominicales.

L'heure est grave ! C'est une question de VIE !

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Québec Solidaire demande que le drapeau « gay» soit élevé au-dessus du parlement québécois

Sur le site du Journal de Montréal du 11 février 2014 :

(Photo :  twiga269 ॐ FEMEN sur flickr.com, licence creative commons)

 

 

Québec solidaire demandera aux députés de l’Assemblée nationale cet après-midi d’ordonner que le drapeau arc-en-ciel soit hissé sur l’une des tours du Parlement jusqu’à la fin des Jeux olympiques de Sotchi.

Il faut aller lire les commentaires des lecteurs pour constater combien les Québécois en ont marre de ces folies...

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Très bonnes réflexions du docteur en droit Louis-Léon Christians sur l'euthanasie des enfants en Belgique

Sur le site de belgicatho.hautefort.com du 10 février 2014

(On « donnera » possiblement dès cette semaine, le « choix » aux enfants d'être euthanasié en Belgique. À eux d'y réfléchir, en regardant dans les yeux ceux qui les entourent, pour savoir ce qu'ils en pensent...)

(Photo : D. Sharon Pruitt sur flickr.com, licence creative commons)

 

(...)Face à un choix « offert», une obligation est posée: celle de prendre une décision. Chaque enfant ne fera pas choix de la mort, mais chaque enfant sera confronté à ce choix. Jamais plus la vie ne sera acquise, malgré la souffrance ou son atténuement. Chaque jour deviendra hypothétique, suspendu à un acte de choix, à prendre ou ne pas prendre. Comment échanger encore un regard sans que la loi ne vienne rappeler qu’un «autre choix» est possible ? On a évoqué les enjeux économiques de telles décisions. L’avenir sera juge. Mais plus encore c’est la façon dont l’enfant va s’imaginer dans les yeux d’autrui qui va devenir une charge nouvelle de sa vie si difficile déjà. Il est mûr a-t-on proclamé. Il suffit d’un accord des parents. A-t-on oublié que le Parlement a adopté il y a peu une loi sur l’abus de vulnérabilité qui permet de «protéger» les victimes de déstabilisation psychologique, mêmes majeures ? A-t-on oublié la formule historique de Lacordaire: «Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit».

Ni la réalité de la souffrance, ni la dignité médicale ne sauraient être transformées par une loi. En revanche, la vie morale de l’ensemble des enfants hospitalisés serait confrontée à une nouvelle obligation: celle de choisir, à chaque seconde. (...)

Rappelons que l'euthanasie des enfants en Belgique sera permise si le vote est favorable, dès cette semaine. Sur le site du journal Le Devoir du 11 février 2014 :

L’euthanasie, légale en Belgique pour les adultes depuis 2002, deviendra également possible pour les enfants atteints d’une maladie incurable après un vote prévu jeudi des députés et malgré l’opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique belge.

(...)

La Belgique, deviendra le deuxième pays, après les Pays-Bas, à l’autoriser pour les mineurs. Mais, à la différence de la loi néerlandaise, qui prévoit que l’enfant doive avoir au moins 12 ans, le législateur belge n’a pas fixé d’âge minimum.

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42 malades mentaux euthanasiés en Hollande en 2013...

Sur le blog de Jeanne Smits du 11 février 2014 :

(Le Dr Adolf Wahlmann et son assistant Karl Willig, pratiquant l'euthanasie des malades mentaux à la demande du gouvernement allemand dans les années 1940...)

(Photo : Troy A. Peters, sans copyright)

42 personnes souffrant de maladies psychiatriques ont été euthanasiées l'an dernier aux Pays-Bas, selon un chiffre officiel révélé aujourd'hui par le ministre de la Santé néerlandais, Edith Schippers, (...)

C'est un chiffre en très nette augmentation puisqu'en 2011, 13 patients psychiatriques ont été euthanasiées, en en 2012, 14. Si le chiffre a ainsi triplé d'une année sur l'autre, c'est sans doute, selon le ministre, que les médecins sont davantage disposés à pratiquer l'euthanasie dans ce contexte d'absence de maladie mais de souffrances jugées « insurmontables ».

Rappelons que la pratique consiste à demander l'avis d'un médecin et si l'avis est défavorable, de le demander à un autre, jusqu'à ce que l'on trouve un médecin favorable à l'euthanasie du patient.

Une souffrance « insurmontable » est un état de vie jugé trop pénible par un médecin qui ne voudrait pas être à la place du patient, alors qu'il ne l'est pas...

Habituellement, on finit toujours par en trouver un...

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Mgr Lépine lance un appel à la conscience des citoyens et députés sur le projet de loi 52 (euthanasie)

Sur le site du diocese de Montréal du 10 février 2014 :

(Photo de Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal par Peter Potrowl sur wikimedia.orglicence creative commons)

 

 

 

(...)Nous sommes appelés à faire le choix inconditionnel du respect de la vie jusqu'à la mort naturelle. L'être humain est constitué pour respecter et servir la vie en toute situation de fragilité. Il ne peut se mettre à causer la mort de personnes innocentes - si encadrée soit la décision - sans blesser en lui-même la conscience de sa propre dignité.

Donner la mort à une personne humaine innocente, c'est aussi se donner la mort à soi-même...


† Christian Lépine
Archevêque de Montréal

Rappelons qu'il a également demandé que ce 11février soit une journée de prières et jeûne pour que ce projet de loi ne soit pas adopté.

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Non au financement public de l'avortement au Québec

Montréal, ce _________ 2014

Monsieur Nicolas Marceau 
Ministre des Finances
12, rue Saint-Louis, 1er étage Québec (Québec)
G1R 5L3 

Monsieur le Ministre,

Je m’oppose au financement des avortements par la RAMQ. Comme celle-ci est en principe un organisme promoteur de vie et que la grossesse n’est pas une maladie, je refuse d’être complice de cette mise-à-mort d’êtres humains innocents et sans défense en y contribuant par mes impôts.

Saviez-vous que les contribuables du Québec déboursent au moins 26 millions de dollars annuellement pour seule l’intervention chirurgicale de l’avortement ? Cette facture salée ne comprend pas les coûts reliés à l’avortement dus aux complications telles les perforations, l’hémorragie utérine, la maladie inflammatoire pelvienne, la septicémie, le syndrome de stress post-traumatique, le suicide, l’infertilité et le cancer du sein. Tous ces coûts indirects peuvent facilement faire grimper à des centaines de millions de dollars le coût annuel de l’avortement !

Pour 26 millions de dollars par année, le Québec pourrait engager 138 médecins de famille ou 360 infirmières pour pallier au manque de personnel dans le système de santé. Ou bien cet argent pourrait fournir de la thérapie pour 328 enfants autistes de plus par année. Tous ces moyens de dépenser l’argent des contribuables représenteraient de véritables dépenses pour la santé …au lieu de tuer des bébés.

Je vous demande donc de cesser de financer l’avortement avec l’argent public.

Aussi, je profite de cette lettre pour vous annoncer que je m’associe de plein cœur avec la campagne contre le financement public de l’avortement lancée ce 17 février à Montréal (Vous pouvez trouver tous les détails sur cette campagne au WWW.CQV.QC.CA).

En vous remerciant de votre attention,

 

______________________

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Lancement de la campagne 2014 de définancement de l'avortement -- le 17 février 2014

Lundi le 17 février, date qui coïncide avec le début de la saison des impôts, Campagne Québec-Vie lancera sa campagne pour le définancement de l’avortement au Québec. Nous tiendrons une conférence de presse à l’extérieur du CSSS Jeanne-Mance sur la rue Sanguinet à Montréal (photo à gauche), lieu où sont pratiqués des avortements tardifs.

Moi-même et d’autres activistes de Campagne Québec-Vie serons sur les lieux pour déclarer que nous ne voulons plus, par nos impôts, nous rendre complices de meutre. La grossesse n’étant pas une maladie et des spécialistes en la matière ayant maintes fois déclaré que la santé physique de la femme n’exige jamais l’avortement direct, nous allons exprimer notre désaccord avec la politique courante de financement public de l’avortement sur demande. Le bar ouvert, c’est fini !

À la suite de cette conférence de presse, nous espérons que tous nos membres, et vous les premiers, feront connaître leur opinion à nos élus. Vous trouverez ci-joint un modèle de lettre que vous pourrez utiliser pour écrire au ministre des Finances du Québec déclarant que vous êtes tanné de payer pour les crimes des autres et demandant qu’il abolisse, dès maintenant, le financement public de l’avortement.

Notre campagne se clôturera avec plusieurs mini-manifs, le jeudi 10 avril à 12h00, devant divers bureau de députés provinciaux sur l’île de Montréal et dans le reste du Québec.

Nous avons besoin de chefs d’équipe pour organiser ces « mini-manifs ». Si vous êtes intéressé, appelez-nous dès maintenant aux coordonnées indiquées au haut de cette page.

J’espère vous voir participer en grand nombre à une manifestation. Mais vous pouvez tous envoyer un message clair à votre député par téléphone, par courriel ou même par une bonne vieille lettre livrée par un facteur : « Oui à la vie, non au gaspillage des fonds publics, non au financement public de l’avortement ! »

Vote décisif sur l’euthanasie à l’Assemblée nationale

Cette lettre est datée du 31 janvier, mais vous la recevrez probablement autour du 11 février, date à laquelle le vote pour la loi 52 est prévu.

Les miracles sont toujours possibles, mais il en faudrait un pour que l’Assemblée nationale rejette ce projet de loi. Rappelons qu’un nombre surprenant de députés libéraux ont voté « contre » lors du vote initial. Malheureusement, selon le journal La Presse, Philipe Couillard, chef du Parti libéral, voterait en faveur du projet de loi, dans son état final, ayant été « rassuré », au dire de La Presse, par les amendements inclus au cours des discussions.

Ne nous laissons pas leurrer : aucun amendement significatif n’a été apporté à ce projet scandaleux. Cette loi constitue un coup de bélier défonçant les portes qui jadis empêchaient l’accès à l’euthanasie dans nos hôpitaux.

Avec l’aval irresponsable de Couillard à cette loi criminelle, les autres députés libéraux se sentiront maintenant très mal à l’aise de s’opposer à leur chef. Par conséquent, la semaine nationale pour la prévention du suicide (du 2 au 8 février) se terminera probablement par un vote à l’Assemblée nationale en faveur du suicide dans nos hôpitaux !

Comme vous allez le voir dans notre bulletin, les évêques du Québec n’ont pas baissé les bras : Mgr. Fournier, président de l’Assemblée des évêques du Québec, a lancé un appel clair contre ce projet de loi, et nous a invités à prier le 11 février, jour du vote et journée internationale des malades.

Pour ce qui est de la prochaine bataille, elle sera très probablement de nature juridique : la province de Québec outrepasse sa compétence lorsque sa législation s’oppose frontalement à des dispositions du Code criminel canadien, en particulier celles contre le meutre par euthanasie. Cette bataille juridique, qui se prépare depuis déjà un certain temps, sera cruciale.

Pour la Vie,

Georges Buscemi, Président

P.S. Spécialement ce mois-ci, merci de prier et de donner pour que nous puissions mener à bien notre campagne contre le financement public de l’avortement !

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Le « Parrain du Hipsterdom », Gavin McInnes : « Le féminisme rend les femmes malheureuses »

Article original sur le Daily Caller. Traduit par Campagne Québec-Vie.


Gavin McInnes, source.

Gavin McInnes, co-fondateur de Vice et souvent considéré comme « le Parrain du Hipsterdom », a donné un coup de pied dans un nid de frelons en suggérant que le féminisme moderne a fait du tort aux femmes.

« Nous avons tellement dévalorisé la maternité et la vie domestique que les femmes sont obligées de faire semblant d'être des hommes. Elles feignent cette dureté. Elles sont malheureuses », a déclaré McInnes, en partie lors d'un échange passionné et agrémenté de jurons, lors d’une table ronde de l’émission HuffPost Live.

À cause de ces réflexions, McInnes a écopé d’une forte riposte pendant le débat, et dans les médias et réseaux sociaux.

Toutefois, interviewé par The Daily Caller, le fondateur de Street Carnage a expliqué qu'il n'a aucun regret de ce qu'il a dit, et que ses commentaires étaient en fait très pro-femme.

« Je pense que la chose la plus intéressante de cette histoire, c’est qu’elle ait suscité autant de controverse. Je considère mes commentaires assez banals et quand je les lis dans leur contexte, je ne regrette rien », a-t-il dit. « Chaque fois que je vois mes paroles citées, je fais "yé! " »

« L’étude que je citais était partout dans les nouvelles il y a un an - Lou Dobbs la couvrait sur CNN - cela n’a pas semblé soulever autant de polémique quand elle est sortie, et je n'ai fait que citer cette étude et dire que beaucoup de femmes qui travaillent seraient plus heureuses à la maison. Où est le problème? » a-t-il demandé.

McInnes a déclaré que la véritable raison pour laquelle ses commentaires ont déclenché une telle tempête, c’est qu’au « plus profond d’elles-mêmes » les femmes réalisent que ce qu'il a dit est vrai.

« Je pense que beaucoup de femmes brisent le “plafond de verre” et atteignent le même niveau que les hommes et elles disent : “attendez une minute, je croyais que vous, les gars, vous preniez un cognac et alliez dans les clubs de danseuses, mais vous passez en revue les notes de frais?” Et elles voient, dans leur petite ville, leurs amis qui ont 3 enfants aller à la pratique de football et elles pensent : “Ça a l'air plutôt cool, en fait.” »

« Alors, je pense qu'elles savent toutes que je suis dans le vrai et c'est ce qui les fait paniquer. Je n'ai fait qu’indiquer l'éléphant dans la pièce [le sujet tabou], mais, comme je l'ai dit très clairement dans cette interview – ce qui m'a fait sortir de mes gonds, aussi –, je ne dis pas que les femmes ne devraient pas être sur le marché du travail. Si vous devez y être, par tous les moyens soyez-y, et quand je travaille avec une femme qualifiée qui est motivée, quelqu’un comme Barbara Corcoran, j’adore ça, parce qu’on mène le projet à bien. », a-t-il dit.

Il a déclaré que dans l'ensemble ses paroles ont été interprétées à tort comme étant anti-femme, alors qu'en fait, il croit que ses observations sont valorisantes.

« Je vois beaucoup de femmes sans enfants, dans la quarantaine, qui sont malheureuses; et je vois aussi beaucoup de femmes après qu'elles aient eu des enfants, disant : “Mais qu’est-ce que je foutais? Pourquoi est-ce que je travaillais aux relations publiques dans le monde de la mode? Je faisais des plans de sièges pour un défilé de mode décidant que telle personne s’assiéra dans tel fauteuil. Maintenant, je façonne la vie humaine” », a-t-il expliqué.

« Et il y a une autre chose peut-être je n'ai pas réussi à faire valoir, je vois la femme au foyer comme ayant une vocation de loin supérieure à la mienne, et à celle de la plupart des gens », a poursuivi McInnes. « Voici ce que je veux dire : je fais des publicités, des vidéos drôles et des émissions de télévision ou autres, des projets de films que les gens vont regarder pendant dix minutes et dont ils vont dire “hé” et se concentrer sur leur journée. Je fais essentiellement... des bandes dessinées. Vous feuilletez et vous avez terminé. Ma femme, elle, crée la vie de son vagin et ensuite – car ce n'est que le début – elle façonne cette vie humaine. »

McInnes a expliqué combien la journée de sa femme est beaucoup plus satisfaisante – fabriquer des souvenirs avec leurs enfants – que la sienne, travailler sur une « putain » de publicité pour fromage.

« Qui change davantage le monde? » a-t-il demandé.

Au sujet de sa vie à la maison, McInnes a déclaré que la sienne est celle d’une « famille traditionnelle » vivant à New York, « une exagération de l'utopie libérale ».

« Je décris toujours New York comme un énorme cimetière d’ovaires », a-t-il dit. « Toutes ces femmes malheureuses, et je parle d'environ 100% de mes amies qui attendent trop longtemps et le regrettent; et je ne dis pas que vous devez avoir des bébés et que vous devez absolument rester dans la cuisine et que vous ne pouvez pas avoir de vie. Personne ne dit cela. Ce serait tout à fait déraisonnable de le dire. Ce serait fasciste, communiste de forcer à le faire. Tout ce que je dis, c'est : pourquoi est-ce que vous dévalorisez un tel miracle? »

McInnes a expliqué que ses enfants – âgés de 9 mois, 5 ans, et 7 ans – lui ont fait croire en Dieu et devenir pro-vie.

« Cela m'a rendu religieux. J'ai été athée la plus grande partie de ma vie et maintenant je suis un pieux catholique, en raison du miracle de la vie. Et je suis pro-vie », a-t-il dit, notant qu'il avait eu l'habitude d'être pro-choix et qu’il est devenu pro-vie avec la naissance de son premier enfant.

« L’avortement est cool parmi mes pairs », a-t-il poursuivi. « C'est considéré comme valorisant, et ils font des blagues à ce sujet. Certains de mes meilleurs amis disent, “je reconnais que c'est un meurtre et je suis pro-choix”. C'est le monde dans lequel je vis. »

Il a rappelé une fête récente, à laquelle il participait, où se trouvait une femme enceinte; elle avait l'intention d'avoir un avortement la semaine suivante, et elle avait consommé des champignons hallucinogènes « et tout le monde riait de cela. Voilà mon univers. »

Selon McInnes, d’après son expérience personnelle, les femmes qui ont eu des enfants sont nettement moins susceptibles d'avoir un avortement.

« Je pense qu'une fois que les femmes font l’expérience de la maternité, elles changent d'avis assez rapidement – et c'est mon expérience personnelle, vous savez, je ne peux pas parler pour tout le monde. Mais je suis probablement en train de m’enfoncer encore plus dans la merde », a déclaré McInnes.

« Je suis malade d’entendre des femmes qui n'ont pas enfanté, en parler avec mépris », a-t-il ajouté.

D'un autre côté, McInnes a dit que les hommes sont devenus moins masculins, ironiquement, comme un moyen d'obtenir plus de femmes.

« Je pense que les hommes sont en train de devenir des “mâles bêta” parce que les féministes leur ont dit de l’être, mais vous remarquerez que les féministes ne baisent pas ces gars-là », a-t-il dit. « Je pense qu'ils font cela et sont soumis... parce qu'ils essaient de coucher. »

« Si les femmes disaient que les hommes qui s'habillent en costumes de clown sont chauds et cool, alors ils se colleraient un fichu nez rouge. »

McInnes a poursuivi en disant qu'il voit la pression anti-masculinité comme intrinsèquement anti-capitaliste.

« Il y a réellement, de façon latente, un esprit anti-entrepreneurial qui se répand en Amérique en ce moment avec la gauche et je ne vois pas cela comme ennuyeux ou démodé. Je vois cela comme un virus, car, finalement, c’est anti-américain. »

« L'Amérique est unique : elle a été construite avec détermination par des entrepreneurs, et quand ce qui ressemble juste à une bande de fillettes, des mâles bêta et des femmes, se mettent à râler contre moi simplement parce je défends les familles traditionnelles, ce n'est pas une affaire sans importance », a-t-il dit. « Je pense que c'est un véritable anti-américanisme latent qui, comme un virus, est très petit au début et peut vraiment nous faire du mal », a-t-il expliqué, ajoutant que les entrepreneurs doivent être considérés comme des héros.

Il a continué en déplorant la tendance actuelle dans les comédies de situation présentées par les médias, où le père figure l'idiot de la famille.

« Cela fait rire, OK, mais nous devons tous nous contrôler et nous demander : “Pourquoi pas du respect, pour changer?” Nous vénérons les mères célibataires et les trafiquants de drogue comme Jay Z. Que diriez-vous de vénérer les gens qui mettent la nourriture sur la table? De même, cette émission HuffPost Live : nous sommes là, assis, en train de cracher sur les hommes machos tout en utilisant le microphone qu'ils ont inventé et l'infrastructure qu'ils ont créée. Arianna Huffington est seulement riche en raison de son entrepreneur de mari. »

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La vie réelle des hommes « gais »

par Austin Ruse, original sur Crisis magazine, traduit par Campagne Québec-Vie avec permission.

Ne pas se soucier de ce qui arrive aux hommes gais, c'est comme ne pas se soucier des viols en prison. Les prisonniers sont aussi nos frères, ainsi que les hommes gais. Nous devons profondément nous soucier des violences sexuelles que subissent nos frères en prison et nous devons nous soucier profondément de la vie menée par nos frères homosexuels.

Le viol en prison semble un monde lointain pour nous, un sujet auquel nous essayons de ne pas penser, mais il est endémique, déshumanisant et mortellement dangereux. De la même manière, nous détournons notre regard de la vie menée par les hommes gais. Ignorer la vie des homosexuels masculins est certainement ce que les paladins du mouvement gay veulent que nous fassions. Mais si davantage d’entre nous jetions un coup d'œil derrière la-blanche-palissade-de-l’homosexualité que ceux-ci ont dressée à destination du grand public, le soutien que reçoit ce mouvement dépérirait et mourrait probablement.

Je n'assimile pas les rapports sexuels entre hommes gais aux viols en prison. Je dessine le parallèle tout simplement pour comparer la façon dont nous regardons de loin certaines choses et agissons comme si les sujets de ces actes n’étaient pas une partie d’entre nous, une partie de la société, une partie de la famille humaine. L'homosexuel masculin actif et le prisonnier sont nos frères et nous devons nous préoccuper des deux. Or, tout à fait délibérément, nous détournons les yeux de ces deux réalités.

Mais nous avons le devoir de regarder, d'autant plus qu'on nous demande de considérer que l'homosexualité est comparable à l'hétérosexualité, que le mariage de même sexe et le mariage de sexe opposé sont pareils, que le sexe gai peut être conjugal.

Les arguments avancés par nos meilleurs défenseurs du mariage entre l'homme et la femme se concentrent presque exclusivement sur la définition du mariage et sur le droit des enfants à avoir une mère et un père, et ils disent explicitement que leurs arguments n'ont rien à voir avec la question sous-jacente de l'homosexualité. Leurs arguments sont très efficaces et je crois vraiment qu'ils font des convertis à la cause urgente du mariage. Mais dans ces arguments, nous perdons de vue la vie réelle des homosexuels masculins. C'est comme si nous ne nous souciions pas vraiment d’eux.

C'est un sujet difficile dont personne ne veut parler. Brian Brown, de l'Organisation nationale pour le mariage me dit que ces arguments ne sont pas efficaces lors des campagnes politiques actives, car ils peuvent se retourner contre ceux qui les utilisent. Toutefois, nous devrions nous montrer plus respectueux envers nos frères homosexuels en accordant plus d’attention à leur vie.

Récemment, je lisais l’excellent manuscrit d'un livre à paraître de Robert Reilly, collaborateur de longue date de Crisis Magazine, sur la façon dont le mouvement gai a progressé dans nos institutions et notre culture. Il y fait référence à un essai paru en 2006, écrit par un homme du nom de Ronald G. Lee, qui se décrit comme « un réfugié de l'asile d'aliénés homosexuels. »

Lee a vécu comme homosexuel déclaré et actif pendant trois décennies et ce qu'il décrit est non seulement insensé, mais aussi profondément navrant. On a menti à Lee avant qu’il sorte du placard. On lui a menti tout le temps qu'il a vécu le mode de vie gai. On lui a menti chaque jour. Quel était le mensonge? Que les hommes gais sont intéressés à des relations sexuelles monogames.

Lee décrit une librairie gaie à Austin, au Texas, appelée Lobo’s : si vous regardez par la vitrine, vous voyez des étagères pleines de livres, des livres gais certes, mais des livres. À l’arrière, derrière un rideau, se trouve une section sur la pornographie. Il n’y a jamais personne parmi les piles de livres, tout le monde est dans l'arrière-boutique. Il dit qu’une telle disposition est une parfaite illustration de ce grand mensonge qui voudrait faire croire que l'homosexualité active est normale et non menaçante pour toute personne hétérosexuelle regardant dans la vitrine. La réalité, cependant, c'est que tout le monde est dans l'arrière-boutique avec le porno. C’était la réalité de sa vie et c’est celle des hommes gais.

Lee voulait l’amour, l'amour homosexuel, bien sûr, mais un amour qui s’alignerait sur l'éthique sexuelle chrétienne, c'est-à-dire une liaison affective et sexuelle à vie. Toute sa vie il a cherché cela. Il a lu le livre influent paru en 1976, The Church and the Homosexual (L'Église et l'homosexuel), écrit par un prêtre catholique qui déclare que l'Église a mal interprété tous ces passages de la Bible condamnant l'homosexualité. Le livre prétend que les couples monogames de même sexe sont compatibles avec les enseignements de l'Église. Lee dit que le livre du Père John McNeill l’a « décidé à sortir du placard ». Le Père McNeill a écrit plus tard une autobiographie dans laquelle il explique qu'il a vécu une vie de débauche homosexuelle, très loin de toute notion d'éthique sexuelle chrétienne, gaie ou autre.

Et c'est la réalité que Lee a découverte quand il a commencé à chercher la monogamie homosexuelle. « Depuis vingt ans, je pensais qu'il y avait quelque chose qui n’allait pas chez moi », écrit Lee. « Des dizaines de gens bien intentionnés m'assuraient qu'il y avait un monde totalement différent d’hommes homosexuels là-bas, un monde que, pour une raison ou une autre, je n'ai jamais pu trouver, un monde d’homosexuels craignant Dieu, loyaux, croyant à la monogamie, et pratiquant la fidélité. »

Lee s’est procuré un ordinateur et il a continué vainement sa quête pour trouver la monogamie gaie. Il a rejoint un groupe Yahoo vaguement affilié à Dignity, une organisation « catholique » qui conforte les gais dans leur vie homosexuelle active. Un jeune homme a publié une note demandant si « l'un ou l’autre des abonnés attachait la moindre valeur à la monogamie ». Il a reçu « des dizaines de réponses, certaines d'entre elles tout à fait hostiles et dégradantes, et toutes sauf une, la mienne, lui disant de sortir et de s'envoyer en l'air parce que c’est tout ce que ça signifie être gai ».

Lee a souscrit un abonnement avec le serveur AOL et il a rédigé un profil où il se décrit lui-même « comme un catholique conservateur... qui aime la musique classique, le théâtre, les bons livres et les conversations scintillantes sur tout ce qui précède. » Il a dit qu'il voulait rencontrer d'autres homosexuels comme lui pour « l’amitié et la romance ». Quelques minutes plus tard, il a reçu la première réponse, qui était « Combien de centimètres? » Les réponses qui ont suivi étaient encore pires.

La réalité sordide que Lee a découverte pendant sa vie gaie, c'est que ce mode de vie est presque entièrement axé sur le sexe et sur beaucoup de celui-ci. Même les relations supposées stables, celles qu’on nous présente dans le New York Times, sont en grande partie des façades. Un homme gai m'a dit une fois qu'il vivait avec un partenaire depuis longtemps, mais qu’ils n'avaient plus jamais de rapports sexuels, juste de la masturbation devant porno, mais avec beaucoup d'action à l’extérieur du « couple ». Il m’a dit que c'est typique. Lee dit aussi la même chose, tout comme la recherche.

Dans son excellent manuscrit, The Gaying of America: How Rationalizing Homosexual Behavior Is Changing Everything (L’homosexualisation de l’Amérique : comment la rationalisation du comportement homosexuel est en train de tout changer), qui sera publié en mars prochain par Ignatius Press, Robert Reilly énonce les horribles chiffres. Gardez à l'esprit que même seulement de répéter ces chiffres vous ouvre à un torrent de vitriol. Vous verrez dans les inévitables commentaires ci-dessous que juste de les mentionner est considéré comme un discours haineux, des mensonges, des mythes semblables à celui de l'homme noir obsédé sexuellement. À part les invectives et les accusations dont les études et leurs auteurs ont été « discrédités », les chiffres sont inattaquables. Et ils sont extrêmement importants pour un jeune homme qui envisage de jeter un coup d’œil au-delà de la porte du placard.

Il s'agit de la porte qu’il est sur le point de franchir.

Reilly écrit : « On peut se demander jusqu’à quel point les relations sexuelles anales sont typiques du comportement homosexuel. Est-ce fondamentalement une caractéristique ou une anomalie? Certains prétendent que le comportement homosexuel ne signifie pas nécessairement que les couples d'hommes s'engagent dans des relations sexuelles anales. La réponse, cependant, c’est qu'elles prédominent ».

Reilly cite l’ouvrage du psychiatre Dr Jeffrey Santinover, Homosexuality and the Politics of Truth (L'homosexualité et la politique de la vérité) : « L'homosexuel typique (inutile de dire qu'il y a des exceptions) est un homme qui a de fréquents épisodes de rapports sexuels anaux avec d'autres hommes, souvent avec beaucoup d'hommes différents. Ces épisodes sont 13 fois plus fréquents que les relations sexuelles anales des hétérosexuels, avec 12 fois plus de partenaires différents que les hétérosexuels. »

Reilly va plus loin. « L’étude unique la plus rigoureuse – Multicenter AIDS Cohort Study [1987] – a recruté près de 5000 hommes homosexuels et a constaté “que ces hommes, en grande majorité (69 à 80 %), ont déclaré avoir eu plus de 50 partenaires sexuels dans leur vie, et plus de 80 % d’entre eux avaient eu des rapports anaux réceptifs avec au moins certains de leurs partenaires dans les deux années précédentes.’’ »

Ces relations ne sont conjugales à aucun égard, et c'est ce que Ronald Lee a constaté au cours de plusieurs décennies de longues recherches pour trouver le véritable amour, une relation qui puisse correspondre à l'éthique sexuelle chrétienne.

Des études montrent que les hommes gais ont des mœurs sexuelles remarquablement permissives. Dr Santinover cite une étude réalisée par deux chercheurs homosexuels qui ont trouvé que parmi « 156 couples étudiés, seuls sept ont maintenu la fidélité sexuelle ; parmi des centaines de couples qui avaient été ensemble pendant plus de cinq ans, aucun n'avait été capable de maintenir la fidélité sexuelle. » Ils ont remarqué : « C’est la règle dans les couples homosexuels masculins de s’attendre à des activités sexuelles en dehors du couple, tandis que c’est l’exception dans les couples hétérosexuels. »

Reilly cite une étude australienne datant de 1997 qui a montré que « seulement 15 % des hommes ont déclaré avoir eu moins de 11 partenaires sexuels à ce jour, tandis que sur l'autre extrémité du spectre 15 % (des répondants) a eu plus de 1000 partenaires sexuels. Un énorme 82 % avait eu plus de 50 partenaires et près de 50 % en avait eu plus de 100. » La recherche se poursuit, monotone.

Certains ont dit que les gais pratiquent la promiscuité parce qu'ils ont intériorisé l'homophobie, qu'ils ont été « contraints de chercher l'amour dans les bars mal éclairés, les bains publics et les parcs publics par peur du harcèlement de la part du grand public. » Lee répond : « Mais 35 années ont passé depuis les infâmes émeutes de Stonewall en 1969 à New York.... Pendant ce temps, les homosexuels ont taillé pour eux-mêmes des espaces publics dans chaque grande ville américaine, et dans beaucoup de villes mineures aussi. Ils ont eu la chance de créer ce qu'ils voulaient dans ces espaces, et qu'ont-ils créé? De nouveaux espaces pour la recherche de partenaires sexuels. »

Je vais donner à Ronald Lee le dernier mot, tiré de son magnifique essai.

Quand un jeune homme d’un groupe Yahoo reçoit toutes ces réponses hostiles à sa quête de monogamie, « il ne sait pas quoi en faire, car rien dans la propagande à laquelle il a été exposé avant de sortir ne l'a préparé à la réalité qui se trouve de l’autre côté de la porte du placard. Je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait lui dire, parce qu'à l'époque j'étais encore pris dans le mensonge moi-même. Maintenant, la solution semble évidente. Ce que j'aurais dû lui répondre, c’est : “On vous a menti. Demandez pardon à Dieu et revenez au Kansas aussi vite que vous le pouvez. Tante Em vous attend.” »

Note de la rédaction : Des émeutes ont éclaté au bar Stonewall Inn sur Christopher Street, dans Greenwich Village, à New York, en juin 1969. L'événement est considéré comme la naissance du mouvement des droits des homosexuels.

Les opinions exprimées par les auteurs et la rédaction ne sont pas nécessairement les vues de Sophia Institute, Holy Spirit College, ou Thomas More College of Liberal Arts.

Austin Ruse est président de C-FAM (Catholic Family & Human Rights Institute), un institut de recherche basé à New York et Washington DC qui s’intéresse particulièrement à la politique juridique et sociale internationale.

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