À l’occasion du décès du Pape François - Campagne Québec-Vie
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À l’occasion du décès du Pape François


Le pape François.

Campagne Québec-Vie invite ses lecteurs à prier pour le repos de l’âme du pape François, décédé à l’âge de 88 ans le 21 avril, jour du lundi de Pâques, après 12 ans de pontificat, afin que Dieu lui fasse miséricorde.

CQV vous invite également à prier pour que Dieu nous donne un saint pape sur le trône de Pierre.

Par la Coalition nationale pour la vie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shutterstock

C’est avec une considération solennelle que la Coalition nationale pour la vie a appris le décès du Pape François le matin du lundi de Pâques, le 21 avril. En tant que chef de l’Église catholique, le pape François était un défenseur mondial de la dignité humaine, défendant constamment le caractère sacré de la vie dans nombre de ses enseignements et de ses discours publics. Ses paroles et ses actes ont renforcé l’engagement de longue date de l’Église catholique en faveur de la défense de la vie, de la conception à la mort naturelle.

Il y a quelques mois seulement, dans son discours du Nouvel An, le pape François a réaffirmé le « ferme engagement » des disciples du Christ à « respecter la dignité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, afin que chacun puisse chérir sa propre vie et que tous puissent regarder l’avenir avec espérance ».

Tout au long de son pontificat, le pape François s’est fermement prononcé contre l’avortement, qu’il a qualifié de « péché grave », de « crime », de « mal absolu », de « véritable meurtre », d’« homicide » et de « défaite tragique ». Il a comparé les avorteurs à des « tueurs à gages » et à la « mafia ». Dans le même temps, il a mis l’accent sur « l’accompagnement pastoral » et la « miséricorde » pour les pécheurs et les marginaux, y compris pour les mères qui ont avorté.

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Il a réaffirmé la dignité inviolable des enfants à naître, déclarant qu’« il n’est pas licite d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème », et il a constamment encouragé les personnes engagées dans l’action pro-vie. Il s’est également fermement opposé au suicide médicalement assisté, mettant en garde contre une « culture du jetable » qui ne tient pas compte de la valeur des personnes âgées, des malades et des handicapés. Ses encycliques et ses déclarations publiques reflètent une éthique cohérente de la vie, défiant les nations qui dévalorisent la vie humaine au nom de l’« autonomie » ou de la « commodité ».

Dans le même temps, le pape François a envoyé des signaux confus quant à sa position sur la gravité de l’avortement par les honneurs dont il a comblé Emma Bonino, avorteuse clandestine italienne qui est entrée en politique et a fait campagne avec succès pour la légalisation de l’avortement dans les années 1970. Bonino a cofondé le Centre d’information sur la stérilisation et l’avortement et a admis avoir commis plus de 10 000 avortements illégaux à l’aide d’un appareil de fortune actionné par une pompe à vélo. En 2016, François l’a qualifiée de « grande oubliée » d’Italie et l’a reçue en audience privée la même année. En 2022, il a déclaré : « J’ai un grand respect pour Emma Bonino ». En 2024, le pape rendit personnellement visite à Emma Bonino à son domicile après son retour de l’hôpital, lui apportant des chocolats et des roses. Selon Mme Bonino, François l’a qualifiée d’exemple de « liberté et de résistance ».

Le pontificat du pape François a également donné lieu à d’autres controverses, notamment en ce qui concerne son approche nouvelle de certaines questions morales et doctrinales qui ont longtemps été considérées comme réglées dans la tradition catholique, y compris son approche de la Sainte Communion pour ceux qui vivent dans l’adultère, des bénédictions pour les homosexuels qui se présentent comme étant en « couple », et sa conception de la place du christianisme parmi les autres religions. Les positions doctrinales et les pratiques pastorales qu’il a avancées et qui, parfois, ont été perçues comme étant en désaccord avec l’enseignement catholique pérenne antérieur, ont malheureusement entraîné une grande confusion et même des divisions au sein de l’Église.

L’engagement du pape François en faveur des enfants à naître, des personnes vulnérables et des marginaux restera dans les mémoires comme l’un des aspects déterminants de son pontificat. Même au milieu des disputes théologiques et pastorales, sa voix est restée ferme pour défendre le droit fondamental à la vie.

Nous prions pour que le prochain chef de l’Église catholique s’appuie sur ce que le pape François a affirmé [de bon] au sujet de la dignité de toute vie humaine — en offrant une direction claire, courageuse et inébranlable dans la défense des plus vulnérables d’entre nous.



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