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«J'étais une éducatrice en CPE heureuse...», ou comment Mme Marois poursuit le plan de scolarisation précoce des enfants

Sur le site du journal Le Devoir du 11 avril 2013, une gardienne qui s'étonne devant la désaffection de la ministre Marois, la créatrice du système de garderie, passée à l'étape suivante, la maternelle pour les 4 ans :

 

(...)J’étais une éducatrice en CPE heureuse. Confiante par rapport au gouvernement de madame la première ministre Pauline Marois. Je suis dévastée. Je ne comprends pas qu’elle abandonne ses enfants. Je ne comprends pas qu’elle oublie comment les CPE rapportent à son peuple. Pourquoi, nous a-t-elle menti ? Pourquoi, ne tient-elle pas ses promesses ? Comment une première ministre qui veut faire un pays est-elle devenue si obsédée par le déficit zéro qu’elle en renie ses engagements ? Peut-on sacrifier les CPE pour l’atteindre au plus vite ? Je croyais que ce gouvernement nous considérait comme des professionnelles, je croyais que ce gouvernement nous respectait.
 
Les coupes annoncées dans les CPE pour juillet 2013 constituent un manque de respect envers les enfants, les familles, les éducatrices, les gestionnaires, etc. Comment pouvons-nous être solidaires avec un gouvernement qui nous méprise ?
 
 
Renée Lemyre - Éducatrice au CPE populaire Saint-Michel, établissement des Caracoles, Montréal
 

Il faut d'abord expliciter tous les avantages de la maternelle pour les milieux défavorisés. Dès lors, pourquoi les autres parents ne voudraient-ils pas donner ce qu'il y a de meilleur pour leurs enfants, soit la maternelle le plus tôt possible? D'autant  que les coupes dans les garderies ne font que commencer...

 

L'exemple de la France est frappant, on peut lire sur le site du journal Libération du 15 janvier 2013:

 

Maternelle dès 2 ans : priorité aux zones défavorisées
 
Le ministère de l'Éducation a publié ce matin une circulaire pour renforcer l'accueil des tout-petits à l'école et «favoriser la réussite scolaire»
 
Promesse de campagne numéro 37 du candidat François Hollande, la relance de la scolarisation des enfants de moins de trois ans est en marche. Le ministre de l’Éducation Vincent Peillon a publié ce mardi une circulaire sur le sujet (voir ci-dessous). Objectif : tripler le nombre de tout-petits dans les écoles maternelles des zones défavorisées d’ici à 2017. 3 000 postes seront créés à cet effet, afin de «favoriser la réussite» des enfants dont «la famille est éloignée de la culture scolaire».
 
(...)
La circulaire souligne que la scolarisation précoce est «un moyen efficace de favoriser (la) réussite scolaire (du jeune enfant) en particulier lorsque, pour des raisons sociales, culturelles ou linguistiques, sa famille est éloignée de la culture scolaire». Françoise Cartron précise : «Tout ce que peut apporter l'école en bain de culture et de langage, c’est la première marche vers l'égalité. On parle beaucoup des problèmes d’apprentissage de la lecture. Or, ce n’est possible que si l’enfant a une palette de mots suffisante.» Et la sénatrice socialiste d’appuyer : «Un enfant qui entre à l'école à moins de trois ans redouble deux fois moins jusqu’au CM2.»
 

Il est important que l'enfant reçoive l'apport d'une culture qu'il n'aurait pas nécessairement reçue à la maison. Un exemple tiré de La Presse du 11 avril 2013:

 

(Un des livres jeunesse destinés à éduquer nos enfants par l'entremise des «sacres», mots « québécois »...)

 

 

C'est ce qu'a constaté une mère de famille, orthopédagogue dans une école de la Rive-Sud, en empruntant à la bibliothèque municipale un livre de la collection Castor Benjamin, de la maison d'édition française Flammarion.

Dans l'histoire La rivière sans retour, un castor s'exclame «tabernacle» en voulant aider Nitou l'indien, le personnage principal, qui est à la dérive sur son canot. L'auteur définit l'expression en bas de page, écrivant qu'il s'agit d'un «mot québécois signifiant l'étonnement».

(...)

Dans son travail auprès des élèves, l'orthopédagogue utilise régulièrement des livres jeunesse. Ce n'est pas le premier exemple du genre. Il arrive souvent que les auteurs utilisent des mots et un langage inappropriés pour un jeune public, note Mme Montreuil.

«Ça arrive plus fréquemment qu'on ne le pense que des histoires comme ça sont publiées. Les éditeurs semblent parfois manquer de jugement», dit-elle.(...)

Sans parler du manque de jugement des institutions scolaires qui cautionnent de tels livres pour développer la « culture » scolaire de nos enfants. Pour ces gouvernements socialistes, plus tôt on extirpe l'enfant de l'influence parentale, plus tôt on pourra les endoctriner pour en faire des citoyens malléables à souhait.

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