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Le marxisme culturel est au coeur de notre désintégration morale

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Par Austin Ruse pour Crisis Magazine - traduit par Campagne Québec-Vie

Je croyais que Jennifer Roback Morse était arrivée au véritable cœur de ce problème lorsqu’elle avait retourné la question de la désintégration morale en mettant l’accent sur les victimes de la Révolution sexuelle. Son opinion, sans aucun doute correcte, stipulait que le «mariage» prétendu gai n’aurait pas commencé avec les gais; la Révolution sexuelle aurait plutôt préparé le terrain au tout début des années 60.

Dans The Devil’s Pleasure Palace (publié par Encounter Books), Michael Walsh explique qu’il y a quelque chose d’encore plus fondamental au cœur de ce problème, et la Révolution sexuelle n’en fait seulement que partie. Ce qui se trouve au cœur du problème, c’est le marxisme culturel, la théorie critique et l’institut qui les a engendrés, l’institut de la recherche sociale, généralement connu sous le nom de l’école Frankfurt.

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Vous les connaissez davantage que ce que vous croyez. En fait, leurs idées courent non seulement à travers toute la société mais aussi dans vos propres veines, que vous vous en rendiez compte ou non.

Considérons le premier psychiatre, William Reich, l’homme qui a immortalisé le terme «révolution sexuelle» dans un livre du même nom. Reich était un cinglé de premier ordre. Éventuellement, même ses collègues freudiens ont commencé à l’éviter comme la peste. Tous ses livres ont dû être publiés à titre confidentiel. Reich était tout simplement un détraqué sexuel et très probablement un fou. Même sa photo sur Wikipédia le fait ressembler à un masturbateur invétéré. Il massait ses patients alors que ces derniers étaient complètement nus et a promu la contraception, l’avortement et le divorce en plein cœur de la Vienne catholique des années 1920.

Reich voulait réconcilier la psychanalyse avec le marxisme et croyait que le marxisme économique allait s’effondrer à cause de la sexualité réprimée du prolétariat.

Reich était un membre payé de l’école de Frankfurt et s’est éventuellement frayé un chemin aux États-Unis, endroit où il a inventé une machine à orgasmes, plus tard ridiculisée en «orgasmitron» par un autre détraqué sexuel, Woody Allen, dans son film Sleeper. Reich est mort quelques temps plus tard en prison après avoir dupé plusieurs personnes en les incitant à acheter sa machine hilarante.  L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a fait brûler plusieurs tonnes de ses livres.

Selon Michael Walsh, Reich était l’un des membres les plus influents de l’école Frankfurt. Mais à quel point était-il influent? Lors des émeutes étudiantes à Paris et à Berlin en 1968, les étudiants jetaient aux policiers des copies de son livre The Mass Psychology of Fascism (« La psychologie de masse du fascisme). Ils ont gribouillé son nom sur des murs. Mais, au-delà de tout cela, la «révolution sexuelle» qu’il a théorisée est devenue la devise commune, la lingua franca de notre ère.

Les Marxistes culturels de l’école Frankfurt ont cru que le marxisme économique échouerait à cause de la résistance de la classe ouvrière. Ils ont cru que le marxisme ne pourrait être pleinement réalisé qu’en sapant toutes les autres institutions, sans exceptions. Ils ont alors entrepris ce qu’ils ont appelé la grande marche contre les institutions. Qui aurait cru quelques années plus tôt que les Scouts deviendraient gais? L’école de Frankfurt l’aurait deviné. 

La théorie critique est centrale dans leur plan. De façon très probable, que vous le sachiez ou non, c’est ce que vous avez appris au collège et probablement même au secondaire. Ceci vous semblera familier, aussi familier que les banalités que vous entendez de la part des étudiants de l’Université du Missouri. La théorie critique recherche une transformation sociale à travers l’émancipation de toutes les formes d’esclavage. Ici, les esclavagistes se trouvent être l’Église, la famille et le marché libre.

Quand vous entendez quelqu’un parler en mal de l’Histoire américaine, c’est de la théorie critique. Les plaintes incessantes contre les Croisades? Théorie critique. La famille patriarcale, la culture du viol, le multiculturalisme, la justesse politique, les codes dans les discours : tout cela relève de la théorie critique. L’idée est de tout vous faire remettre en question, et dans ces questionnements, les institutions tombent une à une.

Vous pouvez même entendre de la théorie critique de la bouche de notre président, quand il se moque des Chrétiens orthodoxes; cela ne vient pas de son supposé amour pour l’islam, mais bien de son entraînement dans la théorie critique et le marxisme culturel, deux éléments qui lui ont été transmis par l’amertume de son propre père, par le mentor communiste Frank Marshall Davis, par ses professeurs et par Saul Alinsky. Obama est réellement la personne la plus radicale à n’avoir jamais occupé la Maison Blanche, car il désire démolir les institutions qui ont bâti et protégé notre pays.

Vous n’entendrez peut-être jamais parler d’eux: Max Horkheimer et Theodor Adorno, qui étaient inspirés par Antonio Gramsci. Vous connaissez peut-être certains de ces noms : Herbert Marcuse et Eric Fromm. Ils étaient des hommes méchants qui détestaient la civilisation occidentale. La plupart ont apporté leur poison aux États-Unis durant la Deuxième Guerre mondiale, ou peu de temps après.

Il est stupéfiant de penser que cet institut ouvertement marxiste, fondé pour éliminer la Civilisation occidentale, ait été invité à déplacer ses opérations à l’Université de Columbia en 1935. De cette perche élevée, ces hommes ont commencé à faire tomber goutte à goutte leur poison dans la culture américaine.

Michael Walsh raconte justement une histoire, très accessible, au sujet de ces hommes, bien qu’il ne la commence pas au vingtième siècle et qu’il ne mette pas l’accent sur la sociologie, la psychologie et d’autres sciences sociales, mais plutôt sur l’art, plus spécifiquement l’opéra.  Il montre comment le sol américain s’est préparé pour cette culture marxiste par les artistes nihilistes du dix-neuvième siècle.

Walsh a été de nombreuses années le critique de musique classique pour le Times Magazine et avant cela, il a travaillé pour la revue The San Francisco Examiner. Il a écrit des romans, des biographies et des pièces qui ont été utilisées pour faire des films. Il a commencé à écrire au sujet de la politique en 2007 au National Review sous le nom de David Kahane et, sous ce même nom, a publié un texte en réplique à Saul Alinsky appelé Rules for Radical Conservatives.

Au cas où vous vous le demanderiez, Walsh est un catholique fervent qui est ardemment pro-vie et pro-mariage, deux sujets qu’il aborde dans son livre The Devil’s Pleasure Palace. Il se montre ouvertement religieux dans son livre, apportant comme point que notre combat contre le marxisme culturel est un combat contre Satan en personne.

Walsh comprend que les États-Unis ont peut-être battu un empire, mais n’en ont pas battu les idées. Le marxisme est en vie et en pleine forme, alerte et pratiquement partout; à l’Université, à la mairie, et même au Elk’s club. Cela se retrouve dans l’air même que nous respirons.

Walsh n’est cependant pas pessimiste. Il pense que le marxisme culturel est passé date mais, tout comme les ongles sur un cadavre, que cela peut encore croître. Ces personnes et leur théorie diabolique pourront donc continuer à faire du mal et à blesser des âmes. C’est à nous, en premier, de reconnaître ce qui se trouve véritablement au cœur du problème, et ensuite de tout mettre en œuvre pour l’arrêter.

Austin Ruse est président de C-FAM (Center for Family & Human Rights), un institut de recherche basé à New York et à Washington se concentrant sur la politique juridique et sociale internationale. Les opinions ici exprimées ne sont pas nécessairement celles de C-FAM.



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