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À mesure que vous grandissez, ainsi vos robes le devraient-elles également

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Par Melanie Pritchard (LifeSiteNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

Il y a peu, alors que j’étais en vacances dans le Missouri, ma fille Ella, qui venait d’avoir 4 ans, m’a accompagnée au centre commercial voisin pour y faire du magasinage. Une vitrine d’un magasin de mode vestimentaire pour adolescentes et jeunes adultes a attiré mon attention ; on pouvait y lire « Tout à $5 ».

J’y suis entrée pour voir s’il y avait vraiment quelque chose de sympa à acheter vu le bas prix. Ella s’est engouffrée dans un autre rayon présentant ce qu’elle pensait être des robes de princesse. Ella connaît très bien les couleurs, les textures et les tissus attirants des robes de princesse car elle en porte 80 % du temps. Certains jours, elle est Cendrillon, d’autres, elle devient Raiponce, et ainsi de suite. Elle aime chacune des 8 petites robes enchanteresses, dont la plus grande partie a été généreusement offerte par l’une de ses grand-mères. Comme nous visitions le Missouri et que je n’avais pas emporté ses robes de princesse de tous les jours, il est probable que cela devait lui manquer.

Alors que je parcourais les cintres des vêtements à 5 $, Ella n’arrêtait pas d’attirer mon attention pour me dire quelles robes elle avait trouvées. Elle était ravie et toute excitée de voir toutes ces robes attirantes à sa taille, pendues au même endroit. Elle m’appela en criant : « Maman, je veux en essayer une, celle-là. ». Je souris, et lui répondis : « Chérie, ces robes sont faites pour les grands » et retournai à mon rayon, sachant qu’il n’y avait rien dans le magasin pour une petite fille de 4 ans.

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Mon message aux adolescentes : Ne croyez pas qu'en vous habillant plus court vous obtiendrez davantage ce que votre cœur désire, à moins que votre cœur ne désire que plus de chagrin.

Elle regardait fixement les robes et me montra sa frustration, me demandant de l’autoriser à en enfiler une parce que pour elle, elles étaient faites pour une fillette de son âge. Constatant qu’Ella ne comptait pas lâcher prise, je l’y rejoignis et tentai de la raisonner. Elle continuait de ne pas comprendre et alors que je regardais les robes de plus près, destinées à des adolescentes de 16 ans, je compris. Elles étaient si courtes qu’elles auraient pu aller à ma fille de 4 ans. Alors, j’ai cédé. J’ai laissé Ella essayer les belles robes de princesse, et, bien qu’un peu tombantes au niveau de la poitrine et de la région de l’estomac, leur longueur était bonne.

Ella n’a pas encore subi le matraquage de la culture et continue de voir les choses comme elles sont. Comment argumenter avec la logique honnête d’une enfant qui n’est pas blasée ? Elle me regardait de ce regard confus, comme si elle disait : « Mais Maman, c’est évident, les robes sont faites pour moi, pas pour une grande ! ».

Les robes étaient si petites et si minuscules qu’Ella ne pouvait pas imaginer qu’elles étaient faites pour d’autres personnes que pour une fillette de 4 ans. Je suis de son avis. Lorsqu’elle en a enfilé quelques-unes, elle était vraiment convaincue qu’elles étaient à sa taille ! Et ce qui paraîtrait plutôt normal sur mon Ella laisserait libre cours à l'imagination de certains sur une jeune fille de 16 ans.

Alors que je parcourais les cintres des vêtements à 5 $, Ella n’arrêtait pas d’attirer mon attention pour me dire quelles robes elle avait trouvées.

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Alors que je parcourais les cintres des vêtements à 5 $, Ella
n’arrêtait pas d’attirer mon attention pour me dire quelles robes elle
avait trouvées

J’ai eu des centaines de discussions sur la décence avec des jeunes filles lors de conférences destinées à la jeunesse, et pour en illustrer un aspect, je levais deux débardeurs en disant que j’en avais acheté un au rayon mode filles et un au rayon lingerie. Ensuite, je demandais aux jeunes filles de me dire en levant la main lequel provenait de tel ou tel rayon. Le résuItat était toujours très serré et la plupart des jeunes filles du public désignaient le débardeur rouge en soie fine et à bretelles spaghetti comme celui acheté au rayon lingerie… ensuite, j’expliquais que j’avais acheté en fait les deux au même rayon mode filles et aucun au rayon lingerie. Les jeunes filles étaient à chaque fois estomaquées. Ensuite, je leur disais que ce qu’elles percevaient comme étant de la lingerie était de la lingerie. Mais qu’à présent, les magasins de mode vestimentaire déplaçaient les articles de lingerie pour les mettre au rayon mode filles.

Dans un article de blog que j’ai écrit récemment, intitulé “Bored, porned, and alone: our children's counterfeit, world,” (Ennui, porno et solitude : le monde contrefait de nos enfants), j’ai expliqué le concept suivant : autrefois, un homme devait travailler dur pour gagner la main d’une femme en mariage et gagner le droit de voir sa femme porter de la lingerie dans le cadre du mariage. Aujourd’hui, n’importe quel homme peut arpenter n’importe quelle rue et voir une femme en vêtement décolleté ressemblant à de la lingerie, en permanence, et la plupart de ces femmes auront acheté leurs vêtements à un rayon de vêtements normaux.

Et le mystère magnifique de ce qui devrait être caché sous des vêtements féminins est révélé prématurément à quiconque souhaite voir, utiliser et profiter. Ce que cette fille ne sait pas, c’est qu’il se peut qu’elle soit considérée comme un simple objet ou un simple corps sans émotion, sans esprit et sans âme.

Être décent, c’est refuser de dévoiler le mystère de qui on est. Les robes de princesse de ma fille de 4 ans, dans toute leur beauté et leurs ornements, révèlent sa beauté parce qu’elles laissent secret ce beau mystère qu’elle incarne. Je peux comprendre que les jeunes filles de 16 ans s’identifient toujours à Cendrillon et se souviennent même de l’époque où elles avaient l’âge de ma fille et où tout était beaucoup plus simple. Les jours où elles portaient une robe de princesse n’étaient pas faits pour qu’un garçon s’intéresse à elles, mais plutôt pour lui montrer sa propre beauté, danser et jouer même si personne n’était là pour la regarder. Et au fur et à mesure que ma fille grandira, ses robes grandiront elles aussi parce qu’il y a une grande beauté dans son apparence physique qui n’est pas faite pour être remarquée par tous les garçons.

Je ne peux que prier qu’elle ne perde pas son innocente nature, qui lui dit quand une robe est clairement faite pour une enfant même si elle est dans un rayon pour adolescentes.

Mon message aux adolescentes : Ne croyez pas qu’en vous habillant plus court vous obtiendrez davantage ce que votre cœur désire, à moins que votre cœur ne désire que plus de chagrin. Porter des vêtements décents décuple les possibilités d’être aimée et appréciée à sa juste valeur ! Porter des vêtements décents protège votre dignité et vous offre la liberté d’être bien dans votre peau, sachant que vous n’avez pas besoin de révéler quoi que ce soit pour qu’un homme remarque votre corps, votre esprit et votre âme. Porter des vêtements décents protégera sans aucun doute votre chasteté et votre vertu et poussera plus de garçons vertueux et bien intentionnés à vouloir sortir avec vous pour ce que vous êtes au-dedans, plutôt que pour la façon dont vous vous vêtez.



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