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Victimes du trafic sexuel: Le planning familial ne posait pas de question

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Nancy Flanders (LiveActionNews) - traduit par Campagne Québec-Vie

18 octobre 2016 - Il y a aujourd'hui plus que jamais dans l'histoire de l'humanité des gens qui vivent en esclavage. Rien que dans les Etats-Unis, on peut en dénombrer 400 000. Or la société dans son ensemble et les organisations qui ont la possibilité de sauver ces individus choisissent de ne pas le faire. Au contraire, ils choisissent de fermer les yeux sur ce drame de manière à faire de l'argent en poussant à l'avortement.

Selon l'UNICEF, il y a environ 1,2 million d'enfants qui font l'objet de trafic sexuel. Ils sont exploités sexuellement sous peine de perdre la vie. Ils sont violés, battus, mutilés au rasoir, et menacés de mort. Les études les plus récentes montrent que les victimes qui tombent enceintes sont forcées à avorter à répétition.

L'étude de "The Health Consequences of Sex Trafficking and Their Implications for Identifying Victims in Healthcare Facilities" a montré que sur les 66 cas d'abus identifiés, 55 % aboutissent au moins à un avortement. Plus de 30 % conduisent à de multiples avortements.

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"La prévalence des avortements forcés est un phénomène particulièrement inquiétant dans les cas d'abus et d'exploitation sexuels", écrivent les auteurs de l'étude, Laura J. Lederer and Christopher A. Wetzel. Une victime témoigne: "dans la plupart de mes avortements (six), mon proxénète m'a forcée à avorter". Une autre victime, particulièrement violentée par son bourreau, fait état de 17 avortements et précise que certains d'entre eux lui ont été imposés. 

Le plus troublant est que certains de ces avortements se font "au noir", et que beaucoup d'entre eux sont pratiqués dans des cliniques officielles, y compris celle du Planning Familial. Les victimes de ces trafics sexuels sont conduites dans ces centres d'avortement, encore et encore, malgré les signes évidents des abus dont elles souffrent, et d'abord du simple fait que ces femmes sont mineures. Pourtant ces cliniques ne dénoncent pas ces crimes, encourageant les proxénètes à continuer leur trafic.

"Pendant le temps où j'étais dans la rue, j'allais dans les hôpitaux, les urgences, les cliniques pour la santé de la femme, et chez les médecins privés", explique une victime dans cette étude. "Personne ne m'a demandé à aucun moment si j'avais déjà avorté dans une autre clinique... J'ai été suivie par le contrôle des naissances pendant les 10 ans où j'étais dans la rue:  j'ai surtout bénéficié d'injection de Depo-Provera auprès du Planing Familial, et d'autres cliniques du quartier. J'ai aussi pris la pilule du lendemain. J'étais mineure, et j'avais besoin d'une dérogation signée pour avoir tout ça."

Il y eut tant d'occasions de sauver cette victime! Mais, qu'est-ce que cette vie gâchée face au business du trafic sexuel: 39 billions de dollars par an!

"Six au moins de mes avortements ont été faits par le Planning Familial parce qu'ils ne m'ont pas posé de question", témoigne une autre victime. "Mais les opérations sont chères, et dans la rue on ne peut payer 250 à 300 dollars, ou plus encore. Donc vous faites ça "au noir", où le prix ne dépasse pas 150 dollars. J'ai souffert de tant de complications gynécologiques à cause de ces avortements. Parce que je n'étais pas suivie, et dans beaucoup de cas j'ai eu de graves infections, au point que j'ai subi finalement une hystérectomie".

Non seulement les cliniques abortives ne posent aucune question à ces femmes qui leur sont adressées; mais encore, certains personnels qui savent choisissent d'ignorer volontairement les faits. Il s'agit pour eux de ne pas entraver leur commerce lucratif en évitant les démêlés avec la justice.

Dans un cas rapporté par cette étude, une adolescente de 15 ans s'adresse au Planning Familial. Au lieu de l'aider réellement, l'organisation choisit de falsifier le compte-rendu médical, en passant sous silence le viol, pour éviter "les implications avec la justice". En l’occurrence, onze autres victimes auraient pu être sauvées si on avait dénoncé l'agression sexuelle.

On aurait pu penser que les cliniques, comme le Planning Familial, qui se targuent constamment de prendre soin des femmes et des adolescentes, aident efficacement les victimes d'abus et de trafic sexuel. C'est tout le contraire que révèle cette étude, renforcée par une enquête secrète de Live Action. On peut citer en outre un rapport de Life Dynamics  à partir de 60 cas de filles mineures violées. Il se trouve que ces adolescentes abusées, en particulier par leur beau-père, sont conduites à des cliniques pour avorter, et puis rendues sans autre forme de procès à leur violeur.

Toutefois, certains Centres de maternité comme le Care Net sont sensibilisés et formés par leur direction à identifier les signes d'agression sexuelle. Ils peuvent ainsi aider ces femmes démunies à échapper à l'emprise de leur tyrans.



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