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Une mère désespérée regarde son bébé mourir alors que le personnel de l’hôpital refuse de le sauver

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Emma Jones et Christopher Goodger tenant des photos de leurs fils Tyler et Riley.

Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Riley Goodger n’avait que 22 semaines et trois jours quand sa mère, Emma Jones, accoucha en décembre 2013. Son grand frère, Tyler, avait été mort-né en 2012. Il est donc facile de comprendre que c’est effrayée et le cœur brisé que sa mère allait accoucher prématurément.

Riley ne pesait que 480 grammes, mais il respirait indépendamment. Il avait d’assez bonnes chances de pouvoir survivre, mais d’après Wales Online, l’équipe médicale a refusé de le soigner parce que Riley est né huit jours avant la date limite de l’avortement. Jones a raconté à Wales Online :

Il ne pleurait pas, mais je voyais bien qu’il respirait – et son cœur battait à travers sa paroi thoracique. Mais bien qu’il vivait, aucun soin n’a pu lui être fourni.

J’étais extrêmement fatiguée après l’accouchement, mais ma mère, mon père et mon conjoint ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour changer l’avis du personnel. Ils les suppliaient parce qu’ils savaient ce qui s’était passé avec mon premier fils, et ils sentaient que cela pouvait se reproduire. C’était déchirant.

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Riley a vécu pendant 93 minutes.

Jones et son conjoint, Christopher Goodger, vivent au Pays de Galles, où l’avortement est illégal après 24 semaines. D’après Wales Online, les recherches montrent que la plupart des enfants nés avant 23 semaines meurent ou restent handicapés. De ce fait, les mesures de sauvetage ne sont généralement pas prises à moins que le bébé soit né après les 24 semaines de gestation.

Jones a l’espoir de pouvoir changer cela. Elle est en train de demander au gouvernement gallois de changer ses directives, et de permettre ainsi aux docteurs d’examiner et de peser chaque bébé né avant 22 semaines immédiatement, afin que les parents et docteurs puissent décider de comment s’occuper du bébé en connaissance de cause. Jones a dit que sa bataille est plus compliquée parce que les directives sur l’avortement sont trop laxistes.

« J’avais déjà entendu des histoires de bébés nés à 21 semaines et ayant survécu », raconte Jones à Wales Online. « Tellement de mamans et de parents ont besoin que cela change. Je ne fais pas ça seulement en mémoire de Riley, mais dans le but de sauver des bébés comme lui, qui, cette fois, auront quelqu’un pour les défendre ! Je me battrai jusqu’à la fin, avec l’espoir total de changer les directives nationales sur ce sujet. Chaque bébé devrait être traité en tant qu’individu. Je suis persuadée que si le personnel avait soigné mon bébé, il serait encore en vie aujourd’hui. »

Jones a rassemblé 2 759 signatures pour sa pétition, et cette pétition est en ce moment même en revue par le comité de la pétition de l’Assemblée Nationale du Pays de Galles. Elle est soutenue dans ses efforts par les membres de l’Assemblée William Powell, Russell George, Lindsay Whittle, et Le Ministre de la Santé du cabinet fantôme Darren Millar. Pendant ce temps, Wales Online a rapporté que le Chef du Ministère de la Santé Adam Cairns s’est adressé à Jones et a présenté ses excuses, en avouant que plus de mesures auraient pu être mises en œuvre pour sauver le bébé Riley. Il a dit que des nouveaux protocoles vont maintenant être mis en place pour soutenir les familles et le personnel quand un proche meurt à l’hôpital.

Alors que Jones est heureuse d’avoir reçu des excuses et que l’hôpital est en train de faire des changements, elle continue de se battre pour que la loi change les dates de gestation de 24 à 22 semaines, et espère que des jeunes vies pourront ainsi être sauvées.



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