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Une lettre aux féministes!

Sur le site Contrepoids du 2 octobre 2012:

 

 

 

Mesdames,

Je m’explique mal votre attitude au sujet de l’avortement et de la motion m-312, ainsi que sur la position de Rona Ambrose sur cette motion. Ne vous en faites pas, je ne suis pas un zélote religieux, je ne crois pas en Dieu; mais ça ne m’empêche pas tout de même d’avoir un sens de la moralité et de l’éthique pour autant. Étant libertarien, je tire ma moralité des principes de cette philosophie. L’un d’eux, vous serez contentes de savoir, est que nous sommes tous propriétaires de notre corps. Je ne pourrais donc pas remettre en question votre droit de disposer de votre corps selon votre volonté sans trahir ce principe. Cependant, dans le cas de l’avortement, entre le noir de la prohibition et le blanc de votre droit absolu, il existe un océan de gris, et dans les faits, ce n’est pas parce qu’un juge a déclaré une loi inconstitutionnelle, que la question est réglée pour autant et que le débat est clos. Il n’y a en fait, jamais vraiment eu de véritable débat. Nous n’avons en réalité qu’un vide juridique qu’il faudrait combler car si vous avez effectivement le droit de disposer de votre corps, il faudrait aussi considérer un autre droit considéré inviolable par plusieurs : le droit à la vie.

Je sais, vous direz certainement que je suis un homme et que je ne peux pas comprendre. Je n’ai jamais eu à endurer la douleur l’accouchement, mais je n’ai jamais aussi ressenti la joie de sentir la vie croitre dans mes entrailles et de sentir ses moindres mouvements. Les libertariens ont la réputation d’être froids et calculateurs, mais je ne pourrais jamais avoir la froideur de considérer cette vie dans votre utérus comme un vulgaire parasite ou une tumeur à exciser. Je suis père et j’ai eu la joie, comme bien des parents, de voir ma fille alors qu’elle n’avait que 16 semaines dans le sein de sa mère. Elle avait ses deux bras, ses deux jambes, des yeux, un nez, une bouche et commençait déjà à montrer des comportements typiques de tous les bébés humains comme sucer son pouce. Comment peut-on dire que ce n’est pas un être humain? Comment ne pas ressentir une certaine réticence à l’idée de vouloir le tuer? Si ce n’est pas un dilemme moral dans votre cœur de femme et que vous ne ressentez rien, pour moi et bien d’autres, ça l’est et nous le ressentons.

(...)

Il est quand même intéressant de voir des organisations féministes comme la FFQ, qui se confessent à gauche de l’échiquier politique et que typiquement, la gauche s’attribue le monopole du cœur; vociférer contre une motion qui vise à défendre des êtres foncièrement faibles et sans défense des abus d’un système trop permissif. Dans ce débat, c’est la droite qui détient le monopole du cœur alors que la gauche revendique une liberté à tout crin. Seulement, dans une société, la liberté des uns s’est toujours terminée là ou celle des autres commence. Comment équilibrer le droit d’une femme de disposer de son corps et le droit d’un fœtus de vivre est une question qui mérite une réponse et qu’une société se doit de débattre. L’avortement ne devrait pas être considéré comme une méthode contraceptive, ni comme une méthode de sélectionner le sexe(...)

Ne vous en déplaise mesdames, les femmes comme Rona Ambrose, Sophie Durocher ou Lise Ravary ont certainement le droit de croire et d’exprimer que dans certaines circonstances, un fœtus doit être protégé. Elles parlent pour ceux qui ne peuvent se défendre. Pour cela, elles ne méritent pas votre hargne, mais plutôt le respect.

 

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