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Une jeune femme enceinte secourue par l'auberge Héberge-Ados de Gatineau

Sur le site du journal Le Droit du 31 janvier 2013, cette très belle histoire:
 

 

 

 

(...)«J'attends un garçon, dit-elle en souriant. Et je pense que je vais l'appeler Élie».

C'est le nom qu'elle a choisi. Seule. Seule parce que le père d'Élie n'est plus dans le portrait. Quand il a appris que sa petite amie de 16 ans était enceinte, il est disparu dans le néant.
 

Et Myriam n'a pas consulté sa mère et son père non plus avant de choisir le nom de son futur enfant. Elle a perdu le contact avec son père il y a plus d'un an. Et elle a été abandonnée par sa mère à sa naissance. Elle ne l'a jamais connue.

«Et je ne l'ai jamais cherchée non plus, dit-elle. Ma mère avait sûrement de bonnes raisons pour faire ce qu'elle a fait», ajoute-t-elle en haussant les épaules.

Myriam a grandi à Papineauville. Elle a été élevée par sa grand-mère. C'est là qu'elle a vécu toute son enfance et le début de son adolescence.

Mais en septembre dernier, cette future maman de 16 ans (elle a 17 ans aujourd'hui) a décidé de quitter sa grand-mère. «Ma grand-mère ne pouvait plus s'occuper de moi, dit-elle. Sa santé ne le permettait plus. Je devais quitter et me débrouiller seule.»

Seize ans, enceinte, sans famille, et pratiquement dans la rue. C'est un tunnel sans fin et sans issues qui se dessinait devant elle.

En septembre dernier, un peu en désespoir de cause, Myriam a quitté Papineauville pour Gatineau. Elle est allée frapper à la porte de l'Auberge du coeur Héberge-Ados, dans le quartier Mont-Bleu.

Peut-être pourrait-elle trouver de l'aide, pensait-elle, à cette maison d'hébergement qui vient en aide aux adolescents (es) de 13 à 17 ans de l'Outaouais qui se retrouvent en situation d'itinérance ou à risque de l'être.

C'était en septembre. Myriam a quitté Héberge-Ados deux mois plus tard.

«J'avais entendu parler d'Héberge-Ados, dit-elle. Alors je suis venue voir si on pouvait m'aider. Je voulais repartir du bon pied dans la vie. Juste vivre comme il faut et me prendre en main. Mais j'avais besoin d'aide. Je vais bientôt être maman et j'avais vraiment besoin d'aide.»

Myriam a frappé à la bonne porte. Durant les deux mois lors desquels elle a habité là, l'équipe d'Héberge-Ados l'a aidée à se trouver un logement subventionné de deux chambres à coucher. On l'a ensuite aidé à obtenir une aide financière du gouvernement provincial. Et elle complète ses études secondaires par correspondance.

«Tout va bien, dit-elle en souriant. L'équipe ici m'a vraiment guidée et aidée à me prendre en main. Et ma grand-mère, à qui je parle presque tous les jours, est vraiment fière de moi.»

«Éventuellement, j'aimerais poursuivre mes études à l'université, souhaite-t-elle. Je voudrais étudier dans le domaine de la justice, peut-être devenir avocate un jour. Ma priorité est, bien entendu, mon enfant que j'attends dans dix semaines. Mais je voudrais lui donner une bonne vie.» Une meilleure vie, voulait-elle dire.
 

(...)

C'est cela, la solution de l'espérance...

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