M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Une famille étonnante proclame que sa fille trisomique lui « a appris à aimer »


La famille Cox.

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

Dans un essai pour Love What Matters, Kecia Cox, mère de sept enfants, raconte la voie unique et merveilleuse qu’elle et son mari Kristopher ont suivie pour fonder leur famille. Passant par des fausses couches dévastatrices et un diagnostic de trisomie 21, le couple a eu sa part de joies et de douleurs en accueillant ses six filles et un fils.

À 27 ans, Mme Cox et son mari ont eu deux filles et passés par deux fausses couches, lorsqu’ils ont appris qu’ils attendaient leur troisième fille. Bébé Bree est née par césarienne, mais elle a été rapidement emmenée à la pouponnière pour recevoir de l’oxygène. Bientôt, le médecin révéla qu’il croyait que Bree avait la trisomie 21.

« J’avais l’impression que tout mon monde s’était arrêté », écrit Mme Cox. « J’avais l’impression que le temps s’arrêtait et je regardais mon mari, sous le choc qu’apportaient ces mots. “Nous pensons que votre bébé a la trisomie 21. Ça doit être un rêve, ça ne peut pas m’arriver à moi, qu’est-ce que cela signifierait pour notre famille ? Qu’est-ce que cela signifierait pour notre petite fille ?” »

Il n’a pas fallu longtemps à Bree pour rassurer sa mère par le toucher de sa main que tout irait bien. Mme Cox a réalisé à quel point sa petite fille était une bénédiction et elle a compris que Bree était destinée à toucher la vie des gens qui l’entouraient. Ce qui était le plus étonnant, c’était à quel point elle allait changer ses parents, qui avaient eu tellement peur à cause de son diagnostic.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Deux ans plus tard, le couple a décidé d’essayer d’avoir un autre bébé, mais au lieu de voir ce rêve se réaliser, ils ont été confrontés à une grossesse extra-utérine dévastatrice et une fausse couche à 16 semaines. Puis ils ont trouvé Mia.

« J’avais le cœur brisé et je me sentais très perdue et seule », écrit Mme Cox. « Et puis j’ai rencontré les yeux tristes et perdus d’une fillette de 4 ans qui attendait dans un orphelinat en Ukraine. »

La petite Mia n’avait qu’un mois de plus que Bree, et comme Bree, elle a la trisomie 21. Mais elle n’était pas rentrée chez elle avec sa famille après sa naissance. Au lieu de cela, elle a passé sa vie à l’orphelinat. Mme Cox savait qu’elle devait adopter cette fille, et seulement cinq mois après la collecte de fonds pour pouvoir payer les frais de l’adoption internationale, le couple s’est rendu en Ukraine pour ramener leur fille à la maison.

Peu après son arrivée à la maison avec leur nouvelle fille, Mme Cox a découvert qu’elle était enceinte, cette fois de jumeaux chez qui on avait diagnostiqué un syndrome de transfusion de jumeaux à jumeaux — une maladie potentiellement mortelle dans laquelle des jumeaux identiques partagent un placenta dont l’un reçoit plus de nutriments que l’autre. Au bout de 20 semaines, leur état est devenu catastrophique et les deux bébés risquaient de mourir. Bien qu’une réduction sélective (l’avortement d’un des jumeaux) soit souvent une option offerte dans le cas des transfusions de jumeaux à jumeaux, Mme Cox a choisi de subir une opération dangereuse dans laquelle les médecins utilisent un laser pour séparer le placenta, permettant à chaque jumeau de recevoir les nutriments convenablement. L’opération a été un succès, mais il fallut attendre 24 heures pour voir si les bébés survivraient. Miraculeusement, ils l’ont fait. Les Cox avaient alors six filles à aimer. Pourtant, la famille n’était pas complète.

Mme Cox et son mari ont appris l’existence d’un petit garçon porteur de la trisomie 21 en Ukraine. Sa mère avait été forcée par le père de choisir entre le bébé et leur fils de 10 ans. Elle sentait qu’elle n’avait pas le choix et a laissé son petit garçon, priant pour que quelqu’un l’adopte. Mme Cox et son mari ont décidé de ramener le bébé Noah à la maison. Pendant son séjour en Ukraine, Mme Cox a pu rencontrer la mère de naissance de Noah, qui était ravie que son fils ait la famille qu’elle n’a pu lui donner.

Kercia Cox et son fils Noah.

Les gens demandent souvent au couple comment ils sont passés du sentiment d’être dévastés par la trisomie 21 à l’adoption de deux autres enfants atteints de cette maladie. Pour eux, la réponse est simple. Bree leur a montré le chemin.

« À cause de [Bree] et de son chromosome supplémentaire, à cause de son influence dans nos vies, à cause de la façon dont elle nous aimait et nous apprenait à aimer, nous voyagions deux fois autour du monde dans un pays étranger et choisissions la trisomie 21 », écrit Mme Cox. « Que ce soit la trisomie 21, l’infertilité ou autre chose, nous avons tous des moments dans notre vie où la peur prend le dessus et obscurcit toute vision d’avenir que nous avons pu avoir auparavant, alors nous faisons un choix. Plutôt que de simplement accepter notre chemin, nous l’embrassons ! »

Par les peines et la perte profonde, la famille a trouvé son chemin vers l’amour et les miracles — tout cela grâce à la bénédiction inattendue d’une petite fille atteinte de la trisomie 21.



Laissez un commentaire