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Réflexion sur la paternité – Bulletin CQV pour juillet 2012

Toute paternité vient de Dieu (Baptême de Joseph Benoît Karol Buscemi)  

Ces derniers temps je réfléchis davantage sur le thème de la paternité; d'abord, parce que nous venons, mon épouse Natalia et moi, d'accueillir dans notre famille un deuxième garçon – Joseph Benoît Karol (je vous laisse deviner comment nous avons choisis ces prénoms !) –, né le 9 avril (voir sa photo de baptême ci-dessus).

Mais la parternité « physique » n'épuise pas le concept de paternité : Je réfléchis aussi, je dirais même surtout, à ce qu'on pourrait appeler la paternité spirituelle.

Je crois que plusieurs des maux que nous voyons se multiplier dans notre société (dont certains font l'objet d'une chronique dans le bulletin ci-joint) ont pour cause l'abdication d'un père spirituel, d'une personne qui aurait dû prendre en main ses responsabilités, d'une personne qui aurait dû exercer son autorité mais qui ne l'a pas fait.

Il me semble qu'aujourd'hui, plus que jamais, c'est très mal vu de voir quelqu'un se présenter comme chef ou comme autorité, et s'affirmer responsable de l'agir de ses subordonnés.

Pourtant un père spirituel, c'est cela : une personne qui, comme un père physique, prend l'initiative, informe, structure, récompense, punit, organise, donne un germe de vie et, par ce fait même, devient responsable de ce qu'il a mis au monde.

Spirituel ou physique, un père ne domine pas et n'impose point sa façon de faire à ses enfants ; au contraire, il pose les balises qui rendent possible l'épanouissement de l'enfant. Sans ces balises, l'enfant se sentirait désemparé, désorienté, déprimé… Et par le fait que ce soit lui, le père, qui ait posé ces balises, le père devient responsable de l'agir de l'enfant, il a désormais le devoir de s'en occuper.

Assumer son rôle de père n'est pas facile, surtout de nos jours. Il est très tentant, au nom de la collaboration, de « l'égalité » ou d'un prétexte quelconque de céder une autorité que nul autre ne peut assumer. Or, si la paternité spirituelle – l'autorité – disparaît, on voit apparaître l'anarchie morale, la confusion et le manque d'unité.

Comment, en fait, un peuple, un groupe, les membres d'une famille peuvent-ils croire que leur vie et leur détresse ont un sens si les pères spirituels – signes de l'autorité et de la paternité de Dieu – ne prennent pas leurs responsabilités de guide, d'auteur, de pasteur ?

Prions pour que tous les pères reçoivent les grâces nécessaires pour être de vrais pères. Qu'ils aient le courage d'aller jusqu'au bout de leur engagement, jusqu'au sacrifice même de leur vie.

Pour les pères !

Georges Buscemi , président

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