Un projet de loi monstrueux du Massachusetts permettrait aux mères de vendre leurs enfants à naître au plus offrant
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tirachardz/Freepik
13 juin 2024 (LifeSiteNews) — La Chambre des représentants du Massachusetts vient de voter à l’unanimité un projet de loi monstrueux qui autoriserait ostensiblement les femmes à vendre leurs enfants à naître au plus offrant.
Cette mesure chosifie les femmes et permet de traiter les enfants comme des biens meubles — comme des objets à vendre — bien qu’aucun des législateurs ne le dise à voix haute.
Connue sous le nom de « Parentage Equality Bill » (Projet de loi sur l’égalité parentale) ou H.4672, cette loi bannit diaboliquement la vérité immuable selon laquelle les enfants doivent être élevés dans un foyer aimant par leurs parents biologiques, tout en effaçant les termes « mère » et « père », les remplaçant par « personne qui donne naissance » et « autre parent », ou « source génétique ». Même le pronom « son » est abandonné au profit d’un « leur » plus ambigu et non genré.
La loi est rédigée comme si la complémentarité des sexes était une construction sociale dépassée.
Ce projet de loi redéfinit la parentalité « sur la base de l’intention d’une personne d’être le parent d’un enfant », note Patience Griswold de Them Before Us (TBU), une organisation consacrée à la protection des droits de l’enfant, dans The Federalist. « Ce faisant, elle supprime toute mention des mères et des pères dans la loi sur la filiation, remplaçant ces rôles familiaux vitaux par un langage qui ne tient pas compte de la différence des sexes ».
Ses promoteurs affirment que le projet de loi protégera les relations entre parents et enfants, mais en réalité, il protège les droits des parents qui obtiennent des enfants par l’intermédiaire d’une mère porteuse. Et nombre de ces parents, si ce n’est la plupart, seront des hommes homosexuels.
Lire la suiteJordan Peterson attribue le faible taux de natalité du Canada aux attaques contre la famille traditionnelle
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : phpetrunina14/Adobe Stock
6 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Le psychologue anti-woke le plus connu du Canada, Jordan Peterson, affirme que le faible taux de natalité du pays est dû à une société qui a « diabolisé la famille et les enfants » et non pas, comme le suggère un récent rapport des médias, à cause des prix élevés du logement.
« Ouais non », écrit M. Peterson sur X (anciennement Twitter) hier en réponse à un article d’opinion paru récemment dans le National Post et intitulé « Le taux de natalité au Canada a chuté (et c’est probablement parce que personne ne peut se permettre de se loger) ».
Selon M. Peterson, le faible taux de natalité au Canada est le résultat d’une société qui, depuis 60 ans, diabolise la paternité et la maternité, les considérant comme une alternative au « carriérisme idiot ».
Sous le premier ministre Justin Trudeau, principalement en raison de l’impression monétaire excessive [pendant le] COVID, l’inflation a grimpé en flèche.
Le rapport du National Post cite des données de Statistique Canada, affirmant que « les Canadiens abandonnent le projet d’élever des enfants plus rapidement que jamais. Statistique Canada a laissé entendre que la montée en flèche du coût des logements y est probablement pour beaucoup ».
Un rapport récent de Statistique Canada, daté du 5 septembre, montre que les prix des denrées alimentaires augmentent plus rapidement que l’inflation générale, à un taux compris entre 10 et 18 % d’une année sur l’autre.
Lire la suiteUn « donneur de sperme » ayant une descendance de 96 enfants souligne les problèmes majeurs de la Fécondation in vitro
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Inna Dodor/Adobe Stock
30 août 2023 (LifeSiteNews) — Un article du Wall Street Journal sur un « donneur de sperme » qui voyage à travers les États-Unis et le Canada pour rencontrer ses 96 enfants confirmés souligne les problèmes de la FIV et de l’avortement.
L’article montre comment la reproduction sexuelle est devenue un commerce. Un groupe Facebook de femmes ayant acheté le sperme de Dylan Stone-Miller est composé principalement de « couples de femmes ou de femmes seules », ce que le WSJ qualifie de « tendance dans l’industrie des banques de sperme ».
Ainsi, malgré les preuves établies montrant que les enfants bénéficient de la présence d’un père et d’une mère à la maison, la société continue d’autoriser des personnes à vendre du sperme pour créer intentionnellement des foyers sans père.
L’article décrit le désarroi dans lequel se trouve Stone-Miller, confronté au fait qu’il est responsable d’au moins 96 enfants avec lesquels il n’a pas de relations claires. Le suivi de la descendance d’un donneur n’étant pas toujours fiable, « je ne saurai jamais avec certitude combien j’ai d’enfants », a-t-il déclaré.
Ses problèmes s’inscrivent dans une série de tragédies pour Stone-Miller, dont certaines ont conduit à cette situation. L’article du Journal rapporte qu’une petite amie de Stone-Miller a avorté de leur enfant, bien que l’histoire tourne autour du pot en disant que sa partenaire enceinte « a changé d’avis » sur le fait d’avoir le bébé.
Lire la suiteAnnulation de la fête des Mères et de la fête des Pères
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adobe Stock
Ici et là, notamment dans les écoles au Québec, on parle de ne pas fêter la fête des Mères ou celle des Pères, au nom de l’« inclusion » — vous aurez compris qu’il s’agit d’exclure le particulier afin d’accueillir le vague... C’est un symptôme évident de perte du sens naturel de la vie. Ce n’est pas tant l’annulation de ces fêtes en particulier qui est préoccupante — ces fêtes laïques somme toute récentes me laissent froid, tout comme les jours de telle ou telle catégorie de personnes —, mais l’attaque qui est menée contre la paternité et la maternité à travers l’annulation de ces fêtes.
Exemple récent d'exclusion inclusive…
La négation des parties constituantes de la famille est grave, après tout, c’est de l’union d’un homme et d’une femme que naissent les enfants, les auteurs de leurs jours devenant par le fait même père et mère.
La famille — un père, une mère et leurs enfants — est la base de la société, tant historiquement pour sa fondation qu’actuellement pour son maintien. La société, l’État sont l’extension de la famille, ou du moins devraient l’être...
L’importance de la famille réside notamment dans le principe de subsidiarité. Parce qu’elle peut engendrer ses enfants sans avoir besoin de l’aide l’État, elle est la source de l’État qui ne peut engendrer d’enfants propres à lui (sauf à recourir à quelque système collectif cauchemardesque que certains voudraient sans doute voir mis en place — ce n’est pas une idée nouvelle, Platon élucubrait déjà là-dessus dans sa Citée idéale).
Lire la suiteLes enfants de notre société souffrent profondément de l’absence répandue de père
Par Arthur Goldberg (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
13 janvier 2023 (MercatorNet) — Bien que je croie fermement que les pères impliqués remplissent un rôle social irremplaçable tant au sein des familles que dans une société civilisée, j’ai néanmoins été choqué d’apprendre un fait confirmant mes opinions lors de l’apparition de Jack Brewer dans l’émission « Unfiltered with Dan Bongino » du 17 décembre. Brewer, un ancien joueur de football professionnel afro-américain, a déclaré : « 82 % des personnes qui commettent des fusillades de masse n’ont pas de père dans leur vie ».
Dans un rapport qu’il a précédemment publié au nom du Center for Opportunity Now, une organisation qui cherche à revitaliser la prospérité de nos centres urbains par le biais de l’entreprise privée et dont Brewer est le président, il cite des chiffres tout aussi affligeants concernant les effets négatifs causés par le manque de familles biparentales impliquées : 70 % des jeunes placés dans des institutions publiques viennent de foyers sans père et 85 % des jeunes en prison viennent de foyers sans père.
Une pléthore d’autres données et recherches que Brewer met en lumière dans son rapport expose d’autres effets négatifs pour les quelque 9 millions d’enfants américains dont le père est absent. Brewer conclut que « les enfants issus de foyers sans père s’en sortent beaucoup moins bien en termes de bien-être général et de santé mentale et comportementale ».
Un coût dévastateur
Prenons les exemples suivants, qu’il cite à titre d’illustration : 90 % de tous les enfants sans abri et fugueurs, 63 % des suicides d’adolescents et 85 % des enfants et adolescents souffrant de troubles du comportement proviennent de foyers sans père.
Citant des chiffres du Bureau du recensement des États-Unis et d’autres rapports gouvernementaux, M. Brewer souligne en outre que les ménages sans père ont 25 % plus de chances d’élever des enfants dans la pauvreté et que les enfants de ces ménages risquent d’abandonner l’école deux fois plus que les enfants dont les deux parents sont à la maison. En outre, trois enfants sur quatre vivant dans des logements sociaux n’ont pas de père à la maison. D’autres données citées par Brewer nous informent que 71 % de tous les enfants qui abusent de substances proviennent de foyers sans père.
Lire la suite« Si chaque enfant en Amérique avait un père aimant à la maison... »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Anastasiya/Adobe Stock
« Si chaque enfant en Amérique avait un père aimant à la maison, nous aurions à faire face à beaucoup, beaucoup moins de problèmes en tant que société », a déclaré DeSantis au cours d’une entrevue le 27 mai.
LifeSiteNews rapporte qu’« En avril, DeSantis a signé une loi reliant les garçons à des programmes de mentorat et les hommes à des services de carrière dans l’espoir d’unir les enfants aux pères. »
La perspicacité du gouverneur de la Floride DeSantis sur l’importance de la paternité est révélatrice, surtout pour une société qui s’écroule tranquillement, et dans laquelle les familles se brisent, les mères se retrouvent seules, les enfants sont déstabilisés.
La société est simplement hostile à la Famille, car ce que DeSantis dit au sujet du père est aussi applicable à la mère.
Récemment au cours de la période de questions d’un point de presse, la députée de Sherbrooke de Québec solidaire et responsable en matière d’éducation, de famille, et de condition féminine, Christine Labrie « a lu un témoignage poignant d’une femme qui s’est fait avorter à cause du manque de places en garderie. »
Des histoires comme celle-ci ne devraient jamais se produire. Une mère ne devrait jamais se sentir obligée de choisir entre la vie de son enfant et une place à la garderie.
En premier lieu, les mères ne devraient pas être obligées d’abandonner leurs enfants à la garderie pour partir travailler. Si chaque enfant avait une mère aimante à la maison, pour emprunter les paroles à DeSantis, qui pouvait prioriser ses enfants par-dessus un travail, il y aurait certainement moins de problèmes dans la société.
La société si hostile à la maternité, si hostile à la paternité, et si hostile aux familles ne devrait-elle pas plutôt favoriser un environnement permettant à tout enfant d’avoir une famille stable, et des parents présents et aimants ?
«La destruction de la figure paternelle conduit à la destruction de la patrie», Grégor Puppinck à la CPAC Hongrie
Communiqué de presse de l’European Centre for Law & Justice — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, est intervenu lors de la grande Conférence pour l’action politique conservatrice en Hongrie ces 19 et 20 mai 2022 (CPAC : Conservative Political Action Conference). La CPAC est le plus important rassemblement des conservateurs au monde. Lancée en 1974, la CPAC rassemble des centaines d’organisations conservatrices et des milliers de militants et téléspectateurs.
Alors que ce forum international se déroule habituellement aux États-Unis, il avait lieu pour la première fois sur le continent européen, en Hongrie, pays symbole de la résistance à la culture « woke. » Victor Orbán, Premier ministre hongrois fraîchement réélu s’est exprimé sous la devise affichée de l’événement : « Dieu, Patrie, Famille ». De nombreux orateurs se sont partagé la parole sur deux jours, notamment l’ancien député britannique Nigel Farage, les Américains Rick Santorum, Candace Owens et le célèbre présentateur de Fox News : Tucker Carlson. Deux Français enfin : Jordan Bardella, député européen du RN et Grégor Puppinck. L’ECLJ compte parmi les organisations internationales ayant à cœur de défendre le droit naturel, le bien commun et les libertés fondamentales contre la modernité positiviste, individualiste et de déconstruction de notre civilisation. Voici le discours traduit de l’anglais qu’a prononcé Grégor Puppinck dans le grandiose centre de conférence « Bálna » (baleine) de Budapest :
« Le père est un homme et la mère est une femme »
Oui, je suis bien d’accord ! En tant qu’époux et en tant que père, je peux vous assurer que le père est un homme, et la mère est une femme. Cependant, en plus de cela, l’homme se doit d’être un père. Ce que je souhaite faire comprendre par-là, c’est que l’homme se doit d’être un père, tout du moins de se comporter comme un père, même s’il n’a pas d’enfant. Un père, c’est une personne qui assure la protection et qui montre le chemin, qui fait preuve d’autorité et qui se comporte de façon responsable.
Cependant, de nos jours, malheureusement, trop de jeunes garçons n’ont pas la moindre idée de ce que cela signifie d’être un homme, un mari et un père. Où sont les exemples de tels hommes, lorsque la doxa libérale prétend vouloir « déconstruire » les genres sexuels ? En France, M. Macron incarne parfaitement l’exemple de l’homme déconstruit, affirmant qu’un père n’est pas forcément un homme.
Evidemment, sans paternité, aucune famille solide, ni même aucune forme de « patrie » durable ne peuvent exister.
La destruction de la paternité mène à celle de la patrie, car c’est grâce à la famille que les individus prennent racine dans une terre, ainsi que dans l’histoire. C’est la famille et la terre natale qui nous permettent de vivre avec une profondeur historique, non pas de dériver au gré des événements actuels.
Lire la suite« Les hommes mariés, les pères de famille, ces grands aventuriers du monde moderne »
Par Pour une école libre au Québec — Photo (côtés flous rajoutés) : Wikimedia Commons
Les hommes mariés, les pères de famille, ces grands aventuriers du monde moderne
« Il n’y a qu’un aventurier au monde, et cela se voit très notamment dans le monde moderne : c’est le père de famille. Les autres, les pires aventuriers ne sont rien, ne le sont aucunement en comparaison de lui. »
Cette assertion est délibérément et doublement provocatrice, puisqu’en guise de sainteté elle fait l’éloge de l’aventure et qu’en guise d’aventurier elle semble choisir M. Prudhomme. Péguy le sait : nul n’est, en apparence, plus pantouflard, plus (petit-)bourgeois que le père de famille.
Il sait aussi que les libertins, les bambocheurs, les explorateurs, les brûleurs de chandelles par les deux bouts, tous ceux qui revendiquent pour eux l’aura de l’aventure, daubent à l’infini sur ce lourdaud engoncé et pusillanime. Mais il connaît également, pour en avoir lui-même fait l’épreuve, l’étrange particularité, la désappropriante propriété dont est pourvu le père de famille : « Les autres ne souffrent qu’eux-mêmes. Ipsi. Au premier degré. Lui seul souffre d’autres. Alii patitur ». Lui seul, autrement dit, déjoue les contraintes de la finitude : son être déborde son moi. Et que lui vaut cette prouesse ontologique, ce n’est pas un pouvoir accru, c’est une vulnérabilité plus grande. Il souffre d’autres, qu’on appelle à tort les siens, car ils ne sont pas à lui, mais lui à eux : il n’est pas leur possesseur, il est leur possession, il leur appartient, il leur est livré, il est, risque même Péguy, leur « otage ». Pour le dire d’une autre métaphore, ce chef de famille n’est pas un pater familias, mais un roi déchu qui a fait, en fondant un foyer, le sacrifice de sa liberté souveraine. Avant d’avoir charge d’âmes et de corps, il était seul maître de sa vie ; le voici désormais assujetti, dépendant, privé de la possibilité de trouver refuge en lui-même : le confort du quant-à-soi lui est définitivement interdit.
Ainsi le bourgeois n’est pas celui qu’on pense : littéralement et constamment hors de lui, le père de famille mène l’existence à la fois la plus aventurière et la plus engagée qui se puisse concevoir. D’une part, il est exposé à tout et le destin, pour l’atteindre, n’a pas besoin de tireurs d’élite, il lui suffit de frapper au hasard dans l’un quelconque de ses membres : « C’est lui, mon ami, qui les a, et lui seul, les liaisons dangereuses ». D’autre part, il est responsable de tout, et même de l’avenir, même du monde où il n’entrera pas : « Il est assailli de scrupules, bourrelé de remords, d’avance, (de savoir) dans quelle cité de demain, dans quelle société ultérieure, dans quelle dissolution de toute une société, dans quelle misérable cité, dans quelle décadence, dans quelle déchéance de tout un peuple ils laisseront [sic], ils livreront, demain, ils vont laisser, dans quelques années, le jour de la mort, ces enfants dont ils sont, dont ils se sentent si pleinement, si absolument responsables, dont ils sont temporellement les pleins auteurs. Ainsi rien ne leur est indifférent. Rien de ce qui se passe, rien d’historique ne leur est indifférent. »
Tiré du « Mécontemporain » par Alain Finkielkraut
Paternité et foyer
Par Peter Kwasniewski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hero Images/AdobeStock
15 juin 2021 (LifeSiteNews) — Lorsque nous parlons de famille, nous avons affaire à une réalité riche et subtile qui ne peut être saisie qu’en réfléchissant à de nombreuses expériences et aspects de la vie. Nous ne pouvons pas en donner une définition tranchée sans ignorer, d’une certaine manière, l’ambiguïté et la profondeur du mystère de ce que signifie être « parent », de partager le sang, la culture et l’amour, de vivre comme un-dans-la-multitude. Gabriel Marcel écrit :
Contrairement à l’illusion humaniste persistante, nous avons de bonnes raisons d’affirmer que les relations familiales, comme les affaires humaines en général, n’offrent aucune cohérence, aucune garantie de solidité. Ce n’est que lorsqu’elles sont renvoyées à un ordre surhumain ─ qui ne peut être saisi ici-bas qu’à partir de ses signes et indications ─ que leur caractère véritablement sacré apparaît.
En d’autres termes, elles n’ont aucune consistance ni solidité si elles sont séparées de l’ordre surhumain qui leur confère leur caractère sacré.
Dans sa course à la plus grande liberté possible, l’époque moderne a oublié que les choses les plus importantes de la vie humaine sont complexes et liées à des devoirs. La paternité en est peut-être l’exemple le plus parfait. Si nous devions réduire la paternité à un simple épisode biologique avec une conséquence génétique, elle n’aurait que très peu de signification morale, religieuse ou transcendante. Appeler Dieu « notre Père » serait absurde si nous nous limitions à parler au sens physiologique.
Pour comprendre ce que signifie la paternité, nous devons sortir des sphères limitées de la pensée balisées par le monde. La paternité humaine est intimement liée aux réalités irréductibles du domus, le foyer ou la famille, et du munus regale, la fonction royale que l’homme reçoit du Père tout-puissant, pour régner et gouverner, pour protéger et pourvoir, pour aimer et pour servir.
Lire la suiteSaviez-vous que Black Lives Matter soutient l’avortement, l’homosexualité, et la destruction de la famille ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Cynthia Lawson/Flickr
Black Lives Matter (BLM) prétend défendre la vie des noirs (c’est le mot que le groupe utilise) et se fait entendre plus que d’ordinaire ces temps-ci en faisant mousser l’indignation provoquée par le meurtre d’un noir aux États-Unis. Mais qu’est-ce qu’en fait BLM ? Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteDans son manifeste en ligne intitulé « Ce que nous croyons », les fondatrices de Black Lives Matter, Patrisse Khan-Cullors, Alicia Garza et Opal Tometi, affirment qu’elles et leurs adeptes perturbent la famille « prescrite par l’Occident ». Elles déclarent aussi qu’elles se sont libérées de la « pensée hétéronormative » et réclament une « justice reproductive ».
« Nous perturbons l’exigence de structure familiale nucléaire prescrite par l’Occident en nous soutenant mutuellement en tant que familles plus larges et “villages”, qui s’occupent collectivement les uns des autres, et en particulier de nos enfants dans la mesure où les mères, les parents et les enfants sont à l’aise », écrivent-elles
« Nous encourageons un réseau de soutien aux homosexuels. Lorsque nous nous réunissons, nous le faisons dans l’intention de nous libérer de la forte emprise de la pensée hétéronormative ou, plutôt, de la croyance que tous les gens dans le monde sont hétérosexuels (à moins qu’ielle [s/he] ou ils n’indiquassent autrement le contraire) », poursuivent-elles.
« Nous méritons et nous demandons donc une justice reproductive [c’est-à-dire l’avortement] qui nous donne l’autonomie sur notre corps et notre identité tout en garantissant que nos enfants et nos familles sont soutenus, en sécurité et capables de s’épanouir. »