Quelques participants à notre rencontre de samedi.
Je vous écris un petit courriel avant de faire trois heures de route pour rentrer chez moi près de la ville de Québec.
Campagne Québec-Vie vient de tenir aujourd’hui une conférence à Montréal qui nous a rappelé à quel point les événements en personne sont importants. Dans un monde où certains « pouvoirs en place » veulent nous garder dans nos propres petits modules et nous forcer à regarder leurs nouvelles filtrées et leurs médias biaisés, des organisations comme la nôtre doivent faire un effort supplémentaire pour réhumaniser la société — et cela commence par l’organisation d’événements en « présentiel » comme celui que nous avons organisé aujourd’hui.
J’ai lancé l’événement avec une conférence sur notre mission à Campagne Québec-Vie, qui est de protéger les bébés à naître de l’avortement, les personnes vulnérables de l’euthanasie et la famille de la dissolution. Nous faisons cela de plusieurs façons et sur de nombreux fronts. Ce qui sous-tend notre approche est notre amour de la Vérité et notre combat contre le relativisme, qui est la conviction erronée que les vérités morales et même scientifiques varient d’une culture à l’autre et même d’une personne à l’autre.
Mon collègue Brian Jenkins, qui dirige la vigile locale des 40 jours pour la vie pour la fin de l’avortement et qui gère notre numéro sans frais pour les femmes enceintes en difficulté (1-855-871-4442) nous a parlé de ses débuts dans le travail pro-vie à New York et de son travail aujourd’hui à Montréal, assurant une présence d’une heure par jour, 365 jours par année, à l’extérieur des centres d’avortement dans le centre-ville de Montréal.
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Enfin, Arpad Nagy, notre directeur des opérations politiques, nous a parlé de la nécessité pour les chrétiens et les pro-vie d’aller au-delà du simple vote et de s’impliquer dans un parti politique fédéral, provincial ou même municipal. Il a raconté comment un seul membre du Parlement britannique, William Wilberforce, avait travaillé pendant 27 ans à déposer plusieurs projets de loi anti-esclavagiste jusqu’à ce que, finalement, la traite des esclaves soit abolie dans l’Empire britannique. Nous sommes confrontés à une pratique tout aussi odieuse et socialement « acceptée » avec l’avortement et nous avons besoin du même courage et de la même persévérance aujourd’hui pour abolir l’avortement.
Les points forts de l’après-midi, je dirais, ont été les périodes de questions, où l’auditoire a grandement enrichi notre rencontre de ses observations judicieuses. L’un d’eux a déclaré, à l’approbation des autres, que nous devions absolument faire plus de ces rassemblements, car ils confirment que « nous ne sommes pas seuls » à être pro-vie et pro-famille, et qu’il y en a d’autres qui pensent de même et travaillent pour un monde meilleur. Nous devons nous connecter et nous rencontrer plus souvent !
C’est pourquoi nous allons certainement poursuivre notre tournée de la province, pour aider les pro-vie à devenir encore plus actifs et équipés pour lutter pour la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle.
Si vous êtes d’accord que nous devrions faire plus de ces rassemblements dans la province, s’il vous plaît, si vous le pouvez, faites un don pour nous donner les moyens de le faire. Le Québec, comme vous le savez, est une grande province, et les prix de l’essence sont encore assez élevés. Aidez-nous aujourd’hui à avoir les moyens d’aller à la rencontre des gens et de les outiller pour lutter pour la Vie là où ils vivent.
Il nous reste neuf jours pour récolter les 10 790 $ qui nous restent pour atteindre notre objectif pour ce temps de l’avent. Si vous faites partie des nombreux qui ont déjà donné récemment, merci ! Si vous ne l’avez pas déjà fait, envisagez de faire un don aujourd’hui.
Merci, et que Dieu vous bénisse,
Georges Buscemi