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Offrir l'euthanasie avant les soins palliatifs...

Sur le site du journal Le Devoir du 1er décembre 2012:

 

(Les docteurs Balfour Mount et Bernard Lapointe) 

 

On dit que 77 % des Canadiens n’ont tout simplement pas accès à des soins palliatifs, c’est-à-dire à des soins conçus pour apaiser la souffrance lorsqu’un malade est parvenu à la phase terminale de sa vie, que ce soit à domicile, à l’hôpital ou en maison de soins. Et plusieurs organismes, comme la maison Victor-Gadbois et la Société de soins palliatifs à domicile du Grand Montréal, se spécialisent plus ou moins exclusivement dans les soins offerts aux cancéreux.

C’est précisément cette grande carence dans les soins de santé québécois qui fait craindre à plusieurs médecins spécialisés en soins palliatifs l’adoption d’une loi encadrant l’euthanasie et le suicide assisté. Depuis le mois d’octobre, un manifeste, signé de sommités des soins palliatifs dont le Dr Balfour Mount et le Dr Bernard Lapointe, circule pour témoigner de leur opposition à une telle initiative. Selon la Dre Christiane Martel, le système de santé québécois n’est pas assez performant pour assurer que chacun aura droit à des soins palliatifs de qualité avant que l’on accepte de procéder à l’euthanasie.
 

« Récemment, dit-elle, j’ai vu une patiente passer 14 jours à l’urgence, en grandes douleurs, sans qu’on fasse le nécessaire pour la soulager. […] Je crains que des patients ne demandent à mourir que parce qu’ils ne reçoivent pas les soins adéquats. » Et parallèlement, plusieurs oncologues s’acharnent sur leurs patients jusqu’au dernier jour, malgré les pires pronostics. Les espérances de survie d’Hélène Richard étaient déjà minimes lorsqu’elle a abandonné une chimiothérapie éprouvante. « Lorsque j’ai annoncé à mon oncologue que j’arrêtais le traitement, elle m’a répondu qu’elle regrettait que j’arrête de me battre, a-t-elle raconté. Pourtant, elle m’avait dit que j’étais finie ! »
 
Pas des soins tout-puissants
 

La Dre Martel croit que 90 % des malades qui demandent à mourir remercient les soignants de ne pas avoir accédé à leur demande après qu’ils ont été soulagés de leur douleur par une équipe de soins palliatifs.
 

Mais il faut bien dire que les soins palliatifs ne sont pas absolument tout-puissants dans le traitement de la douleur. Selon Elsie Monereau, directrice des soins palliatifs à la Société de soins palliatifs à domicile du Grand Montréal, les patients seraient réfractaires aux traitements contre la douleur dans 8 % des cas. À la toute fin de la vie, les médecins ont alors souvent recours à la sédation palliative, qui revient à endormir le patient jusqu’au moment de son décès, soit de façon sporadique, soit de façon permanente.
 

« On ne peut plus faire semblant de ne pas entendre cette partie-là de la souffrance. De plus en plus, le malade non soulagé va avoir la possibilité d’avoir cette sédation palliative. Les malades qui ne sont pas soulagés disent toujours la même phrase : “ Je veux mourir. ” Mais cela ne veut pas nécessairement dire “ je veux que vous m’euthanasiiez ”, cela veut dire “ je veux être soulagé ”. »
 
(...)

La sédation palliative est un soin palliatif qui permet de soulager toutes les souffrances. Il est donc d'une certaine façon faux de dire que les soins palliatifs ne soulagent pas toutes les souffrances.

Le Parti Québécois a mentionné qu'il voulait aller de l'avant avec l'euthanasie, alors que les soins palliatifs actuels ne permettent pas de répondre à toute les demandes. C'est le moindre des soucis du gouvernement. Il doit déjà calculer dans son budget les "économies" que les demandes (et absences de demandes résultant en euthanasie comme cela se fait dans les pays qui l'ont légalisée) croissantes d'euthanasie lui feront faire...

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