M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Mon mari a divorcé d'avec moi pour son amant gay … et il m’a pris mes enfants

baby-623417_640.jpg

Par Janna Darnelle (Public Discourse) - Traduit par Campagne Québec-Vie

Chaque fois qu’un État américain redéfinit le mariage, les médias d’information en profitent pour transmettre de belles histoires décrivant des couples de gay et de lesbiennes avec leurs nouvelles familles. Mais, derrière ces belles photos remplies de joie et de soleil se cachent souvent des histoires moins intéressantes et plus douloureuses. Ces histoires ne font pas les manchettes et ceux qui voudraient en parler sont souvent réduits au silence au nom de «l’égalité des mariages».

Ce n’est pas mon cas ; je refuse de garder silence.

Mon histoire fait partie de ces faits courants qu’on a tendance à oublier. J’ai été victime de cette propagande qui tend à détruire les familles naturelles.

 

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Le divorce

À l’automne de 2007, mon mari avec qui j’avais vécu dix ans m’annonça qu’il était gay et qu’il désirait se séparer. En un instant, tout mon univers de femme mariée que j’adorais ainsi que la vie de famille que nous avions bâtie ensemble venaient de s’écrouler.

J’essayai en vain de le persuader de revoir sa décision et de tout faire pour sauver notre mariage … peine perdue. Mes besoins ainsi que ceux de nos deux jeunes enfants ne comptaient plus pour lui. Tout lui était devenu indifférent depuis qu’il avait revêtu cette nouvelle identité «gay». Ses engagements, ses vœux, sa responsabilité, sa foi, sa paternité, son mariage, ses amitiés et sa communauté, tout était jeté par-dessus bord au nom de sa nouvelle identité.

Malgré tous mes efforts, il ne voulut rien savoir. Notre divorce ne fut pas réglé par médiation ou par des avocats mais bien par un procès en bonne et due forme. Car mon mari voulait absolument avoir la garde principale de nos enfants en se basant sur un seul principe : «Je suis gay et mes droits doivent être respectés». Et c’est ce qui est arrivé. Le juge lui a accordé pratiquement tout ce qu’il demandait en ajoutant qu’il aurait pu lui accorder davantage s’il lui en avait fait la demande !

Je crois sincèrement que ce juge légiférait non en regard de notre situation concrète, notre bien et celui de nos enfants, mais en vue d’établir une jurisprudence pour les litiges à venir. Dans notre société, tous les citoyens LGBT (lesbienne, gay, bisexuel et transgenre) sont considérés comme des victimes du système et conséquemment doivent être protégés à tout prix même s’il faut pour cela priver de leurs privilèges les autres citoyens. En ignorant les injustices commises à mon égard et à l’égard de mes enfants, le juge donnait l’impression de vouloir corriger une injustice plus grande.

Mon mari m’avait quittée pour son amant. À eux deux, ils font plus d’argent que moi, mais le juge a quand même pensé qu’ils étaient les victimes. Malgré tous mes efforts, je n’avais aucune chance d’épargner à mes enfants d’être trimballés ici et là comme des bagages.

Une nouvelle famille gay … bâtie sur les ruines de la mienne

Mon ex s’est donc marié avec son amant. Cette cérémonie eut lieu avant que notre État redéfinisse le mariage. Une seconde cérémonie eut lieu lorsque les choses évoluèrent et c’est ainsi que mes enfants furent obligés malgré eux (et malgré moi) d’assister aux deux cérémonies. Pour cette seconde célébration, à laquelle assistaient pas moins de vingt couples, les médias locaux d’information étaient tous présents pour souligner ce premier mariage gay dans notre État. USA Today fit un reportage-photos sur mon ex et son conjoint, mes enfants et même les grands-parents. Il va sans dire que je ne fus pas informée de cela et que je n’eus pas la possibilité de m’opposer à ce que mes enfants soient utilisés comme accessoires pour faire la promotion des mariages gay.

À l’époque de la première cérémonie, ce mariage n’était reconnu par personne ; ni l’État, ni le pays et ni l’Église reconnaissaient ce genre d’alliance. Tout comme la majorité des rapports entre personnes du même sexe, le nouveau mariage de mon ex est une alliance non-exclusive. Le message envoyé à mes enfants ne pouvait être plus clair : les sentiments personnels sont prioritaires face aux lois, aux promesses et même aux plus hautes autorités. Vous pouvez faire ce que vous voulez, quand vous le voulez, même si certaines personnes sont blessées par votre décision.

Après la publication des photos de nos enfants à la deuxième cérémonie, une foule de commentaires s’ensuivirent et furent affichés : Quelle belle famille que celle-là ! Félicitations aux deux nouveaux conjoints pour la merveilleuse famille ainsi «constituée» ! Évidemment, aucune mention n’a été faite de la mère des enfants et de l’épouse abandonnée ; et pourtant, cette nouvelle «famille gay» ne pourrait exister sans moi !

En fait, aucune famille gay n’a été constituée de façon naturelle.
Aucune de ces familles ne saurait exister sans une manipulation quelconque. Derrière la façade apparemment heureuse de plusieurs de ces unions se laissent entrevoir d’autres unions brisées, des amours trahies et des responsabilités abandonnées. On construit sur des trahisons, des mensonges et de profondes blessures.

Cela se vérifie également des conjoints de même sexe qui utilisent les technologies de reproduction (maternité de substitution ou don de sperme) pour avoir des enfants. De telles méthodes exploitent des hommes et des femmes en les utilisant comme du matériel de reproduction, considèrent les enfants comme des produits pouvant être vendus ou achetés et enfin retirent à ces enfants le droit de jouir d’une relation stable avec un ou deux parents biologiques. Ces nouvelles familles manqueront toujours d’intégrité et d’équilibre car un élément essentiel leur fait défaut : la mère. C’est mon cas, je ne suis pas là … et je représente des milliers d’épouses qui ont été ainsi trahies et rejetées.

Si mon mari avait pris la décision de rester avec moi, je sais que la vie n’aurait pas été facile pour autant, mais n’est-ce pas là le sort de la plupart des mariages : faire une promesse et accepter d’y être fidèle beau temps mauvais temps, dans la santé comme dans la maladie ? Les époux ne doivent-ils pas s’efforcer de donner priorité à l’autre conjoint et de l’entourer d’affection, même dans des situations difficiles.

Un bon mariage ne dépend pas uniquement du désir sexuel, lequel peut grandir ou diminuer selon les circonstances, mais avant tout du désir d’aimer une personne de préférence aux autres, de l’honorer et de lui demeurer fidèle. Il est normal pour les époux d’être attirés à d’autres personnes (normalement du sexe opposé, quelque fois du même sexe) mais ceux qui donnent de l’importance à leur mariage savent résister à ces attirances.

En ce qui concerne le conjoint qui se sent attiré par des personnes du même sexe, le fait de demeurer fidèle à son propre conjoint ne signifie pas renoncer à son identité mais plutôt à ses passions. Une telle personne fait alors preuve de sérieux et de force de caractère en demeurant fidèle à ses promesses et en s’efforçant de raviver l’amour qu’elle avait initialement pour l’autre.

Mes enfants méritent beaucoup mieux

Nos deux enfants ont été sciemment jetés dans un monde de luttes, de valeurs et de train de vie exacerbés au nom des «droits des gay». Leur père a emménagé dans le condo de son amant situé dans un immeuble où demeurent seize homosexuels. Un de ces derniers reçoit régulièrement les services d’un prostitué mâle de 19 ans ; un autre, dans la soixantaine avancée et qui semble jouer le rôle de père pour cette communauté, héberge son amant âgé de 20 ans. Mes enfants sont invités aux réunions de ce groupe alors qu’ils sont les seuls enfants présents et que les seules boissons disponibles sont alcoolisées. Ils assistent à des matchs de baseball pour transgenres, à des collectes de fonds pour soutenir les droits des homosexuels ainsi qu’à des festivals de films LGBT.

Comme toutes les personnes de leur âge, mes deux enfants font face à des problèmes d’identité. Et ils devront, de plus, faire face à d’autres problèmes autrement plus sérieux suite aux agissements de mon ex-mari. Par exemple, mon garçon qui est rendu à la fin de son adolescence est très attiré par les filles. Comment va-t-il évoluer dans ce domaine alors qu’il est entouré d’hommes qui se permettent des compensations sexuelles avec d’autres hommes ? Comment va-t-il apprendre à respecter le sexe opposé alors que son père a fait le contraire ? Comment sa masculinité va-t-elle évoluer sans avoir devant les yeux des exemples de respect familial et de fidélité aux promesses conjugales même dans des situations difficiles ?

Ma fille n’est pas plus chanceuse. Elle a besoin d’un père qui l’aide à promouvoir sa féminité et son apparence mais ces valeurs sont souvent parodiées dans l’univers de mon ex : lui-même n’hésite pas, lors de l’Halloween, de se maquiller et de s’habiller en sadomasochiste et elle est souvent confrontée à des travestis. Les murs de son condo sont ornés de larges photos de femmes dans des postures provocantes. Comment ma petite fille va-t-elle pouvoir croire à sa propre féminité dans un tel contexte ? Son père devrait protéger sa sexualité et non la déformer.

Sans le support de leurs deux parents, nos enfants pourront difficilement développer leur identité ainsi que leur sexualité. Je souffre à la pensée de savoir qu’ils sont destinés à devoir lutter grandement pour surmonter les anomalies de leur univers.

Mes enfants et moi-même avons beaucoup souffert suite à la décision de mon mari de s’identifier comme gay et de quitter notre milieu familial. Au fil des jours et des semaines, ces blessures s’avèrent profondes mais je n’accepterai jamais de nous laisser détruire pour autant. Je refuse de perdre ma foi car, là où je suis rendue, je me rends compte beaucoup plus qu’auparavant de l’importance de l’alliance matrimoniale entre un homme et une femme. Pour ceux qui sont attirés aux personnes du même sexe, il existe d’autres solutions que la destruction du mariage naturel. Nos enfants méritent beaucoup mieux de notre part.

Ce genre de situation catastrophique ne devrait jamais se présenter, ni pour les enfants ni pour l’autre conjoint. S’il vous plaît, vous qui lisez cet article, veuillez prendre la défense du mariage naturel entre un homme et une femme. L’institution du mariage le mérite ainsi que les enfants qui en sont le fruit.

Janna Darnelle est mère, écrivaine et fervente partisane du mariage entre un homme et une femme. Elle est conseillère pour les familles aux prises avec l’homosexualité.



Laissez un commentaire