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Les dérives de la procréation assistée au Québec

Sur le site de Radio-Canada du 15 mai 2013:

 

(Réjean Hébert, ministre de la Santé)

 

 

Le ministre de la Santé Réjean Hébert a demandé au Commissaire à la santé et au bien-être un portrait du programme québécois de procréation assistée, sans pour autant mettre en doute son bien fondé.

 
Le ministre Hébert souhaite que le commissaire révise les critères d'accès du programme de procréation assistée. Le gouvernement demande également une étude des enjeux éthiques de la fécondation in vitro, ainsi qu'une étude comparative avec les programmes similaires qui existent ailleurs dans le monde. La procréation assistée est gratuite depuis août 2010 au Québec, et le programme a coûté environ 63 millions de dollars en 2011-2012, et près de 60 millions l'année dernière. Au cours de l'année financière 2012-2013, près de 8000 cycles de fécondation in vitro ont été complétés.
 
Un programme populaire
 
Le programme vise à aider certains couples ou femmes qui ont des difficultés à concevoir un enfant à cause de l'infertilité ou d'une maladie génétique transmissible aux enfants. Le programme est aussi accessible pour les couples homosexuels et les femmes célibataires.
 
Le témoignage d'une femme célibataire
 
(...) 
« Si ce n'était pas gratuit, je ne serais pas allée jusque-là. La pression psychologique pour réussir à tomber enceinte après avoir dépensé cinq ou dix mille dollars aurait été insoutenable », affirme cette femme.
 
Questionnée sur la pertinence du programme, elle estime que le droit de procréer existe et doit être respecté, si la femme concernée est saine physiquement et mentalement.
 
« Si on a le droit, comme femme, de se faire avorter, alors on a aussi le droit de se faire inséminer. » — 
 
Entre espoir et découragement
 
Un couple rencontré à la sortie d'une clinique de fertilité de Québec a également témoigné de manière anonyme. (...)
 
« Ça crée beaucoup d'espoir, mais aussi beaucoup de déception. Le taux de réussite est de 30 pour cent, ce n'est pas beaucoup pour tous les efforts que ça nous demande depuis deux ans. » — 
 
Problèmes éthiques
 
Le ministre de la Santé ne remet pas en doute le programme. Il juge la démarche utile, notamment pour prévenir des grossesses multiples en cas de fécondation in vitro. Elles sont passées de 28 pour cent à 5 pour cent depuis l'implantation du programme. Mais il s'interroge sur le manque de critères d'accessibilité. Il a rappelé le cas d'un enfant issu de la procréation assistée, et qui a nécessité l'intervention du Directeur de la protection de la jeunesse dès la naissance du poupon.
 
« En ce moment, il y a peu de balises. Est-ce qu'il faudrait en mettre? C'est la question que je pose. » — Réjean Hébert(...)

 

à lire les commentaires des lecteurs.

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