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Les artisans de paix ne sont pas doucereux...

Au Québec, nous avons souvent travaillé à limiter les dégâts, à nous opposer à des tentatives gouvernementales d'imposer l'euthanasie par exemple, avec succès jusqu'à maintenant. Mais pour vraiment mettre un frein aux dérives mortifères, il ne suffit pas de restreindre la culture de la mort, il faut aussi la remplacer par la civilisation de l’amour.
 
Les partisans d'une culture de mort au Québec ont marché d'étape en étape, de la contraception à l'avortement, de l'avortement à l'euthanasie, de l'euthanasie au suicide assisté, du suicide assisté au devoir de mourir pour les personnes à charge...
 
Si l'euthanasie est toujours illégale et que plusieurs mènent heureusement le combat pour faire connaître et développer le réseau de soins palliatifs, il nous faut aussi travailler à la prochaine étape : changer l'opinion publique au sujet de l'avortement. Et la première étape est d'ouvrir le débat et de faire connaître que beaucoup de Québécois s'opposent à la mise à mort des enfants à naître. Les manifestations publiques comme les 40 jours, où comme la marche pour la vie à Ottawa, que les médias boycottent justement parce qu'ils ne veulent pas véhiculer ce message d'une grande contestation du vide juridique actuel, doivent non seulement se poursuivre, mais grandir pour les obliger à tenir compte de cette présence pour la défense de la vie humaine. Le site le Salon Beige nous offre une excellente réflexion à ce sujet.
 
L'une des techniques d'intimidation est de fabriquer l'illusion que nous sommes très peu nombreux, voire seuls dans l'univers médiatique à refuser le droit de tuer les enfants par avortement. C'est par notre témoignage que nous redonnerons courage à tous ceux qui se croient seuls et désespèrent de changer les choses. Aux États-Unis, une majorité de la population demande des restrictions au « droit » d'avorter. Les défenseurs de la Vie ont accepté de témoigner, de prendre les coups sans répliquer ce qui a causé de forts débats, une véritable bataille de paroles et d'actions judiciaires, une bataille à tous les niveaux. On dit parfois que c'est différent pour le Québec...
 
On peut se poser la question, est-ce notre sensibilité pacifique qui fait qu’il n’y ait pas de conflits au Québec sur le sujet, ou bien plutôt que l’une des parties a baissé les bras et concédé le terrain?
 
Pense-t-on vraiment que si les Québécois s’opposaient en masse aux avortements, comme on l’a fait aux États-Unis, que cette question ne serait pas à la une des journaux comme elle devrait l’être quotidiennement, comme l’exige l’urgence de la situation?
 
« Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive… » Ça aussi, c’est dans l’Évangile.
 
Il y a des guerres nécessaires, des causes justes. 30 000 enfants torturés et tués annuellement au Québec, cela demande d’utiliser tous les moyens moraux pour empêcher ce massacre. Cela demande de parler, de témoigner, de manifester, de servir dans les maisons d’aide aux femmes enceintes en difficultés, dans les maisons de soins palliatifs, et surtout de beaucoup prier et jeûner si possible…
 
« Seul le respect de la vie peut fonder et garantir les biens les plus précieux et les plus nécessaires de la société, comme la démocratie et la paix. En effet, il ne peut y avoir de vraie démocratie si l’on ne reconnaît pas la dignité de toute personne et si l’on n’en respecte pas les droits. Il ne peut y avoir non plus une vraie paix si l’on ne défend pas et si l’on ne soutient pas la vie,... » (Jean-Paul II, Evangelium Vitae, no 101)
 
Pour l’année 2012, souhaitons-nous d’avoir le courage et l’obéissance d’être de véritables artisans de paix.

Bonne Année 2012

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