Par Paul-André Deschesnes — Photo : Couleur/Pixabay
Voilà la question existentielle d’une chronique dans le Journal de Montréal du 26 novembre 2018.
Peut-on prendre le temps de mesurer l’impact de tous ces changements avant de tout jeter aux poubelles ?
Dans ce monde de fou, on dit qu’il évolue, car celui-ci change radicalement vite, vite, vite ! De plus, on crie à tous les niveaux de la société qu’il faut être d’accord avec tous ces bouleversements tous azimuts, même au niveau religieux, rectitude politique oblige.
Dans ce monde très excité et très névrosé, on nous impose toutes sortes d’idéologies : le genre n’existe plus ; les hommes deviennent femmes et les femmes deviennent hommes. Il n’y a plus de femmes, ni d’hommes ; le sexe est neutre. On ne peut plus parler à la naissance de garçon ou fille, mais d’un beau bébé. Les enfants n’ont même plus de père ou mère ; ils ont des parents 1, 2, 3, etc. On change de sexe. On change de genre. On change de partenaire sexuel, etc. Il faut maintenant sauver la planète en devenant végétarien ou végane. L’autorité parentale est disparue, car l’enfant appartient à l’état providence.
Dans tout ce cirque ridicule, les idéologies de gauche mènent le bal : abolition des frontières, gouvernement mondial, immigration massive sans aucun contrôle, multiculturalisme indiscutable, etc. La gauche hurle partout : fasciste, colonialiste, raciste, populiste, xénophobe, islamophobe, sexiste, homophobe, transphobe, misogyne, intolérant, antisyndical, macho, inculte, etc.
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Tous ces gauchistes méprisent l’histoire, le nationalisme, les fondateurs, les héros, la culture, les racines, l’identité chrétienne, les valeurs traditionnelles et patriotiques, les ancêtres, etc. Voilà pourquoi on a décidé de réécrire l’histoire du Canada, de la France et du Québec dans une vision gauchiste pour plaire à toutes les minorités.
Il faut maintenant tout changer et tout gommer. Il faut surtout être bien rééduqué dans une optique très socialiste. Nous devons évoluer très vite (avortement, euthanasie, mariage gai, théorie du genre, concubinage, divorce, drogue, prostitution, pornographie, pédophilie, etc.) Il faut devenir postmoderne, sinon on sera cloué au pilori. Il faut suivre la parade gauchiste pour être quelqu’un de fréquentable, même sur le plan religieux. Notre société nous interdit d’interdire.
Ce virus de vouloir tout changer est maintenant très répandu dans nos églises occidentales : liturgie, doctrine, dogmes, commandements de Dieu et de l’Église, pastorale à l’eau de rose, relativisme et confusion tous azimuts, homélies très jovialistes, interprétation très audacieuse des Saintes Écritures, remise du Catéchisme au musée des vieilleries, utilisation dé la sainte miséricorde divine pour tout accepter, utilisation du saint pardon Divin en évitant de critiquer et de condamner toutes sortes de style de vie immoral et souvent abominable, imprimatur donné à toutes les religions dans un souci œcuménique très postmoderne, autoflagellation à répétition des autorités ecclésiastiques pour avoir supposément erré pendant 2000 ans, etc.
Toutes les idéologies de gauche qui mènent actuellement [en apparence*] l’Église catholique ont pris leurs racines et ont été alimentées par toutes sortes de courants de tendance marxiste, qui ont déstabilisé la société occidentale, détruit la famille traditionnelle et imposé aux populations la grande mode du relativisme postmoderne et de la mondanité qui doit maintenant régner partout, même dans l’Église catholique romaine.
Non, merci ! Dans nos sociétés occidentales devenues athées, apostates, ingouvernables, immorales, anarchistes, violentes et hédonistes, c’est le Malin qui règne en maître et qui est mort de rire, pendant que la Babylone moderne se dirige droit dans le mur à la vitesse TGV.
Je ne suis pas pessimiste, mais très réaliste. Même si le bon peuple ne voit plus rien, à part son beau nombril, il faut ramer à contre-courant et refuser de s’ajuster à ce monde hyper décadent en proclamant la seule et unique vérité, même si ce monde, devenu fou, a décrété que toutes les vérités promues par le père du Mensonge, sont normales, banales et acceptables.
Assez, c’est assez ! Le problème numéro un de notre monde en folie, c’est le rejet violent et méprisant de Dieu, c’est le rejet de ses commandements, c’est le rejet de la Vérité, c’est le rejet de notre identité chrétienne, telle que voulue par Dieu pour bâtir une civilisation solide et en santé.
Pendant que la Vierge Marie répète depuis plusieurs décennies, « Convertissez-vous », le monde répète de son côté « Continuez à vivre dans le péché », car, de toute façon, tout le monde ira au ciel directement.
« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là » (2 Timothée 3, I-5).
« IL viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs et ils détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables » (2 Timothée 4, 3-4).
Voilà la description exacte de notre monde devenu complètement fou ! Saint-Paul nous donne l’heure juste !
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