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Le débat n'a jamais été fermé!

Un texte fort intéressant de Mme Claire Breton-Pachla d'Ottawa, que je reproduis ici avec sa permission:

À la défense du Cardinal Ouellet

Le Cardinal a été ridiculisé, conspué, moqué, hué, raillé et méprisé à la suite de ses propos récents sur l'avortement.

Or, le Cardinal a dit la vérité.

Doit-il maintenant, selon la chanson de Guy Béart, être exécuté ? C'est à tout le moins l'impression qu'on a devant la véhémence des réactions de notre "élite" nationale.

Dans ses discours récents, le Cardinal a simplement rappelé une petite vérité scientifique qui semble échapper totalement à nos idéologues, revêtus qu'ils sont d'un voile drôlement plus épais que la burqa. En effet, le Cardinal a essentiellement dit que la conception humaine produit toujours, invariablement et dans tous les cas - y compris le viol - un être humain. En effet, on sait que jamais une femme enceinte n'a donné naissance à un cadre de porte, à une roue de bessique, à une tondeuse électrique, à une branche de sapin, à un chien, à un chat ou à un rat... !

Pour qu'une femme fasse le choix (sic) de l'avortement, il faut qu'elle ait - consciemment ou non, et toujours sous la pression extrême des valeurs anti-vie promues par nos sociétés occidentales évoluées (sic) - il faut qu'elle ait, dis-je, nié l'humanité de l'être qu'elle porte. Il faut qu'elle ait d'abord "chosifié" l'enfant à naître pour pouvoir vivre avec sa conscience après l'avortement. Et les conseillers en traumatisme post-avortement savent à quel point les femmes qui ont subi un avortement peuvent être hantées par l'humanité du bébé avorté !

C'est à cette "chosification", erreur grave de conséquence car elle débouche forcément sur un crime, que le Cardinal s'en prend, et non aux femmes qui se font, ou se sont fait avorter. Il est une distinction capitale que les Catholiques connaissent bien : condamner le péché, et non le pécheur (saint Augustin). C'est exactement la distinction employée par le Cardinal. Peut-être M. Dubuc pourrait-il d'ailleurs en faire l'objet d'une de ses prochaines méditations.

Le Cardinal a simplement fait son devoir, même si, aux yeux de la ligue sacrée des bien-pensants, il a commis, entre autres péchés mortels contre la modernité, celui d'être "débranché de la réalité des femmes". Or, ce n'est pas le mouvement pro-vie qui est débranché de la réalité des femmes; c'est le lobby anti-vie qui débranche les femmes de leur humanité et de celle de l'enfant à naître. C'est le lobby anti-vie qui aliène les femmes, les rendant étrangères à elles-mêmes, en les poussant, au nom d'un droit qui n'en est pas un, à mettre fin, en total désespoir de cause, à la vie qui bat en elle.

Quant à nos politiciens et juristes pusillanimes, ils font tout ce qu'ils peuvent pour éviter d'avoir à examiner, dans ce débat, la seule question essentielle, qui est non celle d'un choix (sic) supposé, mais bien plutôt celle de la nature même du fruit de la conception humaine. Ils sont en cela les dignes successeurs d'un grand personnage public reconnu depuis 2000 ans pour la propreté de ses mains...

Rouvrir le débat sur l'avortement ? Mais voyons, arrivez en ville; il n'a jamais été fermé !

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