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Le Cardinal Ouellet pour le mariage traditionnel

Dans Le Devoir des 22 et 23 janvier 2005, le Cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec et primat de l’Église canadienne, a pris courageusement et sagement position en faveur du mariage traditionnel contre le projet de loi du gouvernement libéral de Paul Martin sur le « mariage gai ». Suivons son exemple et répondons à son appel! Envoyons la carte postale jointe à ce bulletin à notre député local du Parlement d’Ottawa pour lui demander de défendre le mariage. Le Cardinal Aloysius Ambrozic, de Toronto, et Mgr Frederick Henry, de Calgary, ont aussi interpellé prophétiquement le Premier ministre Martin (qui déclare être un catholique authentique et pratiquant…). Nous publions ici des extraits de la lettre du cardinal Ouellet :Cdl Marc Ouellet, primat de l’Église canadienne.

Le gouvernement du Canada a annoncé son intention de présenter un projet de loi dès le début de la prochaine session pour changer la définition traditionnelle du mariage. Ce projet inclurait les partenaires de même sexe dans le même cadre juridique que le rapport conjugal entre un homme et une femme.

En tant que citoyen canadien et primat du Canada, je tiens à exprimer mon inquiétude et mon désaccord ainsi que ceux d’un grand nombre de Canadiens qui me prient d’intervenir pour faire valoir leur opinion sur la signification et les conséquences d’un tel changement. (…)

La responsabilité de légiférer relève du Parlement fédéral, auquel revient la décision d’adapter le cadre législatif régissant le mariage civil à l’évolution culturelle et sociale de la société canadienne.

Contrairement à l’interprétation courante des médias, cet avis de la Cour suprême n’a donc pas force de loi et n’a encore rien changé au cadre juridique. Il revient au Parlement de décider sur ce sujet de très haute importance pour l’avenir de notre société et des ses valeurs fondamentales. Les juges de la Cour suprême, le plus haut tribunal de notre pays, l’ont reconnu explicitement en refusant de répondre à la quatrième question proposée par le gouvernement actuel : « La définition du mariage en droit civil, c’est-à-dire l’union de deux personnes de sexe opposé, est-elle conforme à la Charte? » (…)

Le changement proposé touche l’institution la plus fondamentale et la valeur première de la société : le mariage et la famille, réalités présentes dans l’histoire humaine avant toute forme d’État et de loi.

En effet, procéder à un tel changement signifierait dénaturer l’institution du mariage en méconnaissant deux de ses finalités essentielles : la procréation et l’éducation des enfants, dans le contexte de l’amour d’un homme et d’une femme, qui assure l’avenir de la société.

L’union des personnes de même sexe ne peut pas apporter cette contribution essentielle à la société, faute de cette complémentarité proprement conjugale qui définit l’institution du mariage. Vouloir inclure deux réalités si différentes sous une même catégorie juridique signifie méconnaître leur essence et même fausser le sens des mots qui doivent désigner la réalité objective et non ajuster cette réalité à nos désirs. (…)

De plus, on ne peut sous-estimer l’impact éducatif d’une telle législation qui aurait pour effet de semer la confusion, entre autres chez les jeunes, et de troubler la conscience des personnes. Nous ne devons pas oublier que chaque loi est l’expression de valeurs partagées qui façonnent la culture d’une société. Les responsables du cadre législatif ne peuvent l’ignorer. (…)

La forte réaction de la population face à ce projet de loi indique que le bon sens a encore de bonnes chances de triompher. La décision politique à prendre dans les circonstances est de reconfirmer la définition traditionnelle du mariage, qui est « l’union légitime d’un homme et d’une femme à l’exclusion de toute autre personne ». (…) »

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