Chris Elston attaqué par un transgenre à Vancouver.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
5 avril 2023, Vancouver (LifeSiteNews) — Suite à la pression du public, le département de police de Vancouver (VPD) va maintenant enquêter sur les agressions contre un père canadien, Chris Elston, par des activistes trans radicaux, qui ont eu lieu vendredi dernier lors du rassemblement de la « visibilité des trans ».
Dans un communiqué de presse diffusé samedi, le VPD a indiqué que deux détectives ont été chargés d’examiner les vidéos des agressions et d’interroger les nombreux témoins oculaires présents au rassemblement.
Selon la police, les incidents se sont produits lorsque « des manifestants ont affronté un groupe de contre-manifestants à l’intérieur de Grandview Park, où s’étaient rassemblées entre 75 et 100 personnes. La police pense qu’au moins deux personnes ont été agressées ».
« Des détectives de l’unité des vols, des agressions et des incendies criminels de la police de Vancouver ont été chargés de mener une enquête complète, qui comprendra l’examen des vidéos de spectateurs, des récits de témoins oculaires et des déclarations des victimes. L’enquête prendra en compte toutes les circonstances entourant les incidents », a déclaré le VPD.
La semaine dernière, à Vancouver, lors d’un rassemblement organisé à l’occasion de la « Journée de la visibilité des transgenres », un père canadien, Chris Elston, qui milite pour dénoncer l’extrémisme du mouvement transgenre et les dangers des « changements de sexe » pour les enfants, a été saisi à la gorge, puis jeté au sol et frappé pour s’être opposé à l’idéologie du genre.
Des agents de la police de Vancouver ont assisté à l’agression en riant et ont refusé d’intervenir.
M. Elston portait une affiche sur laquelle on pouvait lire : « Les enfants ne peuvent pas consentir à l’utilisation de bloqueurs de puberté ».
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Peu après l’agression, il s’est rendu sur les réseaux sociaux et a affirmé que la police était restée là sans rien faire et avait refusé de le protéger contre la foule de militants transgenres.
Il a ensuite menacé d’intenter une action en justice contre le VPD.
« Un autre angle de l’agression dont j’ai été victime aujourd’hui. La police n’a rien fait. L’officier chargé de l’enquête dit que j’ai été l’instigateur et qu’il s’agissait d’une bagarre mutuelle », a déclaré M. Elston.
Elston a ensuite tweeté qu’il devait « poursuivre » le VPD.
« Je dois poursuivre le VPD. Je dois le faire. L’agression de nos enfants ne peut pas continuer, et la police qui permet l’anarchie et la violence ne peut pas continuer non plus. Quelle journée surréaliste. Si vous pouvez m’aider, j’apprécie grandement votre soutien », a tweeté Elston.
Le journaliste citoyen Dan Dicks a filmé l’événement.
Elston a noté qu’après avoir parlé avec une agente du VPD — qui a été identifiée comme Frederike Buchmann — pour signaler son agression, il a noté qu’elle semblait ne pas vouloir l’aider.
« Je pense qu’il est préférable de ne pas inciter à la violence en ce moment », a-t-elle déclaré en réponse à Elston.
La policière a ensuite suggéré que c’était Elston qui incitait à la violence en « imposant ses opinions aux gens ».
En réponse à la déclaration du VDP sur l’incident, Elston a tweeté aujourd’hui : « L’agente Frederike Buchmann sera-t-elle promue ou sanctionnée par le @VancouverPD pour ses mensonges et ses sourires, et son refus d’arrêter des voyous violents ? »
La vidéo de l’agression montre clairement Buchmann en arrière-plan.
Le Département de police de Vancouver affirme qu’il a été « consterné » par les réactions en ligne à l’égard de plusieurs de ses agents après l’événement de vendredi.
Le VPD a déclaré avoir « pris contact avec la victime qui a mis en ligne la vidéo d’une agression » et l’a invitée à rencontrer « les inspecteurs afin de fournir une déclaration et des séquences vidéo de l’incident ».
Le VPD a également diffusé en ligne des extraits de la vidéo de l’agression.
La semaine dernière, alors que les Canadiens opposés à l’idéologie radicale du genre voyaient leur capacité à manifester s’amenuiser — certaines villes interdisant de protester contre les heures du conte des drag queens — les « transgenres » se sont rassemblés avec la bénédiction du gouvernement fédéral à Toronto et dans d’autres villes pour la « Journée internationale de la visibilité des transgenres ».
Certaines villes canadiennes, comme Calgary (Alberta), sont allées jusqu’à adopter des règlements interdisant de protester contre les heures du conte des drag queens ou tout autre événement « LGBTQ » organisé dans des installations publiques.
Cette mesure a été prise après que le pasteur Derek Reimer, de Calgary, ait été incarcéré et inculpé pour avoir protesté contre une heure du conte pour enfants organisée par des drag-queens dans une bibliothèque publique, il y a quelques semaines, au cours de laquelle il a été agressé. Il a été libéré de la prison de Calgary après avoir décidé de signer des documents de mise en liberté sous caution pour soigner un problème médical urgent.
En réponse à ce règlement [de la ville de Calgary] largement critiqué, la Fondation constitutionnelle canadienne (CCF) a promis de lancer un recours en justice, qualifiant la mesure d’« inconstitutionnelle ».
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