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La grossesse comme maladie? Réflexion sur l'avortement après le viol

Il me semble que le fait que la grossesse pourrait sembler à certaines personnes une punition de plus après le viol est le résultat d'une campagne de propagande amorcée il y a longtemps voulant que la grossesse elle même est une sorte de maladie que seule la femme a à endurer. L'injustice cosmique pour certains c'est qu'il y a des personnes parmi le genre humain qui ont à subir des grossesses --les femmes--, et qui donc ont à subir plus d'épreuves dans la vie que les hommes, toutes choses étant égales (même si elles ne le sont jamais). Donc selon ce point de vue "l'égalité homme-femme" ne sera jamais possible tout et aussi longtemps que la femme sera la seule à avoir à porter des enfants. J'imagine que nous allons vers l'ère des utérus artificiels, pour la simple raison que quand ils existeront personne ne sera "chargé" de porter des enfants à terme.

Mais peut-être que le fait de porter un enfant, même si cela est imprévu, est un honneur et une gloire inégalés? Que le fait de participer à la création d'un être humain est la chose la plus merveilleuse qu'un être humain pourrait espérer faire, et que de le voir grandir, de l'aimer et d'en prendre soin la carrière, la vocation la plus importante du monde?

Parce que cette vision des choses est complètement démentie et déformée ces temps ci, on ne voit pas la grossesse comme bénédiciton, mais comme maladie, comme fardeau, comme atteinte à la liberté (de la mère et du père). On le voit dans les revues pour femmes: quand on parle de femmes "qui ont réussies", on parle de femmes qui font carrière à la télé, ou au gouvernement, mais jamais, jamais, jamais des femmes de ménage, des femmes qui, en toute humilité ont donné toute leur vie à leurs enfants et leur mari. 

Que les femmes travaillent "à l'extérieur," etc. tout ça est réglé. Mais pourquoi dénigrer ou ignorer les femmes de ménage, les femmes qu'il me semble servent d'une façon toute spéciale à éduquer, à élever la prochaine génération? Pourquoi dénigrer la maternité, ou l'excuser seulement si la femme, en même temps, réussit à "faire carrière"?

La liberté c'est de pouvoir faire ce que l'on doit faire. Mais ne doit on pas faire tout pour bien élever et éduquer la prochaine génération? Et rien n'est mieux qu'une mère pour ses enfants en bas âge. 

Ne serait-il pas possible que l'enfant soit un moyen par lequel le viol pourrait être de quelque sorte racheté? Si nous entourons la femme d'appui moral et pécunier, sa grossesse et l'enfantement ne pourraient-ils pas être la preuve du triomphe de l'amour sur la haine, de la vie sur la mort?

De toute façon, que l'on garde ou que l'on tue l'enfant à naître, le viol, lui, demeurera.

Finalement, comme toujours, l'enfant à naître est toujours là, il ne faut jamais l'oublier. Même s'il grandit dans le ventre de sa mère, comme pour tout être humain innocent et sans défense, sa vie est entre nos mains.

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