J’ai choisi le terme de combat exprès pour manifester une dure réalité. La reconnaissance du droit de l’enfant à naître est une lutte acharnée, comme le fut celle pour l’abolition de l’esclavage ou la fin de la Shoah. L’enjeu avec les 55 millions d’avortements annuel est tout-à-fait comparable.
Les moyens financiers immenses de gouvernements et d’organismes comme «Planned Parenthood »ne nous permettent pas d’oublier aussi que l’industrie abortive est une des œuvres de guerre des plus lucratives. Un exemple montréalais, pour avoir réussi à détourner dans le passé des jeunes filles d’une clinique d’avortement, l’organisme Jeunesse-Vie reçut un appel du directeur de la clinique l’Alternative se plaignant d’un « vol de clientèles »!!! Il s’empressa également d’appeler la police pour faire arrêter ces jeunes faisant baisser son chiffre d’affaire!
Malgré tout, il est de première importance de demeurer doux avec ces personnes défendant l’avortement et l’euthanasie. Nous ne savons pas à quel point elles peuvent être aveuglées et défendre sincèrement comme acte de «compassion» le droit de tuer. Par contre, face à leur argumentation fallacieuse et déficiente, pas de quartier. L’enjeu se compte en terme de morts et de survivants. Une douceur qui s’appellerait silence, délai est une démission, une collaboration, un molletonné consentement par « ouverture d’esprit » d’un carnage. Je reprends l’expression célèbre d’un écrivain français affirmant que ses contemporains avaient la « trippe molle et le cœur dur ». La mollesse et la «douceur face» à la dialectique du combattant pour le droit à l’avortement est d’une impitoyable dureté pour l’enfant à naître. C’est vrai que lui ne pourra nous flatter pour notre intelligence, notre « compassion », notre ouverture d’esprit, notre « grande compréhension de la complexité de la situation ». C’est de sa vie et de sa mort que nous traitons. La tiédeur de certains esprits désirant avant tout la bonne entente et le compromis est à faire vomir.
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