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Gosnell : pourquoi les médias ne s'y sont pas attardés...

 Le silence sur l’affaire Gosnell

Aujourd’hui paraît un article dans le Washington Post défendant la faible couverture médiatique de l’affaire Gosnell : « Je souhaite être conscient de toutes les histoires partout dans le monde, mais je ne peux l’être affirme Paul Fahri, directeur du Post.

Vraiment? C’est quand même bizarre que la totalité des directeurs des journaux américains ait eu la même réaction face à cette histoire. Mais peut-être ont-ils raison, après tout, ce n’est qu’une banale histoire de serial killer qui a tué des centaines de bébés en sectionnant leur cou, une clinique d’avortement qui a drogué et forcé des jeunes filles à avorter, un brave homme qui n’a fait, selon ses dires, que faire des avortements un peu tardifs…

Ce qui explique probablement tout ce silence autour de ces meurtres. Il n’y a pas de quoi faire un plat de cette affaire, on n’est tout de même pas en présence de Jack l’Éventreur!

Et pour ce qui est de jounralistes canadiens, ne nous occupons surtout pas des centaines d’avortements tardifs ratés, des centaines d’enfants laissés sur une plaque de métal à mourir tranquillement au Canada. Pourquoi faire un plat avec quelques centaines d’avortements tardifs dirait la présidente du Conseil du statut de la femme, ou la Fédération des femmes du Québec?

Nous allons toujours plus loin dans la perte de sensibilité. Et les philosophes québécois et occidentaux, enseignant les délires de Peter Singer sur l’égalité des espèces animales et humaines, enseignant qu’un orang-outang a plus de valeur qu’un bébé nouveau-né, ne sont qu’une étape dans le processus de déshumanisation.

Alors qu’un employé pendant neuf ans raconte qu’“il pleuvait des fœtus, des fœtus et du sang partout. Je me sentais comme un pompier en enfer. Je ne pouvais pas éteindre tous les incendies. ”; ou alors qu’une autre employée raconte qu’après que le docteur eut remarqué qu’un bébé avorté respirait toujours, il lui eut sectionné la moelle épinière au niveau du cou, qu’il l’ait placé dans une boîte à chaussures, avec les bras et les jambes qui débordaient sur les côtés, que malgré ces traitements, le bébé bougeait toujours, que le docteur Gosnell  a rassuré son employée en disant que ce n’était que des réflexes, qu’il n’y avait pas de quoi s’émouvoir, et qu’il plaisantait en disant que le petit bébé était assez grand pour marcher jusqu’à l’arrêt d’autobus, non, vraiment, il n’y a pas de quoi s’émouvoir et les journalistes américains l’ont bien compris.

Voilà, malheureusement, la population américaine, ignare, ne l’entendait pas de cette oreille, et la nouvelle fut la plus répandue par les réseaux Twitter. Alors la presse américaine s’est sentie obligée de parler de cet événement sans importance qui ne concernerait surtout pas l’avortement… mais l’infanticide…

Il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir… Et le peuple américain a reçu l'exemple du président Obama qui a refusé de commenter l'affaire : n'a-t-il pas à quatre reprises voté contre l'Acte de protection des enfants nés vivants de l'Illinois, qui cherchaient à protéger les enfants nés vivants après un avortement?

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