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Des jumeaux identiques, nés prématurément à vingt-deux semaines, partagent une vérité à propos de l’avortement

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Par Nancy Flanders de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Heather Ellis et son époux, Josh, ont toujours souhaité avoir des enfants, mais après la naissance de leur premier fils, Cason, ils ont eu de la difficulté à en concevoir. Après avoir pris des médicaments afin d’aider à leur fertilité, quelle ne fut pas leur joie de découvrir qu’ils attendaient des jumeaux identiques. Cependant, à la dix-huitième semaine de gestation, Ellis a commencé à expérimenter une certaine pression et a compris que quelque chose n’allait pas.

Des médecins ont performé une échographie et ont assuré à Ellis que tout se déroulait bien, mais cette dernière ne pouvait se détacher de l’idée désagréable que quelque chose ne tournait pas rond. Elle a donc suivi son intuition et a changé de médecins, cherchant à obtenir un second avis médical, puis un troisième.

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Finalement, un spécialiste a posé le diagnostic de béance du col de l’utérus, quelque chose que les autres médecins n’avaient pas réussi à voir. Le col de l’utérus d’Ellis commençait déjà à changer et à s’ouvrir, ce qui est une chose normale lorsque le corps se trouve près à accoucher, mais qui ne l’était pas chez elle puisque ses bébés garçons étaient encore beaucoup trop jeunes pour survivre.

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« Quand je suis entrée dans leur bureau pour la première fois, explique Ellis, et qu’ils ont remarqué que ma grossesse se présentait mal, ils m’ont offert d’avorter, mais je ne pouvais tout simplement pas faire cela. »

L’autre option proposée était une chirurgie – une intervention d’urgence où le col de l’utérus se faisait coudre à l’aide d’un cerclage de façon à se refermer complètement. C’était risqué, particulièrement puisque le col avait déjà commencé à ouvrir. De plus, il y avait un haut risque d’infection ou de rupture cervicale. Finalement, la procédure ne garantissait pas une réussite. Cependant, elle demeurait une chance qu’Ellis devait prendre pour essayer de sauver ses fils.

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Après la chirurgie, Ellis est restée à l’hôpital pour quelques jours. Elle n’était rentrée à la maison que depuis un jour et demi lorsqu’elle a perdu ses eaux. De retour à l’hôpital, Ellis a exprimé le désir de garder son cerclage en place afin d’essayer d’arrêter le travail qui venait de commencer, mais les docteurs lui ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire. Elle a eu une infection et ils ont dû retirer le cerclage. Lorsqu’ils l’ont fait, le travail a repris de plus bel, et Ellis a dû accoucher de ses deux garçons, Chase et Cooper, alors qu’elle n’était qu’à vingt-deux semaines de gestation. Les garçons ont vécu en dehors de l’utérus pour environ trente minutes. C’était au mois de novembre 2014.

Le 6 août 2015, Ellis a décidé de partager sur Facebook la photo de ses fils. Sous la photo, elle a écrit :

Avec tout ce qui se dit sur l’avortement présentement, je veux que le monde comprenne ce à quoi ressemble un enfant âgé de vingt-deux semaines. Cette photo a été prise quelques minutes seulement suivant le décès de mes jumeaux, peu après qu’ils aient vécu et respiré pendant environ trente minutes au mois de novembre dernier (Chase, celui à droite, est un peu différent puisqu’il a été dans le sac qui a été privé de liquide amniotique durant quelques jours). Il est légal d’avorter des enfants de cet âge à beaucoup trop d’endroits dans le monde. Pendant que je tenais mes bébés, souhaitant qu’ils survivent, des bébés du même âge qui auraient pu survivre sont déchirés et jetés à la poubelle. Cela me brise le cœur. Il y a tellement d’autres options (l’adoption demeure l’une de mes favorites). Ils sont les précieux enfants de Dieu. Je vous aime, Chase et Cooper, et j’espère que quelqu’un va lire ce texte et reconsidérer son choix.

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Peu de temps après, du support a commencé à pleuvoir de partout à travers le monde. En quelques jours seulement, la photo a été partagée plus de 81 000 fois, et Ellis a reçu 300 messages d’étrangers, quelques-uns offrant leur condoléances et d’autres partageant leurs histoires des bébés qu’ils avaient perdus.

«Au départ, je l’avais simplement fait afin que les gens puissent réaliser à quoi ressemble un enfant de cet âge, et avec les avortements et tout ce qui se passe avec Planned Parenthood, ça m’a juste tellement mise en colère», a dit Ellis.

« Je veux simplement que les gens sachent qu’il y a d’autres options à l’extérieur et qu’il y a des endroits où ils peuvent partager leur douleur. C’est correct d’en parler. Les gens ont tellement peur que leur entourage ne veuille pas entendre parler du bébé qu’ils ont perdu. Ils veulent simplement en parler parce que c’était leur enfant... La plupart des gens n’ont jamais partagé leurs photos ou raconté leur histoire.»

jumeau5.jpgLes jumeaux manquent beaucoup à leur fier grand-frère Cason, qui supplie ses parents pour un autre petit frère ou petite soeur

Dans les jours qui ont suivi, Heather a débuté un blog pour partager les histoires de d’autres mères et de leurs bébés, montrant au monde qu’il y a toujours de meilleures options que l’avortement.

« Quelques personnes qui étaient pro-choix m’ont dit que cela les a fait réfléchir et m’ont remerciée, dit Ellis. Certains qui ont eu un avortement ont dit qu’ils regrettaient ce choix tous les jours de leur vie, et que la photo les a fait pleurer puisqu’ils ressentaient encore tellement de culpabilité».

jumeau6.jpgJosh et ses fils

Ellis dit qu’elle ne recherche pas de sympathie, et ne veut pas mettre personne en colère avec sa photo, mais elle a senti, avec toutes les nouvelles récentes concernant l’avortement et Planned Parenthood, que partager la photo de ses garçons était une chose qu’elle pouvait faire pour montrer aux personnes l’humanité de l’enfant à naître. Elle s’émerveille devant les réponses reçues.

« C’était super, pouvoir entendre les histoires de d’autres personnes, explique-t-elle, et d’entendre tellement de choses positives et des gens me dire que mes bébés les ont émus».



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