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De sales biphobes: les personnes hétérosexuelles, homosexuelles, lesbiennes et transgenres

Une nouvelle "discrimination" à laquelle nous n'avions pas penser et que certains avaient prédit lors de l'octroi de l'institution du mariage au personnes de même sexe. Une lettre d'un enseignant, parue dans la section "Idées" du journal Le Monde du 18 mai 2012:

Avec l'élection de François Hollande, l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe semble imminente. Je propose, au lieu d'ouvrir le mariage, de le supprimer, ou plutôt de le confondre avec le pacs en un contrat universel ouvert à davantage de possibilités, mais qui ne transforme pas les célibataires en pigeons de la farce.
 
Contrairement à ce qu'avancent les partisans du "mariage gay", le pacs n'est pas un "sous-mariage", mais plutôt un "surmariage", c'est pourquoi mieux vaudrait aligner le mariage sur le pacs que le contraire, tout en conservant ses avantages, bien sûr. La preuve ? Son incroyable succès chez les hétérosexuels, au point que le pacs devrait bientôt dépasser le nombre de mariages. Et encore, si, à défaut de ce contrat universel, l'on obtenait deux réformes minimes, cela accélérerait le processus. La première de ces réformes serait le droit d'assortir le pacs d'un mariage religieux ; la seconde serait de ne pas obliger les couples binationaux à se marier pour espérer la naturalisation.
 
Mariage ou pacs, le total des couples constitués est en augmentation. Les ennemis que furent naguère les prêtres de toutes religions et les militants homosexuels s'accordent dans l'apologie de la fidélité, assortie d'une prophylaxie maximale en matière sexuelle, VIH oblige. Dans le même ordre d'idée, le maintien des prostitué(e)s dans la précarité s'accommode bien de la promotion du "mariage gay". De plus en plus marginalisés, les célibataires, hétéros ou homos, sont d'autant plus matraqués par le fisc, qu'il faut compenser les droits coûteux octroyés à de plus en plus de couples.
 
Souvenez-vous : avant 1981, l'homosexualité était impensable. Puis François Mitterrand vint, et l'homosexuel cessa d'être un paria. L'intelligentsia se choisit alors un autre impensable : le "polygame". Ce n'est pourtant pas la polygamie que permettrait ce contrat universel, mais le "polyamour", qu'il soit sexuel ou non.
 
Mais n'y a-t-il pas un abîme entre condamner la polygamie sexiste et cantonner au nombre de deux les unions légales ? Un contrat universel rendrait possible des unions dans lesquelles chacun des contractants serait à égalité avec chacun des autres. Le "trouple" ou "ménage à trois" serait l'une des possibilités ; un tel contrat serait une alternative au divorce et une solution à de nombreux drames. Les militants homosexuels, qui se prétendent "LGBT" (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres), réclament au nom de l'égalité une institution matrimoniale excluant de fait les bisexuels, ou du moins les obligeant à renoncer, pour un contrat censé être "pour la vie", à l'une des deux inclinations de leur sexualité, donc à cesser d'être bi pour devenir soit homo, soit hétéro, à moins d'être infidèle, mais alors pourquoi se marier ?
 
Le mariage monogame est donc "biphobe", et ceux qui le réclament, et ne réclament que cela, le sont aussi, en dépit de leurs tours de passe-passe rhétoriques. Un contrat universel à trois ou quatre constituerait un cadre idéal pour ce qu'on appelle l'"homoparentalité".
 
Créer une union pérenne
 
Combien de combinaisons de gays et de lesbiennes rendues possibles par la poésie des petites annonces se heurtent au bout de quelques années à la prose des contingences, et aboutissent à l'aliénation soit du père biologique réduit à l'état de donneur de sperme, soit de la maman, prêteuse de ventre ? Enfin, la crise aidant, nous serons sans doute contraints de partager des logements à plusieurs, inconnus, amis, famille ou amants.
 
Grâce au contrat universel, des mini-communautés, des familles élargies, des cohabitations d'immigrés tentant d'échapper à la rapacité de marchands de sommeil pourraient acquérir ensemble un lieu de vie et créer une union pérenne. Il me semble inéquitable que des paires de personnes bénéficient de déductions d'impôt et d'avantages divers sous le seul prétexte qu'elles sont soit mariées, soit pacsées, au détriment des célibataires. Ne serait-il pas temps de clarifier les choix divers de vie commune par un contrat universel, qui mette tout à plat et n'accorde des avantages aux uns - au détriment des autres - que pour des raisons incontestables ?
 
Accueillir les enfants, ou avoir une "personne à charge" me semble une raison légitime de bénéficier de droits, plutôt que simplement vivre en couple, ce qui constitue déjà un avantage en soi par rapport aux célibataires, qui ne peuvent mutualiser aucune dépense quotidienne. Au lieu de s'enferrer dans la voie sans issue du mariage, je propose de prendre le temps de réfléchir à un contrat universel qui nous entraîne vers une société plus libre, plus égalitaire, plus fraternelle.
 
Lionel Labosse, enseignant et écrivain

Dans un prochain article, nous vous expliquerons en quoi les personnes hétérosexuelles, homosexuelles, lesbiennes, transgenres et bisexuelles sont de sales "zoophobes"...

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