M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

À noter : Messe francophone le 10 mai le matin de la Marche pour la vie à Ottawa

Bonne nouvelle ! Il y aura une Messe pour la vie en français qui aura lieu à l’église Sacré-Cœur, le jeudi 10 mai à 10 h, au 591, rue Cumberland, à l’intersection de la rue Laurier ! Celle-ci sera présidée par le primat de l’église canadienne et Archevêque de Québec, Mgr Gérald Cyprien Lacroix, et concélébrée par Mgr Paul-André Durocher, Archevêque de Gatineau. L’animation musicale sera en faveur de la vie de A à Z. Un vrai trésor. Encourageons ces deux importants archevêques qui ont fait le sacrifice pour nous de se séparer de leurs confrères qui pour la plupart seront à la cathédrale Notre-Dame !
Laissez un commentaire

Vers les soins à domicile au Québec

Le journal de Québec du 4 mai 2012 nous apporte cette bonne nouvelle:

 

 

QUÉBEC - Afin de permettre aux aînés québécois de demeurer le plus longtemps possible dans leur milieu, Québec offrira des services à domicile à 50 000 personnes âgées de plus d'ici cinq ans.

Le gouvernement québécois a dévoilé hier les principales mesures de son ambitieuse politique sur le vieillissement qui prévoit des investissements supplémentaires de près de 2,7 milliards de dollars, en 2016-2017.

« Les investissements additionnels prévus cette année sont de moins de 200 millions. L’annonce d’aujourd’hui (hier) est clairement une promesse électorale », a déclaré, peu impressionnée, la présidente de l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic, Madeleine Michaud.

Ces propos ont rapidement fait réagir la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, qui a piloté ce dossier. « Pensez-vous qu’une telle politique, qui a demandé la contribution de 18 ministères et organismes gouvernementaux, se prépare en une semaine? », a répliqué la ministre.

Agir en amont

La politique Vieillir et vivre ensemble, chez soi, dans sa communauté vise à faire face au vieillissement accéléré de la population québécoise.

Elle touche les différentes facettes de la vie des aînés, de façon à intervenir en amont des problèmes et éviter autant que possible le recours aux soins lourds.

Cette toute première politique gouvernementale sur le vieillissement comprend notamment la création d’un programme conciliation travail-retraite et l’ajout d’une douzaine de maisons des grands-parents. Ces lieux favoriseront les échanges entre les aînés et les jeunes, entre autres, par l’aide au devoir.

« La vieillesse, c’est beau, quand c’est bien vécu », a témoigné avec aplomb M. René Bureau, de Québec, un aîné autonome qui célébrera en juillet son 97e anniversaire.

Hébergement

Il reste que 3 % des Québécois âgés vivent en centre de longue durée en raison d’une perte d’autonomie importante. Hormis la création de 800 nouvelles places en hébergement d’ici à cinq ans, la politique gouvernementale comporte peu de mesures concrètes pour rehausser les soins et améliorer la qualité de vie des aînés hébergés.

Le plan d’action sur le vieillissement vise par ailleurs à faciliter les déplacements des aînés dans la communauté. On souhaite, entre autres, étendre le système de navettes déjà en place à Montréal, Laval et Sherbrooke.

Brigitte Breton dans le journal le Soleil du 4 mai 2012 commente cette nouvelle:

Depuis 2011, pour la première fois, la proportion des 65 ans et plus est supérieure à celle des moins de 15 ans. Les 65 ans et plus représentent aujourd'hui 16 % de la population. Dans 20 ans, la proportion atteindra 26 %. Forcément, dans bien des secteurs, les façons de faire doivent s'ajuster et changer. La ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, parle avec raison d'un changement de paradigme.

Déjà, notre système de santé peine à répondre aux besoins. Imaginez la situation lorsque de nombreuses personnes âgées nécessiteront à leur tour des services. Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, le dit ouvertement. «On a besoin de ça pour que le système de santé fonctionne bien.» «Ça», c'est faire plus de prévention pour inciter les gens à mieux se nourrir et à bouger afin de rester en santé et autonome plus longtemps. C'est aussi développer plus de services à domicile pour éviter que les personnes âgées se retrouvent à l'urgence ou occupent d'onéreux lits d'hôpitaux alors que des soins pourraient être dispensés ailleurs et à moindre coût.

Québec va-t-il enfin adopter les moyens pour prendre le virage? Même si le développement des services et des soins à domicile est prôné depuis belle lurette, la majorité des fonds (66 %) va encore à l'institutionnalisation. Dans cinq ans, Québec voudrait une répartition 50-50. Un défi énorme.

En effet, malgré les sommes investies ces dernières années par le gouvernement libéral, les services à domicile ne sont toujours pas à la hauteur. En avril, la protectrice du citoyen en faisait d'ailleurs un portrait peu reluisant à la suite d'une enquête.

Le ministre Bolduc s'engage à augmenter de 20 % le nombre d'heures de services à domicile d'ici cinq ans. Espérons qu'un autre rapport de la protectrice ne viendra pas étaler à nouveau une série de lacunes. Souhaitons aussi qu'une surveillance plus serrée des résidences privées pour aînés et des CHSLD (centre d'hébergement de soins de longue durée) éliminera les histoires d'horreur de personnes âgées maltraitées ou négligées.

Une politique sur le vieillissement qui s'attarderait uniquement à la santé et aux centres d'hébergement serait bien sûr incomplète. Certes, il faut porter une attention particulière et soutenue aux personnes âgées très malades et y consacrer les fonds nécessaires. Pour 97 % des personnes âgées, le quotidien se passe toutefois hors des CHSLD. D'où l'importance que tous les autres secteurs d'activités s'ajustent au vieillissement de la population. Les municipalités, les organismes communautaires, les entreprises, les sociétés de transport, les constructeurs d'habitation et les commerces doivent tenir compte du changement démographique.

«Vieillir n'est pas une catastrophe. C'est une victoire sur la vie.» «Malgré le vieillissement, la vie est belle», ont témoigné hier deux sages de 80 ans et 96 ans invités au lancement de la politique. Si collectivement nous prenons les moyens pour mettre fin à l'âgisme et améliorer les conditions de vie des aînés, prendre de l'âge risque de faire moins peur.

Laissez un commentaire

Argumentation du délégué général d'Alliance Vita sur son appel à voter Sarkozy aux présidentielles françaises

Des raisonnements que nous ne devrons pas oublier quand nous serons appelés aux urnes. Sur le site de zenit.org du 3 mai 2012:

(Tugdual Derville)

 

 

ROME, jeudi 3 mai 2012 (ZENIT.org) –  Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator – 2012), explique aux lecteurs de Zenit pourquoi Alliance VITA a pris position sur les questions éthiques en jeu dans l’élection présidentielle française dont le second tour est dimanche prochain, 6 mai. Il souligne qu’il ne faut pas confondre « objection de conscience », efficace, et qui passe aussi par les urnes, et « vote blanc », contre-productif.

Votre communiqué de presse – que nous publions sous le titre : « France : présidentielle « à haut risque » pour le respect de la vie » - met en garde contre le fait que certains chrétiens envisagent de voter blanc pour ce second tour, pourquoi ?

Présenter le vote blanc comme un vote politique, voire spirituel, est à nos yeux angélique. Le vote blanc ne pèse rien. Contrairement à ce que j’ai entendu affirmer, ajouter telle ou telle mention sur un bulletin – c’est-à-dire le transformer en vote nul – en affirmant que cela fera « réfléchir les gens », est absurde. Les votes blancs ont des significations divergentes et multiples qui interdisent toute analyse. A la rigueur, je pense qu’un vote blanc pourrait s’imposer au second tour si l’on était dans l’incapacité absolue de cautionner une réforme gravissime préconisée par chacun des deux candidats. Ou bien s’ils étaient équivalents sur les points « vitaux », non négociables. Or, il n’en est rien et c’est même tout le contraire : je ne suis pas spécialement « sarkozien », et Alliance VITA se veut résolument libre vis-à-vis des partis politiques. Mais comment pourrions-nous nous « laver les mains » des perspectives ouvertes par le programme de François Hollande : euthanasie (tout en  dissimulant ce terme) et « mariage » homosexuel assorti du droit d’adopter des enfants et, pour les femmes, d’accéder à la procréation artificielle ? Sans oublier l’élargissement de la recherche qui détruit l’embryon humain, l’extension du remboursement de l’avortement et la multiplication des lieux d’avortement, etc. Et je passe sur d’autres promesses que j’ai découvertes en lisant la réponse de François Hollande au Comité d’action laïque, où l’on décèle un laïcisme de combat qui menace la liberté scolaire.

Affirmeriez-vous que le président actuel rejoint vos convictions sur l’ensemble de ces sujets ?

Certainement pas. Nous savons bien que la majorité sortante cautionne aussi de graves dérives éthiques. Nous les avons combattues avec Alliance VITA, au jour le jour, depuis cinq ans. Et c’est justement forts de cette expérience que nous prenons position. Pour la loi bioéthique, il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que nous avons réussi à limiter certains dégâts, en faisant voter plusieurs des amendements que nous avions rédigés, contre les amendements soutenus par la gauche. Mais aujourd’hui, dans son opposition à l’euthanasie et au « mariage » homosexuel, Nicolas Sarkozy est clair.

Pourquoi parlez-vous d’une « tentation du vote blanc » ?

Le christianisme est traversé par une tentation essénienne, du nom de la secte de Qumran, contemporaine du Christ : demeurer hors du monde pour bâtir une société d’entre soi, pure de tout le mal qui sévit à l’extérieur. Cette tentation demeure forte chez les chrétiens. C’est l’excès opposé au relativisme éthique. Les Esséniens ont une grâce magnifique : ils ont pris la mesure de l’ampleur des injustices (ou du mal). Mais c’est au prix d’une illusion de pureté. Je suis désolé pour ceux qui croient « dur comme fer » que le vote blanc est le seul « pur », mais que diront-ils si François Hollande met à exécution les deux menaces les plus graves de son programme, alors que Nicolas Sarkozy les récuse explicitement ? Le vote blanc relève à mon avis d’une confusion : on le confond avec l’objection de conscience. L’objection est effectivement un devoir contre une pratique ou une loi gravement injuste (qui transgresse la loi naturelle). Mais ici, il s’agit de choisir entre deux hommes, qui sont chacun partiellement insatisfaisants. Je vais même plus loin : le devoir d’objection de conscience contre l’euthanasie réclame un vote barrage.

Que dire aux chrétiens que rebute le vote pour le président sortant, parce que proches d’autres sensibilités ?

Chacun a ses raisons que je peux comprendre : je ne vais pas énumérer tout ce qui a pu légitimement me choquer ou me rebuter pendant le quinquennat qui s’achève. Mais déposer un bulletin pour un candidat, ce n’est pas adhérer à tout son programme ou à sa personne. Voter ne doit pas non plus relever d’un mouvement d’humeur. La plupart du temps, il s’agit d’un choix « par défaut », adulte et lucide. C’est une question de priorité. Tant que les chrétiens de toutes sensibilités ne mettront pas la vie comme priorité politique, au-dessus des partis, elle sera mal défendue.

Pourquoi les chrétiens ne le font-ils pas davantage ?

C’est sans doute qu’ils n’ont pas pris la mesure de ce que Mère Teresa ou Jean-Paul II nommaient « la guerre contre la vie ». Il n’est pourtant pas nécessaire d’être croyant pour en avoir conscience. J’éprouve beaucoup d’admiration pour les nombreux soignants rencontrés ces dernières semaines pendant notre Tour de France de la solidarité sur le thème « La tentation de l’euthanasie » – je pense notamment à ceux qui sont engagés dans les soins palliatifs. Certains nous ont confié avoir « le cœur à gauche », voter traditionnellement à gauche, par engagement social et humanitaire, mais éprouver cette fois le sentiment d’un blocage historique à cause de la mesure 21 de « leur » candidat sur l’euthanasie, mais aussi, ce qui m’a davantage surpris, du « mariage » homosexuel. Pour eux, soutenir Nicolas Sarkozy dans l’urne peut être un crève-cœur.

La question de la vie se situe hors du clivage droite-gauche ?

Il faut bien reconnaître que ce clivage est débordé quand l’un des camps propose, sur plusieurs points, de casser les repères qui fondent une société humaine : la protection des personnes dépendantes et le soutien à la famille véritable, lieu naturel d’accueil et d’épanouissement de la vie. Sur ces sujets, une certaine « idéologie de gauche » a dérivé vers la toute-puissance scientiste, eugéniste et laïciste. Elle est aux antipodes de la véritable solidarité car les premières victimes de ces dérives sont les plus fragiles. Le relativisme éthique en matière de sexualité et de famille se fait de plus en plus totalitaire, et il est source de malheurs.

Qu’en est-il du raidissement contre les étrangers ?

Accueillir l’étranger, visiter les prisonniers, lutter contre la pauvreté et respecter la vie devraient être des points consensuels chez les chrétiens. Mais il devient caricatural d’affirmer qu’ils se sépareraient encore en deux camps, chacun obsessionnel sur l’un ou l’autre des sujets. Permettez-moi de citer l’exemple de l’association A Bras Ouverts que j’ai fondée en 1986. Elle accueille des enfants et des jeunes porteurs de handicaps. C’est une expérience type de mixité sociale du fait de la diversité des jeunes accueillis. Le père Jean-Marie Petitclerc, dont vous savez l’engagement auprès des jeunes des cités sensibles, m’en a fait prendre conscience. Dans  notre société, il faut des « médiateurs » pour la rencontre entre des communautés qui ne se croisent plus, ne se connaissent plus et du coup se craignent... La vulnérabilité causée par le handicap nous a forcés à poser des ponts pour relier nos différences de couleur de peau, de culture, de langue, d’origine sociale… Plusieurs membres de ma famille découvrent cela actuellement dans une autre association, magnifique, Le Rocher, qui agit dans les quartiers difficiles. Les chrétiens attachés à la vie savent être solidaires des pauvres et des exclus, tout en restant fermes sur les principes anthropologiques qui conditionnent l’épanouissement de l’homme.            

Pourquoi reste-t-il une fracture entre certains chrétiens selon leur sensibilité politique ?

Ce qui me parait finalement la cause de la fracture entretenue entre action sociale et respect de la vie, c’est notre rapport différent aux injustices selon l’émotion qu’elles génèrent. J’aime beaucoup la façon dont Jean-Paul II a su, dans toute sa vie, intégrer complètement l’engagement pour le développement, contre la misère et pour le respect de toute vie. La figure de Mère Teresa témoigne de la même cohérence. Dans l’Evangile de la vie, Jean-Paul II rappelle que le respect de la vie, qui commence au sein de la famille, est une condition du bonheur. Car le premier droit reste celui de vivre. Les autres droits en découlent. A l’inverse, les atteintes à la vie et le déni des repères familiaux naturels prédisposent à la fracture sociale et à la précarité. La culture de la vulnérabilité que nous voulons promouvoir intègre finalement le respect de la vie, du début à sa fin, et la solidarité vis-à-vis des personnes les plus fragiles.

 

Laissez un commentaire

En France, l'alliance Vita appelle au vote pour Nicolas Sarkozy

Sur le site le salon Beige du 3 mai 2012, cet appel de l'alliance Vita, pour voter pour le candidat le plus respectueux en ce moment de la culture de vie:

 

 

"Résolument indépendante de tout parti politique et solidaire des plus fragiles, Alliance VITA constate que, sur deux questions de société essentielles (fin de vie et droits de l’enfant), les programmes de Nicolas Sarkozy et de François Hollande divergent radicalement.

Contrairement au candidat UMP, le candidat socialiste a inscrit dans ses engagements pour la première année du quinquennat deux graves dérives : l’euthanasie et le « mariage » homosexuel assorti d’un droit d’adopter des enfants et, pour deux femmes, d’accéder à la procréation artificielle. Ces projets de réforme sont contraires aux droits fondamentaux de la personne humaine :
- droit des personnes âgées, malades ou dépendantes d’être accompagnées et soignées jusqu’au terme naturel de leur vie, sans acharnement thérapeutique ni euthanasie ;
- droits des enfants d’être conçus et élevés – sauf accident de vie – par un père et une mère.

Ces deux transgressions sans précédent provoqueraient un nouveau basculement de société en bouleversant l’organisation sociale, avec de graves répercussions sur la politique familiale, économique, de santé,  la lutte contre la précarité, etc.

Fondée sur la protection de la vie et de la dignité humaines, Alliance VITA n’a pas vocation de donner des consignes de vote. Cependant, face à des perspectives très difficilement réversibles, et dont les victimes seraient les personnes les plus vulnérables, VITA ne peut qu’appeler chaque électeur à refuser les transgressions historiques annoncées par François Hollande, ce qui nécessite de porter sa voix sur Nicolas Sarkozy. De plus, VITA met en garde contre la tentation du vote blanc, inefficace au moment où il est vital de s’engager contre ces graves dérives.
VITA a travaillé au jour le jour pendant le quinquennat qui s’achève pour faire avancer la cause de la vie. Quel que soit le vainqueur du scrutin du 6 mai 2012, elle restera vigilante et mobilisée auprès des responsables politiques pour une société solidaire des plus fragiles."

Laissez un commentaire

Une marche pour la vie romaine ce 13 mai 2012!

Le site du salon Beige du 3 mai 2012 nous apporte cette heureuse nouvelle:

 

 

Ce sera une grande première à Rome ! Cette marche sera précédée, le 12 mai, de 21h à 22h30, en la basilique Sainte-Marie-Majeure, d'une adoration du Saint Sacrement, présidée par le cardinal Burke.

Le 13 mai, après une messe (forme extraordinaire), célébrée en la basilique Saints Jean et Paul à 7h45, le cortège s'élancera du Colisée à 9h30 pour arriver vers 11h30 au château Saint-Ange. Une messe de clôture sera célébrée par le cardinal Comastri en la basilique Saint-Pierre, à 12h15.

Les soutiens sont nombreux.
Pour ne citer que les Français : Georges Martin, Direttore di “Droit de naître”, Jean-Pierre Maugendre, Presidente di “Renaissance Catholique” , Bernard Antony, Presidente di “Chrétienté-Solidarité”, Dr Xavier Dor, Presidente di “SOS-Tout Petits” , Marie-Aline Chevreau, Presidente di “Chosir la Vie” ; et, pour ne citer que les cardinaux :
  • S. Emin. il Cardinale Ennio Antonelli
  • S. Emin. il Cardinale Francis Arinze
  • S. Emin. il Cardinale Angelo Bagnasco (Genova)
  • S. Emin. il Cardinale Tarcisio Bertone
  • S. Emin. il Cardinale Giuseppe Betori (Firenze)
  • S. Emin. il Cardinale Walter Brandmuller
  • S. Emin. il Cardinale Raymond Leo Burke
  • S. Emin. il Cardianle Carlo Caffarra (Bologna)
  • S. Emin. il Cardinale Dario Castrillon Hoyos
  • S. Emin. il Cardinale Angelo Comastri
  • S. Emin. il Cardinale Péter Erdö (Budapest)
  • S. Emin. il Cardinale Marc Ouellet
  • S. Emin. il Cardinale Camillo Ruini
  • S. Emin. il Cardinale Stanislaw Rylko
  • S. Emin. il Cardinale Leonardo Sandri
  • S. Emin. il Cardinale Angelo Scola (Milano)
Laissez un commentaire

Chen Guangchen, abandonné par Hilary Clinton, veut quitter la Chine avec sa famille: deux articles très différents sur le sujet

Le dissident chinois s'est retrouvé seul aussitôt que les diplomates américains l'ait laissé à l'hôpital.  Certaines organisations de défense des droits de l'homme en Chine affirme que des menaces sur sa famille l'ont fait sortir de l'ambassade américaine. Un article du journal La Presse:

Chen Guangcheng, l'avocat aveugle au centre d'un imbroglio diplomatique entre Pékin et Washington, voudrait quitter la Chine à bord de l'avion de la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, a rapporté jeudi un site internet.

Chen, qui s'est réfugié six jours à l'ambassade des États-Unis en Chine après s'être échappé de son domicile où il était confiné par les autorités locales, a quitté la mission diplomatique américaine mercredi après avoir reçu des garanties de la Chine sur sa sécurité, selon Washington.

Mais il s'est rapidement ravisé en retrouvant sa famille et a déclaré jeudi dans un entretien à l'AFP ne pas se sentir en sécurité et souhaiter quitter la Chine.

«Mon plus grand espoir serait qu'il soit possible que ma famille et moi partions pour les Etats-Unis à bord de l'avion d'Hillary Clinton», a déclaré Chen au site internet américain Daily Beast.

La secrétaire d'État est à Pékin où elle assiste au «dialogue stratégique et économique» et doit quitter samedi la capitale chinoise. Mais pour le Bangladesh, puis l'Inde.

Chen a expliqué au Daily Beast qu'il pensait que les responsables américains resteraient avec lui à l'hôpital de Pékin où il a été admis pour une blessure au pied, mais qu'il s'était retrouvé seul avec sa famille.

«Quand on m'a amené dans ma chambre d'hôpital, ils étaient tous partis. Je ne sais pas où ils sont allés», a-t-il dit.

Chen, aveugle depuis l'enfance, a également expliqué à son ami, l'avocat Teng Biao, que les représentants de l'ambassade l'avaient laissé seul avec sa famille à l'hôpital, selon un compte rendu de leur conversation publié jeudi sur l'internet par l'association militante China Aid.

«Gary Locke, (Kurt) Campbell et les autres m'ont amené à l'hôpital, mais ils sont tous partis», a-t-il dit, en référence à l'ambassadeur des États-Unis et au secrétaire d'État adjoint Kurt Campbell.

À Teng qui lui demandait pourquoi il avait quitté l'ambassade, Chen a répondu qu'un responsable chinois lui avait dit par téléphone que, s'il ne le faisait pas, sa femme et ses deux enfants devraient retourner dans leur village.

Chen avait expliqué dans une vidéo sur l'internet la semaine dernière les mauvais traitements et le harcèlement subis par lui et sa famille dans leur maison du Shandong (est).

L'ambassadeur des États-Unis a nié que Chen ait subi des pressions pour quitter la mission américaine.

Mais dans un communiqué, le porte-parole du Département d'État Victoria Nuland avait déclaré mercredi que «si Chen décidait de rester dans l'ambassade, des responsables chinois nous avaient indiqué que sa famille rentrerait dans le Shandong, et qu'ils perdraient l'occasion d'être réunis».

Pour l'instant, cette histoire est un fiasco américain. Le journal La Presse donne également un commentaire de Richard Hétu, habituellement toujours à genoux devant toute initiative du parti démocrate. Voici l'information provenant du magazine français l'Express du 3 mai 2012 et apportant des détails très importants que l'article de La Presse ne mentionne pas:

WASHINGTON - Le dissident Chen Guangcheng a demandé au président américain Barack Obama de "tout faire" pour l'aider à quitter la Chine, disant craindre pour sa vie s'il reste dans le pays, selon l'enregistrement d'un bref entretien diffusé mercredi par CNN.

Chen Guangcheng a aussi accusé le personnel de l'ambassade des Etats-Unis à Pékin, où il s'était réfugié pendant six jours, de l'avoir incité à quitter les lieux en échange de garanties pour sa sécurité données par les autorités chinoises puis de l'avoir abandonné, selon les propos qu'il a tenus à la chaîne de télévision américaine.

"J'aimerais dire au président Obama: je vous en prie, faites tout ce que vous pouvez pour que notre famille puisse partir", a déclaré par téléphone le dissident aveugle, depuis le lit d'hôpital de Pékin où il a été admis après sa sortie de l'ambassade.

Selon CNN, Chen Guangcheng a expliqué qu'il n'avait pas toutes les informations en mains quand il a accepté de quitter l'ambassade et craint désormais d'être renvoyé à son domicile du Shandong (est) dont il s'est échappé le 22 avril. Sa femme l'a averti que des sbires du régime l'y attendaient les armes à la main.

"L'ambassade a passé son temps à m'inciter à quitter les lieux et a promis que des gens resteraient avec moi à l'hôpital. Mais quand je suis entré dans ma chambre d'hôpital cet après-midi, j'ai constaté qu'ils étaient tous partis", a déclaré le militant des droits de l'homme.

 

Laissez un commentaire

L'avortement, la franc-maçonnerie et l'Afrique

Des gouvernements africains se préparent à faire passer des lois légalisant l’avortement.
 
La population n’en veut pas, mais les organismes et parlementaires influencés et sous pression des gouvernements occidentaux veulent légaliser l’avortement. Le site de Radio Ville-Marie du 2 mai 2012 nous apporte cette information :
 
 
 
 
 
 
Récemment, le président rwandais Paul Kagame a reçu les représentants des différentes confessions religieuses dans le pays, pour discuter d’une nouvelle loi sur la légalisation de l’avortement, sous conditions.
 
Votée par le parlement, cette nouvelle loi autorise l’avortement si une femme est tombée enceinte suite à un viol, si elle est victime d’un mariage forcé, si elle a eu une relation sexuelle avec un proche jusqu’au deuxième degré, ou si la grossesse peut sérieusement entraver la vie de l’enfant ou de la mère qui le porte.
 
Regroupés au sein du forum « Rwanda Peace Plan », les responsables des Églises et des autres religions du pays assimilent la nouvelle loi à « un crime parmi tant d’autres ». D’autres responsables de confessions religieuses qui sont intervenus lors de la conférence de presse, ont eu un seul mot d’ordre : « Nous devons être les voix des sans voix pour exprimer que l’avortement est le meurtre d’un innocent et qu’il ou elle pourrait devenir une personnalité importante ».
 
Même si la population n’en veut pas, les gouvernements passeront outre à la démocratie. Rappelons que de nombreux parlementaires et présidents africains sont francs-maçons, du président gabonnais Ali Bongo Omdiba au premier ministre ivoirien Jeannot Ahoussou-Kouadio, par exemple, parmi tant d'autres (voir l'article paru dans le magazine Jeune Afrique du 24 avril 2012). Ils sont par conséquent, "ouverts" à l’avortement, à l’euthanasie, aux « solutions » de désespoir prônés à l’intérieur de la société secrète.
 
 
Les Occidentaux aiment parler des avortements clandestins. Mais ils ne veulent pas entendre parler des solutions. Deux Rwandaises, Philomène Nishyirembere et Édith Mukakayumba, interrogées à l'émission Tam-Tam de Radio-Canada ont livré une profonde analyse des causes des avortements clandestins et des réelles solutions.Dans ces pays africains où les enfants sont tant aimés, l’avortement n’est envisagé que pour effacer la honte d’une naissance hors mariage. Un changement de mentalité pour faire cesser les jugements et permettre aux mères d’accueillir sans honte leur enfant, une politique qui responsabiliserait les hommes qui refusent leur paternité, seraient des solutions plus humaines et efficaces que des cliniques stérilisées d’avortement. Ce n’est pas le choix des Occidentaux, ni celui des politiciens africains véreux qui leur mangent dans la main. C’est celui de la population, majoritairement croyante et pratiquante qui refuse le meurtre comme solution. Une entrevue à écouter pour avoir le véritable point de vue africain sur la question!
Laissez un commentaire

Quinze millions d'enfants naissent prématurément chaque année

Le site du journal Métro du 2 mai 2012 nous apporte cette information:

(Méthode kangourou)

 

WASHINGTON – Environ 15 millions d’enfants qui naissent chaque année dans le monde sont des prématurés, soit plus d’une naissance sur dix, ce qui représente un problème plus important que ce que l’on pensait jusqu’à présent, selon une nouvelle étude publiée mercredi.

Ces statistiques globales, recueillies pays par pays, montrent que la plupart des bébés prématurés naissent en Afrique et en Asie. Mais c’est également un problème aux États-Unis, où un demi-million d’enfants (un bébé sur huit) naissent avant terme, soit un taux plus élevé que celui de l’Europe ou d’autres pays comparables comme le Canada, l’Australie ou le Japon.

Environ 1,1 million des prématurés meurent, souligne aussi l’étude, en précisant que les trois quarts des décès pourraient être évités en appliquant des traitements simples et peu coûteux dans les pays pauvres, comme l’enseignement de la «méthode kangourou». Celle-ci consiste pour les mères à porter leur bébé contre leur poitrine, peau contre peau, pour que le bébé ressente de la chaleur quand il n’y a pas de couveuse.

«Naître trop tôt, c’est une cause de mortalité méconnue», souligne le docteur Joy Lawn, membre de Save the Children, qui a coréalisé l’étude avec March of Dimes, l’Organisation mondiale de la santé et des experts médicaux du monde entier.

 

Laissez un commentaire

Un autre témoignage sur l'accompagnement jusqu'au bout

Dans le journal Le Quotidien du 2 mai 2012, on trouve cette lettre sur la dignité humaine et sur l'accompagnement d'un proche:

 

Mourir dans la dignité. On insiste tant là-dessus, pour justifier le fait de choisir le moment de sa mort et intervenir dans sa propre finalité. On le répète comme un leitmotiv. Est-ce indigne d'assumer sa condition humaine jusqu'à la fin? Surtout que maintenant la médecine dispose de médicaments capables de diminuer les souffrances. Dans la toute diffusion qui suit la récente parution du rapport de la Commission «Mourir dans la dignité», on minimise la partie qui recommande d'investir dans les soins palliatifs. Dans la région, on peut compter depuis 35 ans sur l'organisme «Palli-Aide», depuis plus de 12 ans sur la Maison Notre-Dame et aussi sur d'autres maisons de soins palliatifs.

Par cet écrit, je veux souligner la dernière chronique sur le sujet écrite dans Le Quotidien par Myriam Ségal pour la justesse de ses propos, mais également livrer mon propre témoignage sur mes expériences d'accompagnement d'êtres chers en fin de vie.Il y a maintenant plus de 12 ans, mon époux décédait à la maison, porté dans ses derniers moments, par ses enfants, sa famille, ses amis ainsi que «Palli-Aide», dont je faisais partie à ce moment-là. Comme il avait été généreux, nous voulions lui rendre ses bontés avant le grand départ et lui faire partager avec nous, une fin de vie selon sa volonté.

Il y a une couple d'années, une amie très proche a vécu les phases palliatives et finales d'un cancer galopant de la vessie, entourée elle aussi d'amour et d'attention par tous ses enfants et ses proches. Lorsqu'ils m'ont accueillie pour une ultime visite, je leur exprimai comme c'était beau de les voir. Ils me répondirent qu'ayant toujours été là pour eux, c'était maintenant à eux d'être disponibles et présents pour elle.

N'était-ce pas une noble mort pour cette personne qui se voulait si vivante, guérisseuse même? Mon intervention se veut un plaidoyer en faveur de la vie jusqu'au bout, de la vraie dignité humaine et un hommage à «Palli-Aide», organisme communautaire d'accompagnement qu'on devrait encourager dans son oeuvre. Connaître les soins palliatifs peut changer notre opinion. Tous mes chers disparus étaient valeureux et ont assumé leur destin jusqu'à la fin et pour cela, je les admire. Pourquoi vouloir nous convaincre que la dignité a un autre visage?

Sylvie Villeneuve, Chicoutimi

Tuer un patient ne sera jamais un acte qui respecte sa dignité, à moins de le prendre pour un chien?

Laissez un commentaire

Chen Guangchen aurait quitté l'ambassade américaine en raison de menaces de ne plus revoir sa famille

Sur le site du journal "La Voix de l'Est" du 2 mai 2012:

 

 

Selon ses proches, Chen Guangcheng a quitté l'ambassade des États-Unis mercredi sous le coup de menaces de représailles contre sa famille, qui aurait effectivement été renvoyée dans le Shandong (est) si le militant chinois des droits civiques s'y était maintenu, a reconnu Washington.

«La décision de Chen de quitter l'ambassade des États-Unis a été prise à contre-coeur à cause d'une menace contre les membres de sa famille rapprochée faite par le gouvernement chinois», a déclaré dans un communiqué Bob Fu, le président de l'association China Aid, citant «des informations de source fiable».

«Nous sommes très inquiets de ce triste développement si ces informations sur son départ involontaire de l'ambassade sont correctes», a réagi M. Fu, qui dit avoir reçu des appels du secrétaire d'État adjoint américain Mike Posner «réitérant l'engagement américain pour la sécurité et la liberté de la famille de M. Chen» pris par la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton.

Bob Fu ajoute que Chen Guangcheng «est actuellement admiré par le monde entier, ce qui va peut-être assurer sa sécurité à court terme, mais je crains ce qui pourrait se passer si le monde se désintéresse de son cas».

Zeng Jinyan, l'épouse du militant des droits de l'Homme Hu Jia, a quant à elle affirmé sur son compte Twitter que «Guangcheng ne voulait pas quitter l'ambassade, mais il n'avait pas le choix. S'il ne l'avait pas quittée,son épouse Yuan Weijing aurait immédiatement été renvoyée dans le Shandong.»

Mme Yuan «m'a dit: Jinyan, j'ai peur», a ajouté Mme Zeng, dont le mari Hu Jia est un proche ami de Chen Guangcheng.

«Ses interlocuteurs américains ont dit à M. Chen que des responsables chinois leur avaient indiqué que s'il choisissait de rester dans l'ambassade, sa famille serait renvoyée dans le Shandong et perdrait la possibilité de négocier une réunification», a reconnu dans un communiqué la porte-parole du département d'État Victoria Nuland.

Mais «à aucun moment un responsable américain n'a parlé à M. Chen de menaces juridiques ou physiques contre sa femme et ses enfants, et les responsables chinois ne nous ont pas formulé de telles menaces», a précisé Mme Nuland.

«À chaque fois qu'il en avait la possibilité, (Chen Guangcheng) a exprimé son désir de rester en Chine et de poursuivre sa formation et son travail pour réformer son pays. Tous nos efforts diplomatiques étaient destinés à le mettre dans la meilleure situation possible pour atteindre ses objectifs», a encore dit la porte-parole américaine.

L'avocat aveugle avait dénoncé la semaine dernière dans une vidéo les sévices qui lui ont été infligés, ainsi qu'à ses proches, durant sa résidence surveillée dans le Shandong (est).

Le secrétaire d'État adjoint américain Kurt Campbell, venu plus tôt que prévu à Pékin cette semaine pour dénouer l'affaire Chen Guangcheng, a également nié que Chen ait quitté l'ambassade sous la menace.

«J'étais là. Chen a pris la décision de quitter l'ambassade après avoir appris que sa famille était en sécurité et l'attendait à l'hôpital. L'ambassadeur (américain Gary) Locke lui a demandé deux fois s'il était prêt à partir. Il a dit Allons-y. Nous étions tous témoins de sa décision, il nous a donné l'accolade et nous a tous remerciés», a détaillé le responsable américain.

Afin de faire la lumière sur les circonstances du départ de M. Chen de l'ambassade, China Aid a appelé les gouvernements chinois et américain à publier les détails de leurs négociations sur son cas.

On peut remercier et se préparer à aller vers le sacrifice de sa vie, pour tenter de sauver sa famille. Ce "allons-y" signifiait-il qu'il était prêt à aller prendre sa croix?

Qui peut faire confiance au gouvernement chinois pour respecter les droits humains? Hilary Clinton et l'administration américaine seront directement responsables si le dissident contre la politique de l'enfant unique et sa famille étaient victimes de nouveaux sévices.

Laissez un commentaire